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Le blog de Hervé Villard Njiélé

Marché Mboppi :La vie reprend après l'incendie

31 Octobre 2012, 11:01am

Publié par Hervé Villard

 

 

marché Mboppi

Le plus grand marché de l’Afrique centrale sera ouvert  à partir ce matin. La décision a été prise par le préfet du Wouri hier après la visite qu’il a effectué dans ce marché en compagnie du président de la chambre des commerces


Fermé provisoirement après l’incendie qui  s’est déclaré dans ce marché le vendredi 26 octobre 2012, le marché Mboppi sera rouvert ce jour.  La décision vient d’être prise  par le préfet du Wouri encore en visite dans ce lieu marchand hier.   Le chef  de terre du département du Wouri  qui était accompagné dans cette visite par le président de la chambre des commerces, des représentants des commerçants du département du Wouri et d’autres autorités administratives de la ville de Douala  vient de mettre fin aux supplices des commerçants. Car, après l’incendie, tout le marché  a été fermé sur la décision des autorités administratives de la ville de Douala.  Cette mesure conservatoire qui avait pour but de faciliter l’enquête ouverte à l’issue de l’incendie  pénalisait plusieurs commerçants. Car, les commerçants  donc les boutiques n’étaient pas consumées ne pouvait vendre ni acheter. Ce qui compliquait d’avantage leur situation.  Pendant plusieurs réunions  de crise organisées après cet incident malheureux,  les responsables des  bureaux de commerçant avait émis le vœu  à mainte reprises  de voir le marché être ouvert à moitié. Ceci pour permettre aux commerçants dont les boutiques n’ont pas été brulées de vaquer à leur occupation.  Après quelques jours de réflexion, le préfet du wouri vient de réaliser leur vœu. La marché comme ils l’ont souhaité sera ouvert en partie pour permettre à l’économie camerounaise de fonctionner. «Le marché Mboppi est le plus grand marché d’Afrique centrale. Fermé entièrement le marché comme on l’a fait là n’était profitable pour les commerçants que nous sommes. Car, Malgré l’incendie, c’est au marché que nous nous débrouillons.  Avec cette fermeture du marché, on était doublement sinistré. Car, ceux dont les boutiques n’ont pas brulées ne pouvaient pas vendre. Et cela constitue une grosse perte pour nous. L’économie du Cameroun était au ralenti. C’est une sage décision que le préfet du Wouri vient de prendre » ; affirme Marline  Noudjio présidente du syndicat des commerçant du marché Mboppi contente de l’initiative.


Argument partagé par d’autre commerçant qui pense qu’après le deuil il faut reprendre la vie. « Ce qui s’est passé à Mboppi n’est pas de nature à encourager. Mais, on ne va pas passer le temps à pleurer, il faut bien que l’on se relève et que l’on vive. L’ouverture du marché par le préfet  je pense à mon avis obéit à cette règle là » ; rajoute un autre commerçant.


Le préfet du wouri a pareillement saisi l’occasion pour encourager les commerçants à aller se faire recenser au commissariat central N°1 où, les recensements se poursuivent.

Il faut noter à titre de rappel que l’incendie s’est déclaré au marché Mboppi le 26 octobre 2012 à partir de 16h30. Cette incendie avait ravagé plus de 80 boutiques et réduit  plusieurs centaines de millions de nos francs cfa. Une enquête pour déterminer l’origine de ces flammes avait été ouverte par les autorités de la ville. Elle se poursuit encore de même que le recensement et l’évaluation des dégâts.


Hervé Villard Njiélé

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Affaire Paul Eric kingue : Le délibéré annoncé pour le 14 novembre 2012

31 Octobre 2012, 10:54am

Publié par Hervé Villard

 

Paul-Eric-Kingue

Le  ministère public  dans les réquisitions de ce 30 octobre 2012 a demandé au tribunal de retenir  la culpabilité de Paul Eric Kingue sur les détournements des frais de la location de la niveleuse et de l’installation de l’eau à la mairie de Njombé-  Penja.

