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Le blog de Hervé Villard Njiélé

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Lutte contre le Sida: Près de 57000 séropositifs recensés dans le Littoral

3 Novembre 2014, 16:58pm

Publié par Hervé Villard

Le Sida fait encore des ravages
Le Sida fait encore des ravages

D’après le Dr Noel Essomba, coordonnateur national du comité de contrôle et de lutte contre le Vih-Sida qui fait la révélation, le taux de séroprévalence est en nette diminution aujourd’hui.

Malgré la lutte acharnée que le ministère de la Santé Publique en partenariat avec l’Organisation Mondiale de la Santé (Oms) et plusieurs Ong mènent contre le Vih-Sida, cette maladie n’a pas l’intention de quitter la terre des hommes. Elle fait  au quotidien de nombreuses victimes et brise ainsi leur famille. Selon le Dr Noel Essomba, on compte dans la région du Littoral près de 57000 personnes vivant avec les Vih Sida.

Ce chiffre, d’après le coordonnateur national du comité de lutte contre cette pandémie, n’est pas définitif. Puisqu’il peut être revu à la hausse comme à la baisse en fonction du comportement des populations face à la sensibilisation contre cette maladie virale.

 

Si ce chiffre avancé  donne de la sueur froide dans le dos, Dr Noel Essomba pareillement responsable  régional du groupe technique de lutte contre le Sida pour le Littoral fait comprendre que cette  maladie  est en nette régression. Puisque le taux de séroprévalence a baissé. «Celui-ci est passé de 4,3% en 2011 à 3% à nos jours », apprend-on. Cette baisse d’après celui qui loue les efforts fait par le gouvernement camerounais et les organismes internationaux, est due à l’intensification des campagnes de sensibilisation et de dépistage engagées dans la région du Littoral et dans l’ensemble du triangle national. «Les résultats satisfaisant obtenus sont entres autres le fait de la sensibilisation désormais mieux structurée que nous faisons, d’abord au bénéfice de la population générale, mais particulièrement au bénéfice des populations les plus vulnérables. Ces résultats sont certainement aussi le fait d’une meilleur coordination des différentes interventions, aussi bien celle de nos partenaires (multilatéraux, bilatéraux, les Ong et Associations diverses) que celles des pouvoirs publics», déclare ce médecin.

 

Difficultés de prise en charge.

 

Parmi les 57000 séropositifs recensés dans littoral, seuls 30.000 sont  sous traitement et les autres sont abandonnés à eux-mêmes. Ceci selon des informations, est du à la négligence des patients, à l’état psychologique du séropositif qui refuse de dévoiler sa maladie et la considère comme une malédiction. Le manque des moyens financiers, fait partie des causes principales qui justifie cette situation. Pourtant, des efforts  sont conjugués pour faciliter la disponibilité des antis rétroviraux pour les patients. «En attendant le traitement curatif pour l’infection à Vih, elle est maitrisée, des médicaments sont en place pour tous nos malades, le nécessaire de la prise en charge est disponible, tout le monde semble être satisfait des efforts consentis dans cette lutte », déclare Dr Essomba.

Seulement, rajoute un responsable d’une unité de prise en charge des malades du Sida à Douala, «les moyens des camerounais qui croupissent dans la pauvreté en majorité ne leur permettent pas toujours d’avoir droit aux soins.  Il y a des ménages où, on ne peut même pas manger. Vous pouvez donc comprendre que ce sera difficile pour une telle famille de prendre soins d’un malade du Sida», fait remarquer cette responsable sous anonymat avec regret. Cette dernière recommande par ailleurs à tous les jeunes la prudence et surtout la connaissance de leur statut sérologique en faisant régulièrement les tests de dépistage de Vih.  «Car, plus tôt on est dépisté, on est rapidement prise en charge », précise-t-elle. Il faut noter que parmi les 57000 cas de vih dépistés dans  le Littoral, 1200 sont des enfants.

 

Hervé Villard Njiélé

 

 

 

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Itw: Dr Noel Essomba: La fièvre Ebola est d’actualité, et, son taux de mortalité est impressionnant.

29 Octobre 2014, 20:40pm

Publié par Hervé Villard

Le virus d'Ebola tue plus vite
Le virus d'Ebola tue plus vite

Coordonnateur national du comité de contrôle et de lutte contre le Vih-Sida pour le Cameroun, Dr Noel Essomba est aussi responsable régional du groupe technique de lutte contre le Sida pour le Littoral. Dans une interview accordée à La Nouvelle Expression celui qui a la charge de la mise en œuvre de la politique de la lutte contre le Sida dans la région du Littoral, Tout en faisant comprendre que la lutte contre le Sida continue, il évoque ici les stratégies mises sur pied pour faire reculer cette pandémie dans la région du Littoral.

Quelles évaluations pouvons-nous faire de la situation du Vih Sida dans la région du Littoral?

 

Je vous remercie grandement pour l’intérêt que vous portez à la lutte contre le Sida, ce qui vient très certainement informer et renforcer la sensibilisation des populations au sujet de ce fléau.

Parler d’évaluation, revient à faire une comparaison avec un idéal que l’on a fixé. Par contre je peux vous assurer que la lutte dans laquelle nous nous sommes engagés, poursuis rigoureusement son bonhomme de chemin avec au quotidien des améliorations très perceptibles rentrant dans le cadre de la facilitation d’accès aux soins au bénéfice de nos malades. Nous en jugeons par l’amélioration des données statistiques plus que plein d’espoir que présente aujourd’hui cette pandémie.

