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Le blog de Hervé Villard Njiélé

actualite africaine et mondiale

Crise Minsep – Fecafoot: Le bras de fer continue

3 Juin 2024, 02:11am

Publié par Hervé Villard

Des éclats de voix se sont faits entendre hier dimanche à l’hôtel Hilton de Yaoundé choisi pour abriter les Lions Indomptables du Cameroun et leur staff durant la période Fifa du mois de juin. Benoit Angwa, le coordonnateur des équipes nationales, nommé par la Fecafoot a été congédié à l’accueil.

 

Le bras de fer qu’il y a entre le ministère des Sports et de l’Education Physique et la Fédération camerounaise de football au sujet de la désignation du staff technique des Lions Indomptables s’est poursuivi à l’hôtel Hilton de Yaoundé hier dimanche. Choisi pour loger les joueurs et les encadreurs de l’équipe nationale fanion de football, les responsables de cet hôtel ont été un peu secoués par Benoît Angwa le coordonnateur des équipes nationales nommé par le président de la fédération camerounaise de football.

Arrivé dans cet hôtel un peu dans la mi-journée, celui qui venait réserver les chambres pour les joueurs et  le staff convoqués pour le stage préparatoire du match contre le Cap vert a été éconduit à la réception de l’hôtel.  L’hôtel lui a fait savoir que les réservations avaient déjà été faites par Didier Banlog, le coordonnateur des sélections nationales nommé par le ministère des Sports et de l’Education Physique. Les tentatives pour récupérer les clés vont par la suite s’avérer infructueuses. C’est ainsi qu’il va lever la voie pour faire entendre raison en vain. Les nombreux coups de fil passés ne vont rien changer. Le secrétaire général de la fédération camerounaise de football Blaise Djounang appelé en rescousse n’y pourra rien. L’hôtel a reçu des consignes strictes «Seuls le personnel du staff nommé par le ministère des sports y est autorisé». La tension monte d’un cran. Le spectacle est désolant, les autres clients de l’hôtel spectateurs de la scène s’en offusquent et appellent à l’intervention urgente du chef de l’Etat ; «je suis à l’hôtel Hilton actuellement et ce que je vois là n’est pas bon pour l’image de notre pays. Au moment où je vous parle il y a deux staffs techniques ici qui s’affrontent. Le spectacle n’est pas beau à voir. Si rien n’est fait, ils peuvent s’affronter. C’est ce que je crains. Cette crise à trop durée", raconte ce camerounais témoin de ce  spectacle.

 

Crise Minsep – Fecafoot: Le bras de fer continue

Entre-temps dans le hall de l’hôtel c’est le statu quo la situation ne bouge pas. Les joueurs arrivés bien avant comme Bryan Mbeumo ont été installés dans la salle de conférence du 10ème étage réservé par le ministère des Sports. C’est l’arrivée de Didier Banlog vers 19h qui vient faire avancer les choses. Les clés lui sont remises. Et il va procéder à la distribution des chambres. Quelque temps on va voir Marc Brys le sélectionneur arrivé à l’hôtel et ses adjoints. Le reste  des joueurs sont attendus. Car le stage débute ce lundi matin au stade militaire de Ngoa Ekelle. Sur les 31 joueurs convoqués, seuls 30 sont attendus. Car il a un forfait des suites de blessures.


 

Crise  permanente

La situation vécue dimanche dernier à l’hôtel Hilton de Yaoundé  traduit la profondeur de la crise entre le ministère des Sports et de l’Education Physique et le Fédération camerounaise de football.  Au regard des faits, aucune des parties ne veut capituler. Elles sont prêtes  à tout  pour arriver  à leur fin. Ce qui menace  la sérénité autour des Lions Indomptables et même la préparation du match contre  le Cap Vert le 8 juin prochain.

Il faut cependant dire que l’on croyait que le calumet de la paix était fumé vendredi dernier avec la réunion organisée à la fédération camerounaise de football.

http://hervevillard.over-blog.com/2024/05/crise-minsep-fecafoot-samuel-eto-o-gonfle-ses-muscles.html

Lors de cette  réunion  Samuel Eto’o Fils  le président de la fédération camerounaise de football avait adressé solennellement ses excuses au coach Marc Brys et a promis tout le soutien de la Fecafoot durant son séjour au Cameroun. Il était accompagné de Monsieur Dissake, Inspecteur des services au ministère des Sports et de l’Education Physique. La photo de famille avec le sourire traduisait une paix des braves. Plus tard dans la soirée, la Fecafoot a rendu public une liste du staff des Lions Indomptables avec marc Brys à la tête et comme Adjoints Ndtoungou Mpile et Tagou. Bref la liste rendue public était le remake de la première liste publiée par la Fecafoot au début de la crise.  

http://hervevillard.over-blog.com/2024/05/crise-minsep-fecafoot-samuel-eto-o-gonfle-ses-muscles.html

A la vue de cette crise, on a tous cru à la fin de la crise et au retour de la paix. Sauf que les derniers événements de l’Hôtel Hilton démontrent suffisamment que le Cameroun court vers une suspension avec tout ce cafouillage.

