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Le blog de Hervé Villard Njiélé

 Cameroun-Comores: Clinton Njie renoue avec les filets

25 Mars 2019, 20:26pm

Publié par Hervé Villard

L’attaquant des Lions indomptables du Cameroun a mis fin à plusieurs années  de  disette en  inscrivant le troisième but des Lions Indomptables les de la 6ème et dernière journée des éliminatoires  de la  Can  2019  à Yaoundé.

Njie Clinton sur ses beaux jours

Njie Clinton sur ses beaux jours

Passements de jambes, pour éliminer les deux  défenseurs comoriens places à l’entrée de la  surface de  réparation, un crochet extérieur pour se défaire du portier de l’équipe du  Comores et  frappe dans les  goals vides. Le  but  de  Clinton  Njie  l’unique inscrit lors de la rencontre  Cameroun-Comores  qui se  jouait à  Yaoundé ce  23 mars 2019, et  le  troisième de l’équipe du Cameroun a été célèbre  avec  faste.

Au point de corner ou  il s’est  retrouve  après  ce  but  salue  par  toutes  la  trentaine de milliers  de  supporters, il a  été félicité par tous ses coéquipiers heureux  pour lui et pour  toute l’équipe qui a  enfin  réalisé l’une des rencontres les plus abouties des éliminatoires de la Can2019.

En  plus  d’être l’un des plus beau but de cette rencontre âprement disputée, le but de Clinton Njie  vient mettre fin à une longue période de disettes de l’attaquant de l’équipe nationale du Cameroun.

Apres avoir ouvert le score face à l’Algérie le 7 octobre 2017 au stade omnisport Amadou Ahidjo  lors des éliminatoires de la coupe du monde 2018, le pensionnaire de l’école de football des  brasseries n’avait plus trouvé le chemin des filets sous le maillot de l’équipe nationale.

Deux ans après, celui qui avait émerveille le public de Nfandena avec un doublet face à la Cote  d’Ivoire le 10 septembre 2014, a presque remis ça en marquant un magnifique but a la 88ème minute du match Cameroun-Comores. Avec ce somptueux but Clinton Njie qui a remplacé Joël Tagueu à la 75eme minute porte ainsi son capital de but au sein de l’équipe nationale à huit. Et augmente son capital confiance auprès du coach Seedorf. Titulaire  au sein de l’équipe nationale au début de sa carrière en sélection ; celui qui a perdu de  son allant et qui ne  joue  que  des  mégots depuis 2015 monte en puissance. Il  lui  faut multiplier de telles prestations pour reconquérir la place  qui était la sienne dans  la ligne offensive des Lions Indomptables  du Cameroun.

Herve Villard Njiélé envoyé spécial

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 Litige foncier: Une dame se jette sur la voie publique à Douala

12 Mars 2019, 14:49pm

Publié par Hervé Villard

L’incident qui s’est produit au carrefour Texaco aéroport a perturbé la circulation dans  cette partie de la  capitale économique du Cameroun pendant près d’une demi-journée.