 

Pouvons-nous avoir quelques statistiques?

Je peux brièvement vous indiquer que dans la Région du Littoral, en ce qui me concerne directement, nous comptons 57 000 personnes vivant avec le VIH, 31 000 sont effectivement sous antirétroviraux parmi lesquelles à peu près 1200 enfants. La séroprévalence enregistrée à la faveur de l’enquête EDS de 2011, qui présente les chiffres officiels était de 4,3%, mais nous pouvons affirmer qu’à travers nos différentes activités de dépistage faites depuis lors, cette séroprévalence est largement au rabais aujourd’hui et devrait se situer autour de 3%.


 Pouvons-nous dire Docteur que, la lutte contre le virus Ebola a ravie la vedette à celle contre le Sida. Puisque même dans les médias on en parle plus?

 

Mais à raison, la fièvre Ebola est d’actualité, et fait de nombreux dégâts, son taux de mortalité est impressionnant et c’est de notre devoir de mettre tout en place pour lui barrer la route, notamment ce que l’on a de meilleur pour l’instant, la sensibilisation des populations.

 Par contre en attendant le traitement curatif pour l’infection à VIH, elle est maitrisée, des médicaments sont en place pour tous nos malades, le nécessaire de la prise en charge est disponible, tout le monde semble être satisfait des efforts consentis dans cette lutte. Pourquoi voulez-vous qu’on en parle ? J’en profite pour remercier les pouvoirs publics, remercier le Minsanté pour la politique mise en place. Il faudrait qu’un jour dans notre pays aussi, que l’on sache féliciter ce qui est bien fait.

Le Sida bénéficie-t-elle toujours de la même attention  de la part des pouvoirs publics, de la communauté internationale et des populations aujourd'hui ?


Vous avez certainement entendu parler des Objectifs du Millénaire pour le Développement. Ce sont des engagements pris au très haut niveau de responsabilités par des Chefs d’Etats et qui engagent donc ces derniers. C’est vous dire quels intérêts, le Sida bénéficie encore à tous les niveaux, parce que cette pandémie connait une place importante dans ce programme. D’aucun pourrait confondre des difficultés de financement du fait de la crise mondiale que l’on peut enregistrer dans cette lutte, à une diminution d’intérêt. Au niveau national l’apport financier des pouvoirs publics s’est largement amélioré depuis 2011. La formation du personnel soignant est désormais permanente, la participation des populations dans le cadre de cette lutte est plus qu’importante.

 

Qu'elle appréciation faite vous du budget alloué à la lutte contre cette pandémie  hier et aujourd'hui?

 

Naturellement, plus on avance, plus on a des besoins, plus les budgets devraient évoluer, c’est aussi vrai pour la lutte contre le Sida que dans d’autres domaines. Nos budgets ont augmenté conformément à cette dynamique à laquelle je faisais allusion plus haut, mais reste largement insuffisants. Malgré les résultats satisfaisants que nous engrangeons, il faudrait savoir que nous fonctionnons avec moins de 40% de nos besoins. Je vous remercie d’ailleurs de me donner une autre occasion de faire un plaidoyer à l’endroit des pouvoirs publics sur la nécessité d’améliorer nos conditions de travail pour une nette amélioration de nos résultats et je ne pourrais d’ailleurs pas rater l’occasion de remercier une fois encore le Chef de l’Etat pour son intervention vis-à-vis de la disponibilité des ARV, ce qui nous permet de travailler sereinement depuis lors.

 

Qu'est ce qui est fait aujourd'hui pour lutter contre la propagation de la maladie dans la région du Littoral?

 

Les stratégies de la lutte sont pensées et décrites dans un document officiel dénommé ‘Plan Stratégique de la lutte au Cameroun’, validé par les représentants de toutes les entités prenant part à cette lutte y compris les malades et mis en œuvre pour une période de 5ans. Donc, dans la Région du Littoral, comme dans l’ensemble du triangle national d’ailleurs nous ne faisons que mettre à exécution les prévisions de ce document. Bien évidemment, il pourrait arriver des imprévus et c’est de la responsabilité de la Coordination au niveau régional d’y faire face. Plus concrètement, mais globalement car il serait difficile pour nous de vous étaler ici dans le cadre de cet interview, toutes les interventions qui sont menées. Les résultats satisfaisant obtenus sont entres autres le fait de la sensibilisation désormais mieux structurée que nous faisons, d’abord au bénéfice de la population générale, mais particulièrement au bénéfice des populations les plus vulnérables. Ces résultats sont certainement aussi le fait d’une meilleur coordination des différentes interventions, aussi bien celle de nos partenaires (multilatéraux, bilatéraux, les Ong et Associations diverses) que celles des pouvoirs publics. C’est également le résultat d’une quête quotidienne d’une adéquation entre notre file active, c'est-à-dire l’ensemble des malades mis sous traitement Arv, nos disponibilités en médicaments et le personnel médical en charge de cette lutte. C’est d’ailleurs un point fort à mettre à l’actif de Monsieur le Ministre de la Santé Public, qui tient rigoureusement à cet équilibre. Et le relatif silence qui règne sur la problématique du Sida en est certainement une résultante.

