La pharmacopée africaine :Bientôt une place au soleil
Le blog de Hervé Villard Njiélé
Blog a caractère informatif éducatif et culturel qui vise la formation de tous ses lecteurs. Blog important à visiter. ce blog vous renseigne sur l'actualité camerounaise en générale et africaine.
Ces derniers ont soutenu leur mémoire de fin de stage le 13 avril 2021 dernier à l’institut supérieur de gestion et de l’hôtellerie Kgs de Douala. C’était en présence d’un jury de professionnels du secteur et de nombreux parents.
«J’ai soutenu en management et technique d'hébergement qui est ma spécialité. Ça s'est très bien passé, je suis fier de ce que j’ai fait. Le Jury aussi était content de mon travail. Et je peux vous dire que c’est le résultat de plusieurs mois de travail acharné et d’abnégation», Pire Owen, étudiant à l’Institut supérieur de gestion d’Hôtellerie Kgs est tout heureux. Après sa soutenance, il est tout excité et rêve déjà d’une brillante carrière dans son secteur de l’hôtellerie. Après avoir obtenu la mention très bien lors de la soutenance de son rapport de stage, celui-ci n’attend plus que les résultats de Bts en hôtellerie pour faire ses preuves. «Les soutenances dans l’ensemble se sont bien passé et moi et mes camarades de classe n’attendons plus que les examens pour montrer de quoi on est capable», poursuit-il avec sérénité». Avant d’ajouter qu’il est prêt à l’emploi.
Tout prêt de lui Meujichin Batoumen Christelle Olivia continue de faire la séance de photo avec les membres de sa famille pour immortaliser cet instant. Après avoir soutenu avec succès son rapport de stage, cette dernière est émue et félicite ses enseignants sur la qualité de formation reçue. Elle espère surtout décrocher rapidement un travail, son diplôme en main. «Ma formation s’est bien déroulée ici. Le cadre de la formation et les équipements m’ont permis de mieux assimiler mes leçons. Pendant mon stage c’était plus facile de m’adapter parce que les outils étaient presque les mêmes. On nous a bien formés dans l’ensemble », déclare celle qui est en train d’achever sa formation en Gestion et management hôtelier.
Comme Piri Owen et Meujichin Batoumen Christelle Olivia continue, c’est environ trente étudiants de l'Institut supérieur de gestion et de l’hôtellerie Kgs de Douala qui toquent déjà les portes de l’emploi. Après deux années de formation sanctionnées par l’obtention d’excellente formation, ils aspirent retrouver les entreprises pour montrer leur savoir-faire. « On ne finit pas une formation à l’institut supérieur de gestion et de l’hôtellerie Kgs de Douala pour aller dormir. C’est pour faire quelque chose. Vous n’allez pas chômer. Si les hôtels ne vous recrutent pas ils ont tous les outils pour être indépendant et monter leurs propres affaires. D’ailleurs avant la fin de l’année comme c’est souvent le cas, certains seront déjà partis. Plusieurs d’entre eux après les stages ont marqué positivement les esprits. D’ici la fin d’année académique ils seront recrutés. Nous formons des hommes et non des diplômés»’ a précisé Sidonie Kella Gamo, épouse Seudieu, Pdg de cette institution.
J’ai envoyé mon fils se former ici, j'ai entendu parler de cette école et je me suis dit j’essaie. J’avais une inquiétude parce qu’il y a une formation bilingue. Mais, dès que j’ai assisté à la soutenance, j'ai apprécié son travail. J’ai été très émue. Je remercie mon fils et cet institut de formation. Je suis heureuse pour elle.», affirme dame Nkong Grace, parent.
Opportunités
En effet, les professionnels du secteur de l’hôtellerie qui viennent d’achever leur formation ont plus de chance de trouver de l’emploi. Car, avec le boom du secteur hôtelier que l’on observe dans les villes devant abriter les poules du championnat d’Afrique des nations qui se joue au Cameroun en janvier prochain, la demande d’emploi dans ce secteur d’activité sera abondante. Reconnu mondialement pour son hospitalité, le pays des Lions indomptables qui doit réserver aux 24 équipes qualifiées et leurs supporteurs un accueil chaleureux doublé a déjà demandé aux hôtels sélectionnés, d’améliorer le site, de recycler des personnels et de recruter de nouveaux personnels.
