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Le blog de Hervé Villard Njiélé

culture

Collège Sacre cœur de  Makack: Un milliard pour moderniser l’établissement

4 Septembre 2017, 13:56pm

Publié par Hervé Villard

Une vaste campagne de mobilisation des fonds vient d’être lancée par les anciens élèves de cet établissement d’enseignement secondaire catholique.Ils entendent renouveler les infrastructures et assurer une bonne formation aux élèves.

 

Faire du Collège sacre cœur de Makak un temple du savoir au Cameroun, redonner à cet établissement d’enseignement secondaire confessionnelle ses lettres de noblesse. Faire de lui le fleuron de la formation des citoyens exemplaires. Voilà présenter quelques objectifs nourris par les anciens élèves du collège sacre cœur de Makack.

Réunis au sein de l’Amicosaco (Amicale des anciens élèves du collège sacre cœur de Makak, ces anciens élèves de générations différentes ont décidé de perpétrer l’œuvre de cet établissement. Mieux, ils veulent améliorer la qualité d’enseignements dispensés ici en mettant un accent sur la techno science. Bref tous les jeunes formés ici apprendront pendant leur cursus une formation scientifique pouvant leur permettre de mieux s’imposer dans la vie sociale.

Pour permettre à cet établissement scolaire d’avoir les infrastructures dont il a besoin de même que les enseignants qualifiés, l’Amicosaco a besoin de près d’un milliards de francs cfa. Un montant certes important mais suffisant selon les membres exécutifs de ce projet pour moderniser en cinq ans ce collège. «Nous allons développer de nouvelles  filières de formation. Nous allons créer une filière informatique et électronique. Nous allons mettre un accent sur la formation des sportifs», affirme Alain Olivier Mekoulou Mvondo, le directeur général de la Cnps ancien élève du collège Sacre cœur de Makack.

 Collecte  de fonds

Pour rassembler le milliard de francs cfa nécessaire pour la rénovation du dit collège, l’Amisacosa vient de lancer une grande campagne de collecte fonds à travers la république du Cameroun et le monde entier. En plus de compter sur les membres de l’association et sur les anciens élèves de ce collège à qui un appel de cœur est lancé, d’autres stratégies de mobilisation des fonds sont mis sur pied. «Pour mobiliser suffisamment des fonds, nous avons axés notre communication sur le sponsoring, le mécénat. Nous avons aussi initié un crowfunding pour solliciter les appuies à travers le monde. En fait via cette nouvelle technique, nous avons publié  notre projet de modernisation du collège sur une plate forme de collecte des fonds afin de solliciter l’appui de ceux qui vont militer pour sa réalisation», explique les membres de l’équipe marketing constituée à cet effet.

Cosaco new look

D’après les membres de l’Amisacosa qui entendent moderniser le collège Sacre Cœur de Makak (Cosaco) en cinq ans, le nouveau collège sera sélectif. Les élèves et les dirigeants feront partie des meilleurs. «Un accent sera mis sur la morale et l’humanisme. La pratique de la technologie sera obligatoire à tous les élèves Ceci pourra leur permettre de faire de petit dépannage à la maison. Ils pourront dépanner des fers à repasser, des décodeurs. On va apprendre la programmation», explique Charles Borromée Etoundi, président de l’Amisacosa. L’apprentissage des langues nationales figure parmi ce vaste programme. «Nous allons enseigner cinq de nos langues à savoir, le Nufi, le bassa, le Fufuldé,l’Ewondo,le Douala», ajoute Louis Dalle Eyoum. L’initiation à la pratique de l’agriculture, de la pisciculture et même de la boulangerie fait partie de l’ambitieux projet. «Nous voulons dépasser le statut d’antan. Le collège sacre cœur de Makak est le seul à lancer les fusées qui allait à près de 4km dans l’air. Même l’armée camerounaise ne l’a pas encore fait. C’est ce que nous voulons relancer», déclare Alain Mekulu Mvondo en invitant tout le monde, les entreprises surtout, à soutenir ce projet.

Après le succès fulgurant connu au lendemain de sa création, en 1946, le collège Sacre cœur de Makak a perdu de son allant après le départ des Canadiens. Il est même tombé en décrépitude. C’est donc pour lui redonner ses lettres de noblesse que l’initiative est lancée.

Hervé Villard Njiélé

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Culture; Les Bankondjis ont leur nouveau roi

9 Mai 2017, 18:10pm

Publié par Hervé Villard

Austere Durand Moumi  a été choisi parmi les nombreux princes de ce village pour succéder à sa majesté Moumi II Jérôme, décédé des suites de maladie.

 

Fin de suspens pour l’ensemble du peuple Bankondji village du département du Haut-Nkam région de l’Ouest Cameroun. Le village sans roi plusieurs mois  après  le décès de sa majesté Moumi II Jérôme a aujourd’hui a un nouveau roi. Austère Durand Moumi le nouveau chef  Bakondji a été désigné selon les rouages de la tradition le dimanche 16 avril 2017, au cours des funérailles du défunt chef décédé il y a quelques mois des  suites de maladie. Pour cette grande cérémonie qui a réuni les Bankondjis d’ici et d’ailleurs, la cour royale a fait son plein d’œuf.