 

Interview réalisée par Hervé Villard Njiélé

 

Itw: Dr Noel Essomba: La fièvre Ebola est d’actualité, et, son taux de mortalité est impressionnant.

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Prévention du Virus d’Ebola: la consommation de la viande de brousse suspendue à Douala

18 Août 2014, 20:13pm

Publié par Hervé Villard

 

Selon le comité régional de lutte contre  les épidémies et les pandémies de la région du Littoral, cette mesure préventive vise à empêcher le virus  d’Ebola d'entrer dans la région.

 

Barrer la voie aux virus d’Ebola qui fait des ravages dans les pays voisins, amener les populations de la région à éviter tout acte pouvant leur permettre de contracter cette maladie qui a déjà tué près de 932 personnes  dans le monde entier. Voila présenter de manière succincte les objectifs visés par le comité régionale de lutte contre les épidémies et les pandémies  dans  la région du Littoral, présidée par Joseph Beti Assomo. Réunis ce jour à la salle des banquets de  la région, les membres de cette commission qui se recrutent dans tous les secteurs de l’administration publique réfléchissaient sur les actions à prendre pour limiter aux frontières du Cameroun et aux frontières de la région du Littoral le virus d’Ebola.
 
Parmi les mesures préventives adoptées, figure la suspension provisoire de la viande de brousse. D’après le Dr Victor kame  médecin urgentiste et coordonnateur du cercle régionale de prévention et de la lutte contre les épidémies(Crple) dans la région du Littoral, le virus d’Ebola est transmis par des animaux sauvages comme la chauves souris, les primates tels les gorilles, les chimpanzés, les singes et autres. C’est pourquoi pour le spécialiste en santé, il faudra surseoir à la consommation des viandes de brousses durant la période de l’épidémie. «On contracte la maladie en entrant en contact avec les secrétions, le sang où la consommation des animaux  infestés. En limitant la consommation de ces viandes sauvages, on limite le risque de contracter le virus d’Ebola», explique -t-il.
 
D’après celui qui fait savoir que le Cameroun et la région du Littoral est favorable au développement du virus d’Ebola à cause de la présence dans les forêts voisines des chauves souris qui sont des agents vecteurs, des primates et des singes,  si cette mesure n’est pas respectée nous courons le risque de contracter cette maladie. «Les guinéens ont contractés le virus d’Ebola en manipulant les viandes infestées. Ils ont touchés les animaux morts et en ont mangé. Hors, nous sommes pareillement des consommateurs de viandes de brousses et nous ne sommes pas toujours surs de leurs origines », fait savoir ce médecin.
 
Pour Dr  Martin Yamba, délégué régional de la santé pour le Littoral, il ne suffit pas seulement de ne pas manger la viande de brousse. Mais surtout, de ne pas toucher et de signaler tous cas de mort suspecte d’animaux dans les environs.
 
A coté de cette suspension provisoire de la consommation de la viande de brousse conseillée aux populations de la région du Littoral,  le gouverneur Joseph Beti Assomo, président du comité régionale de  lutte contre les pandémies et les épidémies a instruit le délégué régionale de la Faune et de la Forêt de mettre sur pied un programme de sensibilisation contre le braconnage  et de vente et de la circulation de  la viande de brousse dans la région du Littoral.
 
Le comité a pareillement fait savoir  que l’hôpital Laquintinie reste le seul centre de prise en charge et tous les cas éventuels de fièvre d’Ebola seront acheminés la-bas. Une unité de prise en charge a été mis sur pied dans cette institution, apprend-on.
Compte tenu du fait que les cas importés sont les plus redoutés, le renforcement de la sécurité au port, dans les aéroports et les entrées de la ville  a pareillement été conseillé.
 
La délégation régionale de la santé a promis former ses employés à la communication et la  sensibilisation sur cette maladie. Le délégué a  pareillement promis recyclé les personnels du port et des aéroports.
 
Hervé Villard Njiélé

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Prix Rolex jeunes 2014:Un camerounais sur la première marche du podium

8 Juillet 2014, 21:21pm

Publié par Hervé Villard

 

Arthur Zang, jeune camerounais de 26 ans a été déclaré vainqueur de ce prix de même que quatre autres jeunes du monde entier.

 