 

 Déception. C’est le sentiment qui a animé tous ceux qui ont fait le déplacement de la cour d’appel du littoral ce 30 octobre 2012, pour assister au procès de Paul Eric Kingue, l’ex maire de Djombé – Penja. Ce sentiment, l’assistance l’a éprouvé pendant que  le ministère public  déroulait  ses réquisitions.  Ces réquisitions,  à l’origine de quatre renvoies  que ce procès a connu n’avait rien de nouveau.  Comme ses confrères du Tribunal de grande instance du Moungo, le procureur général   de la cour d’appel du littoral, a  retenu les mêmes  principaux chefs d’accusation qui pèsent contre l’Ex maire de Njombe-Penja. Il a demandé que le tribunal déclare la culpabilité de Paul Eric Kingue sur les détournements des frais de location de la niveleuse et de l’adduction d’eau à la mairie de Njombé-  Penja. Seul le troisième chef d’accusation à savoir ; la livraison fictive du carburant a été élagué par  le gardien de la loi.  Pour soutenir son argumentaire, le procureur général à déclaré que l’ex maire de Njombé- Penja, dans la procédure de réception du don d’adduction d’eau n’avait pas reçu l’aval du ministre de l’administration territoriale. Il a évoqué les articles de la loi de 1974 et 2009 sur la gestion des communautés territoriales décentralisées pour se  justifier. Le  public a  été  déçu par ce réquisitoire, parce qu’il a cherché en vain, les nouveaux éléments que  le procureur général de la cour d’appel du littoral déclarait avoir en sa possession  à l’audience du 8 octobre 2012, pendant qu’il introduisait sa demande de renvoie.  Bref, Il n’a rien dit de nouveau.

 

 

 

 

Plaidoirie


Pendant la plaidoirie qui a suivi les réquisitions du ministère public, Me Manfo n’est pas passé par quatre chemins pour demander que le tribunal acquitte purement et simplement Paul Eric Kingue pour fait non établi.

 Selon l’avocat qui suit cette procédure depuis plus de cinq ans, il n’est pas question de condamner son client parce que celui-ci est innocent. D’après la défense de Paul Eric Kingue, c’est un procès en sorcellerie qui est  entrain de se faire. «Car, on est entrain de chercher les poux sur la tête d’un chauve. Tous les témoins que le tribunal a convoqués dans le cadre de cette affaire ont déposé à la décharge de monsieur Kingue en âme et conscience  et tout le monde l’a suivi. Je ne sais pas pourquoi vous le retenez ici. Mon client est innocent », a clamé Me René Manfo.

Parlant des témoins qui ont déposé dans le cadre de cette affaire, il y a l’actuel maire de Njombé- Penja, Ngolle Jacques Antoine.  A l’audience  du 10 septembre 2012, celui-ci avait déclaré à la barre que la mairie n’avait subit aucun préjudice. Qu’au contraire, la mairie avait plus tôt été enrichie. «Quand Nous arrivions à la mairie de Njombé Penja, nous avons fait  un état des lieux. Il n’y avait pas d’eau ni d’électricité à la mairie. Mais, quelque temps après, monsieur Kingue  a fait mettre l’eau et l’électricité. Si à la mairie, il y a l’eau, c’est que la commune n’a rien perdu », va-t-il laissé entendre.

Emboîtant le pas à l’actuel maire de Njombé-Penja, le chef de centre de Snec de Njombé, Ekambi Kingue qui avait dépose ce jour dans son témoignage  avait reconnu l’effectivité du branchement d’une extension de la Snec à la mairie de Njombé –Penja. Tout en brandissant à la barre  le dévie chiffré de ladite extension d’eau, le numéro du compteur et les factures de paiement de ces travaux, il  avait déclaré qu’ «il n’y a pas de problème de paiement de l’extension de d’eau à la mairie de Njombé-Penja. Je n’ai pas encore entendu ça.»


Frédéric Nguinie Ekollo et Mbonjo Jacques successivement maires des communes de Dibombari et de Mbanga présents  à l’audience du 21 septembre 2012 avaient  pareillement innocenté kingué  dans leur déposition au sujet de la location de la niveleuse. « Après ma prise de fonction, j’ai sollicité le maire Paul Eric Kingue dans le cadre de l’entraide entre commune sœurs, afin qu’il prête à ma commune, sa niveleuse. Ce qu’il a fait, et nous en avons profité pour évacuer une montagne d’ordure qui surplombait le marché de Mbanga, et ouvrir les voies d’évacuation d’eau dans la ville. Au moment des faits, je n’ai pas vu le maire Paul Eric Kingue, qui m’avait-on dit, était à Yaoundé. Il avait, accepté de nous aider, à condition que nous d’assurions l’approvisionnement de l’engin en carburant. J’ai sorti cent mille francs cfa de mes proches et le député  Mbapte soixante quinze mille francs. Cette somme nous a permis de mettre nous-mêmes du carburant dans cet engin qui consomme 240 litres de carburant. Nous n’avons rien donné à Paul Eric Kingue, ni même à sa commune. C’était une aide et non une location», avait déclaré Jacques Mbonjo à la barre.