On attend de voir le staff technique qui sera sur le banc de touche ce lundi jour de début du stage

 

Hervé Villard Njiélé

 

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Crise Minsep- Fecafoot: Samuel Eto’o gonfle ses muscles

29 Mai 2024, 12:23pm

Publié par Hervé Villard

Crise Minsep- Fecafoot: Samuel Eto’o gonfle ses muscles

Il a menacé verbalement le manageur sélectionneur de l’équipe nationale fanion Marc Brys et Cyrille Tollo, conseiller technique du ministère des Sports  lors de la réunion prévue hier mardi 27 mai 2024 au siège de la fédération camerounaise de football

 

Crise Minsep- Fecafoot: Samuel Eto’o gonfle ses muscles

La réunion prévue hier matin entre le sélectionneur Belge Marc Brys, son assistant Mununga et les responsables de la fédération camerounaise de football n’a pas eu lieu. En lieu et place de cette rencontre très attendue qui devait donner de réelles orientations sur la préparation des rencontres de la 3ème et 4ème journée des éliminatoires de la coupe du monde 2026, le public a eu plutôt droit à des échanges épistolaires entre Samuel Eto’o fils le président de la fédération camerounaise de football et Marc Brys l’entraîneur sélectionneur des Lions Indomptables  «A» et Cyrille Tollo, conseiller technique du ministère des Sports.

Le ton de cette journée qu’on attendait électrique a été donné vers 1Oh 30 à l’arrivée de la délégation de Marc Brys à la Fecafoot. Comme lors de sa deuxième  invitation à la fédération camerounaise de Football, Marc Brys et son assistant Munumga  étaient accompagnés par Cyrille Tollo, conseiller technique du ministère des Sports et de M .Dissake inspecteur général des services au ministère de sports et de l’Education physique.

 A leur arrivée monsieur Tamo qui assurait la sécurité au portail de la Fecafoot leur a interdit  d’entrée pour motif qu’ils ne font pas partie des personnes invitées à cette  réunion à la Fecafoot. A la suite de cet échange, des éclats de voix vont se faire  entendre au point d’attirer l’attention des  journalistes  et des passants mobilisés pour la circonstance. Les échanges seront houleux. Envenimés par cette tension latente existante entre le ministère des Sports et de l’Education physique depuis la nomination le 2 avril 2024 du nouveau staff à la tête de la sélection fanion de football A, par Narcisse Mouelle Kombi, les deux hommes vont se donner en spectacle.

 Au courant de ce qui se passait à l’intérieur, le président de la fédération camerounaise de football va donner  l’ordre de les laisser entrer. Ce qui sera fait. Sauf qu’à l’intérieur de la salle de réunion, le ton qui était monté au portail ne s’estompe pas. N’ayant pas  été convié à la réunion, Samuel Eto’o fils  invite  les fonctionnaires du Ministère des sports à attendre libérer la salle de réunion et d'attendre  dans une autre pièce le temps de travailler avec les techniciens. Alors que l’on croyait  l’accalmie revenir, Cyril Tollo va revenir vers la salle en faisant savoir qu’il a des consignes à faire respecter que lui a donné son ministre de tutelle. C’est alors que Samuel Eto’o pique une crise de colère et se met à hurler. «Quand je viens au ministère, je vous respecte. Je vous prie de me laisser  travailler avec mes collaborateurs. Ici vous n’avez pas parole. Ici je suis le seul patron, je ne vous  respecte  pas monsieur Tollo. C’est la dernière fois. Messieurs  mettez le dehors», fulmine Samuel Eto’o Fils très remonté.

Après cette scène qui s’est déroulée au vu et au su de tout le monde, une autre altercation va immédiatement naitre  entre  le président de la Fecafoot et le sélectionneur Marc Brys.

« Je vous prie monsieur le sélectionneur de rester, vous ne bougez pas. Je suis  président monsieur  le sélectionneur, si vous  voulez travailler avec nous. Vous êtes  entraîneur  parce que je vous ai nommé. Vous avez eu beaucoup de manquements et je vous  prie de rester dans cette réunion. Parce que si vous ne restez pas, je serai obligé d’interroger  mon comité  exécutif» déclare Samuel Eto’o Fils.

 
 
 

 A la réponse de Marc Brys qui précise  «vous êtes le président mais c’est moi qui décide», le ton monte  à nouveau. «Vous ne décidez pas. Ce que vous faites monsieur le sélectionneur, c’est moi qui l’assume c’est moi le président de la fédération. Dans votre pays vous ne le ferez pas et  vous ne me parlez pas comme ça. En tant que footballeur, vous ne pouvez jamais me parler. Maintenant  je  suis  le président, vous ne me parlez pas comme ça. Arrêtez ce bordel on travaille. Vous croyez que vous êtes dans quel pays ? Je peux faire ça en Belgique et comment vous pouvez faire ça» menace Samuel Eto’o   «si vous traversez vous ne revenez plus» poursuit Samuel Eto’o en rentrant dans la salle de  réunion.  C’est sur ces faits que le sélectionneur Marc Brys a quitté la Fecafoot avec son assistant. La réunion ainsi prévue en ce lieu est plutôt devenue une jouxte  verbale entre les acteurs. Ce qui trahit  la crise profonde entre le ministère des sports et de l’Education physique.  

 A la suite de cette joute verbale, la Fecafoot a pondu un communiqué faisant le résumé des faits de la journée. Dans ce communiqué  la Fecafoot annonce la tenue dans les prochaines heures d’un Comité d’urgence. Celui-ci va certainement procéder au limogeage de Marc Brys et de la nomination d’un nouveau staff technique.

 Du côté  du ministère des sports  et de l’éducation physique, un communiqué rendu public hier soir  annonce  la tenue  d’une réunion en vue de la préparation du match contre  le Cap vert demain à la salle de conférence de ce ministère.

