Distribution des cartes électorales:Fluidité à l’antenne Elecam de Douala 1er
En lieu et place du désordre et du cafouillage qui persistent dans d’autres antennes d’Elecam de la ville de Douala, c’est plutôt dans la tranquillité que les électeurs de Douala 1er retirent la leur.
C’est une ambiance bonne enfant qui règne à l’antenne d’Elecam de Douala 1er depuis le début de la distribution effective des cartes électorales. Tout ceux qui arrivent ici, sont reçus et servis sans anicroche. Des personnes viennent et repartent le sourire aux lèvres. «J’ai pas fait 5 minutes pour retirer ma cartes. C’est rapide ici contrairement à d’autres antennes.» affirme Elisabeth Ngah une électrice visiblement satisfait. Point besoin de se bousculer de chialer ou de crier pour se faire entendre. Des responsables répartis s’attèlent aux taches qui leurs sont confiées.
Dès l’entrée de l’antenne les électeurs sont reçus par un responsable qui les aide à retrouver leurs noms et leur bureau de vote sur les listes électorales et le conduit par la suite dans la salle où ils retirent leurs cartes. L’affluence n’est pas au rendez-vous. « C’est parce que le service est rapide et soigné » lance-t-il.
A l’intérieur des différents bureaux d’autres s’attèlent à la fouille et à la distribution des cartes. Classées par ordre alphabétique et rangée par table en fonction des lettres, les cartes sont facilement repérables. «Sur ma table j’ai les cartes des personnes donc le nom commence par les lettres E et F quand un nom commence par ces lettres, c’est plus facile à fouiller » précise un autre agent visiblement concentré.
Selon Clémentine Georgette Yvette Ndoumbé Ekamby, la chef d’antenne d’Elecam de Douala 1er très modeste, la célérité observée au niveau de son antenne est justifiée par le fait que son arrondissement compte moins d’électeurs que les autres. «Douala 1er est l’arrondissement qui a moins d’électeurs que tous les autres ici on recense environs 200.000 personnes en âge de voter alors qu’ailleurs on en a 600.000 voire plus. » Pense-t-elle. La chef d’antenne Elecam qui compte 317 bureaux de vote pense que la chance est également de son coté. « Nous ne sommes pas les mêmes. Je ne sais quoi vous dire, ma stratégie c’est Dieu. C’est certainement lui qui a fait qu’i y ait moins de plainte. » Pense-t-elle.
Selon Marie Louis e Ekwalla responsable de la communication à l’agence Elecam du département du Wouri, un ordinateur permet de décongestionner la foule qui arrive et de servir rapidement. «Grace à l’identification du bureau de vote la carte est facile à rechercher» précise-t-elle. «Les cartes sont classées par bureau de vote et par ordre Alphabétique.» Renchérit-elle.
Malgré les dispositions prises, les plaintes s’observent toujours, mais sont gérées avec célérité.
Hervé Villard NJiélé.