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Necrologie:Le dernier concert d'Ebeny Donald Wesley

21 Septembre 2016, 12:47pm

Publié par Hervé Villard

L’un des illustres batteurs camerounais a rendu l’âme des suites d’arrêt cardiaque au Centre hospitalier et universitaire de Yaoundé. C’était ce lundi 19 septembre 2016

Le monde culturel et artistique   camerounais  est de nouveau en deuil.  Ebeny Donald  Wesley a joué  sa dernière  note lundi 19 septembre 2016 à Yaoundé. En lieu et place des  scènes de  liesses populaires  et des youyous qu’il  laissait à chacune de ses prestations.  C’est plutôt la tristesse  générale qu’il a distillé cette  fois-ci.  Tout  ceci  au désarroi de  ses amis,  de ses fans, de sa famille et  même de  toute  la famille  musicale et artistique du Cameroun qui  n’ont vu que du feu. Pour ce  dernier  concert, Ebeny Donald  Wesley qui a l’habitude  de  jouer sur  scène  avec  les autres  y est allé seul.  Pour cette  fois ci, « il a fait  fort ». Il  a  réussi à  jouer à tous  les  instruments d’un orchestre  musical. De la  batterie qu’il  connaissait  mieux  à  la  guitare  solo, la guitare rythmique, la guitare bass, percussions,  clavier, les cuivres,  il a  même fait les chœurs. Le  tout  pour  faire   sangloter   tous  les mélomanes du Cameroun et du  monde artistique européen et  mondial qu’il a côtoyé.   Cet ultime  concert,  Ebeny  Donald  Wesley  l’a réussi. La preuve tous  ceux  qui  le portaient en  cœur sont en  émoi.  La  douleur est   vive. Sa  disparition subite  laisse un  grand  vide. «C’était  l’un des  porte étendard  de  la musique  camerounaise. Il faisait  partie  dans  les  années  1970 de l’équipe nationale de  Makossa. Je suis  vraiment choqué  par sa  disparition. Que  les  portes de  l’au –de-là lui soit  légère »,  affirme  avec  beaucoup  d’émotions le  ministre de  la Culture Narcisse  Mouelle Kombi.
 Plus   choqués encore  Sont ses  compagnons de longue date. Alhadji Toure, Toto Guillaume, Jean Dikotto Mandengue avec qui  ils  constituaient  l’équipe nationale de Makossa sont  sous  le coup de  l’émotion. Ils  ont de la peine  à  comprendre  ce  que  leur camarade de fortune vient de faire. Bien  installé chacun à son  propre  compte, ils se soutenaient mutuellement.  au moins un coup de fil, une  alerte de  leur compagnon de  fortune. Malheureusement  celui-ci est parti sans  crier  gare. « Il n’était pas  malade, il ne  présentait  aucun signe de  malaise. Il était  plutôt  bien  portant. Nous  sommes surpris de savoir qu’il est  mort aussi brutalement », affirme  un proche de sa famille tout  malheureux.
 En effet  selon des  informations, Ebeny  Donald Wesley était rendre visite à sa femme qui venait de mettre au monde leur enfant. Il s’est amusé avec le bébé puis il l’a remis à sa mère. Il est par la suite allé aux toilettes. De là-bas, il a poussé un cri de douleur. Quand on a couru pour voir ce qui se passait, on l’a retrouvé allonger au sol, en train d’agoniser», narre  le site d’information  Lavoixdukoat.com.
Au domicile familial sis à Deido à Douala, amis, artistes, voisins sont  dans  l’émoi. Ils  n’en reviennent pas . Hélas ! Ebeny nous a quittés. «Son doigté singulier a accompagné  Ndedy Dibango,  Manu Dibango, Dina Bell, Ben Decca, Nkotti François et bien d’autres chanteurs. Ebeny Donald Wesley était riche en amour et en amitié.
Biographie
Son amour pour la musique commence très tôt, alors qu’il est encore inscrit à l’école primaire. La musique n’est pas des plus rentables. A Bafang, Ebeny joue de la batterie dans la soirée et le matin il revêt une casquette de commerçant. Il officie comme colonel d’infanterie et visite de nombreux pays dans ses débuts de carrière. «On nous appelait l’équipe nationale du makossa, mais nous jouons aussi d’autres rythmes. Le premier bikutsi, nous l’avons enregistré à Bafoussam »,  avait précisé l’artiste dans  les  colonnes du blog de Mathias  Mouende.
Après son expérience extérieure, l’artiste pose ses valises au pays et produit des artistes locaux, dont Dina Bell. Vite, les magazines étrangers s’intéressent à ce noir qui produit de la musique africaine. Il reçoit une invitation des Blacks cocus qui veulent le découvrir. Le producteur de renommée internationale Joe Adams, lui propose de jouer en live avec Lionel Richie. C’est un succès planétaire. D’autres collaborations suivront avec Stevie Wonder et autres.
 Le batteur aux 40 ans de carrière a été élevé au grade de colonel d’infanterie dans l’armée américaine. A son arrivée aux Etats-Unis, il s’était mis à faire du commerce activité alors plus rémunératrice que celle de batteur.  Ebeny Donald Wesley  qui décède, avait pour  mission d’encadrer  les artistes  camerounais  comme il  l’a fait  par  le passé avec  Ndedy Eyango et les autres.  Il s’en  va  à l’âge de  54 ans  en laissant  orphelins,  11 enfants. Chapeau  l’artiste.
Hervé Villard Njiélé 