 

Hervé Villard Njiélé

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La pharmacopée africaine :Bientôt une place au soleil

30 Août 2022, 20:15pm

Publié par Hervé Villard

Les patrons de la medecine africaine parlent de leurs exploits

Les patrons de la medecine africaine parlent de leurs exploits

A l’occasion de la célébration de la 20ème édition de la pharmacopée africaine le 31 août 2022 les pratiquants de cette médecine qui a dominé le Covid 19 en Afrique veulent démontrer à nouveau leur prouesse
«Avant cette médecine était une médecine de l’obscurité. On attend une décision de l’assemblée nationale pour la légaliser. Les progrès de la covi 19 ont poussé le gouvernement à nous prendre plus au sérieux. Il y a une loi en faveur de la médecine africaine ou traditionnelle qui sera promulguée bientôt. Dès que ce sera fait, cette médecine recevra des subventions de l’Etat».
L’information a été lâchée par le Pr Ouba Razack, spécialiste de la médecine traditionnelle ou encore de la pharmacopée traditionnelle. C’était  lors de la conférence de presse qui lançait les activités de la célébration de la 20ème édition de la journée de la pharmacopée africaine.
Réunis à Douala et plus précisément au quartier Bonanjo, le 27 août 2022 ces derniers, plus d’une centaine, présentaient aux médias les différentes articulations devant marquer cet événement qui vient couronner les efforts faits par la médecine africaine depuis des années. «On a commencé à accorder du brevet d’invention aux fruits de nos recherches. On s’est beaucoup battu. Et avec le Reprosan, le réseau des parlementaires pour la promotion et la valorisation de la médecine africaine, des efforts sont faits. Et seront bientôt plus reconnus», ajoute Dr Kuimba. «Ça fait vingt ans que l’Organisation mondiale de la santé nous a reconnu. Mais, il ne nous a pas acceptés. Pourtant, l’organisation sait que 90% de la population rurale africaine se soigne par la médecine africaine», fait remarquer Dr Noumessi Celui-ci précise cependant que la célébration de la 20ème édition de cette journée sera plutôt une fête. Une occasion de célébrer le succès que cette médecine a glané depuis des années. Un succès reconnu mondialement pendant la pandémie du Covid19. «On avait annoncé des hécatombe en Afrique pendant le coronavirus, nous avons fait nos preuves. La médecine africaine dont on parle est la mère des médecines au monde. Tout le monde vient en Afrique pour récupérer des plantes médicinales et s’en aller. Tout est dans la nature et nous utilisons cette nature pour soigner. C’est cette nature qui est notre ADN. Nous avons décidé que cette médecine atteigne un autre niveau. La médecine traditionnelle est une médecine de lumière, nous ne devons plus avoir de complexe. Chacun aujourd’hui devrait choisir où aller se soigner», promet le Président du comité d’organisation de la 20ème édition de la journée de la pharmacopée africaine.
Marche sportive
Pour marquer d’une empreinte indélébile cette célébration les médecins traditionnelle qui promettent un grand déploiement à la salle des fêtes d’Akwa avec des soins gratuits dans tous les domaines et de nombreuses démonstrations ont pareillement commencé marqué l’événement à travers une marche sportive à travers les artères de la ville de Douala. Le quartier Bonanjo a été témoin d’un fort déploiement des adeptes de la médecine traditionnelle ou africaine, des sympathisants et surtout des hommes de medias plus du centaine. A travers cette marche qui s’est faite sur près de trois kilomètres, l’objectif était de passer un message clair aux populations. «N’ayez plus peur, vous pouvez nous faire confiance», a laissé entendre Dr Ibrahim, un autre médecin traditionnel. «À travers cette grande marche, nous avons voulu galvaniser les médecins traditionnels», ajoute le Pr Ouba Razack. Une assertion partagée entièrement par le patriarche Kouam qui pense que «les médecins traditionnels doivent conjuguer les mêmes forces, parler le même langage pour guérir, pour soigner et surtout pour conquérir le monde». Comme un seul homme, ils se sont donné rendez-vous à la salle des fêtes d’Akwa pour la grande démonstration. Il faut rappeler que cette journée se célèbre sous le thème « deux décennies de la journée de la médecine traditionnelle: vers la réalisation de la couverture sanitaire universelle en Afrique»
Hervé Villard Njiélé

 

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Carence de test: Les équipes participant aux championnats nationaux les principales victimes.

14 Avril 2021, 14:35pm

Publié par Hervé Villard

Les membres de l’encadrement technique des clubs passent souvent  par toutes les émotions pour  obtenir des tests covid de leurs poulains  en  cette  période ou la  pandémie bat son plein.

Carence de test: Les équipes participant aux championnats nationaux les principales victimes.

Si l’absence de test Covid à l’aéroport international de Douala à l’arrivée de la délégation Rwandaise a fait grand bruit, il y a lieu de reconnaître que ce n’est pas la première fois. La rupture des tests Covid sont souvent récurrentes dans les centres  de dépistage et de prise en charge de cette maladie. Les  hommes  d’affaires, les voyageurs sont souvent nombreux à dénoncer cette situation qui freine la lutte contre la pandémie et  l’épanouissement de leurs affaires. «Monsieur le Ministre, nous n'arrivons pas à voyager parce que à ce jour le Laboratoire national de Sante publique (LNSP), qui est le seul laboratoire fonctionnel, n'arrive pas à mettre les résultats de test à la disposition des patients à l'issue de 24h. Il n'y a pas de réponse ni par WhatsApp ni par la plateforme se plaint », Anicet Assembe NNeme sur le compte Twitter du ministre de la santé. Celui qui dénonce outre la carence des kits pour le test et les retards de publication des résultats après test, invite le ministre de la santé Publique et son équipe à plus de célérité dans le traitement.  « Faite ce qui est de droit pour nous les usagers qui nous retrouvons au n-ième test parce que le laboratoire n'arrive pas à tenir les délais », poursuit-il.

