Elections Présidentielles 2011: Les journalistes boudent la campagne de Jean Jacques Ekindi
Venus massivement couvrir le lancement de la campagne du candidat du mouvement progressiste(Mp) c’est fou de rage qu’ils ont quitté le Q G de Jean Jacues Ekindi.
On manquerait de mots pour décrire avec exactitude la réaction des journalistes qui ont assisté au lancement de la campagne de jean Jacques Ekindi samedi dernier. Le moins que l’on puisse dire est qu’ils étaient réellement courroucés. S’étant rendu après le meeting au complexe Joël Ekindi à Deido pour récupérer la copie du discours du candidat Ekindi, c’est sur un aire de colère que chacun d’entre eux est rentré non sans manifester sa colère. «Les responsables de Parti Politique pense qu’ils sont quoi ? Pour qui prennent –t-ils des journalistes ? Pour des mendiants ? Est ce qu’on est obligé de parler de leur évènement ?, Trop c’est trop, nous avons marre de ce genre de comportement. Ces gens là nous manquent trop de respect et ça ne peut pas continuer comme-ça.» Vociféraient des journalistes sur le chemin de retour.
Au centre de cette colère des hommes de médias pourtant venus nombreux au lancement de la campagne de ce digne fils de Deido, deux faits banals mais significatifs.
Le premier et le moins important a été le retard accusé lors du lancement effectif de ladite campagne présidentielle. Prévu débuté à 15h et s’achever aux environs de 18h, c’est à 17h passé de 10 minutes exactement que cette dernière a effectivement commencé. Ce qui a suscité la colère des journalistes présents et plus particulièrement des journalistes des chaines de télévision de la ville présents depuis 14h 45 avec leurs cameramen. Il a fallu que ces derniers passent le concours de patience pour couvrir cet évènement pourtant important. Ce qui a choqué plus d’un. « On ne peut pas programmer un évènement 15h et le débuter à 17h. Ce n’est pas logique ça » s’est exclamé un confrère. Pour un autre journaliste de la télévision Canal 2 International, la situation est inacceptable. « Quand un évènement comme celui-ci qui devait commencer depuis débute tardivement ça nous pénalise. Car, il n y a pas de la lumière on va réaliser quelles genres d’images ? Ce n’est pas facile ». Se plaint-il comme bon nombre de cameramen et de reporters.
Au sujet du second fait banal qui a mis les journalistes hors de leur état, plusieurs éléments sont à mettre à son actif. La perte de temps, la promesse non tenu et le manque de considération. Convié au Complexe Joël Ekindi pour récupérer la copie du discours de Jean Jacques Ekindi, Ils ont presque été oubliés par le chargé de la communication de ce parti. Les uns dans leur véhicule de service, les autres à l’abri à l’intérieur, ils ont attendu pendant longtemps ce discours qu’ils n’ont finalement pas eu. Pis encore, c’est l’attitude du chargé de la communication arrivé sur les lieux. Sans adresser le moindre mot à la presse à qui il a promis la copie du discours, celui-ci défilait sans arrêt. Ce qui a d’avantage courroucé les hommes de médias qui ont interprété le geste comme un mépris à l’endroit de la presse. C’est très remonté que ces derniers ont quitté les lieux tout en espérant que les prochains évènements ne seront pas pareils.
Hervé Villard Njiélé.