Les employés temporaires ont paralysé la Cnic lundi 1er et mardi 2 mars 2010.
Pendant deux jours les activités du Chantier naval et industriel du Cameroun (Cnic) sont interrompus. Il a fallu la mobilisation de plus de 300 éléments des forces de maintien de l’ordre lourdement armée pour éviter les débordements. Les employés temporaires au nombre de 2000, dénoncent les retenus de six taxes (redevance audio-visuelle, Irpp, Cnps,…) sur leurs salaires. Pourtant leur statut ne l’exige pas et ils ne pourront pas en jouir.
Au deuxième jour, les forces de maintien de l’ordre sont passés à la méthode force en bastonnant les grévistes pour leur disperser. Le cameraman de Stv, une chaine de télévision à Douala a été séquestrée pendant plus de 5 heures dans la salle d’attente du directeur général Antoine Bikoro. Ce dernier avait préalablement consenti donner la version officielle de l’entreprise. Il a fallu l’intervention de Thierry Ngongang, rédacteur en chef pour que les bidasses consentent de le libérer avec en contrepartie la remise de la bande