 Litige foncier: Une dame se jette sur la voie publique à Douala
Carrefour Texaco aéroport ce mardi 19 février 2019. il est 11h 30. Sur la bretelle qui traverse le magasin Quiferou à Texaco aéroport, la circulation est  bloquée. Les  véhicules en file indienne sont stationnés et attendent que la route se dégage. A 100 mètres de l’entreprise de vente de matériaux de construction, un attroupement s’est créé sur la voie publique. Une dame la pelle à la main s’en roule sur la chaussée en criant justice. Cette dernière demande l’intervention du gouverneur de la région du Littoral. 
Inconsolable malgré les supplications des voisins et riverains qui l’invitent à libérer d’abord la chaussée cette dernière ne s’exécute pas.
L’intervention des éléments de la gendarmerie de Nilon alertés n’ont fait que calmer momentanément sa colère. Car, aussitôt la circulation rétablie et les forces de l’ordre parties, cette dernière s’est réinstallée sur la chaussée en criant à l’injustice. Cette situation qui a ameuté les conducteurs de moto et plein de badauds a perturbé la circulation sur cette bretelle de la  voie publique presque toute la journée.
Litige foncier
En effet, la dame dépitée qui a criée son ras-le-bol sur la voie publique ce mardi 19 février 2019 n’est autre que dame Nouboussi épouse Guémo Suzanne habitant dans ce quartier .
Propriétaire d’une maison non loin du Magasin Quiferou, celle qui dit vivre dans ce quartier depuis plus de 28ans a été surprise en rentrant chez elle, de constater que des travaux de construction ont commencé sur une parcelle de terrain qui lui servait de servitude. Après avoir saisi le préfet qui a signé l’arrêt des travaux, le temps qu’une solution soit trouvée, les dits travaux ont repris hier matin(mardi Ndr) alors qu’aucune décision officielle n’a encore été rendue. D’où son courroux. «On veut prendre ma maison. Ceux qui ont l’argent veulent opprimer les pauvres. Tuez-moi. Il faut que le gouverneur vienne résoudre ce problème», criait-elle en se roulant sur la chaussée.
Problème de servitude
Selon la plaignante rencontrée par la Nouvelle Expression, les faits remontent au jeudi 10 janvier 2019. «De retour à mon domicile, raconte-t-elle, une voisine m’informe qu’on a placé une borne sous le manguier qui est sur la route. Je cherche donc à rencontrer celui qui l’a fait. Le samedi, mon voisin le sieur Saminou Hamadou me confirme que c’est lui qui l’a fait. Et qu’il l’a fait sur son terrain acheté à l’Etat. Je demande son titre foncier et il me présente un plan de construction. Il a ensuite engagé les travaux qui bloquaient mon entrée principale et celle des voisins. C’est ainsi que nous avons saisi le préfet. Pour intervention», raconte celle qui continue  à implorer la justice.
D’après Nouboussi épouse Guémo Suzanne qui témoigne que certaines descentes de géomètres ont été faites à son insu, l’arrêt des travaux servi par le préfet n’a pas été respecté du tout. «Il a fallu que nous fassions encore une requête pour que le sous-préfet de Douala 3ème soit saisi et que la brigade de gendarmerie de Nilon oblige les ouvriers qui continuaient de travailler de cesser les travaux», témoigne-t-elle. «Alors que nous attendions tous la décision de la commission préfectorale, ce matin, j’ai constaté que les ouvriers ont relancé les travaux. C’est ce qui a justifié mon comportement», explique cette dernière.
 Effectivement sur le chantier mardi dernier, les travaux avaient repris, on pouvait apercevoir du sable et du ciment au sol. Les ouvriers étaient en train de préparer le mortier pour continuer la construction des murs quand cette dernière a créé un scandale. Après ce qui s’est passé, pour prévenir le trouble à l’ordre public, la commune d’arrondissement de Douala 3ème a apposé une croix de saint André sur l’immeuble en construction.
 Rencontrée par La Nouvelle Expression pour avoir sa version des faits, madame Saminou qui reconnait avoir acheté ce terrain à l’Etat et qui dit posséder un titre foncier sur la parcelle querellée s’est refusée à tout commentaire. Pour des raisons personnelles, elle a décidé de soumettre à la décision administrative.
Hervé Villard Njiélé

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Ascension du Mont Cameroun: Les kényans veulent briser le signe indien

11 Mars 2019, 20:14pm

Publié par Hervé Villard

Ils sont plus dizaine à avoir répondu présents à la 24ème édition de l’ascension du Mont  Cameroun qui se  déroule dans  la ville de Buea ce 24 février 2019

