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Après plus de six mois sans équipementier, la Fédération camerounaise de football vient de jeter son dévolu sur Fourteen, un équipementier suisse pas très connu dans le monde du football mondial.
La fumée blanche a finalement apparu au soir du 4 février 2025. Après plus de six mois d’attente, la fédération Camerounaise de football a finalement trouvé un nouvel équipementier à l’équipe nationale fanion de football. La révélation a été faite à travers un communiqué de la fédération camerounaise de football signé par Samuel Eto’o fils le président de la fédération camerounaise de football. On apprenait via ce communiqué que «Fourteen» sera le nouvel équipementier de la sélection nationale fanion de football du Cameroun. Et que celui-ci a été retenu par la fédération parmi plusieurs autres postulants.
Après plus de six mois plus de six mois ans équipementier, voilà les Lions Indomptables du Cameroun qui vont désormais porter un maillot estampillé d’une nouvelle griffe. Celle de Foourteen. L’équipementier choisi par la fédération camerounaise de football.
Après la rupture de contrat avec l’équipementier One all sport le premier équipementier signé par la fédération camerounaise de football sous le règne de Samuel Eto’o fils, consécutif à la rupture de contrat avec le Coq sportif, la Fecafoot vient de combler un vide. Un vide qui était un réel manque à gagner à la fois pour cette fédération elle-même mais aussi pour les joueurs de l’équipe nationale fanion de football.
Si pour l’instant la clause de ce contrat n’est pas encore précisée certainement parce que les contrats n’ont pas encore été paraphés, il faut cependant dire que le nouvel équipementier des Lions Indomptables est un ‘’no name’’ dans le domaine du football mondial. Comparativement aux marques comme Puma, Nike, Adidas, le Coq sportif, pour ne citer que ceux-ci. Fourteen est cependant un équipementier sportif plus présent dans d’autres disciplines comme, le Land Tennis, les courses hippiques, basket-ball, eu volley-ball, du handball, pour ne citer que ceux-ci. En matière d’habillement des équipes et clubs sportifs dans le monde entier, le nouvel équipementier des Lions indomptables du Cameroun semble avoir de l’expérience. La preuve, le site Internet footpack.fr repris par sport Camer fait savoir que, bien que peu connue sur le marché international Fourteen réalise des exploits sur le plan commercial. « (…) ces dernières semaines, la marque a réussi un joli coup marketing en s’affichant sur le maillot de Robert Pirès, Franck Ribéry, Raphaël Varane, Patrice Évra ou encore Ludovic Giuly. À l’occasion de la cinquième édition de la FIGHT AIDS CUP, cette rencontre annuelle organisée au profit de l’association FIGHT AIDS MONACO, les maillots des deux équipes étaient en effet signés FOURTEEN. De quoi s’offrir un brin de visibilité avant l’annonce de son premier partenariat d’envergure avec la Fédération camerounaise de football».
Selon des informations le nouvel équipementier des Lions Indomptables habille près de 20 clubs ces derniers proviennent de la Suisse, l’Arménie, le Nigeria, la Lettonie, l’Italie, l’Allemagne, Dubai pour ne citer que ceux-ci. Des clubs multisports à l’instar du David Lloyds Country Club Genève, de l’Harmony Clubs de Suisse Romande. Les écoles de sport ne sont pas en reste. Fourteen équipe aussi l’université italienne de Messine et des clients du secteur corporatif.
« Il se pose un problème de développement global dans notre canton »
Professeur agrégé de chirurgie et ancien recteur de l’université de Yaoundé, le Pr Maurice Aurélien Sosso vient d’être porté à la tête du canton Wouri Sandje. Celui qui est d’abord chef supérieur de second degré du village Tondé a parlé de sa nouvelle vision à la Nouvelle Expression. Dans une interview à bâton rompu, l’autorité traditionnelle compte s’investir pour le développement de ce canton et assurer le bien-être de ses populations.
Une rencontre des chefs et notables du canton Bwele s’est tenue à la chefferie de 3ème degré du village Nkolbong, arrondissement de Yabassi, département du Nkam. Au cours de ces assises, vous avez été choisi, à l’unanimité de 6 des 9 chefs de villages qui composent le canton Bwele, désigné chef de 2ème degré de Wouri Sandje. Quelle est votre réaction ?
Il s’agit pour le moment d’un reclassement de la chefferie Ntondè, de 3ème degré en chefferie de 2ème degré. Ma réaction est une réaction de satisfaction, parce que dans notre zone, dans l’ancien canton, Wouri Bwele, Ntondè est le village le plus peuplé de la zone et est cosmopolite. Evidemment, se posent déjà à Ntondè, les problèmes de gestion des grandes villes, notamment, la petite insécurité, consommation de drogue, violence… c’est donc avec satisfaction que j’ai accepté, sur proposition des chefs ici présents, de diriger cette nouvelle unité territoriale.
On est dans la République et elle a des règles et lois qu’il faut suivre. Personne ne doit y échapper. L’organisation du territoire relève de la compétence exclusive du gouvernement camerounais, et non de la compétence des chefs traditionnels, quelques soient leur degré, même si à un moment donné de l’évolution du dossier, ils sont consultés
Sur les réseaux sociaux, le débat sur l’opportunité de la division du canton pour avoir deux cantons, le canton Wouri Bwele et Wouri Sandje enflamme la toile. Revendications portées par un chef traditionnel et certaines élites. Parmi les causes de ces contestations, figurent en premiers les problèmes fonciers qui vous donneraient la part du lion. Qu’en est-il exactement ?