Hervé Villard Njiele
Consultant en marketing et communication, Charles Monguè-Mouyémè réagit au report du championnat d’Afrique des nations préalablement prévu au Cameroun du 4 au 25 avril 2020, à une date ultérieure par le ministre des Sports et de l’Education physique le pr Narcisse Mouelle Kombi à cause du Corona Virus. Dans cette interview accordée à La Nouvelle Expression, il revient sur les conséquences directes de la décision du Minsep qui était inévitable compte tenu du contexte.
Corona Virus: Cinq camerounais déjà tués - Le blog de Hervé Villard Njiélé
La pandémie qui a débuté en chine il y a environ un mois a déjà tué quatre de nos compatriotes dans le monde La liste des pays qui ont perdu des compatriotes morts de suites de Corona virus ...
http://hervevillard.over-blog.com/2020/03/corona-virus-cinq-camerounais-deja-tues.html
L’expert en communication se prononce également sur les mesures drastiques prises par l’Etat du Cameroun pour lutter contre cette pandémie qui traumatise le monde entier. A coté des félicitations faites à l’endroit du gouvernement pour sa réaction fut-elle tardive, Charles Mongue Mouyeme dénonce l’absence de planification et de coordination des actions de l’Etat dans cette lutte qui risque plomber les bonnes intentions pourtant bonnes au départ. Il dénonce l’absence de moyens mises à disposition pour lutter contre la maladie. A cote des critiques l’expert propose l mise sur pied d’une équipe de bénévoles volontaires pour sensibiliser et éduquer les Camerounais sur les mesures à prendre pour limiter la propagation de cette maladie dangereuse. Ceci pour éviter la catastrophe africaine qu’annonce l’organisation mondiale de la santé.
Lisez-plutôt
Pour des mesures de sécurité sanitaire, le ministre des Sports et de l’éducation physique vient de proroger le championnat d'Afrique des nations à une date ultérieure. Comment appréciez-vous cette décision ?
Dans le contexte actuel, c’est une décision qui allait de soi. Si la Ligue des Champions européenne, l’Euro 2020, la Nba aux Usa, la Formule 1 etc., n’ont pas résisté aux ravages du coronavirus, ce n’est pas le « petit » Chan de l’Afrique qui allait le faire. C’est donc simplement une décision conséquente au regard du climat sanitaire mondial qui impose beaucoup de vigilance et de précautions si on ne veut pas que l’humanité soit décimée par la pandémie du coronavirus. Les grandes puissances du monde disposant de systèmes sanitaires de haut niveau ont choisi de confiner leurs habitants pour se donner des chances de stopper l’invasion de ce dangereux virus, et ce n’est pas le Cameroun, avec son plateau technique sanitaire très faible qui allait prendre le risque d’exposer ses populations et les étrangers qui viendraient au Chan à une contamination quasi-certaine avec la multiplicité de contacts qu’occasionne un tournoi international de football. Le Cameroun n’avait donc pas d’autre choix que de prendre la décision inéluctable et bonne au demeurant, de différer son CHAN 2020.
Au regard de la vitesse de propagation de ce virus, cette décision n'est-elle pas tardive selon vous ?
Non, elle n’est pas tardive, du moment où le coronavirus n’avait donné de rendez-vous à personne sur la planète. Toutes les parties du monde n’ont pas été atteintes au même moment, et en Afrique notamment, on nourrissait l’espoir que le continent berceau de l’humanité allait être épargné. Mais les choses sont allées très vite, et les mesures de lutte contre le coronavirus se sont enchaînées à un rythme effréné d’un pays à l’autre à travers le monde : le Cameroun est simplement entré dans la danse au moment où des cas de personnes atteintes ont été détectés sur son territoire. Certes, le gouvernement aurait pu prendre son train de mesures un peu plus tôt, ce qui aurait permis que le report du Chan soit annoncé plus tôt, mais nous connaissons l’incapacité de nos gouvernants à être proactifs et à anticiper sur les situations. La gravité de la situation actuelle est telle qu’il est inutile de chicaner sur la promptitude ou non de nos dirigeants du pays : disons juste qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire.