Arthur Zang vient d’être présenté à la face du monde entier avec quatre autre jeunes originaires de l’Arabie saoudite, du Rwanda, de l’Italie. Présenté comme l’un des plus intelligents de sa génération il vient de gagner le prix Rolex Jeunes lauréats de l’édition 2014. Son invention, le «cardiopad», la première tablette médicale d’Afrique qui permet aux soignants exerçant en milieu rural de transmettre les résultats d’examens cardio-vasculaires à des spécialistes en cardiologie via le réseau de téléphonie mobile, a séduit le jury de ce concours constitué de scientifiques et spécialistes hors hiérarchie. Ils sont tombés sous le charme de ce projet novateur pouvant permettre de révolutionner le monde de la médecine moderne de nos jours. Cette première tablette tactile médicale made in Africa, devrait permettre de sauver de nombreuses vies notamment au sein de la population la plus démunie du Cameroun, d’autres habitants des villes d’Afriques et pourquoi pas celles des habitants du monde entier. Choisis parmi 1800 candidats du monde, le jeune prodige Camerounais Arthur Zang autant que les quatre autres Jeunes Lauréats, recevra la rondelle somme de 50 000 francs suisses. Cet argent lui permettra de concrétiser son projet, de faire découvrir au monde entier sa réalisation. Outre la somme d’argent qui lui sera allouée, le Camerounais bénéficiera d’une campagne publicitaire internationale pour son projet. Il va pareillement intégrer la communauté des anciens Lauréats et membres de Jury des Prix Rolex, et va pareillement recevoir un Chronomètre Rolex. Diplômé de l’école polytechnique de Yaoundé, c’est au cours d’un stage effectué à l’hôpital général de cette ville il y a trois ans, que le jeune ingénieur initie son projet. Ayant fait le constat amer de ce qu’il y a un sérieux problème de cardiologues au Cameroun, puisqu’ il y a seulement 30 cardiologues pour vingt millions de personnes. Le jeune chercheur à la quête d’une solution palliative a inventé le «cardiopad», un projet qui lui permet aujourd’hui de gagner le Prix Rolex Jeunes Lauréats. Lancés en 2010, les Prix Rolex Jeunes Lauréats récompensent de jeunes visionnaires à un moment clé de leur carrière. Arthur Zang fait ainsi parti de la quatrième promotion des jeunes à inscrire son nom au palmarès des vainqueurs de cet important concours scientifique. D’après les informations, les Prix Rolex constituent les deux programmes philanthropiques phares de Rolex. Ce prix réunit dans sept disciplines différentes jeunes talents et grands maîtres accomplis pour une année de collaboration. Guerrir tous les Camerounais Selon des informations, l’invention du «Cardiopad » par Arthur Zand, le jeune camerounais âgé de 25 ans nait de son désir de soigner tous les Camerounais souffrants des maladies cardiovasculaires. Ayant constaté qu’il n’y avait que trente (30) cardiologues dans toute la République du Cameroun et que ceux-ci sont d’avantages concentrés dans les deux métropoles que sont Douala et Yaoundé, il a voulu que les populations vivant dans les coins les plus reculés du terroir tels Akwaya dans la région du Sud-ouest, Kette, village frontalier à la Rca, Kolofata à l’Extrême Nord, frontalier avec l’Etat du Bornou au Nigéria, Molondou à l’Est du Cameroun pour ne citer que ceux-ci, puissent aussi bénéficier des services de ces médecins là. « (…) les patients qui vivent dans des villages éloignés sont obligés de prendre le bus pour réaliser leurs examens, ce qui pose non seulement un problème au niveau de leur suivi médical mais aussi au niveau économique car le transport accroît aussi leurs dépenses », explique le jeune camerounais sur le site d’information Youthink ! Il poursuit ses recherches en systèmes électroniques embarqués au laboratoire de polytechnique avec l’appui de professeur Samuel Kingué. Pour parfaire ses connaissances en électronique numérique, il suit un programme d’enseignement gratuit à distance dispensé par le gouvernement indien. C’est ainsi que le Cardiopad voit le jour. La tablette médicale mise au point par Arthur Zang permet de réaliser des électrocardiogrammes. L’appareil est relié par des électrodes à la poitrine du patient permet de transmettre des résultats à distance au cardiologue. «Il s’agit d’une solution mobile et bon marché : nous comptons le commercialiser à 2 millions de Francs CFA (environ 4 000 dollars US), soit un coût deux fois inférieur à celui des appareils actuellement sur le marché », déclare Arthur Zang dans les colonnes de Youthink. Il précise en passant que l’appareil n’est pas destiné aux patients mais aux hôpitaux qui les prêtent aux patients. Himore Medical, Le projet Arthur Zang étant novateur et plein d’espoir pour l’avenir et l’évolution de la médecine au Cameroun et en Afrique, le gouvernement camerounais a décidé de subventionner ce projet. Une subvention qui a permis au jeune chercheur camerounais de créer Homore médical une petite entreprise qui emploie cinq personnes et dont la mission est de concevoir et fabriquer des appareils médicaux. D’après des informations, une trentaine d’appareils auraient déjà été fabriqués. «Nous avons déjà fabriqué une trentaine d’appareils et mettons au point actuellement une machine mobile qui permettra de faire des échographies à distance, si nous obtenons toutefois les financements nécessaires», précise le jeune homme. Celui qui travaille d’arrache pied pour changer «Le monde» est conscient du fait que la vie n’est pas facile au Cameroun et en Afrique pour les jeunes chercheurs. «La première difficulté pour les jeunes entrepreneurs, c’est le manque de soutien au moment où on en a le plus besoin », affirme-t-il. «Pour financer mes recherches, je me suis d’abord tourné vers les banques mais elles me demandaient toutes sortes de garanties alors qu’à l’époque je n’étais qu’un simple chercheur à l’école polytechnique. Or, chez nous, la fonction de chercheur n’est pas reconnue. Vous êtes un peu considéré comme un chômeur car vous n’avez aucun revenu », précise le Camerounais. «En Afrique, très souvent, lorsque le projet devient un peu trop complexe les gens se découragent et des projets comme le Cardiopad ont tendance à émerger uniquement dans les environnements où la recherche est vraiment développée ce qui n’est pas le cas en Afrique », remarque le nouveau modèle des jeunes africains.

 

 

Hervé Villard Njiélé.