Parlant de la carence des tests de covid 19, les équipes participant aux championnats nationaux ligue 1 et Ligue 2, sont souvent les principales victimes. Compte tenu du fait que les résultats des tests Covid 19 sont obligatoires pour tous avant la tenue des rencontres de football, des équipes depuis le début de ce championnat ont connu des vertes et pas mûres. Entre dépistages tardifs renvoies des matches, absence de résultats, les entraîneurs et les membres de l’encadrement technique passe souvent  par toutes les émotions. Il faut parfois utiliser des moyens de précision pour y parvenir. Ce qui n’est pas normal dans le cadre d’une campagne de lutte contre une pandémie. D’ailleurs plusieurs rencontres n’ont pas pu se tenir  faute de disponibilité ou de retard du test covid. On peut signaler au passage la rencontre Ums contre new stars lors de la 3eme journée de la ligue1 ou encore UMs contre Canon de la  4eme journée. Même si on signale au sein d’Ums de Loum plus de 8 cas de Covid 19, il faut du moins reconnaître les témoignages des membres de l’encadrement technique des équipes.

 Il faut du moins  reconnaître que cette situation n’est pas  nouvelle au Cameroun et à Douala. En tout début de la pandémie en mars 2020, plus de 250 passagers des vols Brussel Airlines et Air France avaient atterri à Douala avec des Cas suspects. Après les avoir mis en quarantaine dans près de neuf hôtels, certains d’entre eux avaient fugué de leur chambre d'hôtel. Et ce à l’insu des autorités. Certains malades sont  morts après avoir contaminé leur famille.

Hervé Villard Njiele

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Ascension du Mont Cameroun: Les kényans veulent briser le signe indien

11 Mars 2019, 20:14pm

Publié par Hervé Villard

Ils sont plus dizaine à avoir répondu présents à la 24ème édition de l’ascension du Mont  Cameroun qui se  déroule dans  la ville de Buea ce 24 février 2019

La  24ème édition de l’ascension du Mont Cameroun est prévue ce samedi 24 février 2019 dans la ville de Buea. Au départ de cette course devenue un grand rendez-vous international, près de 500 athlètes nationaux et internationaux. Ces derniers malgré la crise sécuritaire qui perturbe la vie dans la région du Sud-ouest qui accueille cette événement, ont choisi de faire le challenge. A coté de l’important gain à remporter à l’issue de cette course très atypique, plusieurs athlètes ayant répondu présents à ce rendez-vous annuel souhaitent inscrire leur nom sur la listes des vainqueurs de cette compétition. 
A coté des athlètes nationaux à qui cette compétition a toujours souri depuis la reforme, figurent pareillement 26 athlètes étrangers près à relever le challenge. Les kenyans plus nombreux veulent rafler les prix mis en jeu et surtout briser le signe indien.
 Car, depuis la nouveau format de l’ascension du mont Cameroun il y a aujourd’hui 24 ans déjà,  aucun athlète  étranger n’a plus remporté le trophée. La majorité venue des pays  européens ont  eu de la peine à franchir la ligne  d’arrivée. Bien que champions des autres courses de mont dans le monde,  ils ont toujours eu de la difficulté à s’exprimer  sur  le mont Cameroun. Comme si, cette compétition les vomissait. Allemand, Français, suisses, portugais, tous ont  connu le  même sors. Et on  ne sait  pourquoi ?
D'après des officiels de cette compétition, le caractère unique du Mont Cameroun serait la principale raison. C’est pourquoi son ascension n’est pas aisée. «Le  parcours  est  parsemé de beaucoup d'embuches pas toujours faciles à surmonter par les étrangers. Les athlètes nationaux s’imposent toujours parce qu’ils s'entraînent sur ce site et maîtrisent toutes les difficultés. Les étrangers ont un problème d’adaptabilité. Ils arrivent au pays trois jours avant la course et n’ont pas le temps de s’adapter. Le relief, le climat et la végétation sont différents», fait savoir Michel Nkolo,Directeur technique national à la fédération camerounaise d’athlétisme.
Les  kenyans menacent
Si depuis le nouveau format de l’ascension du Mont Cameroun aucun étranger n’a plus remporté la course de l’espoir, la probabilité que le signe indien soit  brisé à l’occasion de al  24ème édition est grande. 
Parmi les champions de toutes les pistes d’athlétisme du monde, les Kényans  se recrutent en nombre important à cette édition de la course de l’espoir. D’après  les membres du comité d’organisation de cette compétition,  treize  kenyans ont répondu à l’appel et seront présents sur la ligne de départ. Contrairement  à  l’année dernière où on ne retrouvait  que 3 Kenyans, leur  nombre a quadruplé  en  cette  édition. 
Du  coût,  les  chances de voir  à nouveau  un Camerounais  sur  le podium s’est  amenuisé. «On ne va pas vous mentir, nous avons peur. La victoire kenyane s’avère probable cette  année. C’est  pour éviter cela que nous avons envoyé  un  peu  plutôt  les  athlètes s’entraîner à Buéa  sur le parcours », confie Michel Nkolo, le directeur technique national. «Une  victoire  kenyane  ne sera  pas une  surprise », rajoute Yves  Désiré  Ekwalla.  L’un des  kenyans attendus à la  ligne  d’arrivée  n’est  autre  que Chelimo Kemboi médaillé de bronze à la dernière édition de  cette compétition. «Je vous rappelle qu’il était le premier  à arriver au sommet  l’an dernier. Il maîtrise le parcours. C’est un sérieux potentiel  au titre » indique le Directeur  technique  national de la fédération d’athlétisme. «Chélimo est allé dire à ses  frères que c’est possible de remporter cette  course  et ils  sont venus nombreux. Quand un Kenyan paie son billet d’avion  pour  une  compétition, ce n’est pas pour venir s’amuser », rassure le secrétaire général de la ligue régionale d’athlétisme pour le Littoral. La compétition s’annonce très rude et les athlètes camerounais sont  prévenus.
Hervé  Villard Njiélé 