La  24ème édition de l’ascension du Mont Cameroun est prévue ce samedi 24 février 2019 dans la ville de Buea. Au départ de cette course devenue un grand rendez-vous international, près de 500 athlètes nationaux et internationaux. Ces derniers malgré la crise sécuritaire qui perturbe la vie dans la région du Sud-ouest qui accueille cette événement, ont choisi de faire le challenge. A coté de l’important gain à remporter à l’issue de cette course très atypique, plusieurs athlètes ayant répondu présents à ce rendez-vous annuel souhaitent inscrire leur nom sur la listes des vainqueurs de cette compétition. 
A coté des athlètes nationaux à qui cette compétition a toujours souri depuis la reforme, figurent pareillement 26 athlètes étrangers près à relever le challenge. Les kenyans plus nombreux veulent rafler les prix mis en jeu et surtout briser le signe indien.
 Car, depuis la nouveau format de l’ascension du mont Cameroun il y a aujourd’hui 24 ans déjà,  aucun athlète  étranger n’a plus remporté le trophée. La majorité venue des pays  européens ont  eu de la peine à franchir la ligne  d’arrivée. Bien que champions des autres courses de mont dans le monde,  ils ont toujours eu de la difficulté à s’exprimer  sur  le mont Cameroun. Comme si, cette compétition les vomissait. Allemand, Français, suisses, portugais, tous ont  connu le  même sors. Et on  ne sait  pourquoi ?
D'après des officiels de cette compétition, le caractère unique du Mont Cameroun serait la principale raison. C’est pourquoi son ascension n’est pas aisée. «Le  parcours  est  parsemé de beaucoup d'embuches pas toujours faciles à surmonter par les étrangers. Les athlètes nationaux s’imposent toujours parce qu’ils s'entraînent sur ce site et maîtrisent toutes les difficultés. Les étrangers ont un problème d’adaptabilité. Ils arrivent au pays trois jours avant la course et n’ont pas le temps de s’adapter. Le relief, le climat et la végétation sont différents», fait savoir Michel Nkolo,Directeur technique national à la fédération camerounaise d’athlétisme.
Les  kenyans menacent
Si depuis le nouveau format de l’ascension du Mont Cameroun aucun étranger n’a plus remporté la course de l’espoir, la probabilité que le signe indien soit  brisé à l’occasion de al  24ème édition est grande. 
Parmi les champions de toutes les pistes d’athlétisme du monde, les Kényans  se recrutent en nombre important à cette édition de la course de l’espoir. D’après  les membres du comité d’organisation de cette compétition,  treize  kenyans ont répondu à l’appel et seront présents sur la ligne de départ. Contrairement  à  l’année dernière où on ne retrouvait  que 3 Kenyans, leur  nombre a quadruplé  en  cette  édition. 
Du  coût,  les  chances de voir  à nouveau  un Camerounais  sur  le podium s’est  amenuisé. «On ne va pas vous mentir, nous avons peur. La victoire kenyane s’avère probable cette  année. C’est  pour éviter cela que nous avons envoyé  un  peu  plutôt  les  athlètes s’entraîner à Buéa  sur le parcours », confie Michel Nkolo, le directeur technique national. «Une  victoire  kenyane  ne sera  pas une  surprise », rajoute Yves  Désiré  Ekwalla.  L’un des  kenyans attendus à la  ligne  d’arrivée  n’est  autre  que Chelimo Kemboi médaillé de bronze à la dernière édition de  cette compétition. «Je vous rappelle qu’il était le premier  à arriver au sommet  l’an dernier. Il maîtrise le parcours. C’est un sérieux potentiel  au titre » indique le Directeur  technique  national de la fédération d’athlétisme. «Chélimo est allé dire à ses  frères que c’est possible de remporter cette  course  et ils  sont venus nombreux. Quand un Kenyan paie son billet d’avion  pour  une  compétition, ce n’est pas pour venir s’amuser », rassure le secrétaire général de la ligue régionale d’athlétisme pour le Littoral. La compétition s’annonce très rude et les athlètes camerounais sont  prévenus.
Hervé  Villard Njiélé 

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Ascension du Mont Cameroun: Les kényans veulent briser le signe indien

11 Mars 2019, 20:14pm

Publié par Hervé Villard

Ils sont plus dizaine à avoir répondu présents à la 24ème édition de l’ascension du Mont  Cameroun qui se  déroule dans  la ville de Buea ce 24 février 2019

