Yves Désiré Ekwalla: «Buea est déjà en pleine effervescence»
Le blog de Hervé Villard Njiélé
Blog a caractère informatif éducatif et culturel qui vise la formation de tous ses lecteurs. Blog important à visiter. ce blog vous renseigne sur l'actualité camerounaise en générale et africaine.
Si depuis le nouveau format de l’ascension du Mont Cameroun aucun étranger n’a plus remporté la course de l’espoir, la probabilité que le signe indien soit brisé à l’occasion de al 24ème édition est grande. Car, parmi les champions de toutes les pistes d’athlétisme du monde, les kényans se recrutent en nombre important à cette édition de la course de l’espoir. D’après les membres du comité d’organisation de cette compétition, treize kényans ont répondu à l’appel et seront présents sur la ligne de départ. Contrairement à l’année dernière où on ne retrouvait que 3 Kényans, leur nombre a quadruplé en cette édition. Du coût, les chances de voir à nouveau un camerounais sur le podium s’est amenuisé. « On ne va pas vous mentir, nous avons peur. La victoire kenyane s’avère probable cette année. C’est pour éviter cela que nous avons envoyé un peu plutôt les athlètes s'entraîner à Buéa sur le parcours », confie Michel Nkolo, le directeur technique national. «Une victoire kenyane ne sera pas une surprise", rajoute Yves Désiré Ekwalla. L’un des kenyans attendus à la ligne d’arrivée n’est autre que Chelimo Kemboi médaillé de bronze à la dernière édition de cette compétition. «Je vous rappelle qu’il était le premier à arriver au sommet l’an dernier. Il maîtrise le parcours. C’est un sérieux potentiel au titre » indique le Directeur technique national de la fédération d’athlétisme. «Chélimo est allé dire à ses frères que c’est possible de remporter cette course et ils sont venus nombreux. Quand un Kenyan paie son billet d’avion pour une compétition, ce n’est pas pour venir s’amuser », rassure le secrétaire général de la ligue régionale d’athlétisme pour le Littoral. La compétition s’annonce très rude et les athlètes camerounais sont prévenus.
A 96h du top départ de la 23ème édition de cette compétition, le chef lieu de la région du Sud Ouest est déjà prêt pour accueillir la compétition.
Francisco Campos coureur portugais a remporté la 2ème étape du championnat des nations de cyclisme qui se déroulait à Douala ce 5 février 2018.
Mebrahtom Natnael a arraché le maillot jaune à son coéquipier Debesay Yakob à l'issue de la 2ème étape du Tour de l'Espoir 2019.
Les jeunes cyclistes de ce pays de l’Afrique du Nord ont été plus rapides que les autres. Ils ont réalisé un chrono record de 26min 30s durant la première étape de la 2ème édition du Tour de l’Espoir.
La 2ème édition de ce tour cycliste des moins de 23ans qu’organise le groupe Vivendi débute par un critérium dans la ville de Douala ce 4 février 2019
Les populations de la ville de Douala vibrerons une fois encore au rythme de la de la coupe des nations U32 du cyclisme. Après l’édition expérimentale de 2018 peine de succès, le Vivendi Sport avec la collaboration de l’Union du Cyclisme international (Uci) on décidé de remettre ça. Surtout que l’objectif est de faire la promotion du cyclisme dans le monde entier, encourager les jeunes à s’intéresser à cette discipline et encourager ceux qui la pratiquent déjà. La preuve l’année dernière, la fédération camerounaise de cyclisme a reçu de vivendi sport près de 90 vélos pour la promotion du cyclisme au Cameroun. Toujours dans la même veine, selon des informations du comité d’organisation, la nation victorieuse du classement du Tour de l’Espoir aura d’ailleurs l’honneur d’obtenir une invitation pour le Tour de l’Avenir en août en France.