Je pense sincèrement que Sa Majesté Edimo réagit comme tout homme devant une situation nouvelle. La psychologie de l’homme se forge des schémas. Son schéma social et de chef de canton était que, je pense, le chef de canton est le chef, qu’il peut se croiser les pieds et tout viendra tout seul. La preuve, lorsqu’on l’interroge en termes de développement, il a du mal à répondre. Ce canton était vaste, très vaste, difficile à couvrir, techniquement, politiquement, sécuritairement, économiquement et autres. Je crois que l’État, après avoir constaté que le département du Nkam était le seul département où il n’y avait pas de chefferie de 1er degré au Cameroun, a sollicité à faire la promotion, des chefs de 2ème degré et assez prochainement, d’un chef de 1er degré. Donc, on ne peut pas être mécontent d’une évolution globale du département qui se sentait lésé. S’il est mécontent en utilisant des pronoms possessifs, en disant qu’on est en train de lui arracher sa chefferie, c’est excessif. Ce n’est pas parce qu’on a désigné un autre chef de canton que non seulement vous n’êtes plus chef, et que vous n’êtes plus des frères. Ceux du canton Wouri Bossua plus loin sont mes frères aussi. Je ne vois pas pourquoi la division en deux cantons fasse qu’on perde le sens de l’amour, de la fraternité qui nous lie. On ne devrait pas perdre ce sens-là et devenir excessif, appeler la mort. Je crois que c’est sous le coup de l’émotion et de la passion qu’il dit ces choses, et que véritablement, il n’y pense pas.
Certains ne vous estiment pas légitimes sur le territoire de Tondè, et même au-delàs, sur l’ensemble du canton Wouri Bwele. Qu’en dites-vous ?
Pour justifier ma candidature pour être chef de ce nouveau canton, j’ai donné mon arbre généalogique. Je dis et je répète. Je suis le descendant directe de la, lignée du Roi de la Vallée. Et je vous ai envoyé dans les archives conservés qui se trouvent à Berlin, 1885. Il ne peut pas dire que sa lignée est aussi propre que ce que je dis. Il n’a jamais été de cette lignée-là. Il y a eu une mort dont je ne vais exposer ni les causes, ni les motifs. Je ne peux ni expliquer comment est mort mon arrière-grand-père. Mais c’est après cette mort que survient sa lignée. Il ne peut donc pas être plus légitime que moi. Le dire c’est de la diversion. Lorsque le vrai propriétaire revient à la maison, celui qui y habitait en disant que c’était sa maison est très embêté et peut dire quelques fois que c’est sa maison.
Donc, la simple idée que je sois là, le frustre. Or, pour moi, c’est un frère. Et ceci ne change en rien l’amour que nous avons toujours eu entre nous. Ce n’est pas le fait d’une division territoriale qui empêche à quelqu’un d’aimer son frère. Ailleurs, il y a eu des divisions des pays. Au Nord Cameroun, lorsque vous allez à Kousseri, les mêmes familles se retrouvent à Kousseri et à Ndjamena ; pareil à Kolofata où les mêmes familles se retrouvent au Cameroun et au Nigéria. Il n’y a pas de débat sur l’organisation territoriale. Elle dépend du gouvernement et de ses objectifs.
Il est évident qu’à l’observation, cette partie du Nkam n’a jamais connu le développement. Si cette partie était développée, il n’habiterait pas à Deido. Donc, le gouvernement fait un effort pour nous aider à mieux structurer nos communautés villageoises, décentralisées ou déconcentrées, pour que tout le monde ait droit au bien-être global.
Quelle est votre vision pour le nouveau canton dont vous avez désormais la responsabilité et la charge ?
La vision essentielle, c’est le développement. Le développement global. C’est la notion dans laquelle vit le monde aujourd’hui. En arrivant ici, vous avez vu une école bilingue, mais, à coté de cette école bilingue, il y aurait dû avoir des routes, qui vont d’ailleurs venir. Et lorsqu’il y a des routes, on peut y mettre un marché, un hôpital, un réseau électrique. C’est la notion de développement global, ou des pools de développement. Tout le monde a besoin d’un bien-être. S’il n’y a pas de bien-être, il va sentir frustré et évoluer vers une espèce de rébellion sans pareil. C’est le développement entretenu par la paix, la concertation, le dialogue des cultures. C’est ça ma vision. Celle du développement encadré par la recherche permanente de la paix, du dialogue intercommunautaire.
Quel message pouvez-vous adresser à vos administrés ?
Les terrains appartiennent à des communautés villageoises, ou alors c’est le domaine privé ou public de l’Etat. Aucun chef de canton ne devrait vendre les terrains. Sur une réserve foncière estimée dans une localité qu’il convoite à 600 hectares, on m’informe qu’il y a des promesses de vente de 300 hectares. Depuis que je suis chef, je n’ai vendu le moindre m2 de terrain. A Ntonde, personne ne peut acheter des terrains. Si j’ai des terrains, ils vont être redistribués au prorata des fils et des filles demandeuses. Ce ne sont pas mes terrains.
Maintenant que les vrais propriétaires de la chose coutumière sont là, que ceux-là s’effacent. L’Etat a consenti de le porter à la tête du canton Wouri Bwele. Donc, le message est celui d’une administration concertée avec les messages qui composent le canton. Il n’y a point de dictature. Tout est dans le dialogue, dans les échanges intercommunautaires ; que leurs problèmes soient les miens et qu’ils sentent que les miens également seront les leurs.
Les Lions Indomptables du Cameroun ont tenu en échec les Palancas Negras ce mardi 11 juin à Luanda par 1-1. C’était lors de la 4ème journée des éliminatoires de la coupe du monde 2026.
