Présidentielles 2011: Maître Momo et le Paddec sont optimistes.
Ils comptent sur le capital relationnel acquis par le célèbre avocat pendant ses loyaux services pour conquérir Etoudi.
Le célèbre avocat camerounais qui a officiellement manifesté l’envie de gouverner le pays 9 juillet 2011 entend faire régner le droit et la justice. Pour y parvenir, il faut qu’il prenne le pouvoir. Et cela ne peut être possible, dit-il, que si, le peuple camerounais, pour qui il s’est battu pendant plusieurs années, parfois au prix de son sang, lui accorde ses voix pendant les élections, pour que la liberté et la justice dont il rêve tous depuis longtemps soit un fait, une réalité..
« Ma position d’avocat des droits de l’homme n’était plus suffisante. Puisque tel fils que je réussissais à libérer était immédiatement remplacé par tel mari ou par un autre frère arrêté injustement ou victime d’abus de pouvoir. Et pour pouvoir venir en aide à tout le peuple camerounais, pour mettre fin à ce genre d’injustice, il fallait que j’accède au pouvoir. Et, c’est avec vous que j’irai à Etoudi.» déclare t-il.
Pour construire le Cameroun, «l’avocat des veuves et des orphelins» comme on l’appelle communément, entend rétablir premièrement la démocratie en séparant effectivement les trois pouvoirs. A savoir ; le législatif, le judiciaire et l’exécutif. «Sans cette véritable liberté, chacun de ces pouvoirs ne saurait jouer son véritable rôle et contribuer efficacement au développement du pays. » affirme-t-il
Jean de Dieu Momo entend par ailleurs, en cas de victoire, associer tous les autres partis dits de l’opposition à la construction du pays. Car, « le Cameroun nous appartient à tous et chaque citoyen, à son niveau, contribue de par ce qu’il fait, à la construction de la nation. Sur ce, il n’est pas question d’exclure qui que ce soit. On va associer les forces, on va conjuguer toutes les forces pour bâtir un Cameroun prospère. Les partis politiques joueront le rôle de gendarme » Déclare-t-il.
S’agissant toujours de la construction du pays et plus particulièrement du redressement de l’économie, maitre Momo met un accent particulier sur le développement de l’agriculture. Il pense qu’on doit cultiver ce qu’on mange et produire ce que l’on consomme.
Au plan éducatif, pour relancer l’éducation et lui redonner ses lettres de noblesse, le défenseur des droits de l’homme entend diviser le budget actuel de la présidence par quatre et n’utiliser que le quart. Et, le reste, soit les trois quarts, servira à relever l’éducation. Avec ce budget, il envisage de construire les écoles et réintroduire les bourses dans le système scolaire.
Pour améliorer la condition de vie des camerounais, «l’avocat des neuf disparus de Bépanda» pense faire passer le salaire minimum de 28 000 à environ 150.000 Fcfa. Pour battre campagne et amener les camerounais à lui offrir son suffrage le jour-J, maître Jean de Dieu Momo qui s’est mué en musicien, a commis sur le marché discographique camerounais, un album qui dénonce les atrocités du régime en place, et la manière chaotique dont on gère le Cameroun. L’album s’intitule «commandement opérationnel.»
Hervé Villard Njiélé