Bien avant cette décision de report, 24h avant, le MINSEP dans une correspondance rassurait la CAF que le Cameroun pouvait accueillir cette compétition de même que des pays qualifiés. Comment expliquer ce revirement de situation en 24h seulement ?
Pour moi il ne s’agit pas d’un revirement, mais plutôt de l’aboutissement de la stratégie de l’écran de fumée qui semble avoir été adoptée par le Cameroun relativement au niveau de préparation du Chan 2020. J’ai l’impression qu’il a été décidé dans les hautes sphères dirigeantes de notre pays, que l’initiative ou la cause d’un éventuel « glissement » du Chan 2020 ne devait en aucun cas être imputée au Cameroun. On se souvient que le Cameroun avait sollicité et obtenu un report de la Can féminine en 2016, puis, du fait de ses défaillances, la Can 2019 lui avait été retirée au profit de l’Egypte : en disant dans son 1er courrier adressé à la Caf que le Cameroun était prêt à organiser le Chan malgré le coronavirus, le président du Cocan 2020/2021 savait déjà que le report était inévitable. Son 2ème courrier que vous considérez comme un revirement avait pour but de montrer que le Cameroun était navré de ne plus pouvoir abriter le CHAN 2020 à bonne date, alors qu’il était archi-prêt. Cela battait ainsi en brèche les réserves émises par la CAF dans une lettre récente adressée à la Fecafoot, et qui portaient sur l’état d’avancement des préparatifs, en relevant des insuffisances à corriger. Manifestement donc, le Cameroun n’était pas tout à fait prêt, mais il fallait faire croire le contraire, et le coronavirus, c’est cynique de le dire, offrait une occasion en or de bluffer.
Parlant du Corona virus à l'origine de la prorogation du Chan, l'Etat du Cameroun vient de prendre des mesures drastiques pour limiter la propagation de la maladie. Comment trouvez-vous ces mesures ?
Ces mesures sont relativement bonnes dans leur énoncé, parce que conformes aux prescriptions de l’Oms notamment, qui a répertorié les modes de contamination du coronavirus, et les précautions à prendre pour ne pas être infecté. Ces mesures sont donc calquées sur celles prises dans la plupart des pays atteints par le coronavirus. C’est l’application effective de ces mesures qui est sujette à caution, car beaucoup de nos habitudes et comportements séculaires sont de nature à favoriser la propagation rapide d’un tel virus.
Tout porte à croire que le gouvernement n’a engagé le travail d’implémentation de ces mesures qu’après leur publication, ce qui occasionne beaucoup de précipitation, d’improvisations et de couacs dans leur mise en œuvre, comme c’est le cas pour la réquisition des hôtels devant servir à la mise en quarantaine des passagers en provenance d’Europe entrant par les aéroports de Douala et de Yaoundé-Nsimalen.
Parmi les multiples restrictions imposées par ces mesures beaucoup vont se heurter à l’incrédulité et à l’incivisme des populations du Cameroun. De nombreuses idées reçues qui tendent à banaliser ou à remettre en question la dangerosité du coronavirus dans notre environnement, ont cours dans le pays, ce qui ne facilite pas les choses.
D’autre part, contrairement aux dépenses folles qui sont effectuées sans retenue pour l’organisation de la Can 2021, on observe comme une réticence de la part du gouvernement à engager les fonds importants nécessaires à la lutte contre le coronavirus. Les autorités administratives se retrouvent ainsi au four et au moulin, là où des cellules pluridisciplinaires assistées par des bénévoles et des volontaires recrutés en grand nombre aideraient à obtenir plus d’efficience. La mise en œuvre des mesures pour limiter la propagation du coronavirus au Cameroun apparaît donc poussive, parce que la rigueur dans l’organisation ainsi que la mobilisation des moyens humains, matériels et financiers ne sont pas au point. Le sens des bonnes initiatives, la créativité et la volonté semblent faire défaut, à cause des réflexes de centralisation des décisions au sein de l’administration camerounaise.