Après la grosse victoire contre le Cap vert au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé le 8 juin 2024 dernier (4-1), les Lions Indomptables du Cameroun étaient très attendus à Luanda hier soir par leurs millions de fans répartis à travers le monde entier. Ces derniers agréablement surpris par cette large victoire en pleine crise entre la Fédération camerounaise de football et le ministère des Sports et de l’Education physique, attendaient forcément que les poulains de l’entraineur sélectionneur Marc Brys reproduisent intégralement ce qu’ils ont fait à Yaoundé. Même s’ils n’ont pas reproduit les mêmes faits, les buts et les mêmes gestes, le Capitaine Aboubacar Vincent et ses coéquipiers ont sauvé l’honneur en arrachant un match nul d’un but partout lors de ce déplacement. Le match nul obtenu à l’arraché en terre angolaise leur permet cependant de garder la première place du groupe D synonyme de qualification directe pour la coupe du monde 2026. Titularisé à l’entame de cette rencontre en lieu et place de Moumi Ngamaleu malade et en infirmerie, Christian Bassogog qui a mis un peu de folie dans le jeu lors du premier quart d’heure est à l’origine de l’unique but du Cameroun dans ce match. Lancé sur le côté gauche de la défense angolaise, celui-ci accélère et fait un centre que Bryan Mbeumo catapulte dans les buts angolais (11ème). Le Cameroun mène au score, et les supporters sont aux anges. Ils attendent comme à Yaoundé d’autres buts pour humilier l’équipe angolaise. Seulement ceux-ci n’arrivent pas. Et ce n’est pas par manque d’occasions de buts. Contrairement au match contre le Cap Vert du 8 juin dernier, les poulains de Marc Brys sont peu réalistes et moins adroits. Ils vendangent toutes les occasions de buts qu’ils se créent. La plus importante est ce raté d’Aboubacar Vincent à la 44èmeminute.
A la suite d’une succession de passe sur le côté entre Mbeumo Zambo Anguissa et Aboubacar Vincent, le centre du premier est repoussé par le portier angolais. La balle renvoyée au point de penalty retrouve Aboubacar Vincent qui la reprend de justesse. Le public crie, mais sa frappe n’est pas cadrée. Elle s’envole au-dessus de la barre transversale. C’est avec ce score à l’avantage du Cameroun que la pause s’impose.
A la reprise, l’Angola semble plus motivée. Le Cameroun traîne les pas et perd la maîtrise du jeu. Un peu plus confiants, les angolais déroulent. Jacinto sur le flanc droit est menaçant. Après une première incursion et une frappe qui rate le cadre des buts du portier Onana, celui-ci récidive. Apres avoir mis dans le vent Tchatchoua avec une série de passements de jambes, sa frappe à ras du sol est déviée malencontreusement par Ngadeu dans les buts du portier Onana. Après ce but qui vient déstabiliser l’équipe des Lions Indomptables, ces derniers commencent à subir le match. Ils portent difficilement le danger dans le camp adverse. Bryan Mbeumo et Aboubacar Vincent ont de la peine à finir leur action. La dernière passe ou encore le dernier coup d’œil leur manque. Cela rend tout le jeu camerounais stérile. Les entrées de Kunde Malon, Didier Lamkel Nze et de Faris Moumbanya ne changeront rien à ce score. Les Lions Indomptables n’ont pas brillé comme à Yaoundé. Ils ont cependant arraché ce point précieux au compteur des points. Cela leur permet de garder tout seul la tête de la poule D des éliminatoires de la Coupe du monde 2026.
Aboubacar Vincent et ses coéquipiers ont laminé le Cap-Vert sur un score sans appel de 4buts à 1 samedi dernier au stade Ahmadou Ahidjo à Yaoundé. C’était lors de la 3ème journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026 zone Afrique.
Les Lions Indomptables du Cameroun ont repris la tête de la poule D des éliminatoires de la coupe du monde 2026 zone Afrique. Ils ont repris cette position occupée deux jours plus tôt par la Libye vainqueur de l’Ile Maurice (2-1), en dominant le Cap- Vert samedi dernier au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé par 4buts contre 1. Cette victoire pas du tout attendue a surtout fait du bien aux joueurs très déterminés durant cette rencontre. Et davantage aux camerounais fans de leur équipe nationale fanion de football. Car, c’est avec de la manière que le capitaine Aboubacar Vincent et ses coéquipiers se sont imposés.
Dans un environnement de préparation miné par une crise acerbe entre la Fédération camerounaise de football et le ministère des sports et de l’Education Physique, les joueurs qui ont choisi de rester à l’écart ont montré le chemin de la réconciliation en répondant présents sur l’aire de jeu. Et c’est le « banni » Michael Ngadeu Ngadjui rappelé à l’aire Marc Brys qui va montrer le chemin à la 13ème minute. Sur un corner bien exécuté par Moumi Ngamaleu titularisé sur le côté droit de la ligne offensive des Lions Indomptables, Michael Ngadeu Ngadjui catapulte le ballon d’une tête rageuse au fond des filets. Liberés par l’ouverture du score et porté un public du stade omnisports Ahmadou Ahidjo assoiffé de spectacle et de victoire des Lions Indomptables, Carlos Baleba, titularisé devant la défense va dérouler. Au côté d’Anguissa positionné en milieu offensif, ils vont neutraliser le milieu de terrain Cap verdien. Sur une action offensive, le Cameroun bénéficie d’un nouveau corner. Moumi Ngamaleu au départ préfère remiser avec Bryan Mbeumo. Son centre dans la surface de réparation est dévié dans les buts par le capitaine Aboubacar Vincent (25ème). Le Cameroun mène au score (2-0). Le stade Omnisports Ahmadou Ahidjo est en feu. Des années on avait plus vu les Lions Indomptables produire autant de volume de jeu.