La  24ème édition de l’ascension du Mont Cameroun est prévue ce samedi 24 février 2019 dans la ville de Buea. Au départ de cette course devenue un grand rendez-vous international, près de 500 athlètes nationaux et internationaux. Ces derniers malgré la crise sécuritaire qui perturbe la vie dans la région du Sud-ouest qui accueille cette événement, ont choisi de faire le challenge. A coté de l’important gain à remporter à l’issue de cette course très atypique, plusieurs athlètes ayant répondu présents à ce rendez-vous annuel souhaitent inscrire leur nom sur la listes des vainqueurs de cette compétition. 
A coté des athlètes nationaux à qui cette compétition a toujours souri depuis la reforme, figurent pareillement 26 athlètes étrangers près à relever le challenge. Les kenyans plus nombreux veulent rafler les prix mis en jeu et surtout briser le signe indien.
 Car, depuis la nouveau format de l’ascension du mont Cameroun il y a aujourd’hui 24 ans déjà,  aucun athlète  étranger n’a plus remporté le trophée. La majorité venue des pays  européens ont  eu de la peine à franchir la ligne  d’arrivée. Bien que champions des autres courses de mont dans le monde,  ils ont toujours eu de la difficulté à s’exprimer  sur  le mont Cameroun. Comme si, cette compétition les vomissait. Allemand, Français, suisses, portugais, tous ont  connu le  même sors. Et on  ne sait  pourquoi ?
D'après des officiels de cette compétition, le caractère unique du Mont Cameroun serait la principale raison. C’est pourquoi son ascension n’est pas aisée. «Le  parcours  est  parsemé de beaucoup d'embuches pas toujours faciles à surmonter par les étrangers. Les athlètes nationaux s’imposent toujours parce qu’ils s'entraînent sur ce site et maîtrisent toutes les difficultés. Les étrangers ont un problème d’adaptabilité. Ils arrivent au pays trois jours avant la course et n’ont pas le temps de s’adapter. Le relief, le climat et la végétation sont différents», fait savoir Michel Nkolo,Directeur technique national à la fédération camerounaise d’athlétisme.
Les  kenyans menacent
Si depuis le nouveau format de l’ascension du Mont Cameroun aucun étranger n’a plus remporté la course de l’espoir, la probabilité que le signe indien soit  brisé à l’occasion de al  24ème édition est grande. 
Parmi les champions de toutes les pistes d’athlétisme du monde, les Kényans  se recrutent en nombre important à cette édition de la course de l’espoir. D’après  les membres du comité d’organisation de cette compétition,  treize  kenyans ont répondu à l’appel et seront présents sur la ligne de départ. Contrairement  à  l’année dernière où on ne retrouvait  que 3 Kenyans, leur  nombre a quadruplé  en  cette  édition. 
Du  coût,  les  chances de voir  à nouveau  un Camerounais  sur  le podium s’est  amenuisé. «On ne va pas vous mentir, nous avons peur. La victoire kenyane s’avère probable cette  année. C’est  pour éviter cela que nous avons envoyé  un  peu  plutôt  les  athlètes s’entraîner à Buéa  sur le parcours », confie Michel Nkolo, le directeur technique national. «Une  victoire  kenyane  ne sera  pas une  surprise », rajoute Yves  Désiré  Ekwalla.  L’un des  kenyans attendus à la  ligne  d’arrivée  n’est  autre  que Chelimo Kemboi médaillé de bronze à la dernière édition de  cette compétition. «Je vous rappelle qu’il était le premier  à arriver au sommet  l’an dernier. Il maîtrise le parcours. C’est un sérieux potentiel  au titre » indique le Directeur  technique  national de la fédération d’athlétisme. «Chélimo est allé dire à ses  frères que c’est possible de remporter cette  course  et ils  sont venus nombreux. Quand un Kenyan paie son billet d’avion  pour  une  compétition, ce n’est pas pour venir s’amuser », rassure le secrétaire général de la ligue régionale d’athlétisme pour le Littoral. La compétition s’annonce très rude et les athlètes camerounais sont  prévenus.
Hervé  Villard Njiélé 

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Ascension du mont Cameroun:   La crise  anglophone menace la 24 ème édition