En réalité, le Cameroun, au-delà des mesures listées et publiées timidement, ne dispose pas d’un plan de lutte bien pensé dans tous ses contours et les moindres détails. Comme souvent, nos décideurs sont dans la réaction, et il n’y a pas une vraie coordination des actions au niveau central, décentralisée dans les régions, les départements, les communes, les villes et les villages. Même les professionnels de la santé ne savent pas exactement comment ils peuvent apporter leur contribution efficace à la lutte. De nombreux camerounais se déclarent volontaires sur les médias et les réseaux sociaux, mais ils sont royalement ignorés par les autorités qui font du spectacle pour attirer l’attention sur elles, en pensant certainement à la suite de leur carrière. En observant les attitudes de ceux qui doivent piloter la lutte contre le coronavirus, en les écoutant, j’ai bien peur qu’ils ne mesurent pas réellement le péril qui menace le Cameroun.
Les mesures prises sont-elles réalistes selon vous ?
Ces mesures sont en principe réalistes, mais dans un environnement où l’éthique et le civisme sont en lambeaux comme c’est le cas au Cameroun, la forte complexité de leur application et de leur respect les rend irréalistes dans les faits. La stimulation de la bonne volonté des populations à s’investir dans cette lutte contre le coronavirus à travers une sensibilisation intensive et même agressive est donc le gage de l’efficacité des mesures édictées par le gouvernement. L’exemple doit venir d’en haut, aucun citoyen ne devant s’estimer au-dessus des contraintes liées à ces mesures, comme on l’a vu avec le Président de l’Assemblée Nationale qui ne s’est pas soumis à la mise en quarantaine alors qu’il revenait d’un pays à risques.
Il y aura des difficultés, des erreurs, des hésitations, des compromissions, mais le peuple doit accentuer et maintenir la pression sur ses gouvernants, et l’Etat sur tous les citoyens, pour que ces mesures produisent des résultats probants. L’humilité et la souplesse d’esprit doivent aussi être de mise pour pouvoir admettre les manquements et s’employer à les corriger.
Des voix s’élèvent pour critiquer ces mesures taxées de hâtives et sans préparation réelle. Pensez que ces critiques sont fondées ?
Il n’est pas jusqu’à de grands scientifiques de nos universités qui ne le disent en public sur un ton d’exaspération, tellement ils sont conscients de l’immensité et l’étendue des actions à mener pour juguler le coronavirus sur toute l’étendue du territoire camerounais. A un moment donné, quand l’heure est grave, il faut savoir mettre la politique politicienne et le carriérisme en veilleuse. Les mesures prises l’ont été, nous a-t-on dit, sur « les très hautes instructions du Chef de l’Etat », lesquelles instructions ne s’appuient pas sur un comité scientifique pluridisciplinaire de haut niveau connu, à moins qu’il n’ait été constitué de façon occulte. Et la cacophonie qu’on observe dans certaines décisions et contre-décisions prises par les membres du gouvernement trahit clairement l’absence d’une stratégie de lutte bien conçue et coordonnée rigoureusement. S’en tenir à cette rengaine passe-partout des « très hautes instructions » est suicidaire pour le pays face à un ennemi coriace tel que le coronavirus. Il faut cesser de faire semblant de travailler, et travailler effectivement avec abnégation.
Qu'est-ce qu'il faut faire d’après vous pour contenir cette pandémie et limiter sa propagation ?
Chacun de nous et nous tous habitants du Cameroun devons respecter scrupuleusement les mesures édictées par les gouvernants, et veiller à les faire respecter autour de nous. Il faut arrêter la propagation des fausses informations sur le coronavirus dans les réseaux sociaux, qui créent des doutes dans les esprits et font baisser la garde face au coronavirus, alors qu’elle doit rester haute et bien en place. Nous devons nous faire violence en adaptant nos comportements aux mesures de prévention prescrites pour gagner cette guerre utile contre ce virus pernicieux.