Piqué dans leur orgueil propre, les poulains de Pedro Brito vont réorganiser le jeu. En mettant plus de pression au milieu du terrain, ils vont profiter de la passivité des joueurs camerounais pour réduire le score (37ème). Sur une incompréhension entre Onana sorti trop tôt, alors que ses défenseurs étaient encore en duel, Monteiro Jamiro qui a subtilisé la balle trompe Onana d’un petit piqué (2-1). Loin de décourager, cette réduction du score booste plutôt le moral des joueurs. André Onana, Nouho Tollo, christopher Wooh, Ngadeu Ndadjui, Tchatchoua, Carlos Baleba, Martin Hongla, Zambo Anguissa, Moumi Ngamaleu, Aboubakar et Bryan Mbeumo alignés d’entrée contre le Cap-vert avaient promis tout donner durant ce match. Pour passer de la parole à l’acte, ils s’encouragent mutuellement et repartent à l’offensive. Moumi Ngamaleu trouvé sur le côté gauche pénètre dans la surface de réparation du cap vert et est fauché. C’est un penalty. Aboubacar l’artificier camerounais rend justice à son coéquipier de la ligne offensive en foudroyant Josimar Dias « Vozinha », le dernier rempart du Cap vert (44ème). C’est sur ce score que les deux équipes iront à la pause.
A la reprise, les poulains de Marc Brys métamorphosés déroulent à nouveau. Ils alternent passes courtes et longues pour trouver des partenaires. Le jeu est alléchant. Mais, c’est le Cap vert qui se fait dominant. Les remplacements faits par Pedro Brito porte ses fruits. Le Cameroun est acculé. Suite à une perte de balle de l’équipe du Cap Vert Aboubacar Vincent relance rapidement Bryan Mbeumo parti dans le dos de la défense. Apres une course de plus de 30 mètres il butte sur le gardienen face à face. Sur le corner qui s’en suit avec Ngamaleu au départ, Ngadeu dévie de la tête et Nouhou Tollo prolonge dans les buts pour porter le score à 4-1 en faveur du Cameroun. Les entrées de Lamkel, Kundé et Choupo ne changeront rien au score, si ce n’est de permettre au Cameroun de conserver son avantage. Le Cap-Vert qui met également la pression sur l’équipe du Cameroun obtient un penalty à quelques minutes de la fin du temps additionnel. Alors que l’on croit le Cap vert inscrire son second buts de la partie André Onana à la surprise général plonge du bon côté et stoppe le penalty sur sa ligne en deux temps. Tout le stade est euphorique et dithyrambique. Le Cameroun vient de réaliser un exploit important. Exploit qui lui permet de garder la tête de la poule D avant le match contre le l’Angola le 11 juin 2024 prochain.
Pour garder la tête de la poule D des éliminatoires de la coupe du monde 2026, Aboubacar Vincent et ses coéquipiers doivent vaincre le Cap-Vert ce samedi lors de la 3ème journée des éliminatoires de la coupe du monde 2026.
Après le faux pas fait en Libye le 21 novembre 2023 dernier, les Lions Indomptables du Cameroun n’ont plus droit à l’erreur s’ils veulent garder la tête du groupe D. Et se qualifier par conséquent à la coupe du monde 2026, la toute première qui va se jouer avec 48 équipes donc 9 africaines. Pour poursuivre cette ambition partagée par tous les camerounais, Marc Brys et ses poulains doivent battre le Cap vert au stade omnisports Ahmadou Ahidjo de Yaoundé samedi prochain. Ces derniers ne doivent lésiner sur aucun moyen pour terrasser leur adversaire du jour. Car, cela leur permet non seulement de garder provisoirement la tête de la poule D de ces éliminatoires de la coupe du monde 2026. Mais surtout, de prendre un avantage sur le plan mental avant de se déplacer pour la ville de Luanda où, ils croisent le fer avec Les Palancas negras d’Angola lors de la 4ème journée de ces éliminatoires.
En effet; bien que classé premier de sa poule avec quatre points, les Lions Indomptables du Cameroun ne sont pas hors de danger. Une mauvaise opération contre le Cap Vert causerait de nombreuses difficultés à Aboubacar Vincent et ses coéquipiers. Ils risquent de perdre le contrôle de la poule D s’ils ne gagnent pas demain à Mfandena. Car, l’équipe totalise le même nombre de points que la Libye (4 points) et le Cap Vert (4 points), son adversaire du jour.
En fait, c'est la bataille pour le contrôle de la poule D qui se joue à Yaoundé ce samedi. Pour sortir le grand jeu et garder cette place très importante, Aboubacar Vincent et ses coéquipiers doivent être suffisamment adroits devant les buts. Ils doivent résister devant la fougue des joueurs de ce pays qui a joué les quarts de finale de la dernière coupe d’Afrique des nations en Côte d’Ivoire. C’est l’adversaire le plus coriace des Lions Indomptables de cette poule. Ce pays vient derrière l’Angola en termes de dangerosité. Car, il faut le rappeler sur le plan des statistiques, le Cap-Vert a toujours posé de sérieux problèmes à l’équipe nationale du Cameroun. L’histoire récente du football africain rappelle que c’est le Cap vert qui a empêché le Cameroun d’aller à la Can guinéenne 2012. Ce «Petit pays» avait fait match nul à Yaoundé et avait battu le Cameroun (3-1) au Cap vert lors de la phase retour. Pourtant sur l’ensemble des 7 rencontres officielles jouées par les deux équipes, depuis le 31 mai 2008, les Lions Indomptables sont venus à bout des Requins Bleus à 3 reprises, pour deux défaites et deux nuls. Les poulains de Marc Brys ont légèrement l’avantage aux chiffres, mais, les dernières prestations du Cap-Vert à la CAN en Côte d’Ivoire rééquilibrent les débats pour ce 8ème duel entre les deux équipes. Cependant des joueurs comme Choupo Moting, Kunde Malong, Aboubacar Vincent qui humilié par le Cap vert en 2012 ont cependant l’occasion de se racheter devant le public de Yaoundé. Et cela passe par un jeu collectif séduisant et attrayant, par un une solidarité défensive et offensive. Bien sûr en inscrivant beaucoup de buts durant cette rencontre.
