Douala: Les conducteurs de moto reprennent du service
Après une journée grève lundi, les conducteurs de moto de Douala ont repris du service 17 juin dernier
Les populations du littoral ont poussé un ouf de soulagement matinée du 17 juin dernier avec la reprise des services des conducteurs de moto taxi. Au Rond point Deido, ils étaient stationnés comme d’habitude et attendaient les éventuels clients. Sous une pluie battante, vêtus d’un manteau, ces derniers en attendant les éventuels clients, faisaient de commentaire sur l’évènement de la veille. Selon ces derniers, la journée d’arrêt de travail observée n’était pas un mouvement de grève. C’était juste un moyen pour signifier leur colère à l’endroit des pouvoirs publics. « Ce n’était pas la grève, c’était la marche. Ce mouvement avait pour but de manifester notre mécontentement. Les pièces qu’on nous demande sont nombreuses, les conducteurs de moto ne sont pas à l’aise. La moto ne donne rien.» affirme Ghislain un conducteur de moto un peu courroucé. Ce dernier qui dit être marié et père de deux enfants affirme être toujours en, location depuis neuf ans qu’ils fait la moto. « Si on était en grève poursuit –il on n’aura pas repris le service ce matin. ».
La marche organisée par les conducteurs de moto il y a deux jours visait à amener l’autorité publique à réduire le nombre de pièces que doivent fournir ces derniers pour être en règle d’ici le premier juillet, et de rallonger le délai d’application du décret du premier ministre.
C’est derniers déplore du moins un problème de communication. « On nous avait dit la dernière fois qu’on avait saisi les motos dans la ville que la date butoir était reporté à la fin d’année. Nous sommes encore surpris d’entendre que c’est le premier juillet. Il faut que l’Etat nous laisse le temps. Les conducteurs de moto vivent mal » déclare Henri un autre conducteur de moto situé tout près. Tous unanimes sur le fait que leur message a été transmis ils espèrent que des solutions seront prises pour améliorer leur situation. « Le problème n’est pas résolu. Nous attendons encore la décision du préfet.» affirment-ils en chœur.
Hervé Villard Njiélé(Stagiaire)