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Le surendettement de l’institution que vient d’hériter seydou Mbombo Njoya à l’origine de cette mesure drastique qui permet de sauver les meubles

Le blog de Hervé Villard Njiélé
Blog a caractère informatif éducatif et culturel qui vise la formation de tous ses lecteurs. Blog important à visiter. ce blog vous renseigne sur l'actualité camerounaise en générale et africaine.
Le surendettement de l’institution que vient d’hériter seydou Mbombo Njoya à l’origine de cette mesure drastique qui permet de sauver les meubles
Le Syndicat des clubs d’élite du Cameroun (Sycec) entend boycotter le lancement officiel de la Ligue 1 et 2 programmée pour les 26 et 30 janvier 2019 par la Ligue professionnelle de football du Cameroun(Lfpc)
Ces deux clubs camerounais ont réduit considérablement leurs chances de qualification pour la phase de poule de la coupe de la Caf en perdant le match aller du tour de cadrage de cette compétition qui s’est joué ce week-end.
Le match
La Start up du jeune ingénieur camerounais Flavien Kouatcha a remporté le prestigieux prix mis en jeu par le Fonds de dotation Pierre Castel Agir pour l’Afrique lors du concours lancé il y a quelques mois.
Flavien Kouatcha est ému. Debout au milieu de la salle, il brandit fièrement son trophée remporté lors de la première édition du Prix pierre Castel édition 2018. Très réservé, il ne s’affole pas parce que mesure déjà l’ampleur de la mission qui l’attend après avoir gagné ce prix que lui a personnellement décerné Pierre Castel, le fondateur du groupe Castel en septembre 2018.
C’est à l’invitation du Directeur général de la Société anonyme des brasseries du Cameroun et d’André Siaka coach et parrain de la première édition de ce concours que cet humble Camerounais à l’honneur esquisse un sourire. Comme pour convaincre le public de circonstance convié à cette cérémonie de présentation de ce trophée.
En fait remporté depuis septembre 2018, le tout premier trophée de la première édition du prix Pierre Castel n’avait pas encore été officiellement présenté au Cameroun et aux médias camerounais. Les responsables de la Sabc ont donc saisi l’occasion quelques semaines après l’attribution de ce prix, pour présenter le lauréat, son projet et surtout ce concours qui à pour objectif d’accompagner les jeunes camerounais dans leur projet, d’aider l’Afrique à s’auto développer.
Au courant de cette cérémonie sobre mais importante, on a appris Emmanuel De Tailly, Directeur général du Groupe Sabc que le Prix Pierre Castel, est un concours annuel d’appel à projets qui a pour objectif de booster la recherche et l’esprit d’initiative chez les jeunes. Ce prix a pour objectif de contribuer au développement de l’Afrique en finançant les projets porteurs des jeunes africains. Selon les informations, en plus de la dotation de 10 millions de francs Cfa pour le lauréat, le gagnant bénéficie aussi d’un accompagnement d’un an dans la conduite de son projet, à compter de la remise du prix. Les secteurs concernés sont l’agriculture et l’agroalimentaire
«Save Our agriculture»
Parlant de cette start up qui a remporté ce précieux prix, il faut reconnaître qu’il a présenté un projet ingénieux portant sur l’aquaponie une forme d’aquaculture qui associe à la fois la culture du poisson et des végétaux. Flavien Kouatcha et ses collaborateurs qui ont suffisamment avancé dans ce projet avec déjà des bassins de production, ont marqué les esprits des examinateurs camerounais et français. Le projet très apprécié a d’ailleurs valu des félicitations particulières du fondateur du groupe Castel, lui aussi tombé sous le charme de ce projet futuriste. «Je constate qu’il y a encore beaucoup de choses à faire en Afrique surtout dans l’agriculture et c’est aux jeunes de le faire. J’ai trouvé ce projet en conformité avec les axes de ma fondation c’est pourquoi je l’ai choisi», a déclaré tout heureux Pierre Castel. Sa satisfaction a pareillement été partagée par André Siaka ancien Directeur général des Sabc et parrain de la première édition u Prix Pierre Castel Cameroun. «C’est bien d’être confirmé dans ce qu’on sait déjà. Je pense que ce projet était le meilleur parmi tant d’autre sans chauvinisme. Le promoteur maitrisait tellement bien son sujet, il a fait une belle présentation, une parfaite maitrise du sujet. Pour mois c’était une fierté d’avoir accompagné ce jeune entrepreneur. On est très content et j’espère avoir été utile à quelque chose mais je pense bien apprendre beaucoup de lui», a-t-il déclaré
Parmi les 43 dossiers soumis à l’appréciation du jury ont été enregistrés, six dossiers ont été retenus et finalement deux meilleurs. C’est à Bordeaux en France que le projet «Save our agriculture» de Flavien Kouatcha a été choisi.