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Ascension du Mont Cameroun: Les kényans veulent briser le signe indien

11 Mars 2019, 20:14pm

Publié par Hervé Villard

Ils sont plus dizaine à avoir répondu présents à la 24ème édition de l’ascension du Mont  Cameroun qui se  déroule dans  la ville de Buea ce 24 février 2019

La  24ème édition de l’ascension du Mont Cameroun est prévue ce samedi 24 février 2019 dans la ville de Buea. Au départ de cette course devenue un grand rendez-vous international, près de 500 athlètes nationaux et internationaux. Ces derniers malgré la crise sécuritaire qui perturbe la vie dans la région du Sud-ouest qui accueille cette événement, ont choisi de faire le challenge. A coté de l’important gain à remporter à l’issue de cette course très atypique, plusieurs athlètes ayant répondu présents à ce rendez-vous annuel souhaitent inscrire leur nom sur la listes des vainqueurs de cette compétition. 
A coté des athlètes nationaux à qui cette compétition a toujours souri depuis la reforme, figurent pareillement 26 athlètes étrangers près à relever le challenge. Les kenyans plus nombreux veulent rafler les prix mis en jeu et surtout briser le signe indien.
 Car, depuis la nouveau format de l’ascension du mont Cameroun il y a aujourd’hui 24 ans déjà,  aucun athlète  étranger n’a plus remporté le trophée. La majorité venue des pays  européens ont  eu de la peine à franchir la ligne  d’arrivée. Bien que champions des autres courses de mont dans le monde,  ils ont toujours eu de la difficulté à s’exprimer  sur  le mont Cameroun. Comme si, cette compétition les vomissait. Allemand, Français, suisses, portugais, tous ont  connu le  même sors. Et on  ne sait  pourquoi ?
D'après des officiels de cette compétition, le caractère unique du Mont Cameroun serait la principale raison. C’est pourquoi son ascension n’est pas aisée. «Le  parcours  est  parsemé de beaucoup d'embuches pas toujours faciles à surmonter par les étrangers. Les athlètes nationaux s’imposent toujours parce qu’ils s'entraînent sur ce site et maîtrisent toutes les difficultés. Les étrangers ont un problème d’adaptabilité. Ils arrivent au pays trois jours avant la course et n’ont pas le temps de s’adapter. Le relief, le climat et la végétation sont différents», fait savoir Michel Nkolo,Directeur technique national à la fédération camerounaise d’athlétisme.
Les  kenyans menacent
Si depuis le nouveau format de l’ascension du Mont Cameroun aucun étranger n’a plus remporté la course de l’espoir, la probabilité que le signe indien soit  brisé à l’occasion de al  24ème édition est grande. 
Parmi les champions de toutes les pistes d’athlétisme du monde, les Kényans  se recrutent en nombre important à cette édition de la course de l’espoir. D’après  les membres du comité d’organisation de cette compétition,  treize  kenyans ont répondu à l’appel et seront présents sur la ligne de départ. Contrairement  à  l’année dernière où on ne retrouvait  que 3 Kenyans, leur  nombre a quadruplé  en  cette  édition. 
Du  coût,  les  chances de voir  à nouveau  un Camerounais  sur  le podium s’est  amenuisé. «On ne va pas vous mentir, nous avons peur. La victoire kenyane s’avère probable cette  année. C’est  pour éviter cela que nous avons envoyé  un  peu  plutôt  les  athlètes s’entraîner à Buéa  sur le parcours », confie Michel Nkolo, le directeur technique national. «Une  victoire  kenyane  ne sera  pas une  surprise », rajoute Yves  Désiré  Ekwalla.  L’un des  kenyans attendus à la  ligne  d’arrivée  n’est  autre  que Chelimo Kemboi médaillé de bronze à la dernière édition de  cette compétition. «Je vous rappelle qu’il était le premier  à arriver au sommet  l’an dernier. Il maîtrise le parcours. C’est un sérieux potentiel  au titre » indique le Directeur  technique  national de la fédération d’athlétisme. «Chélimo est allé dire à ses  frères que c’est possible de remporter cette  course  et ils  sont venus nombreux. Quand un Kenyan paie son billet d’avion  pour  une  compétition, ce n’est pas pour venir s’amuser », rassure le secrétaire général de la ligue régionale d’athlétisme pour le Littoral. La compétition s’annonce très rude et les athlètes camerounais sont  prévenus.
Hervé  Villard Njiélé 

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 Rumeurs: Les réseaux sociaux tuent Niat Njifenji