« Je reconnais que Paul Eric Kingue a mis gracieusement l’engin de la commune de Penja à la disposition de la commune sœur de Dibombari. Ma commune a sollicité cet engin pendant les préparatifs des obsèques de l’artiste TOM YOM’S.  A cette époque là, les routes de Dibombari étaient coupées.  Or, les obsèques de TOM YOM’S, fils de Dibombari, devaient faire arriver à Dibombari de nombreux invités parmi lesquels les membres du gouvernement, et les responsables du centre culturel français. Je venais seulement de prendre fonction et les caisses de la commune étaient vides. C’est ainsi que j’ai sollicité l’aide de mon collègue et camarade du parti, Paul Eric KINGUE, qui a mis l’engin de la commune de Penja à notre disposition, sans contrepartie. Nous n’avons pas loué l’engin et n’avons destiné aucune somme à la commune de Penja. La seule condition qu’il avait posée était d’assurer nous-mêmes le carburant et les pannes, s’il y en avait.  Et les pannes, il y en a eu plusieurs, car cet engin était vieux d’environ 50 ans. Je peux vous dire Monsieur le Président, que chacune des réparations faites étaient financées de mes poches car l’urgence obligeait. Si vous allez dans la comptabilité de la commune de Dibombari, vous vous rendrez compte qu’aucun centime n’a été payé ni à sieur Paul Eric Kingue, ni à la commune de Penja », avait rajouté  son compère Nguimé Ekollo Fréderic, le maire de Dibombari au tribunal.

 


Exceptions


Pendant sa plaidoirie   Me  René Manfo,  qui assure la défense de Paul Eric Kingue va soulever les exceptions contenues dans le dossier de cette procédure. Des exceptions qui constituent d’après lui des vices de formes. Parmi ces dernières il a  cité l’absence de citation ; l’absence du mandat d’arrêt ou d’incarcération dans la décision du tribunal de grande instance de Nkongsamba ; la non identification des témoins dans ce dossier pour ne citer que ceux-ci. D’après me Manfo, «Paul Eric Kingue n’a jamais été cité dans le cadre de la procédure. Les  témoins dans cette affaire n’ont pas été identifiés. Toutes ces exceptions qui constituent des violations du droit de la défense, suffisent à déclarer la nullité de cette procédure» ; souligne-t-il.


Paul Eric Kingue à qui la parole a été donnée,  va rappeler que les réquisitions du ministère public sont fondées sur  des lois qui ont été abrogées. « Le parquet est indivisible. Mais ce qui ne me convainc  pas c’est que l’indivisibilité du parquet ne doit pas se faire dans les erreurs. Le parquet de Nkongsamba s’est fondé sur la loi de 1974 portant sur la commune que sur les nouvelles lois de 2004 régissant les communautés territoriales décentralisées. L’article 154 de la loi de 2004 dit que les lois de 1974 sont abrogées » ; déclare  Paul Eric Kingue. Parlant de  l’appel d’offre qu’il aurait du lancé pour l’adduction d’eau à la mairie, il va faire savoir que les fait date de 2007 alors que la loi sur les marchés est promulguée en 2009. «Loi n’est pas rétroactive »; a martelé  Paul Eric Kingue avant de demandé au juges de le laisser aller déposer la gerbe de fleur sur la tombe de son fils qu’il a abandonné depuis des années.


L’audience a été renvoyée au 14 novembre à 14h pour le rendu du délibéré sur la culpabilité de l’ex-maire de Njombé-Penja.