Le jeune entrepreneur qui a pareillement remporté le Prix coup de cœur de la 2ème édition des prix Edf Pulse Africa en novembre 2018 avec ce projet pense que c’est un coup de pousse pour encourager son initiative. Même s’il reconnait que le chemin est encore long, il promet de se mettre au travail pour être un exemple pour les jeunes africains.
Hervé Villard Njiélé
Le budget d’investissement public de l’année 2019 de cette partie de la région du Littoral a été présenté hier 10 janvier 2019 à Douala. C’était à l’occasion d’une cérémonie circonstancielle organisée à cet effet.
Le budget d’investissement public de la région du Littoral 1 équilibré en recettes et en dépenses se chiffre à soixante quatorze milliards quatre cent trente deux millions quatre vingt six milles francs cfa (74.432.086.000fcfa).
Présenté officiellement hier jeudi à la salle des banquets lors de la cérémonie de lancement officiel du budget d’investissement public de la région du Littoral 1 ce budget contrairement aux années précédentes permettra de faire de nombreux investissements dans les départements du Wouri et de la Sanaga maritime. Car, plus de la moitié de ce budget est consacré aux investissements.
Selon la répartition dudit budget, vingt six milliards huit cent quatre quatorze millions sept cent quarante un mil deux cent trente un fcfa (26.894.741.231) sont destinés au fonctionnement tandis que plus de la moitié soit quarante sept milliards cinq cent trente sept millions trois cent quarante cinq mil (47.537.345.000fcfa) seront alloués aux investissements. Au sujet des investissements à réaliser, on note entre autre la poursuite de la construction des grands chantiers lancés dans la ville de Douala depuis près de deux ans. Notamment le parachèvement des chantiers de construction des pénétrantes Est et Ouest de Douala, l’amélioration de la voirie urbaine, la construction des ouvrages d’adduction d’eau pour la distribution de l’eau potable dans tous les quartiers de la ville, l’amélioration des services sociaux de bases pour ne citer que ceux-ci. Bref le budget d’’investissement public de l’année 2019 dans la région du Littoral 1 a pour principale ambition d’améliorer les conditions de vie de tous les habitants de cette partie du Pays.
Gestion saine
Pour faire de ce désir une réalité, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua le gouverneur de la région du Littoral qui présidait cette cérémonie à Douala a prescrit une gestion saine des fonds et surtout une discipline dans l’utilisation des ressources. Bien avant le patron de la région du Littoral a prescrit une efficacité dans la collecte des recettes. Surfant sur la même vague, il a invité tous les usagers à payer leur impôts au près de l’Etat pour faciliter l’exécution du budget et surtout des nombreux projets au programme cette année. «Il faut vous acquitter de vos impôts. L’Etat n’a pas d’argent ce sont ces recettes qui constituent le budget d’investissement public de l’année 2018, s’il n’ya pas d’argent on ne pourra pas résoudre les problèmes que vous rencontrez», a expliqué Dieudonné Ivaha Diboua. Pour une gestion saine, le gouverneur a pareillement annoncé des sanctions pour des gestionnaires véreux et fraudeurs.
Parlant de la discipline dans l’exécution du Bip 2019, Armand Mbiena chef de la Division de la préparation du budget de l’Etat a déclaré que le recouvrement des sommes indûment perçus par les agents publics suspendus, seront également d’actualité. Les gestionnaires de fonds doivent donc bien se tenir.
Hervé Villard Njiélé
D’après Armand Mbiena chef de division de préparation du budget de l’Etat au ministère des Finances, les droits d’accises sur la bière n’ont pas augmenté.
La rumeur autour l’augmentation du prix de la bière à partir de ce mois de janvier 2019 a fait les choux gras de la presse en fin d’année 2018. Après l’adoption de la loi de Finance 2019 entrée en vigueur en début de ce mois de janvier 2019, la rumeur s’est à nouveau amplifiée. Car tous craignaient l’augmentation du prix de la bière, boisson alcoolisée très prisée et très consommée par la majorité des Camerounais.
Lors du lancement du budget d’investissement public(Bip) dans la région du Littoral 1 hier jeudi 10 janvier 2019 à Douala, les émissaires du ministère des Finances qui exposaient sur ce budget et ceux de la Direction des Douanes sont revenus sur cette décision de la loi de finances. Dans leurs exposés ils ont clarifié la situation en expliquant que le prix de la bière ne sera pas augmenté. Puisque les taxes sur le droit d’accises sur la bière n’ont pas augmenté non plus. Il sera donc difficile de voir le prix de la bière augmenté. «Les droits d’accises sur certains produits ont été revu à la hausse. La bière n’en fait pas partie. La taxe sur le tabac importés est passée de 3000 à 5000 frcfa. Les taxes sur le droit d’accises sur les boissons gazeuses couramment appelées jus aussi ont augmenté de même que les droits d’accises sur les vins et liqueurs», a déclaré Emmanuel Ndo Ndo représentant du Directeur général de la Douane.