 

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Fête de la musique: Ekambi Brillant fait commandant de l’ordre national de la valeur

22 Juin 2016, 20:19pm

Publié par Hervé Villard

Ekambi Brillant fait Commandant de l'ordre de la valeur
Ekambi Brillant fait Commandant de l'ordre de la valeur

Sa médaille lui à été décernée ce lundi 20 juin 2016 à Douala par Dieudonné Ivaha Diboua, le gouverneur de la région du Littoral. C’était à l’occasion d’une cérémonie organisée à cet effet

 

 

La joie d’Ekambi Brillant  est incommensurable. En cet après midi du lundi 20 jin 2016, c’est un homme comblée et honorée qui descend les marches  qui conduisent  au service du gouverneur de la région du Littoral.

 

Accompagné des membres de sa famille, des amis proches et connaissances et surtout d’une poignée d’artistes venue l’accompagner, la star de la musique camerounaise est sur un nuage. Il vient de recevoir  des mains de Dieudonné Ivaha Diboua le gouverneur de la région du Littoral, la médaille l’élevant au rang de commandant de l’ordre national de la valeur.  

Après la cérémonie circonstancielle organisée à son honneur, l’artiste  Ekambi  Ekambi Louis Brillant de son vrai nom  n’a pas caché sa satisfaction. «Je suis un homme très heureux. Je remercie  particulièrement le président  Paul Biya pour avoir une fois de plus pensé à la culture. Pour  m’avoir honoré une fois de plus en m’attribuant  une médaille pour récompenser tout ce que j’ai fait pour la culture camerounaise et que  je continue à faire. Cette médaille est aussi  pour  mon père, pour ma grande mère qui m’a élevé, pour  les artistes camerounais qui se battent chaque jour pour la promotion de la musique camerounaise. Cette médaille que vient de me décerner le gouverneur est une consécration de plus de 45ans de métier dans la rigueur absolue dans la droiture dans la vérité  et le grand talent que  Dieu m’a donné » a  affirmé avec  beaucoup de joie le natif de Dibombari très heureux.

 Bien avant de remettre cette médaille décernée à Ekambi Brillant  par  le président de la république à l’occasion des cérémonies marquant la célébration de la 46ème édition de la fête nationale du 20 mai, Dieudonné Ivaha Diboua a félicité  l’artiste  musicien camerounais pour ses états de service. Il a invité celui-ci à continuer dans la même lancée et surtout de servir et de faire la promotion de la musique camerounaise comme il l’a toujours fait.

Aux jeunes artistes présents, le gouverneur les a demandé de s’inspirer des œuvres d’Ekambi Brillant, de le prendre pour repère et pour modèle dans leur carrière.  "Ekambi Brillant se lance dans la musique malgré  le refus de ses parents. Grâce à cette musique, il a permis au Makossa de garder son originalité. Sa chanson est interprétée à travers  le monde que son exemple puisse servir à la jeune  génération", déclaré  tout heureux  le gouverneur de la région du Littoral. Parmi ceux venu  encourager l’icône du makossa camerounais, on pouvait reconnaitre,  les artistes  Sissy Dipoko,  le bassiste Alhadji Touré, Henri Njoh les chefs traditionnelles des cantons Bel , Adjié et Abo et pleins d’animateurs radios et télé.

BIographie

Ekambi Brillant  est originaire de Dibombari, un village tout proche de Douala. Tout jeune, il passe son enfance avec ses grands parents maternels à Djébalè (banlieue de Douala) où nait sa passion pour la musique.

En 1962, il est admis au concours d’entrée en 6e au Lycée Général-Leclerc2 de Yaoundé. C’est au Lycée Général-Leclerc qu’il apprend la musique et particulièrement à jouer de la guitare sous le regard de M. Zane Daniel3, professeur de musique d’origine française.

En 1971, à l’âge de 23 ans, il arrête ses études, en classe de seconde et rejoint la ville de Douala où il intègre l’orchestre les crack’s comme guitariste. Ceux-ci se produisent dans la boite de nuit Le Domino. Il se présente ensuite au concours de la musique lancé par l’ORTF (Office de Radiodiffusion Télévision Française) aujourd’hui appelé RFI (Radio France Internationale), avec d’autres candidats tels que Manu Dibango, Francis Bebey dont il est le lauréat. C’est à l’issue de ce prix qu’il commet son premier disque 45 tours intitulé Jonguèlè la Ndolo5 qui enregistra 20 000 ventes. Arrivé en France en janvier 1972, avec le soutien de Jean Dikoto Mandengué (Bassiste camerounais), il fut produit par Phonogram et sort son second disque 45 tours qui fût également un succès avec 25 000 ventes.