Arthur Zang,Camerounais, Genie africain; Prix Rolex, Cardiopad, Tablette numerique médicale, jeune,scientifique,25 ans
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Pris Rolex jeune 2014

Pris Rolex jeune 2014

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Jeux universitaires de Douala: 17 cas de diarrhées déjà enregistrés

30 Mai 2014, 15:41pm

Publié par Hervé Villard

Jeux universitaires de Douala:  17 cas de diarrhées déjà enregistrés

Les responsables de l’université de Yaoundé1 victime, parlent d’une intoxication alimentaire due à la qualité des repas consommés par leurs athlètes.

S’il y a un fait qui est venu entacher la 17ème édition des  jeux universitaires qui se tiennent depuis le 3 mai 2014 dans les deux campus de l’université de Douala, c’est bel et bien ce scandale autour de la restauration des étudiants  et surtout de la qualité des repas servis à ces derniers depuis le début des jeux.   Selon des informations publiées par les responsables de l’université mère du Cameroun, 17  cas de gastro-entérites  viennent d’être signalés au sein de  l’effectif de leurs athlètes. D’après ces derniers,  onze cas ont été observés mardi 6 mai 2014 dernier et six autres cas hier mercredi 7 mai. Ce qui porte à dix sept le nombre de victimes observés dans leur rang jusqu’à présent.

 

 Dans un message porté à l’attention du président de la fédération nationale de sport universitaire, le Pr Paul Henri Amvam Zollo, le Pr Aurelien Sosso recteur et chef de la délégation de l’université de Yaoundé1 au 17ème jeu universitaire de Douala, évoque un probable cas d’intoxication alimentaire. Il demande pareillement au comité d’organisation des jeux de prendre des mesures afin que cela ne se reproduise plus. Il propose par exemple  que les repas soient pris en un lieu unique pour toutes les délégations.

 

Même si jusqu’à présent, aucun cas grave n’a été signalé du coté des athlètes ayant été victimes de ce malaise, les responsables pensent que cela aurait déteint un peu sur la performance de ces derniers. «Car, au top de leur forme, ils auraient certainement fait un rendement meilleur», regrettent ces derniers en dénonçant les conditions d’alimentation des étudiants au jeu. «Les étudiants mangent le haricot, le riz tous les jours. On s’interroge même sur les conditions de préparations de ce repas», déclare tout furieux l’un des encadreurs. «Moi aussi j’ai subit cela. Mais, je pense que c’est d’avantage lié à un changement climatique. Et puis, quand on part d’une ville à un autre, cela peu arriver. Mais jusqu’à présent il n’ya encore rien de grave. Ils ont pris des médicaments et ça va », rassure ce membre de la délégation de yaoundé1. Pour ce dernier,  les compétiteurs de la délégation de Yaoundé1 sont assez aguerris pour surmonter ce genre de situation. «Quand on est compétiteur, on s’attend à tout genre de situation. Nous continuons de travailler», déclare-t-il.

 

Injustices

Toujours au sujet de ces jeux, l’université de Yaoundé 1 déjà affaibli par les cas de crise de gastro anthérite qu’il y a eu au sein de sa délégation, dénonce pareillement les nombreux cas injustices qui entachent les jeux et les empêchent de glaner les médailles. Selon la lettre que le Pr Aurelien Sosso, recteur et chef de la délégation de l’université de Yaoundé1 au 17ème jeux universitaires de Douala a envoyée au président de la fédération nationale de sport universitaire, le Pr Paul Henri Amvam Zollo, pour dénoncer le dysfonctionnement  et l’injustice observés pendant l’arbitrage des rencontres de Judo, tous ses athlètes sinon la majorité ont subi les foudres des arbitres. Il dénonce en passant le fait que les trois finales de judo aient été dirigées par le même trio arbitral, le 5 mai dernier. Il dénonce pareillement l’absence de l’expert de la commission de Judo, maitre Tanekeu à ces finales pour ne citer que ces cas. Celui-ci a d’ailleurs à la suite de son courrier, menacé de quitter les jeux si  les choses ne changeaient.

Rencontré, les responsables de la commission d’organisation assurent avoir tout mis sur pied  pour que tout se passe bien. Il pense pareillement que les plaintes en compétition ne sont que normales. Selon ces  derniers, il n’ya rien d’alarmant jusqu’à présent. Et, toutes les commissions travaillent d’arrache pied pour que tout marche bien Affirme  Patrice Beling Nkoumba, le secrétaire général de la Fenasu. Pour l’instant, l’université de Yaoundé est toujours dans la compétition et les jeux se poursuivent.

Hervé Villard Njiélé.

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Jeux universitaires 2014: Les cop’s contre le Sida

30 Mai 2014, 14:58pm

Publié par Hervé Villard

Ces derniers participent activement à la campagne de dépistage du  Vih-Sida depuis le lancement de la 17èmeédition des jeux universitaires qui se tient à Douala depuis le 3 mai 2014.

 

http://76crimes.files.wordpress.com/2012/08/act.jpg

« Tous se passe bien. Il y a des jeunes qui viennent nombreux  se faire dépister. C’est parfois nous qui les renvoyons au moment de quitter nos stands le soir. Ils sont vraiment intéressés. Pour ne pas vous mentir, le message de la sensibilisation passe et très bien d’ailleurs.» Cette déclaration est de  François  Ndombel Nloga, pair éducateur en service dans le stand du centre national de lutte contre le Sida dressé au campus un de l’université de Douala à l’occasion de la 17ème édition des jeux universitaires 2014.

