Politique:Le Manidem reclame un code électoral unique et consensuel.

«Insatiables !» C’est du moins ce que l’on pourrait dire des responsables du Manidem, après avoir suivi la conférence de presse qu’ils ont organisée à Douala hier. Après la refonte des listes électorales et l’utilisation de la biométrie dans le processus des inscriptions sur les listes électorales, que ce parti politique et les autres ont obtenu du président de la république, après de fortes luttes, ces derniers réclament une fois de plus l’adoption d’un code électoral consensuel.
Pour les responsables de ce parti politique très engagés sur ce nouveau front, qu’ils déclarent capital pour l’organisation des élections libres et transparentes au Cameroun, rien ne les empêchera de mener ce combat. Pour manifester leur engagement à réussir ce nouveau combat qu’ils engagent les responsables du Manidem et les militants de ce parti politique vont procéder ce jour, dans la ville de Douala, à la distribution des « objectifs du changement », un journal du Manidem qui interpelle les populations à se joindre au combat que le parti vient d’engager. Selon Charles Fongang le responsable de la communication de ce parti politique, cent milles exemplaires de ce document seront distribués dans la seule ville de Douala aujourd’hui.
Pour parvenir à l’adoption de ce code électoral unique et consensuel, le Manidem propose que l’on regroupe autour d’une même table, tous les acteurs de la vie sociale et politique pour un débat égalitaire sur le processus électoral. De commun accord, que l’on retienne des doléances des uns et des autres, que l’on retienne des propositions faites pour enfin constituer un code électoral où, tout le monde aura contribué à sa mise sur pied. Bref, il faut que le code électoral unique qui sera adopté soit le fruit d’un vaste débat national.
Pour Abanda Kpama le président du Manidem , le code électoral est le cœur de cible, le point focal de tout système électoral. C’est le code électoral qui définit la manière donc le pouvoir est dévolu. Le système actuel étant inique et injuste, scandaleux aussi. Il faut trouver un nouveau code électoral qui permet à toutes les couches sociales de se représenter dans les hautes institutions de l’Etat, Dans les instances décisionnelles afin de prendre lui même en main le développement du pays et surtout son propre développement., Afin de résoudre les problèmes qui sont les siens et qu’ils connaissent mieux.
D’après le président du Manidem, le code électoral actuel ne permet pas une égalité de genre dans les institutions de l’Etat. Il ne donne pas la possibilité aux paysans, aux ouvriers, aux petits commerçants ou au conducteur de mototaxis d’entrer au gouvernement ou à l’assemblée nationale ». Pour preuve, il fait remarquer que l’assemblée nationale ne compte que 15 femmes sur les 180 députes en place. Ce qui n’est pas normal. Pour celui qui pense que le code électoral camerounais est à l’origine de tous ces malaises, il faut qu’un autre code, un nouveau code consensuel devant lequel tous les camerounais sont égaux soit fait afin de mettre fin aux inégalités existantes.
En plus des responsables du Manidem , l’Uda , l’Upc des fidèles , l’Udc et la plate forme de la société civile que dirige Hilaire Kamga, sont également engagés dans le combat de l’adoption du nouveau code électoral Unique et consensuel. Etaient présents à cette conférence de presse, Anicet Ekane, le candidat du Manidem aux dernières élections présidentielles, Abanda Kpama le président du Manidem, les hommes de médias et les adhérents et sympathisants de ce parti politique.
hervé Villard Njiélé.
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