En 1975 il sort l’album Africa Oumba avec comme titre phare Elongui qui a été repris par plusieurs autres artistes tant africains qu’européens. Cet album connait un record d’environ 4 millions de vente. Il produira par la suite  Soul Castel, Musunguédi.

De passage au Cameroun dans les années 1976, Ekambi Brillant crée son orchestre appelé les Ebis (Ekambi Brillant Show) qu’il fait venir en France. Il aura contribué à l’éclosion de plusieurs artistes aussi bien camerounais comme Marthe Zambo, Valéry Lobé, Aladji Touré qu’africains à l’instar de Cella Stella, Angélique Kidjo.  Avec plus de 20 albums à son actif l’artiste Ekambi Brillant a fait  la promotion de la musique camerounaise dans au moins 65 Etats du  monde.  Des états de service qui lui valent  la médaille de commandant de  l’ordre  national de  la valeur  que  le chef de l’Etat lui a décerné.

 

Hervé Villard Njiélé

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Grace Decca rend grâce à Dieu

31 Août 2015, 20:22pm

Publié par Hervé Villard

Le dernier album de la sœur cadette de Ben Decca est une série de louanges et de remerciement au Dieu tout puissant.

Les hommes de médias invités à la conférence de presse de présentation du nouvel album de Grâce Decca ont tous été surpris du nouveau ton musical que vient d’adopter la diva de la musique camerounaise, reconnue  parmi les meilleurs voies féminines du Makossa. Alors que tous  les fans de l’auteur de l’album «Donne-moi un peu d’amour» sorti en 2001 s’attendaient à un album similaire plein de sensualité et d’amour, Grâce Decca qui déclare être née dans une famille chrétienne vient de faire un virage à 90°.  ‘’Muna’’ Son nouvel album, présenté aux hommes de médias le 5 décembre 2014 dernier  à Douala est une louange, une adoration. «C’est une manière pour moi de dire merci à Dieu pour tout ce qu’il a fait pour moi et continue à le faire », déclare-t-elle toute heureuse.

 

D’après celle qui déclare assumer  le choix de son style musicale et qui dit l’avoir choisi à dessein, il était temps pour elle d’être reconnaissant  à Dieu. Et de lui remettre un peu de  ce qu’il lui a donné. «Dieu est suprême et je suis son instrument. Je fais ce que  la parole de Dieu me recommande de faire. Tous les soucis s’estompent quand tu es avec Dieu. Mon album est un cadeau à Dieu», explique-t-elle à l’assistance stupéfaite.

 

Intitulé « Muna » qui signifie difficultés en langue Douala, le nouveau bébé de Grâce Decca  est un album de 13 titres  dans lequel  l’artiste fait usage de plusieurs langues pour louer Dieu. Les rythmes aussi sont variés. De l’Essewe, un rythme qui lui est familier parce que lui permet de faire sa mise en forme pendant toutes ses prestations scéniques, Grâce pour rendre hommage à «celui qui veille sur elle, sur toute sa famille et le monde entier », convoque pareillement le Makossa, qui l’a révélée au monde entier et plusieurs autres rythmes pour dire merci à Dieu. Bref c’est un mélange de Gospel, de blues, de funk et de jazz.

 

Pour continuer l’œuvre d’évangélisation par la  musique, mission qu’elle vient de s’assigner  Ndom’A Deccah Grâce, de son vrai nom, a pareillement repris des titres à succès des artistes émérites. Il s’agit de  ‘’Imagine’’ de l’anglais Kirt Franklin, ‘’You are my people’’ de George Duke, ‘’You raised me up’’ de Josh Graban. L’artiste a pareillement convoqué des cantiques populaires congolais dans ce nouvel opus pour passer son message d’amour.

 

Pour produire cette musique gospel qu’elle veut différente de celle qui se fait en Afrique, Grâce Decca s’envole aux Etats Unis. La-bas, elle rencontre George Duke, l’arrangeur de cet album. Séduit par cette voie suave et angélique qui vient de l’Afrique et du Cameroun, il accepte d’arranger son album. Avec l’appui des autres musiciens américains de renom tels Sheila E , jeffary osborne, Jonathan Butler, Chino IX, Paul Jackson, Sarah Thomton, Alex Al, Erik Zobbler pour ne citer que ceux-ci, le chef d’œuvre de la diva camerounaise est produite. Le cinquième album de Grace Decca qui a pris plusieurs années pour voir le jour n’est pas totalement différent des autres.

 

 

En dehors de quelques rythmes qui varient et d’avantage les messages ; le timbre vocale de la star de la musique camerounaise reste le même.  Même si l’auteur déclare avoir été «égoïste» pendant la production de cette galette musicale, parce qu’elle a pensé à elle seule et à sa relation personnelle avec Dieu, elle appelle du moins tout le monde à croire en Dieu et à vivre selon sa volonté. Car ; «seul lui peut résoudre tous les problèmes que nous rencontrons dans notre vie quotidienne, dans notre pays ». L’album ‘’Muna’’ est déjà présent sur le marché discographique camerounais.