 Chargé de l’accueil et de l’enregistrement de tous ceux qui veulent connaitre leur statut sérologique, il fait savoir que l’affluence est au rendez-vous. «le dépistage est volontaire. C’est chaque jeune ou étudiant qui vient se faire dépister et de  manière consciencieuse. On oblige personne », poursuit-il en s’occupant des étudiants qui affluent à son poste de travail.

Tout près de lui, Miriam Tsopkeng est toute concentrée. Accompagnée de l’une de ses collègues pairs éducateurs comme elle, toutes les deux s’emploient à recevoir les centaines d’étudiants qui arrivent par flux pour se faire dépister. Elles n’ont pas le temps de répondre aux questions. Car, entre enregistrer le jeune, lui faire remplir la fiche d’enquête  qui porte sur la lutte contre le Vih-Sida et remettre à ce dernier un tube  qui servira au prélèvement de sang, il faut beaucoup de concentration. Car, la moindre confusion de n° d’identification est fatale. «Si on confond  les numéros au niveau de l’enregistrement, on risque de confondre les résultats après le test et remettre à l’un les résultats du test de l’autre. Et, si celui qui est infecté ne reçoit pas son résultat réel, il risque contribuer à propager la maladie», nous explique un médecin spécialiste assis tout près.

 Pour se faire dépister à l’université de Douala dans l’un des stands aménagés dans ce campus, la procédure est simple. Il faut d’abord se faire enregistrer à l’accueil, remplir une fiche d’enquête anonyme  disponible à cet endroit. Après qu’un numéro de code vous est attribué, on vous remet un tube et on  vous envoie au second stand où se font les prélèvements du sang en vue des examens. En réalité, le processus est simplifié parce que tous les responsables sont sur place  y compris les laborantins qui  font les études sérologiques. Ils sont tous installés sous les tentes dressées dans les deux campus.

Un test de dépistage en 45min

 Le fait d’être regroupé sous la même tente et en plein air ne pose aucun problème de fiabilité des résultats de ce test de dépistage gratuit. Tout se passe bien et il n’y a pas de risque d’attribuer le résultat de l’un à l’autre. «Il n’y a pas de risque de confusion de fiche. Parce que ce sont les professionnels qui sont là. Je fais ce métier depuis plusieurs années», rassure le laborantin visiblement concentré. «On a tout le matériel pour bien faire ce test ici. Quand les tubes finissent, on amène les autres», déclare-t-il tout confiant, avant d’ajouter que les étudiants qui se soumettent au test de dépistage gratuit ont 45 minutes pour connaitre leur statut sérologique.

Dans le stand, c’est une file interminable d’étudiants et de jeunes qui s‘avancent vers les bureaux d’accueil, et de prélèvement de sang. Ces derniers très enthousiastes, ne manquent pas de donner les mobiles de leur motivation. «Je veux juste savoir mon statut sérologique. Aujourd’hui, on ne doit plus avoir peur de faire le test de dépistage du Vih. Surtout que c’est important de connaitre son statut sérologique. Puisque, le Sida fait des ravages  dans le monde entier», déclare Yanick Ymélé, étudiant de Douala Institute of technologie. Les deux stands aménagés au campus 1 et 2 de l’université de Douala depuis lundi 5 mai 2014  font leur plein d’œuf tous les jours.

Selon les informations, plus de 2000 jeunes se seraient déjà fait dépister durant  le début des jeux. Organisée par la commission nationale de lutte contre le sida (Cnls) en partenariat avec le ministère de la Santé publique et le centre médicaux-social de l’université de Douala, cette campagne vise à lutter contre la propagation du Vih dans le campus. Les étudiants sont pareillement édifiés sur l’usage du préservatif féminin. Une campagne gratuite de dépistage de l’hépatite y est pareillement organisée.

 

Hervé Villard Njiélé

 

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Lutte contre l’ulcère Buruli: Le club Croix rouge de l’Insam passe à l’action

30 Mai 2014, 12:02pm

Publié par Hervé Villard

A l’occasion d’une campagne de lutte contre l’ulcère de buruli  organisée dans le campus de l’Insam, cette association avec l’appui de Médecins sans Frontière ont sensibilisé ont sensibilisé les étudiants et les riverains sur cette maladie encore ignorée.

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 «L’ulcère de Buruli est une maladie qui n’est pas connue. Et, nous voulons non seulement  la faire connaitre mais aussi et surtout susciter de l’émulation au niveau de la prise en charge et du traitement de cette maladie ». Cette déclaration est de Luc bastide Mafo  président du club croix rouge de  l’institut universitaires et  stratégique  de l’Estuaire (Insam).   Engagé pour la lutte contre plusieurs maladies tropicales et la protection de la santé humaine,  le club croix rouge dont il préside aux destinées et les responsables de ce club ont sensibilisé tout l’établissement et les populations riveraines sur l’Ulcère de Buruli, une maladie chronique débilitante de la peau et des tissus mous, pouvant entraîner des déformations et des incapacités permanentes que tout le monde ne connait pas. Pour le faire,  le club croix rouge a invité les médecins et les responsables de l’Ong Medécins sans Frontière(Msf) pour parler de cette maladie.