Nos gouvernants doivent réellement mettre en place une vraie cellule scientifique de crise, décentralisée dans les démembrements de l’Etat dans tout le pays. La menace grave pour l’Afrique prédite par l’OMS doit être prise très au sérieux, et tous les moyens humains, matériels et financiers doivent mobilisés sans retenue pour éviter une catastrophe humanitaire de grande ampleur à notre pays. L’anticipation doit être le maître-mot qui guide toutes les actions. La réquisition et la réhabilitation de certains hôpitaux privés à l’instar de la Polyclinique Soppo Priso de Douala doit être faite rapidement, sans attendre que les hôpitaux existants soient complètement débordés. On doit habiliter techniquement toutes les régions du pays et même les arrondissements et les communes, à pouvoir effectuer la détection du coronavirus qui ne se fait jusqu’à présent qu’au Centre Pasteur de Yaoundé.
Nous proposons également le déploiement dans toute le pays de «Corona Fighters », qui seront des volontaires et des bénévoles qui se dévoueront à faire assimiler les mesures de préventions adoptées par l’Etat par les populations, à veiller à leur bonne application, et à assister les équipes médicales. Nous avons engagé plus de 2000 milliards de francs pour financer la Can de foot qui n’est qu’un loisir, ce n’est pas pour préserver nos vies que nous allons faire usage du frein à main financier.
Interview réalisée par Hervé Villard Njiélé
La pandémie qui a débuté en chine il y a environ un mois a déjà tué quatre de nos compatriotes dans le monde
La liste des pays qui ont perdu des compatriotes morts de suites de Corona virus s’allonge au fur et à mesure que le temps passe. Car, la maladie se répand à une vitesse exponentielle. Sans état d’âme, la maladie se propage dans le monde et décime hommes, femmes et enfants. Si les pays les plus touchés dans le monde sont la Chine qui totalise depuis le début de cette pandémie le plus grands nombre de morts et de personnes contaminées malgré la chute du taux de contamination et de l’Italie qui a désormais le foyer le plus ardent en Europe avec plus de 500 décès journalier depuis quelques jours, il faut dire que cette pandémie ne fait pas de cadeau aux nations du monde. Elle tue avec sérieux et est désormais l’ennemi numéro 1 à éliminer à tous les prix. Si à coté de la Chine et de l’Italie, on peut pareillement compter des grandes nations comme l’Espagne, l’Iran, la France, les Etats unis, il faut reconnaitre que le Cameroun n’est pas épargné. C’est pourquoi, le pays devrait être sur ses gardes, multiplié des efforts pour éviter le désastre comme c’est le cas partout ailleurs.
Si jusqu’à présent aucun décès des suites de cette pandémie n’est encore observé sur le triangle national selon le ministre de la Santé public Dr Manaouda Malachi, il faut du moins reconnaitre que le taux de contaminations va crescendo avec déjà 66 cas dépistés positifs. Des camerounais sont d’ailleurs déjà morts de cette maladie. De quoi créer une prise de conscience, une vigilance accrue et le respect des consignes de sécurité.
Selon des informations puisées à bonne sources, quatre camerounais ont déjà été tués par cette maladie.
Le premier de cette liste s’appelait Didier Mbeng, un Camerounais habitant en France. En effet, mis en quarantaine depuis plusieurs jours le patient est décédé dans la nuit du lundi au mardi 17 Mars 2020. Il est mort dans un hôpital parisien et selon sa sœur il revenait d’un voyage en Turquie quand il a commencé à ressentir les effets du coronavirus.
Le second camerounais tué par le corona virus s’appelle Alain Siekapen, grand karatéka camerounais
L’annonce de son décès est tombée samedi 21 mars 2020 au matin lorsque son épouse reçoit un coup de fil lui demandant de venir d’urgence à l’hôpital pour l’identification du corps avant l’usage habituel à pareil circonstance. Le premier président du collectif des karateka Camerounais de la diaspora, testé positif au coronavirus, a succombé aux affres de cette pandémie sur le sol français comme le premier.
