Médias: Les journalistes à l’école de la décentralisation
Un séminaire de formation portant sur la couverture de l’actualité relative à la décentralisation, à l’intention des journalistes s’est tenu hier au cercle Municipale de Bonanjo à Douala.
« Pour parler de la décentralisation, le journaliste doit d’abord maîtriser le concepts de décentralisation. » C’est par ces propos liminaires que le professeur Albert Mbida enseignant à l’école supérieure des sciences et techniques de l’information et de la communication (Esstic), a débuté l’exposé portant sur les questions de décentralisation. Devant un parterre de journalistes répondu présent à l’appel du réseau des journalistes camerounais sur la décentralisation (Rjcd) que préside Blaise Testelin Nana, journaliste à la Crtv, l’imminent professeur a rappelé aux uns et aux autres qu’on ne peut bien traiter un sujet que si on le maîtrise. La décentralisation étant un phénomène nouveau au Cameroun. Il faudrait que des journalistes domestiquent le thème et les mécanismes afin de le comprendre. Pour le faire, ils sont obligés de se former en ce domaine, de lire des ouvrages qui traitent de cette affaire et de suivre des enseignements y relatifs.
C’est donc pour palier à ce déficit d’information dans ce domaine et surtout et amener les journalistes à traiter désormais et d’une manière professionnelle toutes informations relatif à la décentralisation, que le séminaire susmentionné a été organisé. Par ce séminaire, le Rjcd entend donner aux journalistes de Douala le background nécessaire pour affronter à l’avenir ce genre de sujet.
Cours de journalisme.
Après l’exposé d Albert Mbida sur la décentralisation, celui-ci a pareillement formé les journalistes sur le reportage, un genre journalistique très usuel. De la définition du reportage aux préparatifs à faire avant toute descente sur le terrain, en passant bien sûr par le reportage proprement dit, l’enseignant de journalisme a donné les mesures usuelles à suivre pour éviter le ridicule. Ayant définie le reportage comme un compte rendu fidèle d’un évènement qui se déroule à un endroit précis, il a rappelé que c’est un compte rendu fidèle d’un évènement. Et pour faciliter sa lecture et la compréhension du récit qu’on fait, le journaliste doit écrire simplement. «Le journaliste ne doit pas renvoyer son auditeur dans le dictionnaire à chaque fois » a-t-il précisé.
Bien avant de parler de la simplicité du style rédactionnel, le professeur Albert Mbida a rappelé à l’intention de tous les journalistes qu’un reportage répond toujours aux six questions de références. (Qui, quoi, où, quand, comment et pourquoi).
A la fin de ce séminaire qui visait à renforcer les capacités des journalistes en matière de décentralisation et qui a vu la participation de Michelle Ebongue, le délégué régional de la communication pour le littoral, Blaise Testelin Nana le président de la Rjcd a présenté le reste des membres de bureau de cette association au public.
Hervé Villard Njiélé.