9ideas Conférence; l’affluence au rendez-vous
Plusieurs jeunes entrepreneurs ont pris part à cette conférence qui s’est tenue ce 30 mars 2013 dans l’une des salles de conférence du Gicam (groupement inter patronal du Cameroun)
La salle de conférence du Gicam qui a accueilli la 4ème édition du 9ideas conférence s’est avérée exigüe pour contenir tous les participants. Partis de tous les quatre coins de la république du Cameroun et même ailleurs, ces derniers sont venus nombreux à ce rendez-vous des jeunes entrepreneurs qui depuis trois ans déjà se tient sur le sol camerounais. Et du coup, certains d’entre eux étaient obligés pour ne pas rater les différents exposés à l’ordre du jour de rester débout. Très attentifs d’ailleurs malgré leur posture, ils ont pris part à cette conférence jusqu’à sa fin. Ils n’ont cessé pour comprendre tous ce qui se disait à cette plate forme d’échange de poser des questions et de contribuer au bon déroulement de la conférence dans son ensemble.
Pour nombreux d’entre eux présents à la troisième édition de ce projet novateur en 2012, il n’était pas question de passer à coté de la 3ème édition de cet évènement qui se positionne aujourd’hui comme un carrefour ou se rencontre désormais les jeunes entrepreneurs du Cameroun et d’autres pays pour échanger sur leurs travaux pour apprécier l’avancer des travaux et pour s’informer sur ce qui se passe et ce qui se fait autour de nous. D’où cette attitude.
Pendant cette conférence qui a vu la participation de Francis Pisani, cet important journaliste qui a fait le tour du monde et qui s’intéresse d’avantage aux avancées technologiques fait dans le monde, plusieurs autres exposées ont eu lieu suivi des échanges houleux et enrichissants.
C’est d’abord Rebecca Enonchong qui donne le coup d’envoie de cette série d’échange. Celle qui est installée de nos jours aux Usa et qui voyage à travers le monde pour proposer ses services est revenue sur le climat d’affaire au Cameroun. Dans son exposé qui n’a durée qu’une quinzaine de minutes elle a démontré comment il était difficile de faire le business dans ce pays. Car le système mis sur pied ne facilite pas la tâche aux jeunes entrepreneurs et du business en général. Il y a la corruption, il y a le favoritisme. Et pis encore, tous cela est accepté par des populations qui ont épousé cette manière de penser. Cette dernière pense par ailleurs qu’il est temps qu’il est temps de dire non cette pratique là. Hors une révolution sociale passant par un changement individuelle, elle invite tout le monde à faire le sacrifice qu’il faut pour que cela change. Après cet exposé introductif ; s’en est suivi plusieurs autres exposés parmi lesquelles celui de Fritz Ekwog, de Martial gervais Odem Bella, de Michel Takam.
Hervé Villard Njiélé