 

Hervé Villard Njiélé

 

 

 

 

 

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Marché Mboppi : Le sycodew exorcise le démon de l’incendie

30 Octobre 2012, 11:09am

Publié par Hervé Villard

 

Mboppi


Réunie à Mboppi samedi 27 septembre 2012, les membres de ce syndicat et quelques commerçants, à travers un rite traditionnel  qu’ils ont fait ont démis le vœu devoir partir pour toujours le démon de l’incendie de ce marché.


La scène ressemble plus à une pièce de théâtre qu’à un rite traditionnelle. Pourtant selon ceux qui la réalisent, elle est pleine de sens et de signification. Puisqu’elle vise à botter hors du marché Mboppi, le démon de l’incendie qui depuis deux ans, ruine les commerçants de ce marché.


 Après avoir fait le tour des boutiques consumées par le feu, les responsables du Sycodev et quelques commerçants, chacun un seau  d’eau en main, se sont réunies au rez-de-chaussée de l’immeuble abritant leur syndicat (Sycodev).   Comme pour réveiller un esprit qui dort profondément,  ils se sont mis à clamer à plusieurs reprises le non de ce syndicat. Comme dans une forme d’incantation, ces derniers vont arroser  la cour de ce marché en demandant chacun à sa manière au démon de l’incendie de libérer le marché Mboppi.  «le syndicat a été créé pour lutter contre le feu. Le feu nuit à l’économie. Que le feu disparaisse du marché Mboppi » a déclaré le Père Tchendjou, président du Sycodev de la section du marché  Bonassama qui ouvre le bal de ce rituel. Il est secondé dans cette pratique d’exorcisme par Marline Nodjio, la présidente du syndicat du marché Mboppi.  «Je suis dans ce marché depuis trente ans. Il n y a jamais eu d’incendie d’une telle envergure. Le feu n’a jamais brulé autant de boutique. Que ce feu ne passe plus par Mboppi. Le Sycodev dit non au feu. Car, avec  le feu le Cameroun ne sera jamais émergent en 20135» a déclaré la présidente des commerçants du marché Mboppi à son passage. Dans le même ton et de la même manière, tous vont se prêter au même exercice jusqu’à la fin.

Les membres du syndicat des commerçants vont pareillement à cette occasion apporter leur soutient à tous les commerçants touchés par le feu et demander aux autorités de la ville de Douala de se pencher avec acuité sur ce dossier et surtout, de le traiter avec diligence.


Herve Villard Njiélé

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Incendie au marché Mboppi : Près de 80 boutiques consumées par les flammes

30 Octobre 2012, 10:35am

Publié par Hervé Villard

 

 

Mboppi.jpg


L’incendie s’est déclenché dans ce marché  ce vendredi 26 octobre 2012 aux environs de 16h 30 min. Les pertes sont évaluées à plusieurs  centaines de millions de Fcfa.

«C’est toute notre vie  qui est partie en fumée.  Le feu a tout brulé et  rien n’a été sauvé.  Je ne sais quoi faire ni par où commencer. Je ne peux même pas faire l’inventaire de  tout ce que j’avais dans cette boutique puisque j’ai approvisionné la boutique et les magasins la veille, c'est-à-dire le jeudi 25 octobre 2012 »  

Ces explications sont de  maman  Kouokam  née Tchidjou Christine commerçante au marché de Mboppi,  propriétaire de la boutique N°365 et victime de l’incendie qui s’est déclaré dans ce marché  le vendredi 26 octobre 2012 aux environs de 16h30 min. Celle qui est affectueusement appelée «ma sita» vient de voir sa boutique et ses magasins  être  réduits en cendre  par un incendie qui  a brulé plus  de 80 boutiques au marché Mboppi.

 


Assise à la véranda de l’une des boutiques de ce marché épargnée par le feu, les mains sur la tête, celle qui pleure à tue tête  ne sait plus  à quel saint se vouer. Sa boutique  et celles de sa famille, où se vendaient des produits alimentaires, et hygiéniques ont entièrement été incendiées. Les  marchandises,  réduites en un amas  de charbon, est repartie en désordre au sol. Les  armoires qui servaient d’étal eux aussi, n’ont pas échappées aux affres des flammes. Dans les décombres, on distingue également, des tôles consumées et des morceaux de parpaings issus des murs tombés sous l’action des flammes.  