Surfant sur la même vague que son collègue de la Direction de la douane, Armand Mbiena, le chef de division de préparation du budget de l’Etat au ministère des Finances, a fait la même remarque. Sans être affirmatif, il a du moins marqué son étonnement quant à l’augmentation du prix de la bière au Cameroun en cette année 2019. «Les taxes sur le droit d’accises qui ont augmenté ne concerne pas la bière. On ne peut pas encore dire que le prix de la bière va augmenter ou pas. Des discussions entre les responsables des entreprises brassicoles se poursuivent encore», a-t-il déclaré.
Au courant de cette cérémonie, on a pareillement appris que la loi de finance a supprimé la Tva sur la consommation de l’énergie électrique et de l’eau dans les ménages. Il faut consommer plus de 20 mètres cube d’eau pour que la Tva vous soit imputée et plus de 220 kilowatts heure d’énergie électrique pour voir la taxes sur la valeur ajoutée s’appliquer.
Hervé Villard Njiélé
Cliford Nkwain pensionnaire d’Oyebog tennis Academy (OTA), vient de gagner un point dans le classement professionnel du tennis masculin. Un résultat qui présage un avenir radieux pour cette discipline au Cameroun.
Le rêve de voir un camerounais remporter un tournoi de grand schelem dans le monde peut être désormais caressé au Cameroun, terre par essence du football. Après le succès retentissant de Yanick Noah à Roland Garros en 1983 et ses nombreux trophées et victoires comme capitaine de l’équipe de France, les Camerounais qui l’ont admiré rêvent de voir un Camerounais pur sang, reproduire un parcours similaire. Ce rêve pourra se réaliser dans un avenir proche et certains. Ceci grâce aux prouesses des pensionnaires d’Oyebog Academy (Ota), un centre de formation international en tennis basé au Cameroun, dans le département du Moungo.
En effet, cette académie qui forme les filles et les garçons dans la pratique professionnelle du tennis vient de voir un de ses pensionnaires gagner un point dans le classement mondial des tennismen professionnels (Atp). Une chose qui n’est plus arrivé au Cameroun depuis près de dix ans
Il s’agit de Nkwain Cliford un jeune camerounais de 19 ans originaire de la partie anglophone du Cameroun. Ce point il l’a obtenu lors de la du tournoi Bgfi organisé à Yaoundé la capitale du Cameroun par Tara sport and event. Très athlétique et dévoué pour ce sport qu’il aime bien. Il promet travailler dur pour améliorer son palmarès dans le classement Atp en remportant bien sur des points.
Son succès qui arrive au moment où son centre formation célèbre ses 20 années d’existence n’a pas laissé indifférents ses encadreurs. Joseph Oyebog, ancien champion de tennis au Cameroun et fondateur d’Oyebog tennis academy (Ota) est tout heureux. «Je suis content pour ce jeune homme. Cliford au début était le plus faible de l’academy. Tout le monde le battait. Quand quelqu’un ne réussissait pas à gagner un match il demandait à joueur avec lui .Même les filles le battaient. Un jour il est venu demander conseil. Il voulait savoir ce qu’il peut faire pour être aussi fort. Je lui ai demandé de travailler un peu plus que ses camarades et c’est ce qu’il a fait. Je vous rassure que c’est un bosseur», déclare tout heureux Joseph Oyebog. Avant d’ajouter «Nous allons faire un programme de travail pour lui. Nous allons recenser les compétitions où il va jouer pour lui permettre d’améliorer son rang», précise-t-il.
Pendant la cérémonie de présentation du n°1 du tennis camerounais chez les messieurs, Ota a pareillement remis à ce dernier, six raquettes neuves, des housses des équipements complets (chaussures maillots shorts et bas) tous offerts par des partenaires de ce projet qui vise à faire du Cameroun la base du tennis en Afrique. «Le tennis m’a tout donné et je me bats pour redonner au tennis ce qu’il m’a donné», affirme Joseph Oyebog
20 ans d’existence
Pendant l’échange avec la presse, les responsables d’Ota sont pareillement revenus sur les 20ans d’existence de l’academy et du vaste programme des activités. Parmi les nombreuses activités, on note principalement la grande tournée nationale au cours de laquelle seront distribués le matériel sportif en vue d’initier les jeunes à la pratique du tennis, l’organisation de plusieurs tournois dans les différentes régions du Cameroun et l’invitation des vedettes du tennis africain et mondial
Pour marquer ses 20 années d’existence, Ota annonce aussi l’organisation d’un tournoi national de tennis dans toutes les régions du Cameroun afin d’inciter les jeunes à la pratique de cette discipline sportive. «Nous avons décidé d’organiser 6 tournois qui vont commencer le 28 février prochain et ces tournois seront clôturés avec un tournoi international, et 20 autres l’année prochaine», fait savoir Joseph Oyebog.