La crise qui secoue la Ligue de football professionnel du Cameroun (LFPC) a trouvé un dénouement avec la tenue hier au siège de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) à Tsinga, de la première réunion du Comité Ad Hoc chargé de la réflexion sur l’avenir de la Ligue de football professionnel du Cameroun (Lfpc). Au sortir de ce conclave qui a réuni, outre les officiels de la Fecafoot sous la diligence de son premier vice-président, Alim Konaté, le président de la LFPC Pierre Semengue, le président du Syndicat des clubs d’élite du Cameroun (Sycec) et non moins représentant des clubs de Ligue 1 Franck Happi, entre autres, il a été décidé à l’unanimité de la levée du mot d’ordre du boycott du Sycec, et du démarrage effectif des championnats dès le week-end prochain. «Le comité Ah Hoc prend acte de l’engagement de la LFPC et des représentants des clubs professionnels de procéder à un lancement solennel des championnats de Ligue 1 et Ligue 2 le samedi 2 février 2019 au stade militaire de Yaoundé par les rencontres Canon # Panthère à 14 heures en levée de rideau et Eding sport # Yong sport Academy à 17 heures», peut-on lire dans le communiqué final ayant sanctionné cette rencontre.*
L’annonce a été faite par le président de la Caf Ahmad Ahmad au sortie d’un tête à tête avec le président Alassane Ouatara le président de la Côte-D’ivoire.
Le doute qui planait sur l’organisation de la Can 2021 par le Cameroun a été finalement levé. La Can 2021 se tiendra bel et bien au Cameroun comme l’annonçait le président Paul Biya le 31 décembre 2018 dans son discours de fin d’année. En effet, le glissement de date de l’organisation de la coupe d’Afrique des nations a été confirmé par le président de la Caf Ahmad Ahmad.
En visite en Côte-D’ivoire depuis deux jours, le président de la Caf qui s’est entretenu avec le président ivoirien a réussi par le convaincre d’abandonner l’organisation de la Can 2021 au Cameroun suffisamment avancé dans les préparatifs et d’organiser plutôt celle de 2023. D’après Ahmad Amad, heureux de ce dénouement, c’est par solidarité au Cameroun qui a perdu l’organisation de la Can de 2019 que, le Président Ivoirien a accepté différer l’organisation de cette compétition par son pays.
Cette bonne nouvelle vient mettre un peu de boom au cœur des Camerounais malheureux après le retrait de l’organisation de la Can 2019 à leur pays. Car même si ces derniers tenaient absolument à la Can 2019, ils pourront désormais se consoler avec celle de 2021 dont l’organisation vient de leur être attribuée.
Victoire de la diplomatie
Il faut dire que l’attribution de l’organisation de la Can 2021 au Cameroun est la victoire de la diplomatie du Commité exécutif de la Caf chapeauté par Ahmad Ahmad. Car, après le retrait de l’organisation de la Can 2019 au Cameroun en novembre 2018, à cause de l’impréparation du pays de Paul Biya, cette institution avait pris beaucoup de coups. Pour tenter de calmer les Camerounais et le monde du football qui voyaient en cette décision un acharnement, le président de la Caf avait vite fait d’annoncer l’organisation de la Can 2021 par le Cameroun. Une chose que n’avaient pas digérée les Ivoiriens. D’ailleurs un front de guerre contre la Caf était ouvert en Cote d’Ivoire qui menaçait de saisir le Tribunal arbitral de sport pour avoir gain de cause. Malgré le désistement de la Guinée Bissau qui avait préféré organiser plutôt la Can de 2025 au lieu de 2023 comme préalablement planifié, la Cote d’Ivoire avait refusé le glissement de date. Mais aujourd’hui le pays de Didier Drogba est revenu sur sa décision et c’est le Cameroun qui s’en réjouit.
Eviter l’erreur de 2019.
Pour jouir de cette décision là, il faut au pays de Roger Milla et de Samuel Eto’o d’être prêt «le jour dit», pour éviter une seconde humiliation. Et pour saisir l’occasion de cette seconde chance qui n’arrivera certainement plus en cas de nouvel échec, il faut continuer les chantiers en cours dans les différentes villes. Aménager la voirie urbaine qui jusqu’à lors est dans un piteux état. Rattraper le retard à tous les niveaux de l’organisation et surtout assainir la gestion des différents chantiers pour éviter les mouvements d’humeur sur les différents chantiers.
Hervé Villard Njiélé