Si la crise entre le ministère des sports et de l’Education Physique et la Fédération camerounaise de football vient pourrir l’ambiance des Lions Indomptables avec cette crise permanente née de la nomination par le Pr Mouelle Kombi le 2 avril 2024 dernier du staff technique, médical et administratif de l’équipe nationale, fanion de football, il faut dire que les Lions Indomptables n’ont pas droit à l’erreur. Surtout en ce moment où le Cameroun vient de perdre la première place de la poule D avec la victoire de la Libye (2-1) contre l’Ile Maurice mercredi dernier. La victoire de l’Angola sur l’Eswatini va certainement mettre autant de pression sur le Cameroun. Donc Choupo Moting, André Onana et les autres n’ont plus droit à l’erreur. Ils doivent absolument gagner pour unir les camerounais divisés à cause de la crise. Mais surtout pour conserver les chances de qualification de la coupe du monde 2026. Marc Brys et ses poulains sont attendus sur le terrain.
Des éclats de voix se sont faits entendre hier dimanche à l’hôtel Hilton de Yaoundé choisi pour abriter les Lions Indomptables du Cameroun et leur staff durant la période Fifa du mois de juin. Benoit Angwa, le coordonnateur des équipes nationales, nommé par la Fecafoot a été congédié à l’accueil.
Le bras de fer qu’il y a entre le ministère des Sports et de l’Education Physique et la Fédération camerounaise de football au sujet de la désignation du staff technique des Lions Indomptables s’est poursuivi à l’hôtel Hilton de Yaoundé hier dimanche. Choisi pour loger les joueurs et les encadreurs de l’équipe nationale fanion de football, les responsables de cet hôtel ont été un peu secoués par Benoît Angwa le coordonnateur des équipes nationales nommé par le président de la fédération camerounaise de football.
Arrivé dans cet hôtel un peu dans la mi-journée, celui qui venait réserver les chambres pour les joueurs et le staff convoqués pour le stage préparatoire du match contre le Cap vert a été éconduit à la réception de l’hôtel. L’hôtel lui a fait savoir que les réservations avaient déjà été faites par Didier Banlog, le coordonnateur des sélections nationales nommé par le ministère des Sports et de l’Education Physique. Les tentatives pour récupérer les clés vont par la suite s’avérer infructueuses. C’est ainsi qu’il va lever la voie pour faire entendre raison en vain. Les nombreux coups de fil passés ne vont rien changer. Le secrétaire général de la fédération camerounaise de football Blaise Djounang appelé en rescousse n’y pourra rien. L’hôtel a reçu des consignes strictes «Seuls le personnel du staff nommé par le ministère des sports y est autorisé». La tension monte d’un cran. Le spectacle est désolant, les autres clients de l’hôtel spectateurs de la scène s’en offusquent et appellent à l’intervention urgente du chef de l’Etat ; «je suis à l’hôtel Hilton actuellement et ce que je vois là n’est pas bon pour l’image de notre pays. Au moment où je vous parle il y a deux staffs techniques ici qui s’affrontent. Le spectacle n’est pas beau à voir. Si rien n’est fait, ils peuvent s’affronter. C’est ce que je crains. Cette crise à trop durée", raconte ce camerounais témoin de ce spectacle.
Entre-temps dans le hall de l’hôtel c’est le statu quo la situation ne bouge pas. Les joueurs arrivés bien avant comme Bryan Mbeumo ont été installés dans la salle de conférence du 10ème étage réservé par le ministère des Sports. C’est l’arrivée de Didier Banlog vers 19h qui vient faire avancer les choses. Les clés lui sont remises. Et il va procéder à la distribution des chambres. Quelque temps on va voir Marc Brys le sélectionneur arrivé à l’hôtel et ses adjoints. Le reste des joueurs sont attendus. Car le stage débute ce lundi matin au stade militaire de Ngoa Ekelle. Sur les 31 joueurs convoqués, seuls 30 sont attendus. Car il a un forfait des suites de blessures.
Crise permanente
La situation vécue dimanche dernier à l’hôtel Hilton de Yaoundé traduit la profondeur de la crise entre le ministère des Sports et de l’Education Physique et le Fédération camerounaise de football. Au regard des faits, aucune des parties ne veut capituler. Elles sont prêtes à tout pour arriver à leur fin. Ce qui menace la sérénité autour des Lions Indomptables et même la préparation du match contre le Cap Vert le 8 juin prochain.
Il faut cependant dire que l’on croyait que le calumet de la paix était fumé vendredi dernier avec la réunion organisée à la fédération camerounaise de football.
Lors de cette réunion Samuel Eto’o Fils le président de la fédération camerounaise de football avait adressé solennellement ses excuses au coach Marc Brys et a promis tout le soutien de la Fecafoot durant son séjour au Cameroun. Il était accompagné de Monsieur Dissake, Inspecteur des services au ministère des Sports et de l’Education Physique. La photo de famille avec le sourire traduisait une paix des braves. Plus tard dans la soirée, la Fecafoot a rendu public une liste du staff des Lions Indomptables avec marc Brys à la tête et comme Adjoints Ndtoungou Mpile et Tagou. Bref la liste rendue public était le remake de la première liste publiée par la Fecafoot au début de la crise.
A la vue de cette crise, on a tous cru à la fin de la crise et au retour de la paix. Sauf que les derniers événements de l’Hôtel Hilton démontrent suffisamment que le Cameroun court vers une suspension avec tout ce cafouillage.