 

Pendant les échanges qu’il y a eu entre les médecins et les étudiants, on a pu apprendre que  l’ulcère de Buruli est l’une des 17 maladies tropicales négligées qui  résulte de l’infection par Mycobacterium ulcerans, un micro-organisme appartenant à la famille des bactéries responsables de la tuberculose et de la lèpre. Cette maladie selon des informations est présente  dans 33 pays, situés dans des zones de climat tropical, subtropical et tempéré. Chaque année, 15 des 33 pays concernés par la maladie  dénoncent en moyenne  5000 et 6000 cas recensés et dont la moitié sont des enfants de moins de 15 ans.

 

Selon des informations  partagées avec tous ceux qui étaient présents à cette campagne, les spécialistes de l’ong Médecins sans frontière ont fait comprendre que, L’infection à l’ulcère de Buruli entraîne une destruction de la peau et des tissus mous avec des ulcérations étendues, en général sur les jambes ou sur les bras. Et que, faute d’un traitement précoce, les patients souffrent d’incapacités fonctionnelles sur le long terme. «Le diagnostic et le traitement précoces sont les seuls moyens pour réduire au maximum la morbidité et éviter les incapacités»,  apprend-on.

 

 Cette maladie d’après Laeticia Martin, responsable de la communication de Médécins Sans Frontière, «sept endroits plus précisément au Cameroun sont concernés par cette maladie. Et,  le district d’Akonolinga  est l’endroit le plus touché au Cameroun », déclare-t-elle avant d’ajouter que  le mode de contamination n’est pas toujours connu parce que les germes se trouvent dans la nature.   

Pour permettre aux étudiants d’éviter cette maladie et surtout de sensibiliser leurs proches, les médecins de l’Ong médecins  ont demandé aux étudiants de toujours laver les mains avant de manger et surtout de respecter les règles d’hygiène élémentaires.

 

Hervé Villard Njiélé.

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Douala :Le vaccin antirotavirus déjà opérationnel

3 Avril 2014, 14:54pm

Publié par Hervé Villard

Ce vaccin vient d’être admis dans le programme élargi de vaccination en vigueur au Cameroun depuis quelques jours.


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Les  enfants qui ont été vaccinés ces derniers jours dans la ville de Douala ont reçu  le vaccin  antirotavirus. Car ce nouveau vaccin,  fait désormais parti des vaccins  du programme élargi de vaccination (Pev). Selon des informations,  le vaccin antirotavirus qui a été déjà administré à plusieurs enfants à l’occasion de la cérémonie officielle de sa présentation la semaine dernière, a été admis dans le programme élargi de vaccination de manière officielle le 1er avril 2014. Il fait  désormais parti  des  vaccins qui seront administrés aux enfants sur le l’ensemble du territoire national de manière gratuite.

 D’après, le Dr Jacques Georges Otti, medecin de santé publique et chef d’Unité Régionale  du Programme Elargi de Vaccination  pour le Littoral qui précise  au passage que ce vaccin se donne aux nourrissons  par voie orale en deux dosages,  le  vaccin anti- rotavirus n’est  pas du tout nouveau. Il a  déjà été utilisé au Cameroun par des pédiatres. «Ce vaccin n’est pas nouveau dans le programme élargi de vaccination. Plusieurs pédiatres l’ont déjà utilisé par le passé. Mais, il coutait très cher », précise le chef d’Unité Régionale  du Programme Elargi de Vaccination du littoral. Ce vaccin permet de lutter contre des diarrhées aigues dont souffrent souvent les nourrissons.  C’est pourquoi, il invite tous les parents ayant des nouveaux nés, de se rapprocher rapidement de leurs pédiatres  pour savoir si leurs enfants peuvent encore bénéficier de ce vaccin ou tout simplement l’exiger pendant qu’ils  sont en train de faire vacciner leurs bébés. Car, on ne rattrape  pas ce vaccin dès qu’on l’a raté. « Le vaccin antirotavirus est administré en deux doses. La première dose est administrée  aux nourrissons à l’âge de 6 semaines et la deuxième dose quand celui-ci a 10 semaines. On peut aller jusqu’à 12 semaines. Mais, passer cette période là, on ne peut plus rien, on ne peut plus le donner aux enfants. Peu importe  l’attitude des parents », explique Dr Jacques Georges Otti. Et de poursuivre ; «Si votre nourrisson n’a pas pu prendre la première dose de ce vaccin parce qu’il a dépassé cet âge au moment où le vaccin est admis dans le programme élargi de vaccination, il ne pourra non plus prendre la deuxième dose. Car, on ne rattrape pas ce vaccin. Les parents doivent veiller à ce que l’on administre ce vaccin à leur enfant », précise le médecin.

D’après les spécialistes, la vaccination contre le rotavirus est le seul moyen de prévention des épisodes sévères des infections à rotavirus.  Car, ce virus est responsable des sévères diarrhées  chez les nourrissons et les jeunes nourrissons. Il est responsable du décès de plusieurs nouveaux nés dans le monde en Afrique environ 500 000 par an.  En vaccinant les  enfants rappelle les spécialistes, on les protège de cette maladie là et on leur donne la chance de vivre.

Disponibilité

D’après  responsables de la délégation régionale de la Santé pour le Littoral, le vaccin  antirotavirus est disponible dans tous les centres de santé de la république du Cameroun et il est gratuit.  «Le ministère de la Santé, a mis les moyens qu’il faut pour que  ce vaccin  atteigne les coins et  les recoins les plus reculés de la république du Cameroun, pour donner la chance et la possibilité à tous les  nourrissons de recevoir ce vaccin », déclarent-ils.