Le promoteur d’Ota entend ainsi, relancer les activités dans les centres d’initiation à la pratique du tennis à travers les dix régions, lancer pour la première fois au Cameroun, un programme tennis-étude, à travers un centre d’entrainement permanent du haut niveau pour un tennis professionnel, accélérer la mise sur pied d’une équipe nationale des tennis, compétitive et réunir les moyens nécessaires pour sa prise en charge et garantir son suivi dans tous les aspects.
Toujours comme objectif, cet ancien tennisman veut faire venir des experts mondialement reconnus pour renforcer les capacités techniques des tennismen locaux. «Les grands entraîneurs que nous avons amenés au Cameroun, reconnaissent que nos enfants ont beaucoup de potentiel pour un meilleur avenir. Nous avons donc besoin que l’Etat du Cameroun nous accompagne. Pour que le tennis camerounais retrouve ses lettres de noblesse, on a besoin de la participation de l’Etat, de la fédération et des privés que nous sommes. Mais on a le sentiment que nous sommes abandonnés», se plaint le patron d’Ota. Ce dernier a pareillement organisé une visite dans ce centre futuriste donc la construction se poursuit tranquillement à Souza.
Hervé Villard Njiélé
En plus de la perte de l’organisation de la Can 2019 l’équipe nationale du Cameroun risque ne pas prendre part à la Can 2019 prévue en juin prochain.
Le 9 janvier 2019 prochain, la confédération africaine de football désignera le nom du pays qui remplacera le Cameroun dans l’organisation de la Can 2019. Ce sera au cours d’une réunion exécutif de son Comité exécutif qui se tiendra à Dakar. Ce jour, on saura qui de l’Afrique du Sud ou l’Egypte abritera finalement cette compétition. Seulement, si le pays organisateur de la Can 2019 sera connu ce jour là, la participation du Cameroun à cette phase finale de la coupe d’Afrique des nations reste incertaine. Car, en perdant l’organisation de cette compétition, le Cameroun a par la même occasion perdu la place qualificative qui lui revenait de droit en tant que pays organisateur. Les Lions Indomptables qui profitaient des phases éliminatoires pour mieux se préparer sont désormais dos au mur. Ils devront cravacher dur pour arracher une qualification s’ils veulent participer à la Can 2019.
Le Maroc premier dans la poule du Cameroun avec 11 point ne figurant pas parmi les candidats à l’organisation de cette compétition, les Lions indomptables sont presque out. Elle ne peut plus compter que sur une grâce de la Caf pour se qualifier puisque les carottes sont presque cuites pour le pays de Samuel Eto’o.
Sanction
Et même, si elle finissait 2ème de sa poule comme cela se dessine, l’équipe nationale du Cameroun est sur la menace d’une sanction. Car, après avoir perdu l’organisation de la Can 2019, selon le règlement de la Caf, l’équipe nationale du Cameroun devrait tout simplement être disqualifiée Conformément à l’article 92 des statuts de la CAF. Celle-ci devrait par la suite payer les pénalités en fonction de la période de retrait de l’organisation. «Si un pays qui a obtenu l’organisation du tournoi final de la Coupe d’Afrique des Nations se désiste ou se fait retirer l’organisation, il lui sera infligé, outre les sanctions disciplinaires, une amende selon le barème suivant: Retrait notifié moins d’un an avant la date du tournoi final : amende de cinq cent mille (500 000) dollars US et suspension à la prochaine édition de la CAN de son équipe nationale A, sans tenir compte de l’édition concernée», déclare l’article 92 alinéa 3 de ces statuts. Conformément à cette mesure, le Cameroun est mal barré.
D’ailleurs pour obliger l’instance faîtière du football africain qui semble conciliante avec le Cameroun à respecter ses propres textes, les responsables de la fédération Comorienne de football dont l’équipe nationale occupe la 3ème place derrière le Cameroun, ont déjà saisi le Tribunal arbitral de sport. Si elle obtient gain de cause, les Lions Indomptables seront donc disqualifiés au profit de l'Île des Comores.
Pour mettre les chances de son coté, l’équipe nationale du Cameroun doit non seulement battre L’Ile des Comores lors de la 6ème journée , mais surtout prier que le Maroc qui joue contre le Malawi durant cette 6ème et dernière journée face un faux pas. Sauf que, même avec les résultats acquis sur le stade, les Lions Indomptables ne sont pas surs de participer à la CAN 2019.
Hervé Villard Njiélé