On attend de voir le staff technique qui sera sur le banc de touche ce lundi jour de début du stage
A sept jours du coup d’envoi de la rencontre Cameroun contre Cap Vert, comptant pour la 3ème journée des éliminatoires de la coupe du monde 2026 l’on ne sait pas toujours de manière officielle le staff technique qui sera sur le banc de touche pendant cette rencontre importante.
La réunion entre Samuel Eto’o fils le président de la fédération camerounaise de football, le coach desLions Indomptables Marc Brys, ses deux assistants Joachim Mununga, Manouvrier et monsieur Dissake l’inspecteur général des services au ministère des Sports et de l’Education Physique s’est déroulée hier dans la salle de conférence de la fédération camerounaise de football dans la mi-journée. Cette réunion qui intervient 24 heures après les vives tensions et altercations entres ces différents acteurs avait davantage pour mission d’aplanir les tensions et ayant existé entre les deux parties par le passé. Si Samuel Eto’o Fils a adressé officiellement ses excuses à Marc Brys et à tous les camerounais pour son comportement déplacé mardi dernier et a promis de travailler main dans la main avec lui durant son séjour sur le banc de touche des Lions Indomptables, Il faut néanmoins dire qu’on ne sait jusqu’à présent le staff technique qui va préparer la rencontre contre le Cap Vert le 8 juin prochain au stade Omnisports Ahmadou Ahidjo.
En effet, la question n’a pas été abordée durant cette rencontre. Ni la Fecafoot, ni le Minsep personne n’a osé se prononcé sur cette question. Ce qui laisse planer à nouveau un doute sur l’identité des personnes qui seront sur le banc de touche du Cameroun durant ce match.
Selon des indiscrétions, compte tenu du fait que la liste des différents responsables de l’encadrement technique, médicale et administratif proposé par ministre des sports n’a pas été rapportée par ce dernier, c’est forcément elle qui sera aux commandes pendant le match Cameroun contre Cap vert. Une situation qui ne semble pas arranger la fédération camerounaise de football qui laisse croire que la liste proposée par la fédération le 9 avril 2024 dernier sera celle qui va conduire cette rencontre. Seulement les faits ne jouent pas en leur faveur. Car la conférence de presse d’annonce de la liste des 26 joueurs devant jouer contre le Cap vert n’a pas eu lieu. Martin Ndtoungou Mpile qui était attendu à la Fecafoot par les hommes de médias venus nombreux était absent. En lieu et place de cette conférence de presse c’est celle avec le président de la Fecafoot Samuel Eto’o Fils et le manageur sélectionneur des Lions Indomptables et ses adjoints qui a eu lieu. Et puis rien. Une chose qui laisse croire que la fédération camerounaise de football est en train de perdre la main dans la bataille pour le contrôle de l’équipe nationale fanion «A».
Il faut cependant noter que depuis mardi dernier, jour de l’altercation de Samuel Eto’o fils avec le Pr Cyrile Tollo responsable au ministère des Sports et de l’Education et Marc Brys l’entraîneur sélectionneur des Lions Indomptables, des actes administratifs ont été posé pour déstabiliser des encadreurs nationaux que Samuel Eto’o avait nommé dans sa liste. Parmi ces actes-là, on note l’affectation de David Pagou entraineur Adjoint numéro 2 précédemment en service à la direction du Centre des œuvres universitaires de l’université de Yaoundé1 a été affecté à délégation d’arrondissement ses sports et de l’éducation physique de Salapoumbé. Idem Pour le Dr Narcisse Tinkeu préparateur physique nommé dans la liste de Samuel Eto’o Fils. Professeur d’Education physique et sportive en service à l’Institut national de la jeunesse et des sports, celui-ci a été affecté à la délégation d’arrondissement ses sports et de l’éducation physique de Salapoumbé.
Une autre curiosité qui cristallise les attentions dans cette crise, c’est la lettre de désistement de leur poste d’entraineur écrite à la main et signé par ces responsables nommés par la Fécafoot qui s’est retrouvée sur la toile hier dans la matinée. Parmi ces lettres de démission non encore confirmée par les acteurs, on a noté avec surprise, celle de Martin Ndtoungou Mpile récemment nommé par la Fecafoot après la réunion du Comité d’urgence de la Fecafoot organisée quelques heures après les échauffourées de mardi dernier à la Fecafoot. On y retrouve également les lettres de David Pagou et celle du Dr Narcisse Tinkeu.
Des faits qui laissent penser que le gouvernement a mis en œuvre des stratégies pour fragiliser Samuel Eto’o Fils et ses partenaires. Question de l’obliger à arrêter ce bras de fer engagé avec le gouvernement depuis le 2 avril 2024 date de la nomination par le Minsep de la liste des responsables de technique de Lions indomptables du Cameroun. Si pour l’instant la liste qui reste a considérer est toujours celle du ministère des Sports et de l’éducation physique, il faut dire cependant qu’on attend la fin de cette crise. Car cela perturbe la sérénité autour de la préparation du match contre le Cap-Vert.
Il a menacé verbalement le manageur sélectionneur de l’équipe nationale fanion Marc Brys et Cyrille Tollo, conseiller technique du ministère des Sports lors de la réunion prévue hier mardi 27 mai 2024 au siège de la fédération camerounaise de football
La réunion prévue hier matin entre le sélectionneur Belge Marc Brys, son assistant Mununga et les responsables de la fédération camerounaise de football n’a pas eu lieu. En lieu et place de cette rencontre très attendue qui devait donner de réelles orientations sur la préparation des rencontres de la 3ème et 4ème journée deséliminatoires de la coupe du monde 2026, le public a eu plutôt droit à des échanges épistolaires entre Samuel Eto’o fils le président de la fédération camerounaise de football et Marc Brys l’entraîneur sélectionneur des Lions Indomptables «A» et Cyrille Tollo, conseiller technique du ministère des Sports.
