Cambriolage à la Muffa: Plus de peur que de mal.
Les malfrats qui sont entrés par effraction dans cette micro finance situé à Bali sont répartis les mains vide. Selon la chef d’agence le coffre fort n’a pas été touché.
Le personnel de la mutuelle financière des femmes africaines(Muffa) de Bali est dépassé par ce qui se s’est passé au sein de l’entreprise le dimanche le 5 octobre 2011. Installée chacune à son poste de travail, elles étaient dépassées par les évènements.
C’est que, très tôt ce lundi matin, et précisément aux environs de 4h selon des témoignages, des malfrats non identifiés ont fait irruption dans cette entreprise. Après avoir ligoté soigneusement le vigile qui assurait la garde, ces derniers vont entrer par effraction dans les locaux de l’entreprise en brisant la porte principale de l’entreprise de même que les portes menant dans les différents bureaux. A la quête du butin, ils vont fouiller tous les bureaux avant de s’enfuir quelques temps après. Selon les informations recueillies sur les lieux de l’incident, c’est certainement les éléments des forces de l’ordre alertées qui aurait fait fuir les voleurs qui, d’après la chef d’agence sont répartis bredouille. « Ils n’ont rien pris. Ils ont saccagé les bureaux à la recherche de l’argent. Même les machine n,’ont pas été touchées.» Précise la chef d’agence.
Peur généralisée.
C’est avec le cœur battant la chamade que les employés qui ont appris la triste nouvelle sont arrivés au bureau hier matin, tout en étant certains que le coffre fort avait été dévalisé comme l’a affirmé une radio de la place.
S’étant rendu compte du contraire, la tristesse a cédé place à la joie. « Quand je suis arrivé au bureau ce matin, je me suis directement dirigé vers le coffre fort. Quand j’ai constaté que c’était encore là avec son contenu, j’étais content. » Affirme une employée. «Est ce qu’on vole l’argent des femmes » ironise-t-elle. Le vigile de la micro finance est encore entre les mains des forces de l’ordre pour besoin d’enquête. La chef d’agence rencontrée hier était à pied d’œuvre pour refaire les portes cassées. « Il faut sécuriser l’entreprise » affirmait-elle
Hervé Villard Njiélé.