Dans la ville de Douala, en plus d’une campagne de formation et de recyclage donnée  aux responsables des différents centres  et unités vaccinales, les responsables  des unités régionales de vaccination sur l’administration du vaccin antirotavirus,  des mesures  de sensibilisation sont pareillement mis sur pied.  «Les personnels de santé ont été  formés sur la sensibilisation et la manipulation du vaccin. On travaille également avec les communautés, les ministres de cultes, les structures de dialogues pour que le message atteigne tout le monde », déclare Dr Jacques Georges Otti.

Hervé Villard Njiélé

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Aboubacar Njikam: Le médiateur mal compris

6 Mars 2014, 11:49am

Publié par Hervé Villard

 Administrateur civil Principal, il a été mandaté pour gérer ce problème de litige foncier  opposant Ebanda, le premier adjoint au maire de Douala 5ème et chef de village Ngoma, aux populations de Tonde C45arrefour, un village de Yabassi. Descendu sur le lieu accompagné de Marie Tchakui Noundie,  le sous préfet de Douala 5ème. Il a tenté bien que mal de  calmer les populations de Tonde Carrefour furieux. Malgré le discours d’apaisement qu’il a prêché, Il ne s’est pas fait comprendre. Car, les populations de Tonde Carrefour et de Yabassi en général ont estimé qu’il était de mèche avec le sous préfet de Douala 5ème et Ebanda, adjoint au maire de Douala 5ème pour spolier leur terre


D’après  les  chefs de Yabassi qui  ont refusé catégoriquement, d’accompagner le représentant du gouverneur du littoral sur le site de délimitation des frontières entre les deux départements, Aboubakar Njikam n’a pas cerné le problème au fond. Celui-ci, d’après les chefs du département du Nkam devait se comporter comme un juge. C'est-à-dire qu’il devait entendre les deux parties avant de trancher. Ce qu’il n’a pas fait. 


D’aucuns pensent  d’ailleurs que cet administrateur civil principal en service à la région du Littoral est tout simplement venu légitimer, le vol orchestré par Ebanda et sa bande. Malgré sa maitrise du département du Nkam, pour  y avoir officié, Aboubakar Njikam pourtant vu  comme l’homme de la situation parce qu’il connait mieux la psychologie des habitants du département du Nkam et ceux du littoral, n’a pas réussi à ramener le calme et la paix dans cette partie du Cameroun. C’est pourquoi, il a encore fort à faire pour ramener les populations des deux départements à de meilleurs sentiments. Sinon, la propension que prend se litige qui fait déjà beaucoup de grincements de dents du coté de Yabassi,  pourrait se transformer en un volcan difficile à éteindre. A coté de ce problème frontalier il faut rappeler qu’Aboubacar Njikam sera pareillement sollicité dans cette même zone pour apaiser les conflits liés à l’expropriation forcée.

 

Hervé Villard Njiélé

 

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Vih-Sida : La société Camrail accentue la lutte

11 Décembre 2013, 21:40pm

Publié par Hervé Villard

 Les responsables de cette entreprise se sont mobilisés une fois de plus à l’occasion de la 26ème journée mondiale  de lutte contre le Sida pour barrer la voie à cette maladie

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Le 1er décembre dernier, la gare centrale de Bessengue a servi de cadre à la célébration de la 26e  Journée mondiale de lutte contre le SIDA. Pendant cette journée, les responsables de cette structure  sont revenus sur l’ensemble des actions mises sur pied par l’entreprise pour lutter contre cette maladie et surtout l’éradiquer de manière définitive. Parmi ces actions, on note la sensibilisation, la distribution  gratuite des préservatifs, et les dépistages gratuits au sein de cette entreprise. A coté des actions ponctuelles énumérées,  une véritable philosophie, une véritable politique de lutte contre cette maladie ont été mises sur pied. « Au-delà de  la sensibilisation, la lutte que nous menons au quotidien a également pour objectif de lutter contre l’ignorance et l’indifférence, afin d’améliorer la perception des risques, assurer l’accès à la prévention, au dépistage, aux traitements, ainsi qu’aux soins. Bien plus d’importants  moyens  financiers  sont alloués pour soutenir  les objectifs visés par notre entreprise» précise le directeur général de cette entreprise, Gérard Quentin.


 Pendant cette cérémonie qui s’est voulue sobre, le bilan  de la lutte contre le Vih/ Sida  dans cette société a  été présenté au public. A en croire Gérard Quentin, les résultats obtenus par la Camrail sont très positifs. Le taux de  participation aux différentes campagnes s’améliore et est passé de 6%. Par rapport au taux réalisé l’année passé, près de 71% de personne de plus se sont fait dépistés cette année. Seulement à coté de ce taux de dépistage en hausse, le Dg de Camrail a regretté le fait que le taux de prévalence soit passé de 2.66% à 2.68%.

Malgré ces regrets, il a déclaré l’engouement de son entreprise à bouter hors des trains de Camrail le Vih-Sida. «  La stratégie 2011-2015 de l’Onusida  a placé la lutte sous le thème « Zéro nouvelle infection à Vih, zéro discrimination, zéro décès lié au Sida». La lutte va s’accentuer afin d’atteindre l’objectif « génération sans Sida », a déclaré le Dg de Camrail

 

Hervé Villard Njiélé

 

 

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