Le troisième et dernier Camerounais qui vient compléter cette liste n’est autre que le célèbre artiste musicien camerounais de renommée mondiale, Manu Dibango. Surnommé "Papy Groove", le musicien de jazz camerounais est mort du Covid-19. Décédé ce mardi 24 mars, Manu Dibango avait 86 ans. Il était l'un des fidèles du festival Jazz in Marciac (Gers). Manu Dibango a collaboré avec de grands musiciens africains comme Youssou N'Dour et Angélique Kidjo, (ils étaient ensemble lors de la soirée dédiée à l'Afrique de Jazz in Marciac). Mais aussi des rock stars comme Peter Gabriel et Sting, des chanteurs français comme Serge Gainsbourg, Nino Ferrer ou Dick Rivers, des musiciens classiques, et bien sûr des gens du jazz comme Herbie Hancock ou Bill Laswell. Né le 12 décembre 1933 à Douala, au Cameroun, de son vrai nom Emmanuel N'Djoké Dibango est arrivé à Marseille en 1949 alors qu'il était adolescent. Il a été fait Chevalier de la Légion d'honneur en 2010. L'artiste camerounais était en tournée l'an passé pour ses 60 ans de carrière. Le 18 mars, la contamination de l'artiste avait été annoncée sur sa page Facebook. Il est décédé hier matin.
Son décès porte donc à trois le nombre de camerounais morts des suites de cette pandémie en France et dans le monde.
Le quatrième cas de decès est arrivé au Cameroun et dans la ville de Yaoundé. C’est le ministre de la Santé qui l’a lui-même annoncé hier matin via un tweet sur sa page. Selon des informations le patient donc l’identité a été gardé secret revenais d’Italie déjà souffrant. Dénommé Patient3, il était sérieusement amoché par la maladie
Le décès d’Achille Essombe Moukouri, l’oncle de Patrick Mboma survenu à l’hôpital Laquintinie dans des circonstances troubles laisse croire qu’il serait la 5ème victime de cette pandémie. Inhumé immédiatement lundi soir dans des conditions sanitaires sécurisées par le personnel médical le ministère de la Santé n’a pas encore confirmée le décès des suites de Corona Virus.
Hervé Villard Njiélé
A l’occasion des Journées portes ouvertes de ce centre de santé situé derrière le commissariat 7ème, les médecins ont décidé de lutter contre les hépatites Abc et d’autres maladies de l’heure.
L’esplanade du Centre médical d’arrondissement de Bepanda ne désemplit plus. Depuis le lundi 2 octobre 2017, les populations de ce quartier et ses environs convergent vers ce centre de santé pour bénéficier des soins dispensés. Surtout, pour faire les tests de dépistage des maladies comme l’hépatites A,B,C, les cancers du col de l’utérus, des seins et de la prostate.
Conscient les coûts de réalisation de ces examens sont exorbitants et qu’il n’est pas facile pour les populations de cette partie de Douala de faire ces tests, Dr Kapoho Ndjoumessi Justine Yolande médecin chef du centre de médical d’arrondissement de Bepanda, a bien voulu leur offrir cette opportunité.
A coté de la campagne de dépistage des cancers du col du l’utérus, seins et de la prostate qui se font à 2500fcfa de même que celle des hépatites A,B, C, d’autres services et soins sont offerts aux différents patients qui affluent dans ce centre. Il s’agit notamment de la consultation générale qui est gratuite, du test de diabète et de l’hypertension artérielle, du dépistage volontaire et gratuit du Vih. Pour ne citer que ceux-ci. Bref, les consultations, gynécologiques, ophtalmologiques, rhumatologiques, pédiatriques et bucco dentaires meublent sont aussi à l’ordre du jour.
Pour réussir ce pari, l’administration de l’hôpital a bénéficié du soutien de son district de santé, du laboratoire Path -Care et de toute sa hierrachie «L’objectif visé par cette campagne est de pousser toutes les populations de Bependa et ses environs à venir profiter de toutes les opportunités que nous offrons à l’occasion de ces journées portes ouvertes. Nous voulons que les populations de notre aire de santé se porte bien. En cette veille de rentrée scolaire, nous voulons que les parents et les enfants soient en parfaite santé », explique Dr Kapoho Ndjoumessi Justine Yolande médecin chef du centre de médical d’arrondissement de Bepanda.