Le ton de cette journée qu’on attendait électrique a été donné vers 1Oh 30 à l’arrivée de la délégation de Marc Brys à la Fecafoot. Comme lors de sa deuxième invitation à la fédération camerounaise de Football, Marc Brys et son assistant Munumga étaient accompagnés par Cyrille Tollo, conseiller technique du ministère des Sports et de M .Dissake inspecteur général des services au ministère de sports et de l’Education physique.
A leur arrivée monsieur Tamo qui assurait la sécurité au portail de la Fecafoot leur a interdit d’entrée pour motif qu’ils ne font pas partie des personnes invitées à cette réunion à la Fecafoot. A la suite de cet échange, des éclats de voix vont se faire entendre au point d’attirer l’attention des journalistes et des passants mobilisés pour la circonstance. Les échanges seront houleux. Envenimés par cette tension latente existante entre le ministère des Sports et de l’Education physique depuis la nomination le 2 avril 2024 du nouveau staff à la tête de la sélection fanion de football A, par Narcisse Mouelle Kombi, les deux hommes vont se donner en spectacle.
Au courant de ce qui se passait à l’intérieur, le président de la fédération camerounaise de football va donner l’ordre de les laisser entrer. Ce qui sera fait. Sauf qu’à l’intérieur de la salle de réunion, le ton qui était monté au portail ne s’estompe pas. N’ayant pas été convié à la réunion, Samuel Eto’o fils invite les fonctionnaires du Ministère des sports à attendre libérer la salle de réunion et d'attendre dans une autre pièce le temps de travailler avec les techniciens. Alors que l’on croyait l’accalmie revenir, Cyril Tollo va revenir vers la salle en faisant savoir qu’il a des consignes à faire respecter que lui a donné son ministre de tutelle. C’est alors que Samuel Eto’o pique une crise de colère et se met à hurler. «Quand je viens au ministère, je vous respecte. Je vous prie de me laisser travailler avec mes collaborateurs. Ici vous n’avez pas parole. Ici je suis le seul patron, je ne vous respecte pas monsieur Tollo. C’est la dernière fois. Messieurs mettez le dehors», fulmine Samuel Eto’o Fils très remonté.
Après cette scène qui s’est déroulée au vu et au su de tout le monde, une autre altercation va immédiatement naitre entre le président de la Fecafoot et le sélectionneur Marc Brys.
« Je vous prie monsieur le sélectionneur de rester, vous ne bougez pas. Je suis président monsieur le sélectionneur, si vous voulez travailler avec nous. Vous êtes entraîneur parce que je vous ai nommé. Vous avez eu beaucoup de manquements et je vous prie de rester dans cette réunion. Parce que si vous ne restez pas, je serai obligé d’interroger mon comité exécutif» déclare Samuel Eto’o Fils.
Marc Brys arrive à la Fecafoot pour la première fois le 13 mai 2024 L'entraîneur sélectionneur de l'équipe nationale fanion de football et son adjoint le congolais Mununga sont convoqués à u...
A la réponse de Marc Brys qui précise «vous êtes le président mais c’est moi qui décide», le ton monte à nouveau. «Vous ne décidez pas. Ce que vous faites monsieur le sélectionneur, c’est moi qui l’assume c’est moi le président de la fédération. Dans votre pays vous ne le ferez pas et vous ne me parlez pas comme ça. En tant que footballeur, vous ne pouvez jamais me parler. Maintenant je suis le président, vous ne me parlez pas comme ça. Arrêtez ce bordel on travaille. Vous croyez que vous êtes dans quel pays ? Je peux faire ça en Belgique et comment vous pouvez faire ça» menace Samuel Eto’o «si vous traversez vous ne revenez plus» poursuit Samuel Eto’o en rentrant dans la salle de réunion. C’est sur ces faits que le sélectionneur Marc Brys a quitté la Fecafoot avec son assistant. La réunion ainsi prévue en ce lieu est plutôt devenue une jouxte verbale entre les acteurs. Ce qui trahit la crise profonde entre le ministère des sports et de l’Education physique.
A la suite de cette joute verbale, la Fecafoot a pondu un communiqué faisant le résumé des faits de la journée. Dans ce communiqué la Fecafoot annonce la tenue dans les prochaines heures d’un Comité d’urgence. Celui-ci va certainement procéder au limogeage de Marc Brys et de la nomination d’un nouveau staff technique.
Du côté du ministère des sports et de l’éducation physique, un communiqué rendu public hier soir annonce la tenue d’une réunion en vue de la préparation du match contre le Cap vert demain à la salle de conférence de ce ministère.
Ces derniers ont été formés aux techniques de vérification des faits et nouvelles les 23 et 24 mai 2024 dernier à Douala. C’était lors d’un «Google Master Class» organisé par 237Check avec le concours d’Africa Check
Lutter contre la propagation des fausses nouvelles et de la désinformation. Renforcer et développer les capacités des journalistes et des blogueurs en matière de vérification des faits. Améliorer la qualité des reportages journalistiques faits et des productions écrites sur la toile. Voilà présenter de manière succincte les objectifs visées par le séminaire de formation en fact checking qui s’est tenu du côté de Bonamoussadi à Douala du 23 au 24 mai 2024 dernier.
Organisé par 237 Check la branche de fact-checking de l’organisation Defyhatenow, ce séminaire de formation avait également pour mission de sensibiliser les apprenants sur les conséquences de la prolifération des fake news dans le délitement du tissu social. Et surtout les inviter à lutter contre ce fléau qui gangrène de plus en plus notre société.