Tout près,  Kameni Kouokam propriétaire de la boutique «N° 367 bis », kemegne Kouokam de la boutique  N°368  et autres partagent le même chagrin.  Leurs  boutiques elles aussi ont subit les affres des flammes qui étaient sans pitié pour les commerçants du marché Mboppi

 Le produits alimentaires (savons, huiles d’arachide pattes alimentaires,  savons en poudre (…) les produits de beauté  (Parfum, lait de beauté, savon de beauté (…) à moitié consumés sont éparpillés  en désordre dans les décombres.  «Le feu a débuté autour de 16h 30 au niveau de l’axe principal qui conduit au marché. A ce niveau ce sont les boutiques des biafrais qu’on trouve à majorité. Pendant qu’on éteignait le feu dans les boutiques là. On ne savait pas que  le feu allait attaquer nos boutiques. J’ai demandé que les enfants ferment les portes pour que les bandits ne profitent pas de la situation pour voler les marchandises», regrettent  « mama Sita » et ses filles complètement abattu par ce sinistre.

 

marche-Mboppi.jpg 

Les commerçants du marché Mboppi dans l’ensemble sont plongés dans la désolation car, le feu a tout brûlé à son passage, du moins dans ce secteur.  Les alimentations, les parfumeries et quelques boutiques de vente des appareils électroniques. Bref près de 82 boutiques selon le décompte provisoire réalisé par les responsables du syndicat des commerçants détaillant du Wouri branche du marché Mboppi  ont été réduites en cendre.  

 

Coup circuit


 L’origine des flammes reste inconnue. Mais, selon plusieurs témoignages faits par des commerçants, tout porte à croire qu’il s’agirait d’un coup circuit qui serait parti d’un poteau  électrique. Cette hypothèse reste du moins à vérifier. Une enquête a d’ailleurs été ouverte par les autorités en charge du marché.

D‘après les riverains, c’est l’intervention rapide de l’équipe mixte des sapeurs pompiers qui a permis de circonscrire les flammes. Auquel cas, on aurait frôlé le pire. «Les sapeurs  pompiers sont arrivés quelques minutes après la déclaration de l’incendie. Trois citernes ont été déportées sur le lieu. Quand l’eau est finie ils sont allés chercher l’autre. C’est grâce a eux qu’on  a pu éteindre le feu», raconte un commerçant  témoin de la scène.  Parmi ces sapeurs pompiers, on pouvait distinguer  les sapeurs du corps marins du port autonome de Douala, le corps des sapeurs de l’aéroport de Douala et  le corps des sapeurs du groupe Bolloré. «C’est cette synergies qui a permis de stopper le feu car, les flammes voulaient raser tout le marché» ajoute un autre commerçant qui salut cette initiative. Leur intervention a été ralentie par  l’exigüité des voies qui conduisent au marché, par  l’absence des bouches d’incendie à proximité du marché, et le non contrôle des populations curieuses présentes sur le site de l’incendie.

 

Implication des autorités


Les autorités de la ville de Douala informées de cette triste nouvelle  sont descendues sur les lieux le samedi 27 octobre2012. Le Gouverneur de la région du littoral, le délégué au près de la communauté urbaine de Douala, le premier adjoint du préfet du Wouri et le sous préfet de Douala 1er sont descendus sur le site du sinistre, question d’apprécier l’ampleur des  dégâts. Une enquête a été ouverte.

 

intervention-des-sapeurs-pompiers.jpg

  

L’incendie qui s’est déclaré au marché Mboppi ce 26 septembre 2012 est le deuxième du genre à se produire dans ce marché  depuis 2010. Le premier qui avait ravagé plus de 10 boutiques s’était déroulé dans l’après-midi du dimanche 15 mai 2011 aux environs de 16h30min. La récurrence des incendies au  marché de Mboppi vient ainsi remettre sur la sellette le problème d’organisation  des boutiques dans ce marché et surtout celui de la sécurité incendie dans les marchés Camerounais en général. Car, cet incendie n’est que la suite d’une longue série d’incendies dans les marchés, qui a débuté depuis quelques années au Cameroun. Celle-ci intervient après celui  s'étant produit au marché Congo de Douala  le 9 octobre 2012 et qui avait consumé plus d’une centaine de boutiques.