Interrogé sur l’intérêt que porte son centre sur le dépistages des maladies comme les hépatites, le cancer, Dr Kapoho Ndjoumessi Justine Yolande affirme que ces maladies sont des «tueuses silencieuses». «Les hépatites tuent aujourd’hui plus que le Sida et les autres maladies. C’est la même chose pour le cancer. Les hépatites à eux seules sont responsables de 12% de décès au Cameroun tandis que le Sida ne représente que 4%. C’est plus dangereux», déclare-t-elle.
Plus de 200 visiteurs
Depuis que la campagne a commencé, il faut dire que l’affluence est au rendez-vous. Le personnel est parfois débordé. Mais, réussit malgré tout à satisfaire tout le monde. Entre la prise des paramètres des différents patients et leur orientation, Aurélie et Chantal qu’accompagnent d’autres infirmiers de ce centre médical se battent comme ils peuvent pour satisfaire tout le monde. Cependant, cela ne se passe pas sans la colère des patients impatients. Selon des informations plus de 250 personnes ont déjà été reçues en trois jours. La campagne se poursuit et s’achève ce vendredi. En plus des conseils donnés aux malades dépistés, ceux qui doivent se soigner sur place bénéficient d’une réduction de 25%.
Hervé Villard Njiélé
Chirurgien dentiste
L’avenir de la profession en débat
L’assemblée générale de l’ordre des chirurgiens dentistes s’est tenue ce 15 décembre 2016 dans la ville de Douala compte améliorer les conditions de travail des professionnels de ce secteur d’activité.
Sensibiliser les membres sur les conditions d’exercice de la profession de chirurgien dentiste au Cameroun. Les amener à respecter la réglementation en vigueur en matière d’exercice de cette profession au Cameroun. Inviter les membres à rejoindre rapidement l’ordre pour une bonne pratique professionnelle. Voilà présenter de manière précise les objectifs de la 2ème assemblée générale de l’ordre des chirurgiens dentistes du Cameroun. Réunis ce jour à Douala, ces derniers au cours de cette assemblée qui se veut déterminante pour la pratique de cette profession au Cameroun compte de battre de l’avenir de cette profession et trouver les solutions aux nombreux problèmes gangrenant l’exercice de cette profession.
Il est aussi question durant cette assemblée générale, de discuter des conditions d’accueil des nouveaux chirurgiens dentistes qui sortent fraichement des écoles et qui embrassent nouvellement la profession. «Quand on sort fraichement de l’école, on a besoin d’encadrement. C’est pourquoi il était important au courant de cette assemblée générale que l’on pense à accueillir nos jeunes collègues. Il faut les préparer, leurs montrer le chemin», déclare Dr Jean Jacques Awouken, chirurgien dentiste et membre du conseil de l’ordre des chirurgiens dentistes du Cameroun
Difficultés
Parlant des difficultés, les chirurgiens dentistes en rencontre plusieurs dans le cadre de l’exercice de cette profession. Parmi ces dernières, on peut citer, l’exercice illégal de la profession, le problème d’assurance des chirurgiens dentistes, l’envahissement de la profession par des charlatans traditionalistes, le coût des soins souvent décrié par les patients qui le trouvent exorbitant. Et le reclassement dans la fonction publique de la profession de chirurgien-dentiste. Pour ne citer que ceux-là. Bref au cours de cette deuxième Assemblée générale de l’Ordre des chirurgiens dentistes, les professionnels de ce métier veulent trouver des solutions à ces problèmes. Des solutions qui selon Dr Tankoua-Sunou cHantal chirurgienne dentiste et présidente de l’ordre national des chirurgiens dentistes passent par la prise des mesures fortes.«Nous avons des personnes qui exercent cette profession de manière égale. C’est vrai que nous allons commencer par les sensibiliser. Pour la suite je ne vous dis plus rien»,a fait savoir celle qui reconnait que cette profession a besoin d’être disciplinée. «Notre mission est de veiller à la bonne pratique médicale, à la qualité de la formation continue», a-t-elle précisé durant son discours d’ouverture.
