Bts 2013 : Le train démarre difficilement
Les étudiants déplorent des problèmes de machines et les insuffisances des laboratoires durant les épreuves pratiques de cet examen qui se déroulent dans les différents sous centres depuis le mardi 4 juin 2013
Institut universitaire de technologie ce mercredi 5 juin 2013, il est 12h30. Dihen Christian et Yves Fofou discutent tranquillement à la véranda d’un des bâtiments de cet institut universitaire. Ils commentent sur l’épreuve de «commande industriel et processus » qui vient de s’achever. Etudiants en deuxième année en filière Informatique industriel, ils prennent tous deux part aux épreuves pratiques du Brevet de technicien supérieur (Bts) qui ont commencé depuis le 4 juin 2013 dans l’ensemble du territoire. Comme nombreux des candidats de leur filière et d’autres filières, ils composent au sous centre de l’Uit de Douala.
Pour ces derniers et nombreux de leur camarade, les épreuves sont plutôt abordables depuis le début de la composition. «Les épreuves sont faciles par rapport aux années précédentes. J’avais trop peur quand je venais composer. Maintenant, je suis serein malgré le fait que certaines épreuves ne sont pas encore passées.» Un argument partagé par Brice Djuazoh, candidat la filière Technologie Industrielle. «Tout se passe bien pour l’instant pour moi. Je n’ai pas grand-chose à signaler à présent » déclare-t-il. Pendant que nombreux d’entre ces candidats continuent leur discussion à l’extérieur de la salle, sous des arbres ou à la véranda des bâtiments vides, d’autres candidats sont encore en pleine composition. Ils passent tranquillement les épreuves pratiques auxquelles ils sont soumis depuis le début de cet examen.
Mécontentement
Mais, seulement, tous les candidats ne sont pas contents des conditions dans lesquelles se déroule cet examen qu’ils attendent de pied ferme. Ils dénoncent les problèmes de retard au niveau du lancement de certaines épreuves et surtout des matériaux de laboratoire obsolètes. «Les épreuves sont abordables, mais moi je vais décrier ici le problème d’organisation et de retard que nous rencontrons. On devait commencer conformément au programme d’examen nos épreuves le 4 juin 2013 mais, c’est aujourd’hui que nous avons débuté, et on a malgré cela accusé plus de 2h 30min de retard » fulmine ce candidat de la filière technologie industrielle. Avant de poursuivre. «Ce matin nous avons composé en épreuve de ‘’Dessin assisté par ordinateur (Dao)’’. S’il y avait plusieurs ateliers, les choses devaient aller plus vite». Parmi les problèmes signalés par les candidats du sous-centre de l’institut universitaires des technologies de Douala(Uit), les candidats déplorent entre autres les insuffisances des appareils informatiques, les matériels défectueux pour ne citer que ceux-là.
Au secrétariat d’examen, de ce sous centre, c’est un calme parfait. Les responsables sont confortablement installés et veillent au grain. Pas de problème majeur à signaler. Tout est sous control apprend-on. «Les cas d’absences et de retards ne manquent jamais durant les examens. Ce sont des choses qui sont légions. Mais, pour l’instant on ne peut rien vous dire. Il faut attendre la fin de cette phase pratique pour faire le bilan » déclare Euloge Noah, le chargé de mission.
D’après celui qui a pour mission de veiller à ce que ces examens se déroulent dans de bonne condition, pas l’ombre d’un couac. «Tout se passe bien pour l’instant. On peut quand même noter quelques cas d‘absence.» précise-t-il avant d’ajouter que «la raison d’être de l’examen est de permettre à nos enfants de réussir avec le niveau requis », ajoute-t-il.
A Douala, c’est plus de 7500 candidats qui toquent aux portes du Bts. Ces derniers sont répartis dans quatre sous centre différents. A savoir, l’institut universitaire de technologie (Uit), l’Institut universitaire du Golfe de Guinée (Uig) l’institut saint Louis (Isl) et l’institut universitaire de la Côte (Iuc). Après la phase pratique qui se poursuit cette semaine, la phase écrite se déroulera la semaine prochaine.
Hervé Villard Njiélé.