11 Mars 2019, 20:05pm

Publié par Hervé Villard

La situation d’insécurité  ambiante  dans la  région du Nord -Ouest et  du  Sud  Ouest à l’origine de cette frayeur qui anime les amoureux de« la course  de  l’espoir » qui tiendra  sa 24ème édition le 24 février 2019 prochain.
L’ascension du mont Cameroun encore  baptisé  «course  de l’Espoir»  est entrée dans sa dernière phase préparatoire. Pendant que les athlètes des  différentes régions peaufinent les derniers entraînements, le comité  d’organisation  quant à lui est à pied œuvre pour s’assurer du bon déroulement de l’évènement. Sur le plan organisationnel, il n’y a vraiment aucune  inquiétude à se  faire.  Les  responsables de l’organisation de  cette  compétition sont au  four et au moulin. Il faut échanger  avec  les  sponsors et les partenaires, finaliser les accords, rassurer  les  athlètes  étrangers. Pour se faire,  les réunions avec les  différents partenaires impliqués dans l’organisation sont renouvelées, pour éviter tous les désagréments de dernières minutes.  
A deux jours de  l’évènement, c’est  un  branle bas total qui s’observe. Yves Désiré Ekwalla, secrétaire régionale d’athlétisme pour le Littoral et chef  de projet d’organisation de la «Course de l’espoir», n’a plus de  moment  de repos. Entre son téléphone qui n’arrête de sonner et les nombreuses réunions qu’il a avec les partenaires, il est au bord de l’implosion. Car la  pression est grande.
Les listes d’athlètes disponibles
Au niveau de la fédération camerounaise d’Athlétisme, des réunions avec  le ministère  de Sports  tutelle de  cet  évènement s’intensifient. On  veut s’assurer  que  cet évènement de souveraineté connaîtra un succès parfait. Parlant de la  direction  technique  de  cette  fédération, le gros du  travail a été fait depuis  des  jours. Michel Nkolo le directeur technique national a déjà rendu public la liste  des athlètes devant prendre part à cette compétition de même  que  celui des  officiels.. Cette commission  n’attend plus que la date du 23 février au soir pour distribuer les kits  et  matériel  de  course aux différents  athlètes engagés dans cette compétition.
Sur le plan médical, toutes les mesures sont prises pour que  tout  marche bien. «On a voulu éviter les retards comme ce fut le cas l’année  dernière. Les  visites  médicales ont déjà le et s’achèveront le 23 février  apprend-on.
Insécurité
 Si tout semble  marcher  comme sur des roulettes pour le Comité d’organisation au four et au moulin depuis la clôture de la 23èmeédition de cette  compétition,   c’est du coté de la région du Sud-ouest qui abrite l’évènement, que nait l’inquiétude. Avec  la  situation d’insécurité  ambiante là-bas des  gens craignent que les sécessionnistes ne profitent de cet évènement pour semer le chaos. Surtout que  les nouvelles en provenance  de ces régions  frondeuses  ne  sont pas  encourageantes.  Bavures militaires  par ci, assassinat des soldats par là, incendie des  écoles, incendie des  hôpitaux, les amoureux de cette course ont  peur pour leur vie.  Ils ne sont autant motivés  pour assister à ce  rendez-vous  sportif comme ce  fut le cas  par  le passé. «On a peur d’aller à Buea. Avec les sécessionnistes  qui tuent les militaires et les gendarmes de ce coté tous les jours, on a peur  qu’ils viennent se venger sur nous », déclare Alain fan de cette  compétition. Pour  un  autre adepte de cette course, il faut surseoir à cette compétition parce  que les gens  seront exposés au danger pendant cette  course. «On tue les  gens dans la région du Sud-ouest  tous les jours. Cette situation ne donne pas  envie d’y aller. J’ai peur d’être dans la gueule du loup à Buea», fait savoir  Roland Tchamo
Malgré la situation sécuritaire inquiétante, le comité  d’organisation est plutôt serein. Et pense que l’évènement va plutôt bien se dérouler. Car beaucoup d’annonceurs ont accepté accompagné cette 23ème édition de la course de l’espoir. « Plusieurs annonceurs nous  accompagnent  cette  année. Je peux citer la Sabc, Tradex, la Cnps,le Crédit  foncier. L’année dernière c’était le contraire », déclare Yves désiré Ekwala, serein. Selon   Charles  Kouoh Kotte le  secrétaire générale à la  fédération  camerounaise  d’athlétisme qui rassure.iln’ya  pas  de soucis à se faire au niveau sécuritaire. « la  fête  sera  belle. Des  mesures  sécuritaires ont été prises pour assurer la  sécurité de  tous  ceux  qui prendront part à cet évènement. Il n’y a pas lieu de s’inquiéter», affirme-t-il serein.
 D’après Yves  Desiré  Ekwalla  le chef  de projet d’organisation de la «Course de l’espoir», les populations du Sud-ouest et de la ville de Buea en général gagneraient à protéger cet évènement Car, elles sont les principales  bénéficiaires. «Le nombre d’hôtels qu’il y a à Buea aujourd’hui grâce à  la course du mont Cameroun rivalise avec d’autres grande ville du pays. Qu’était la ville de Buea avant l’avènement du mont Cameroun. Ce sont les populations qui profitent de cet évènement. La course de l’espoir est plus qu’une fête nationale  dans cette partie  du pays», explique-t-il. Avant d’inviter massivement les populations à cette  grande fête nationale.
Innovations
Sur le plan technique et pratique, toutes les régions sont déjà prêtes et  n’attendent que  le  coup d’envoie. Les tests de sélections ont déjà eu lieu et les  athlètes ne font que des derniers rodages en attendant le 24 février prochain pour donner le meilleur d’eux-mêmes. Au chapitre  des innovations, la cagnotte  chez  les  seniors a été maintenue.  A savoir 10 millions pour le vainqueur, 7 millions  pour  le  second et  ciq  millions pour le 3ème. L’organisation a décidé  de primer le vainqueur de chaque étape. Ainsi  tous  ceux  qui a atteindront  les trois refuges en premier recevront un prix. Pour lutter contre la fraude, des  puces  ont été placés  dans  les dossards des coureurs pour contrôler la  course.
Hervé  Villard Njiélé

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