Pendant cette cérémonie très courue, le représentant du ministre de la santé Publique, a invité les participants à l’Assemblée générale à une réflexion mûrie sur la profession. Il les a aussi invités à lutter contre son exercice illégal et surtout à payer leur cotisation.
Hervé Villard Njiélé
Malgré les nombreuses campagnes de sensibilisation et de déparasitage organisées sur l’ensemble du triangle national, des nombreux foyers de cette maladie existent encore au Cameroun
La schistosomiase est une maladie chronique provoquée par des vers parasites. Les parasitologues affirment que les victimes sont infectées dans le cadre d’activités agricoles, domestiques, professionnelles ou récréatives courantes, comportant des expositions à une eau contaminée. Le manque d’hygiène et certaines habitudes de jeu des enfants d’âge scolaire, telles que la natation ou la pêche dans des eaux infestées rendent ces enfants particulièrement vulnérables à l’infection.
De nos jours selon les statistiques de l’Organisation mondiale de la santé (Oms), plus de 200 millions de personnes dans le monde souffrent de cette maladie appartenant au groupe de maladies tropicales négligées. Parmi les victimes en Afrique, se compte le Cameroun avec plus de deux millions de personnes parasités
Selon les chiffres du programme national de lutte contre la schistosomiase et les helminthiases intestinales, près de cinq millions de Camerounais courent le risque d’être infectés par cette maladie. Sont plus exposés les enfants en âge scolaire c’est à dire âgés de 6 à 15 ans, les pêcheurs, les agriculteurs et les couches de la population défavorisées.
Selon le professeur Louis Albert Tchuem Tchuente, le coordonnateur national du programme de lutte contre la schistosomiase et les helminthiases intestinales, la bilharziose se manifeste par des diarrhées fréquentes, les douleurs abdominales la présence du sang dans l’urine et les sels. Les conséquences de cette maladie chez les enfants sont nombreuses. On note entre autre le retard de croissance, la baisse du développement intellectuel des enfants, l’anémie et surtout de l’augmentation du risque d’infection aux germes des autres maladies. Celui-ci précise pareillement que près de six régions au Cameroun, sont touchées par cette maladie. Il s’agit des trois régions septentrionales l’Adamaoua le Nord et l’Extrême Nord de la région du Sud Ouest et du département de la Meme plus exactement, du département du Moungo dans la région du Littoral et du département du Mbam Inoubou dans la région du centre.
Conscient des conséquences sanitaires sociales et économiques que la bilharziose a sur le Cameroun, le professeur Louis Albert Tchuente affirme que cette maladie bien que combattue avec acuité par le ministère de la santé via le programme de lutte contre la schistosomiase et les helminthiases intestinales peut être éviter. Il suffit de respecter tout simplement les règles d’hygiène « La lutte contre cette maladie est une activité de longue haleine. La plupart de temps, cette maladie est liée à la pauvreté et au manque d’hygiène. Donc s’il y a un changement de comportement au sein de la population, et surtout une amélioration des conditions d’hygiène, on va arriver à l’élimination totale de cette maladie», déclare-t-il.
Pour que cela soit possible ajoute celui qui est pareillement ambassadeur de la Liverpool school of tropical medicine (Lstm) «il faut l’implication de tout le monde. Et surtout des communicateurs, pour informer , sensibiliser et éduquer les populations sur les conséquences de cette maladie et les mesures à prendre pour les éviter. Si les populations sont suffisamment informées, on est sur qu’on exterminera cette maladie au Cameroun », précise le professeur Louis Albert Tchuente
Pour éviter la maladie et limiter les ravages qu’elle fait, le fondateur du centre de recherche de schistosomiase et de parasitologie précise qu’il faut briser la chaine de contamination en faisant des sels et des urines dans des toilettes bien aménagées. Car, les personnes malades infectent l’eau en urinant et en y faisant les sels. Et les œufs contenus dans ces déchets organiques éclosent dans l’eau et libèrent des larves qui infecteront à nouveau des individus en contact avec cette eau contaminée.
Hervé Villard Njiélé