26 Septembre 2018, 21:34pm

Publié par Hervé Villard

Une rumeur annonçant le décès du président du Senat a enflammé les réseaux sociaux hier après  midi.
  «M. Niat  Njifenji Marcel le président de la Chambre Haute du parlement (Senat) vient de rendre  l’âme à Genève». Voilà la quintessence du message qui a enflammé la  toile  dans l’après midi du  mercredi 26 septembre 2018 au Cameroun. Ce message annonçant le décès du président du Senat Niat Njifenji Marcel, actuellement à Genève pour des problèmes de santé, a affolé tout le monde et davantage les différentes rédactions de la république. Tandis que les acteurs de cette publication mensongère tentaient sur les réseaux sociaux de justifier cette information qui pour eux provenait de bonnes sources, dans les rédactions, c’est la course à la vérification de cette information qui était engagée. 
parce que la deuxième personnalité de la République du Cameroun ne peut pas mourir, mais  parc qu’il faut servir aux lecteurs camerounais la bonne information, fiable et vérifiable. Après quelques coups de fils, on s’est finalement rendue compte qu’il n’en ait rien.
 Démenti
C’est, d’abord Alain Blaise Batongue le secrétaire  exécutif du Gicam  qui s’est engagé  en premier dans cette série. Car ceux qui colportaient cette fausse nouvelle dans les réseaux sociaux notamment dans le groupe Watsapp du syndicat national des journalistes du Cameroun citait comme source le  site d’information du Groupement inter patronal du Cameroun. Une chose que n’a pas tolérée l’ancien directeur de publication du quotidien Mutations. «Une dépêche en circulation sur les réseaux sociaux annonce le décès du  président du Senat et  indique comme source de cette information le  Gicam. Le  Gicam tient  à préciser qu’il n’a aucune information sur ce sujet  et qu’il n’a par conséquent publié aucun communiqué à ce sujet. Le  Gicam rappelle qu’il dispose d’un site officiel www.legicam.cm à  travers lequel il communique ses annonces et prises de position», a écrit  le  Secrétaire exécutif  du Gicam.
 A sa suite, c’est la Crtv à travers ses éditions de journaux parlés de 20 et télévisés de 21h qui est  venu une fois de  plus clarifier cette information. D’après ce média qui déclare avoir joint au  téléphone Niat Njifenji le président du Senat, celui qui est parti se  faire soigner en Europe est  bel et  bien vivant et se porte bien. Bref son état de santé va s’améliorant. Il n’y a donc pas de raison de s’inquiéter à son  sujet apprend-on.
 Aperçu en publique pour la dernière fois lors des obsèques officielles du capitaine  d’industrie de regrettée mémoire  Kadji Defosso, Marcel Niat  Njiefenji qui représentait personnellement le chef de l’Etat à ses obsèques avait assisté jusqu’à la fin à la messe pontificale en mémoire de Fu’a Toula donné à Bana et à son inhumation. Visiblement  fatigué après cette longue cérémonie, le président du Senat selon des informations s’était immédiatement envolé pour l’Europe pour des  soucis de santé. Il y est jusqu’à présent.
Il faut dire que ce n’est pas la première fois que les réseaux sociaux ou la presse annoncent de telles rumeurs. Plusieurs autorités en ont été  victimes. Parmi ceux-ci, on peut citer le chef de l’Etat Paul Biya à plusieurs reprises, l’ancien capitaine des Lions Indomptables Rigobert  Song Bahanag, René  Sadi, pour  ne  citer  que  ceux-ci.
Hervé Villard Njiélé 

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Hommage:Kadji defosso entame son dernier voyage

12 Septembre 2018, 20:12pm

Publié par Hervé Villard

La dépouille du maire de la commune d’arrondissement de Bana a été accueillie à l’ancien aéroport de Douala et conduite à son domicile à Bonanjo hier mercredi 12 septembre 2018
C’est sous escorte policière que la dépouille du fondateur de l’Union camerounaise des brasseries(Ucb) est arrivée à son domicile hier mercredi 12 septembre aux environs de 13h. Conduite dans une voiture banalisée de couleur noire, la dépouille de Fu'a Toula a par la suite été transportée par les éléments des forces de l’ordre qui lui ont au préalable rendu un hommage via une haie d’honneur montée juste à l’entrée de sa résidence.
Sur des applaudissements nourris des membres de la famille des amis et proches, Kadji Defosso plus connu sur l’appellation Fua Touala a rejoint son domicile pour une dernière fois. Un domicile qu’il quittera pour son village natal Bana où, il sera inhumé au courant du week-end. Les salves d’applaudissements qui accompagnaient son entrée dans sa résidence, sonnaient comme des félicitations. Des félicitations pour une vie sur terre bien accomplie, bien remplie et au cours de laquelle, il a travaillé d’arrache pied, pour bâtir une famille, un empire, pierre après pierre. Une vie au cours de laquelle il a donné tout ce qui était humainement possible pour rester immortel même après son décès survenu dans la nuit du 22 au 23 aout 2018 en Afrique du Sud.
Après le dépôt de la dépouille à son domicile, c’est sur la stricte intimité familiale que le recueillement s’est poursuivi.
Hommage
Il faut dire que l’arrivée de la dépouille de Kadji Defotso à sa résidence de Bonanjo, n’est que l’aboutissement d’un long parcours qui a débuté très tôt hier mercredi matin avec l’arrivée de sa dépouille à l’aéroport international de Douala.
Après l’accueil et l’identification de la dépouille qui a duré quelques minutes en ce lieu, un accueil accompagné des honneurs militaires, la dépouille de Fu'a Toula a pris le chemin de l’Union camerounaise des brasseries(Ucb) pour un ultime hommage.
 Ici, une haie d’honneur est réservée à celui qui fonda cette entreprise en 1972. Sur des acclamations nourries des employés massés des deux cotés de l’entreprise depuis le portail d’entrée, la dépouille de Kadji Defotso dans ce véhicule banalisé qui servait de corbillard, va faire le tour de l’entreprise avec les membres de la famille éplorée. Après ce bref instant, plein de significations, le cortège funèbre va prendre la route de Bonapriso où se trouve la sœur cadette du défunt puis, celui du super marché Super U. Quelques minutes d’au revoir et d’hommages mérités et Fu'a Toula sera accompagné à son domicile à Bonanjo. Où, les recueillements se poursuivent jusqu’à vendredi matin jour de départ pour le village Bana. La suite du programme des obsèques prévoit demain jeudi à partir de onze heures, une messe pontificale à la cathédrale Saint Pierre et Paul de Douala.
Biographie
Né vers 1923 à Bana dans l’Ouest du Cameroun, Joseph Kadji Defosso quitte son village natal pour se lancer dans les affaires. Il commence à Douala avec la vente des produits alimentaires, du matériel et des fournitures de Bureau. Il s’investira dans la promotion de salles de cinéma à travers le Cameroun, dont la mythique salle du capitole à Yaounde en 1964. En 1972 il se lance dans le domaine brassicole en créant l’Union Camerounaise de Brasseries (UCB), productrice des bières King, Kadji Beer, K44 et des boissons gazeuses de la gamme Spécial. En 1995, il sera à l’origine de la création de la Kadji Sports Academy (KSA).
Son groupe mis en place dès 1960 exercera dans le domaine de la production de matières plastiques (Polyplast), dans la minoterie (SCC - la Société des Céréales du Cameroun, les assurances (AGC -Assurances Générales du Cameroun). Joseph Kadji Kefosso fut aussi actif dans le milieu de l’immobilier avec le KADJI SQUARE et les immeubles CAURIS, HIBISCUS et BAOBAB. Dans le but d’encourager l'excellence et de promouvoir l'éducation, Joseph Kadji Defosso créera la fondation Fu'a Toula Kadji Defosso. Grand Chevalier de l’Ordre National de la Valeur, Joseph kadji Defosso par ailleurs maire de l’arrondissement de Bana s’éteint à l’âge de 95 ans des suites d’une longue maladie en laissant de nombreux fils, petits-fils et arrières-petits-fils inconsolables.
Hervé Villard Njiélé