 

 

Hervé Villard Njiélé

 

 

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Charlotte Dipanda enflamme le Castel-hall

13 Avril 2015, 10:55am

Publié par Hervé Villard

L’artiste camerounaise a partagé les émotions de ses chansons avec ses fans, lors du concert qu’elle a donné au Castel Hall de Douala le 10 avril 2015 dernier.

 

«Je suis très heureuse d’avoir assisté à ce concert. Je me suis vraiment amusée. Je n’ai pas de regret. Je pense qu’avoir assisté à ce concert soit la meilleure chose qui m’est arrivée en ce mois d’Avril».

 

Cette déclaration est d’Anne kamto, secrétaire de direction dans une entreprise à Douala. Fan de charlotte Dipanda, cette dernière n’a pas lésiné sur  les mots pour déclarer sa satisfaction. «J’ai communié avec elle, j’ai chanté avec elle pendant le spectacle, je suis vraiment contente. Vivement qu’elle revienne à Douala», affirme celle qui traine les pas en quittant le Castel hall ce vendredi 10 avril 2015 à Douala.

 

Comme elle, les milliers de personnes ayant pris part à ce spectacle étaient très heureuses.  Elles trainaient d’ailleurs le pas en sortant. Car, ne voulaient pas partir sitôt. Elles tenaient toutes à immortaliser ce qui s’est passé durant le concert ce vendredi soir là et voudrais que cala continue. «Le concert est vite fini. Il fallait que cela continue», déclare l’une d’entre elles en traversant la barrière de sortie de ce lieu.

 

Durant cette prestation qui s’est achevée aux environs de 23h, la salle du castel Hall qui était archi comble vibrait en phase avec la diva de la musique camerounaise.  Les différents fans de Charlotte Dipanda ont passé toute la soirée à scander son nom, à danser  avec elle.

 

 

La salle du castel hall, le temps de ce concert, s’est transformée en une véritable chorale. Une chorale qui avait pour maitresse de chant Charlotte Dipanda et les choristes, les milliers de fans présents ici.

Dès que l’auteure de «Massa» entonnait une chanson, elle était immédiatement reprise en chœur par toute la salle en émoi. C’était une parfaite communion entre Charlotte Dipanda et ses fans, une communion qui n’a pas laissé indifférente la star de la soirée. « Je veux mourir parce qu’il y a tellement d’amour dans cette salle» a déclaré la diva  à plusieurs reprises pendant ce concert.

 

Durant ce spectacle Charlotte Dipanda a  revisité les titres de son album «Mispa» sorti en 2009. Elle a rendu un hommage à l’artiste Jeannot Hens à travers l’interprétation des titres «longuè», «ndando». Elle a également  interprété ses titres «to ben de na», «mdedi », «mispa», «bwel», « encore une fois », «elle». Quand cette dernière a interprété le titre  «la wonè», c’était l’euphorie totale. Les fans  ont pris d’assaut le podium, il fallait remettre à l’artiste un peu de ce qu’elle a donné, depuis le début du spectacle. Le titre «Coucou » produit les mêmes effets.  Pour clôturer cette soirée Charlotte Dipanda a bercé son public avec les titres de son nouvel album « Massa ». «Maman n’a pas vu», et autres titres  sont interprétés pour le bonheur du public.

 

 

Même si le public a apprécié, dans l’ensemble, d’aucuns pensent que Charlotte Dipanda devrait faire des efforts au niveau de la prestation scénique pour aguicher d’avantage le et captiver  les spectateurs.

Pour distiller autant de joie l’orchestre de Charlotte Dipanda y a contribué grandement. Avec Gaëlle Wondjè aux chœurs, Julien Pess, à la guitare rytmique,  Arthur Manga à la bass et Petit Jean Abanda à la batterie, le tour était joué.

 

Le concert de Charlotte Dipanda au Castel Hall vendredi 10 avril  2015 dernier, est l’ouverture d’une tournée nationale de l’artiste à travers le Cameroun. Le «Mboa tour» après Douala, a conduit l’artiste le 11 avril 2015 à Yaoundé pour un autre concert. L’artiste se produira également dans les villes de Buéa, Dschang, Bamenda, Garoua. Le ‘Mboa tour » s’achève dans la ville de Maroua dans la région de l’Extrême Nord.

 

Hervé Villard Njiélé

Charlotte Dipanda en plein Concert au Castel Hall le 10 avril dernier

Charlotte Dipanda en plein Concert au Castel Hall le 10 avril dernier

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Festival des marchés et des musiques urbaines: Près de 30.000 visiteurs attendus.

10 Février 2015, 12:10pm

Publié par Hervé Villard

D’après le comité d’organisation de «Mboa urban revolution», tous les camerounais sont attendus à  ce festival qui se déroulera du 9 au 11 février  2015 prochain, à l’esplanade de la maison de parti de Bonanjo.
 
 
Valoriser la musique urbaine camerounaise et la musique camerounaise dans son ensemble, permettre au  public et amoureux de la musique de vivre des moments idylliques au coté des artistes qu’ils aiment. Faire la promotion des œuvres musicales camerounaises et les protéger. Voilà  cités de manière succincte les objectifs visés par le  « Mboa Urban revolution », ce festival de musique organisé par  le Festival des marchés et des musiques urbaines(Femmur), qui se tient à Douala  pendant la semaine de la fête de la jeunesse.
 
