Nuisance sonore : Le sous préfet scelle les bars à Bépanda
Nuisance sonore
Le sous préfet scelle les bars à Bépanda
L’opération qui poursuit son bonhomme de chemin, a débuté depuis le 7 juin 2012 dans ce quartier populeux de la ville de Douala.
«A Bépanda contrairement à ce qui a été constaté aux environs de l’université de Douala, ce sont les nuisances sonores. L’objectif de cette opération pour nous, c’est d’assurer la tranquillité des citoyens. Nous scellons des débits de boisson et les exploitants de ces débits de boisson signent des lettres engagement qui les obligent à éviter les troubles et surtout à respecter les heures de fermeture. Au cas contraire, après la saisine des boissons qui seront vendues aux enchères conformément aux textes en vigueur et le fruit de la vente reversé au trésor public, leurs licences d’exploitation seront définitivement retirées.» Cette déclaration de Jeanneaux Tamadjo, le sous-préfet de l’arrondissement de Douala 5ème plante d’une manière succincte le décor des actions qu’il a engagées dans le quartier Bépanda depuis près d’une semaine.
Après avoir procédé à la fermeture des snacks bars et des bars situés aux environs de l’université de Douala, celui-ci poursuit son action au quartier Bépanda. Où, plus d’une vingtaine de débits de boisson ont été scellés jusqu’à nos jours. En compagnie des forces de maintient de l’ordre et de certains agents de la mairie de Douala 5ème, celui-ci a procédé depuis le 7 juin 2012 à la fermeture des débits de boisson au quartier dans ce quartier populeux de la ville de Douala.
Même si le sous préfet évoque comme prétexte de son action la pollution sonore, sa forte équipe et lui en ont profité de cette descente musclée, pour faire un contrôle minutieux de ces établissements présents presque partout à Douala.
Du contrôle de la licence d’exploitation, à l’existence des toilettes, sans oublier le respect des heures de fermeture, le chef de terre à obliger tous les patrons de ces établissements à se conformer en scellant leurs entreprises. Parmi la vingtaine de bar qui sont passés à la trappe, on peut citer « Mini Menor », « Souvenirs La fontaine » « 3ème division » « Sun shine club ». Tous des débits de boisson à forte notoriété.
Lettre d’engagement.
Pour rouvrir les portes, les patrons de ces établissements étaient obligés après s’être conformés, de signer des lettres d’engagement, qui les contraint à respecter les conditions d’exploitation des débits de boisson telles que prévues à l’article 13 du décret N° 90/1483 du 09 novembre 1990. Sans quoi comme, précise Jeanneaux Tamandjo «les licences d’exploitation seront définitivement retirées.».
«Le sous-préfet nous a dit que la musique trouble les voisins. On a enlevé le baffle qui était dehors. Ce n’était pas un problème de licence. Nous avons signé une lettre d’engagement pour respecter ce que voulait le sous préfet. C’est pourquoi il nous a autorisés à rouvrir. On ferme à 22h et la musique n’est plus forte » affirme Viviane Djine, gérante de « 3ème division » un bar situé non loin du « carrefour Tonnerre.» à Bépanda. Nombreux autres débits de boisson à nouveau opérationnels ont été soumis à la même procédure. Malgré les plaintes des nombreux exploitants de débits de boisson qui parlent d’arnaque, L’objectif de cette action précise le sous-préfet est « d’assainir »
Hervé Villard Njiélé