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Obsèques de Kadji:La résidence du multimilliardaire opère sa mue

12 Septembre 2018, 19:35pm

Publié par Hervé Villard

A quelques heures du retour de la dépouille de Kadji Defosso ce multimillionnaire camerounais de regrettée mémoire, sa résidence de Bonanjo a reçu une cure de jouvence. Question de lui réserver un dernier hommage exceptionnel.
Des hommes qui rangent les chaises, d’autres qui installent les tentes, un groupuscule non loin en train d transporter le matériel de sonorisation. Des agents d'entretien en plein. Nettoyage. Voila quelques images captées aux environs de 10h au domicile de Kadji Defotso à Bonanjo. Présents ici depuis les premières heures de la matinée, ces derniers chargés de la mise en place et du réaménagement de la résidence Kadji à Bonanjo sont au four et au moulin. Car, il faut bien nettoyer la maison qui accueille la dépouille du patron des lieux décédé en Afrique du Sud plusieurs semaines après son départ, pour des raisons de santé. Très concentrés dans l’exécution des multiples tâches, ces derniers qui ne veulent pas vexer l’esprit de celui qui de son vivant était pointilleux, sont à pied d’œuvre. C’est avec peine qu’ils répondent aux préoccupations du reporter de La Nouvelle Expression. Car, ils ne veulent oublier ni négliger aucun aspect. Bref tout doit être parfait avant l’arrivée de l dépouille annoncée à l’aéroport international de Douala du moins à l’ancien aéroport depuis la matinée.
Pendant que certains ouvriers nettoyaient quelques herbes dans la concession, d’autres disposaient des chaises dans toute la cour selon un planning bien établi. Un autre groupe non loin installaient des tentes pendant qu’un autre s’attelait à l’installation des lampadaires dans toute la cour. Ce même groupe disposait également le matériel de sonorisation destiné aux différentes animations. «Nous sommes une entreprise de communication. Nous gérons des événements dans la ville de Douala. C’est nous qui gérons les grands concerts organisés dans la région et partout ailleurs au Cameroun. Nous avons la charge de gérer les obsèques de Père kadji. Defotso. Vous savez Willy Ngassa notre patron a épousé une des filles de la famille Kadji. C’est nous qui allons gérer cet évènement en plus de l’animation, nous faisons aussi des retransmissions en directe sur écran géant», explique Xavier Bernard Ngouo, Directeur technique de la société Easy Group events. Venu surveiller l’installation du matériel sur le site, il s’assure aussi que la vingtaine d’employés mobilisés ici pour la circonstance, fait chacun son boulot. «Nous faisons aussi dans la diffusion des évènements en direct. Nous allons également le faire durant ces obsèques», précise-t-il
Il fallait pour se déplacer dans toute la concession sauter sur quelques câbles et des contre plaqués disposés en désordre au sol. Au fur et à mesure que les minutes s’égrenaient, le désordre qu’il y’avait dans la résidence Kadji laissait découvrir un décor paradisiaque. A l’extérieure, en plus des vigiles équipés des détecteurs de métaux, une demi douzaine des éléments des forces de l’ordre était disposé et filtrait l’entrée. On pouvait apercevoir dès l’entrée de la résidence, deux portraits de Kadji defosso placés à sa véranda, une succession de tissus traditionnels décorant les murs et quelques tentes. Une peau de panthère un peu plus loin, et un géant portrait de Fu'a Toula autour duquel étaient allumées quelques bougies blanches. Aux environs midi, tout était prêt et on n’attendait plus que l’arrivée de la dépouille du multimilliardaire camerounais maire de Bana
Hervé Villard Njiélé

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Nécrologie: Le père Kadji tire sa révérence

12 Septembre 2018, 19:10pm

Publié par Hervé Villard

Le capitaine d’industrie camerounais est décédé ce 23 août 2018 en Afrique du Sud des suites de longue maladie.
Joseph Kadji Defosso, Maire de Bana, Fua Toula