Durant ce moment exceptionnel que les organisateurs comptent partager avec  les mélomanes de la ville de Douala et d’ailleurs, il est question de valoriser la musique urbaine camerounaise aujourd’hui abandonnée à elle-même, de la protéger et surtout de faire d’elle une poche de richesse pour le Cameroun. Malgré les difficultés que rencontrent les musiciens et les artistes de la musique urbaines, il est pareillement question de les orienter, de les encadrer et surtout  de leur permettre d’échanger avec leurs ainés plus expérimentés qu’eux et plus talentueux. «C’est un rendez-vous à ne pas rater. Car, il est question pour nous de recenser toutes les musiques du pays et de les valoriser », déclare Tony Nobody, artiste musicien membre du comité d’organisation du«Mboa urban révolution».
 
Pendant la conférence de presse de lancement de ce festival,  les maux qui minent la musique urbaine au Cameroun ont été dénoncés. Il s’agit entre autres, de l’amateurisme qui règne dans le secteur, de l’absence de formation des artistes, de la non médiatisation de la musique urbaine camerounaise, de la disparition des valeurs culturelles de notre pays. « L’esprit du festival c’est  d’inoculer aux jeunes, les valeurs  camerounaises, les valeurs de Lions indomptables de la musique camerounaise », déclare - Tony Nobody avant de dire que la musique urbaine camerounaise est en baisse de régime. « Pourquoi, est ce que l’ont peut payer des trentaines de  millions aux artistes nigérians pour un concert au Cameroun alors nous nous  faisons le gros du boulot pour rien. Il faut que cela cesse» décrie Tony Nobody tout en invitant les artistes et tout le monde à venir vivre cet évènement en direct. « Nous allons nous battre pour que la culture soit forte. La culture ne peut pas fonctionner sans l’économie  car, l’économie renforce la culture. Nous allons nous battre pour garder nos valeurs comme les artistes nigérians le font déjà chez eux », reprécise ce membre du comité d’organisation.
 
 
Parlant du programme de ces trois jours de fête dédiés à la musique camerounaise, plusieurs points  sont à l’ordre du jour. Il s’agit du  défilé de modes,  du concours miss mboa, du concours de Disc Jocker, du show danse urbaine. Des ateliers de formation sur les métiers de la musique font pareillement partie de ce programme riche en activités.
Pour rehausser l’éclat de cette grande fête, les artistes  tels Lady Ponce, les groupes X maleya, Tizeu, Mani Bella et autres artistes renom seront de la partie.
 
 

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Renforcement de capacité:Les journalistes à l’école de la critique d’Art

1 Octobre 2014, 11:47am

Publié par Hervé Villard

Théodore Kayesse et le promoteur de Arterial Network Cameroun en pleine démonstration
Théodore Kayesse et le promoteur de Arterial Network Cameroun en pleine démonstration

Ils ont pris part à un séminaire de formation sur la critique d’art qui s’est tenue à Douala du 25 au 27 septembre 2014.

« Guide de la vente de la culture du Cameroun à l’extérieur, vous avez la lourde responsabilité de faire  la promotion de notre culture et de vendre la destination Cameroun. Que cette cuvée soit la nouvelle cuvée du nouveau visage du journalisme au Cameroun ».

 

Cette déclaration est de  Michel Edouard Ndoyé Mesi, délégué régional des Arts et de la Culture pour le Littoral. Clôturant le séminaire de formation des journalistes  culturels sur la «Critique d’art», séminaire  qui s’est tenue  à l’Institut français de Douala du 24 au 26 septembre 2014, il a rappelé à ces derniers leurs missions. Et leurs  a recommandés de ne point faillir puisque, l’avenir de tout ce secteur  d’activité encore en friche, dépend du travail qu’ils feront  dans leurs différentes rédactions. Il a pareillement remercié les responsables  de  «Arterial Network  Cameroun» pour l’organisation de ce séminaire et les a priés de renouveler cette initiative. Question de donner aux journalistes des meilleurs outils pour traiter de manière convenable l’actualité culturelle du Cameroun.

 

Pendant ce séminaire  qui a rassemblé près d’une trentaine de journalistes culturels pendant trois jours, ces derniers ont assisté aux exposés des ainés plus aguerris en la matière et ont eu droit à des phases pratiques  pour évaluer les connaissances acquises.

 

Ainsi, Alain Tchakounté, les a entretenus sur le Thème «La nécessité d’un bagage culturel et d’une connaissance  de la démarche de la création, gage d’une critique d’art professionnelle utile», Blaise Etoa sur le thème «Comment améliorer la communication sur les arts et la culture dans les médias», et Théodore Kayesse sur le thème «Savoir lire et interpréter une œuvre d’art et lui donner un sens ».

 

Au cours des échanges, on a  rappelé l’importance de la culture pour  les journalistes culturels et la nécessité de lire des livres. «Il faut être cultivé et être curieux pour être journaliste culturel», a déclaré Alain Tchakounté. Tout en paraphrasant  André Malraux  écrivain français, il a ajouté que  «La culture ne s’hérite pas, mais, elle se conquiert».