Pendant ce séminaire qui rassemblait près de 20 journalistes et bloggeurs de la république du Cameroun les nouveaux soldats de la lutte contre les fakenews, la désinformation, ont d’abord été formés sur les généralités des fake news, les différentes formes de fake news et leur manifestation dans la blogosphère. Ainsi on a appris que les fakes news se présentent sous plusieurs formes. Notamment la désinformation, la mésinformation, l’intox, l’infox. Laure Nganlay l’une des formatrices de cette formation a insisté l’importance de la vérification des faits. Les modes de diffusion des fake news et les objectifs visés par les acteurs de ces faits malveillants.
Apres ces rappels très importants qui permettaient de situer les participants à cette formation l’on est revenu sur le processus de vérification des informations. Notamment comment trouver les données fiables en ligne y compris des recherches avancées sur internet.
La deuxième journée de cette formation essentiellement pratique a permis de former les apprenants aux outils de vérification des faits. Donald Tchiengue, l’un des formateurs de ce séminaire de formation en plus des méthodes de vérification des faits, a présenté à ces derniers les outils techniques de géolocalisation et vérification d’images en ligne. Bien avant, il a formé les apprenants aux techniques de repérage et de dépistage des fausses informations. Il leur a aussi présenté les outils de vérification des vidéo et es cartes géographiques. Il s’est surtout attardé sur les outils de vérification des images produites par l’Intelligence artificiel.
Meme si les participants à ce séminaire ont trouvé la durée de deux jours de séminaire insuffisant pour maitriser les outils de lutte contre le fake news, ces derniers ont cependant beaucoup appris. Et se sont engagé à être des ambassadeurs de la lutte contre la prolifération des fausses nouvelles sur les réseaux sociaux. On a cependant appris pendant le séminaire que la prolifération des fake news la plupart des temps se fait à dessein ? Et cela vise à détruire une personne ou la société entière. «les fake news ont un but et ce but est fonction des intentions de celui qui diffuse la fausse ou la mauvaise nouvelle», explique Donald Tchiengue. « pour fact checker une fausse nouvelle, il faut tenir compte de la nature de la personne qui a diffusé l’information, apprécier les conséquences de cette fake news sur la société entière. C’est par des exercices pratiques que ce séminaire s’est achevé. «Je suis très ravie d'avoir assisté à cette formation et j'ai remercié d'ailleurs Africa Check pour avoir à organiser à cette masterclass. Il y a eu plusieurs candidats donc je ne peux qu'être heureuse d'être parmi ces participants de cette formation participant. Je peux dire que je suis une ambassadrice du fact cheking du côté de l'extrême au Cameroun, plein de choses plein d'articles et je vais vous inviter d'ailleurs à visiter ma page pour liker», explique Amina rédactrice en chef de Radio à Kousseri. Son assertion est partagée par Badal une autre participante. Qui reconnait avoir beaucoup appris et d’avoir améliorer ses connaissances en détection des fake news. Il faut cependant noter que les participants à cette formation venaient de plusieurs régions du Cameroun.
A l’occasion de la célébration du 15ème anniversaire du massacre des camerounais en février 2008, le président national du Front pour le changement du Cameroun a déposé une gerbe de fleur au rond Point Dakar ce 27 février 2024 à l’insu de la police.
C’était une cérémonie sobre mais pleine de signification pour Jean Michel Nintcheu, le président national du Front pour le changement du Cameroun (Fcc) et la petite délégation qui l’accompagnait.
Arrivée au Rond Point Dakar baptisé «Rond Point des Matyrs», depuis 2009, vers 13h, Jean Michel Nintcheu qu’accompagnait Carlos Ngoualem, cadre du Fcc et grand conseiller à la Communauté urbaine de Douala, Xavier Belemé, Ismael Domkeu, Guy Hervé Nanseu, tous des cadres du Fcc, y ont déposé une gerbe de fleur. Un geste symbolique qui permet de rendre hommage aux jeunes tués lors des émeutes de la faim de février 2008 à Douala.
En effet, comme il est de coutume depuis 2008, Jean Michel Nintcheu et sa délégation sont allés sacrifier à un rite ce 27 fevrier2024. Celui de commémorer les victimes des émeutes de février 2008, pour la 15ème fois successive. Pour jean Michel Nintcheu qui sacrifie à cette exigence chaque année, il ne faut pas oublier cette date et il faut surtout revenir là où tout a commencé pour que le peuple ne l’oublie jamais.
Joint au téléphone par La Nouvelle Expression, l’honorable Jean Michel Nintcheu rappelle le contexte dans lequel les emeutes de fevrier se sont deroulées. «En réalité, les jeunes sont sortis massivement pour s’oppose à la modification de la constitution et ensuite à la vie chère. A l’augmentaqtion des prix du carburant. On ne peut pas oublier ça. A cause de ces émeutes le président Biya avait annulé cette hausse là», rappelle jean Michel Nintcheu. Avant d’ajouter que la situation est encore plus grave aujourd’hui.
«le prix du carburant à la pompe est plus chère qu’en France qui n’est pas un pays producteur de pétrole et qui a un Smig 50 fois supérieur à celui du Cameroun. Rien ne nous garantit qu’il y aura une baisse de prix demain. Ce qui a poussé les jeunes à sortir en 2008 est plus grave encore. Il n’est pas exclu que les camerounais qui ne peuvent plus supporter cette situation se revoltent», revele l’honorable Jean Michel Nintcheu qui invite le gouvernement camerounais à prendre des mesures pour desamorcer cette bombe à retardement. Organisée depuis 2009, la semaine des martyrs est une forme de commemoration des jeunes tués par balle dans la ville de Douala pendant les émeutes fevrier qui avait debuté le 25 fevrier et s’était achevé le 28 fevrier 2008.