Joseph Kadji Defosso, Maire de Bana, Fua Toula

«La famille Kadji Defosso a le profond regret d’annoncer le décès de l’industriel et homme d’affaires Joseph Kadji Defosso, décès survenu le 23 Août 2018 en Afrique du Sud à l’âge de 95 ans, des suites d’une longue maladie…» C’est par ce communiqué signé par la famille Kadji et rendu public très tôt hier jeudi 23 aout 2018, que la nouvelle du décès du milliardaire camerounais kadji Défosso a été annoncée officiellement.  Ce communiqué, est venu confirmer la rumeur du décès du patriarche Bamileke qui circulait quelques heures avant, sur la toile. Comme une trainée de poudre, la nouvelle s’est répandue. La radio, la télé, les sites d’informations se sont mis à diffuser l’information qui attriste le monde des affaires au Cameroun et en Afrique en général.
Selon des, fatigué et épuisé par plusieurs dizaines d’années de dur labeur, l’homme d’affaire camerounais originaire du département du Haut-Nkam et plus précisément de l’arrondissement de Bana avait la santé fragile depuis quelques années. Les soins que lui administraient les médecins lui permettaient de résister à cette maladie et de prolonger son existence sur terre. Cette fois-ci, apprend-on, le «Vieux» n’a pas eu de la chance. Malgré les efforts fournis par les médecins qui le prenaient en charge en Afrique du Sud, où il s’était rendu quelques semaines auparavant, il va rendre l’âme. Au grand dam de toute la grande famille éploré.
Ambiance de deuil
 A sa résidence à Bonanjo non loin de l’hôtel Lafalaise, vers 10h hier matin, le portail peint en noir habituellement fermé est à moitié ouvert. Des gens vont et viennent. A l’intérieur, des chaises  plastiques de couleur verte sont disposées  dans la cour. Les proches et amis  de la famille alertés par la nouvelle du décès  arrivent au fur et à mesure. C’est un calme apparent qui s’observe dans cette grande maison. A la véranda, les premiers membres de la famille arrivés sont assis et commentent doucement sur le décès du patriarche. «Le père est parti. Nous ne le rêverons plus. Il nous a vraiment quitté», laisse-t-ils entendre. Même si apparemment les occupants de la maison ne sanglotent pas, comme  c’est souvent le cas en ce genre de circonstance, la  douleur est vive. « Papa est parti se reposé. Je ne pleure plus parce que j’ai mal à la tête. C’est très  tôt ce matin que j’ai été alertée» raconte Lucie Kadji, l’une des filles du défunt présent à son domicile. Assise un plus à l’entrée de la résidence, cette dernière n’est pas fatiguée d’accueillir tous ceux qui viennent adresser les condoléances à la famille. Parmi cette liste interminable, on pouvait distinguer, les membres de la famille, les fils, petits fils et arrières petits fils, les amis de la famille, quelques employés et des journalistes. Ces derniers sont venus s’enquérir de la situation et observer l’ambiance qui règne ici. «Aucune autorité n’est encore venu par ici. Tu sais le père est mort  très tôt ce matin en Afrique du Sud. On n’a pas encore eu le temps de les informer. Mais on va s’organiser pour le faire» explique un membre de la famille
Préparatifs
Même si aucune information ne circule sur le programme des obsèques du détenteur de la 10ème plus grande fortune du Cameroun selon le un classement du magazine économique Forbes, c’est un grand ménage qui se vit à son domicile. Tandis que les fleuristes s’attèlent à tailler les fleurs, certains ouvriers conviés pour la circonstance continue d’installer des chaises et des tentes dans la cour. Le matériel de sonorisation a également été disposé. Celui-ci distille de la musique religieuse, signe que la résidence est endeuillée. «On est en train de disposer les tentes et les chaises. Il y a recueillement ici tous les soirs à partir de 18h», lisse entendre  Lucie kadji «Papa est allé se reposer. Papa aimait danser», dit-elle un peu détendue.
Biographie

 

Né vers 1923 à Bana dans l’Ouest du Cameroun, Joseph Kadji Defosso quitte son village natal pour se lancer dans les affaires. Il commence à Douala avec la vente des produits alimentaires, du matériel et des fournitures de Bureau. Il s’investira dans la promotion de salles de cinéma à travers le Cameroun, dont la mythique salle du capitole à Yaounde en 1964. En 1972 il se lance dans le domaine brassicole en créant l’Union Camerounaise de Brasseries (UCB), productrice des bières King, Kadji Beer, K44 et des boissons gazeuses de la gamme Spécial. En 1995, il sera à l’origine de la création de la Kadji Sports Academy (KSA).
Son groupe mis en place dès 1960 exercera dans le domaine de la production de matières plastiques (Polyplast), dans la minoterie (SCC - la Société des Céréales du Cameroun, les assurances (AGC -Assurances Générales du Cameroun). Joseph Kadji Kefosso fut aussi actif dans le milieu de l’immobilier avec le KADJI SQUARE et les immeubles CAURIS, HIBISCUS et BAOBAB. Dans le but d’encourager l'excellence et de promouvoir l'éducation, Joseph Kadji Defosso créera la fondation Fu'a Toula Kadji Defosso. Grand Chevalier de l’Ordre National de la Valeur, Joseph kadji Defosso par ailleurs maire de l’arrondissement de Bana s’éteint à l’âge de 95 ans des suites d’une longue maladie en laissant de nombreux fils, petits-fils et arrières-petits-fils inconsolables.
Hervé Villard Njiélé

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