 

On a  pareillement  durant la formation, insisté sur  le «référent africain» durant le traitement des informations culturelles.  Car, dans un contexte de mondialisation, où l’Afrique a  sa contribution à apporter dans le concert des nations, il est important que les valeurs  culturelles africaines soient révélées et que le traitement de l’information culturel soit fait à base des données que seul l’Afrique possède. Tout en s’intéressant à ce qui se passe ailleurs,  les formateurs de manière unanime ont recommandé aux journalistes culturels, de faire la connaissance de l’Afrique profond en voyageant en discutant avec les patriarches pour comprendre ces valeurs là. Les participants, Rita Diba, Adeline Tchouakak, Monique Ngoh Mayack, Frank William Batchou, Domi Dikoume, Mathias Mouende, Line Piedjou (…) qui ont tous reçu un diplôme de fin de formation, ont promis  de relever le défi lancé.

 

Hervé Villard Njiélé

Renforcement de capacité:Les journalistes  à l’école de la critique d’Art

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Douala:Koulibaly system for ever

10 Juillet 2014, 20:36pm

Publié par Hervé Villard

Koulibaly for ever, Hommage artistique, Douala,  serges Alain Ottou, Medias, Equinoxe, Humouriste,

Koulibaly for ever, Hommage artistique, Douala, serges Alain Ottou, Medias, Equinoxe, Humouriste,

Un hommage artistique en mémoire  de cet artiste humouriste décédé  il y a quelques semaines de suite de maladie  sera organisé ce vendredi 11 juillet 2014 à la salle des fêtes d’Akwa à Douala.

 

«Koulibaly system était un artiste de renommé internationale. Dès son décès, il a été enterré très vite à cause de sa religion et n’a pas eu droit aux hommages de ses amis, de ses collègues et de tous ceux qui aimaient et aiment ce qu’il faisait.  Il fallait marquer  cet esprit en lui rendant un hommage digne de son talent. C’est pourquoi, nous avons organisé cet hommage artistique pour permettre  à tout le monde de venir rendre hommage à cet artiste que nous aimons tous ».

 

Cette déclaration est de Serges Alain Ottou, qui dirige le Comité directoire chargé de l’organisation de l’hommage artistique en mémoire de l’artiste Ahmed Meffire Ngapout, plus connu sous le pseudonyme de Coulibaly system, décédé  le mardi 24 juin 2014 à l’hôpital Laquintinie de suite de maladie. A pied d’œuvre depuis plus de deux semaines, ce comité directoire constitué des journalistes télé et radio de la ville de Douala, des animateurs et des humoristes ont chacun mouillé le maillot pour que un hommage mérité soit rendu à Koulibaly system.

 

Selon des informations en provenance de ce comité directoire qui a siégé jusqu’à tard dans la nuit d’hier pour s’assurer que tout se déroulera comme prévu, cette veillée artistique aura lieu  à l’esplanade de la salle des fêtes d’Akwa ce vendredi de 19h jusqu’à l’aube. « Nous avons voulu fédérer tout le monde autour de ce projet puisque, Koulibaly System, n’était pas seulement un artiste humoriste de  Equinoxe radio et télévision. Il était l’ami des humoristes, des artistes, des animateurs et de plusieurs autres personnes. C’est pourquoi avec eux on s’est associé pour lui rendre ensemble hommage»,  précise le journaliste d’Equinoxe télévision.

Parlant du déroulement de cette soirée qui s’annonce très riche en animations humoristiques, le programme prévoit  deux temps forts. Le premier constitué d’un culte œcuménique qui sera célébré de 19h à 21h et le second  constitué d’une suite de témoignages et des prestations artistiques.

 

«On a pensé faire un culte œcuménique parce que les amis de Koulibaly  System se recrutent dans toutes les obédiences religieuses», précise Melissa Marthe Kouya, chargé du marketing et de la communication autour de cet évènement. «On est animé par l’esprit du bénévolat. Nous voulons tout simplement rendre hommage à Koulibally. C’était vraiment une star. Il mérite cela. Je précise que l’entrée est libre à tous », déclare-t-elle.

 

La liste des artistes musiciens des animateurs et des humoristes de renoms annoncés à cet  hommage artistique est longue. Parmi ces derniers, Narcise Prize, Mathématik de Petit Pays, Junior Eyango, Lady B, Boudour et plein d’autres mastodontes de la musique camerounaise. C’est avec l’appui des Brasseries du Cameroun et du Délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala, que cet évènement sera organisé. «Je remercie grandement serges Njapoum des Brasseries du Cameroun et le Dr fritz Ntone Ntone pour leur soutien», déclare Serges Alain ottou.

 

 Décédé  le mardi 24 juin 2014 à l’hôpital Laquintinie de Douala,  Ahmed Meffire Ngapout, plus connu sous le pseudonyme de Coulibaly system, était malade. Selon des informations, «le plus camerounais des ivoiriens » que les spectateurs et les auditeurs de radio et télévision Equinoxe n’avait plus vu ni entendu était malade depuis environ quatre mois était drépanocytaire.

