Douala:Trois personnes tuées par le feu à Bonamoussadi
L’incendie s’est déroulé dans la nuit de mercredi à
Jeudi dernier aux environs de 2h 30. Les habitants de la maison qui dormaient ont été surpris par le feu, qui a été sans pitié pour eux.
Les habitants du quartier «Terminus Bonamoussadi» à Douala, ont passé une nuit mouvementée mercredi dernier. Ils ont brusquement été réveillés au milieu de la nuit, par un subit incendie qui a décimé trois habitants de ce quartier. Prudence Yassen, âgée de 35 ans, le foeutus d’environ sept mois qu’elle portait et Mekem Brandon, son petit garçon âgé de sept ans, ont tous péri dans le feu qui s’est attaqué à leur maison, dans la nuit de mercredi dernier. Les riverains qui ont été alertés par les cris de détresse de ces derniers sont arrivés trop tard. Le feu les avait déjà tous tués.
Selon des informations recueillies au lieu du malheureux incident sis au quartier « Terminus Bonamoussadi », le feu se serait déclaré aux environs de 2h30, quand tout le monde dormait.
Subitement réveillée par la chaleur suffocante qu’il y avait dans ses appartements, Prudence Yassen, la victime n’a pas pu ouvrir la porte pour s’échapper. Etouffée par la fumée et la chaleur qui se faisaient insupportables, elle s’est dirigée vers la douche où elle croyait trouver refuge. Mais hélas ! Le feu qui s’est attaqué à toute la maison, l’a trouvé dans se compartiment de la maison et la tué.
Son fils Brandon qui a appelé en vain les secours a lui aussi finalement rendu l’âme. C’est après avoir stoppé les flammes qui se propageaient dans d’autres domiciles voisins que, les populations riveraines et l’équipe de sapeurs pompiers alertés, ont découvert les corps inertes et calcinés des victimes, gisants au sol.
« On dormait dans la nuit quand on a entendu les cris. Sauvez-moi !sauvez-moi ! Il était environs 3 h. On ne savait pas d’où provenait le cri.
En plus, on ne s’est pas déranger parce qu’on a cru que c’est son mari qui la bastonnait. Puisque, celui-ci à l’habitude de le faire. C’est quand on est sorti qu’on a constaté que c’était le feu. » Raconte une riveraine. « A ce moment là, poursuit-elle, on ne pouvait même pas se rapprocher de la porte. Il y avait une chaleur insupportable qui s’y dégageait. On a alerté les gens du quartier et les sapeurs pompiers qui sont venus éteindre le feu. Au moment où on casse la porte, on constate avec désolation que prudence et son fils Brandon sont morts » explique cette riveraine avec tant d’émotion.
Sur les lieux du drame hier aux environs de 8h, il n’y avait pas moyen de se frayer un passage. La cité dans laquelle le sinistre s’est déroulé était pris d’assaut par la foule de curieux, venus se rendre à l’évidence du drame, qui animait déjà les conversations dans ce quartier. Dans le studio qui a subit les affres des flammes, gisaient au sol, parmi les décombres, les corps inertes de Brandon et de sa mère enceinte, soigneusement emballés dans des sacs mortuaires par des sapeurs pompiers.
Les restes des objets consumés par le feu, étaient dispersés en désordre dans maison. Parmi ce désordre, on pouvait distinguer, les ustensiles de cuisine brulées, les restes de vêtements, les lits, les meubles brulés. Bref rien dans cette maison, n’a échappé à ces flammes monstrueuses. Elles ont fait d’une bouchée le toit et le plafond de ce studio, d’une chambre, un salon, une douche et une cuisine.
L’origine des flammes reste inconnue. Les éléments de la brigade de gendarmerie de Bonamoussadi sont descendus sur les lieux. Une enquête a été ouverte. Au moment de ce drame, le mari de la Prudence qui est introuvable depuis hier matin, était absent. Au moment où nous quittions les lieux hier, c’est tout le quartier Bonamoussadi qui était en émoi.
Hervé Villard Njiélé
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