 

 En service à Radio équinoxe depuis près de 10ans, Koulibaly system qui décède à la trentaine  avancé était un humoriste talentueux dont le son de la voix et  les histoires qu’il connaissait seul  les origines et le secret vont manquer aux millions d’auditeurs et de téléspectateurs de ces médias

 

Son jumeaux Djasso avec qui il formait une paire  presqu’indivisible est toujours ébranlé par sa disparition  «Je n’arrive pas à y croire. S’il faut parler de carrière, c’est avec lui en 2004 que je commence ma carrière à Equinoxe. Ça fait dix ans que je travaille avec lui. C’est une partie de mon corps que je viens de perdre », regrette-t-il.

 

Hervé Villard Njiélé

Koulibaly System, cameroun, Hommage artistique, Equinoxe Radio et télé,

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Culture: Kareyce Fotso a un nouveau bébé

16 Mai 2014, 15:29pm

Publié par Hervé Villard

Le  nouvel opus  de cette musicienne camerounaise a été officiellement présenté au public de Douala  le  16 mai 2014 à l’institut français

 

 

 

Il s’appelle «Mokte» et fera certainement plaisir aux mélomanes des villes du Cameroun, de l’Afrique et du monde entier. Fruit d’un effort quotidien et de beaucoup de recherches, le nouvel  album de Kareyce Fotso a été dédicacé ce vendredi 16 mai 2014 à l’institut Français. La première dédicace qui s’est  déroulée à Douala  a permis aux mélomanes de la capitale économique du Cameroun, et à ses fans de découvrir ce nouveau bébé qui fait déjà la fierté des amoureux de la musique.  

Pendant cette cérémonie de dédicace annoncée en grande pompe par les médias locaux et nationaux, Kareyce Fotso a fait   un a capela, question de donner un avant goût, du contenu de cet album de 12 titres, qu’elle vient de commettre sur le marché discographique camerounais et mondial.

Sorti en Europe depuis le mois de mars, «Mokte», ce nouvel album de Kareyce fotso qui signifie «Espoir» en langue Bandjoun, est une galette musicale qui permet à l’artiste de communier avec ses fans, les mélomanes et surtout avec les populations du monde entier. À travers cet opus, la starlette de la musique camerounaise partagé son état d’esprit. Elle invite  tout le monde à garder espoir malgré les vicissitudes de la vie.  Elle inspire  la confiance surtout la foi. Car, même si rien ne marche aujourd’hui, les choses pourront changer demain. « Mokte » est en effet une prière, un conseil, un état d’esprit. Bref,  c’est une manière de vivre que partage l’auteur de ce chef d’œuvre, déjà  présent sur le marché discographique.

En plus de ce message plein de sens et de vie, en plus de la mélodie qui est teintée de la quasi totalité des rythmes du terroir, Kareyce  Fotso plonge le public dans un univers dont elle seule connait le secret.  Avec sa voie suave et envoutante avec des messages profonds qui renvoient à la vie de tous les jours, l’artiste camerounaise, fait rêver. Elle prône un idéal de vie et invite tous le monde à s’y accommoder. L’espoir étant la seule chose qui maintient l’homme à la vie, qui  le pousse à faire beaucoup d’efforts dans la vie, il demande aux habitants de la terre de rester confiants, de ne pas se décourager. «Mokte» en fin est une forme d’appel au travail ardu, un appel  à la résistance.

Ces messages importants pour l’humanité, kareyce Fotso les délivre dans les douze titres de cet opus.  De «Te Vouan ne ma» à  «Ndolo», sans oublier «comment ça va ? », «Azany » «Manke», «Just Believe», «Kak Pou tseu», «Kowadi, «Messa», «Tiwassa», «Youmbata», « ke Wouac A» et «Aya», kareyce Fotso, évoque l’amour,  la foie et le courage. Avec ce nouvel opus, la native de Bandjoun vient de porter à trois le nombre d’albums qu’elle a déjà commis sur le marché.

Portrait

Née en pays Bamiléké Kareyce Fotso est élevée chez les Béti. Après des études réussies (biochimie et BTS audiovisuel), elle gagne le droit de s’adonner à sa passion, le chant. Elle débute dans les cabarets de Yaoundé et devient choriste. Elle se fait remarquer au sein du groupe Korongo Jam d’Erik Aliana par sa présence scénique et sa voix exceptionnelle.

En France, dans le cadre de sa résidence «Visas pour le création » (mai à juillet 2009), elle travaille sous la direction artistique de François Kokelaere, qui dirigeait l’Ensemble National des Percussions de Guinée et permis au groupe guinéen Wofa de se produire dans le monde entier.

De cette rencontre naît un spectacle en solo où Kareyce Fotso, accompagnée par sa guitare, offre de jolies mélodies au public.  Avec une voix puissante, originale, teintée d’un voile légèrement éraillé issu du blues et de la tradition africaine, la fille de Bandjoun séduit tout le monde. Elle espère marquer les esprits avec ce nouvel album comme ce fut le cas pour les autres titres. (Mulato, Kwegne)

 

Hervé Villard Njiélé

 

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