 


Sur le site  du marché Mboppi hier,  plusieurs commerçants  sinistrés étaient massés devant la différente entrée. Un cordon de sécurité établit depuis la déclaration de l’incendie  barrait la voie à tous ceux qui s’y amenaient. Des gendarmes postés à ces entrées et renvoyaient tout le monde. Personne ne pouvant entrer.   Toutes les entrées du marché étaient d’ailleurs sécurisées par les éléments de la gendarmerie et du GMi N°2. Car après l’incendie le marché Mboppi a été immédiatement fermé a eu lieu hier dans ce marché.

 

 

Réunion de crise


Le préfet du Wouri et les différentes responsables des syndicats des commerçants de la ville de Douala,  les responsables des forces de l’ordre ont organisé une réunion de crise au  marché Mboppi hier.  Il était question durant cette réunion d’apprécier l’ampleur des dégâts causés par  le feu et de recenser les commerçants sinistrés et leurs pertes. La réouverture partielle du marché était aussi à l’ordre du jour. Comme résolution prise, pour faciliter le recensement des commerçants sinistrés et leurs pertes,  tous les sinistrés sont appelés à se rendre au commissariat central N°1 où cela  va se dérouler à partir de ce lundi 29 octobre 2012. 

 

 

Pour faciliter l’inventaire des dégâts et rechercher l’origine du feu, il a été arrêté que l’on dégage seulement les principales entrées du marché. Les boutiques quant à elles doivent demeurer comme elles sont avec les décombres. Le temps que l’enquête soit bouclée. Selon Alice Maguedjo la présidente du Sycodew présente à cette réunion,  on a demandé à la communauté de curer le drain souterrain qui parte du  marché Mboppi  au Camp de gendarmerie du même lieu. Ceci pour éviter l’inondation au marché. Le grand absent à cette réunion a été Fritz Ntone Ntone le délégué au près de la communauté urbaine de Douala 


Hervé Villard Njiélé

 

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30ème anniversaire du Rdpc :La police saute sur les militants du Sdf à Douala

25 Octobre 2012, 18:49pm

Publié par Hervé Villard

 

 

La-police-sequestrant-les-militants-du-Sdf.JPG

Décidé à marcher pour dénoncer les trente années d’inertie du Rdpc et de son président Paul Biya, les militants du Sdf ont été stoppés dans leur action par les forces de l’ordre mobilisées pour la circonstance.

 

La scène  est à l’image d’un film Hollywoodien. Réunis au «Tropical Palace Régal Club», un snack bar situé non loin du carrefour dit «Mobil Bonakouamouang» à Akwa, Jean Michel Nintcheu, député Sdf et les militants de ce parti de l’opposition camerounaise,  s’organisent pour  la marche contre le régime Biya, annoncée depuis quelques jours, quand les éléments des forces de l’ordre sautent sur eux. Ils perturbent tout d’abord  la réunion de concertation qui se tenait avant d’arracher aux militants  les drapeaux et banderoles qu’ils transportent.   Comme cela ne suffit pas, les forces de l’ordre   qui avaient déjà regagné leur véhicule reviennent décoiffer  les militants. Casquettes et les foulards seront arrachés de même que quelques tracts. Jean Michel  Nintcheu, le députe Sdf présent au lieu de l’incident, n’est  pas épargné. Comme d’autres militants, il est également décoiffé. Ceux des  militants qui tentent de s’opposer à cette action sont brutalisés.

Après cet acte policier qualifié de barbare par les militants du Sdf et son leader Jean Michel Nintcheu, ces derniers vont décider d’entrer en action.  Ils déroulent la  banderole  prévues pour la marche de  protestation contre le régime du renouveau, qu’ils  avaient pris la peine  de soigneusement  protéger et engagent une marche. A peine,  ils ont fait 30 mètres, qu’ils sont  rattrapés par les éléments des forces de l’ordre qui dispersent la foule. Pour mettre fin à ce mouvement qui sali la célébration du 30ème anniversaire de l’accession du renouveau au pouvoir, les forces de l’ordre vont disperser  la foule à l’aide des  camions anti émeutes, plus connus sous l’appellation « mamiwata » et des bombes lacrymogènes. La foule paniquée va se disperser de même que les militants du sdf.

Selon le député Jean Michel Nintcheu qui décrie ce comportement animal des forces de l’ordre, cette réaction est  une preuve tangible que le régime au pouvoir est dos au mur.  «Comme vous voyez il y a ce dispositif de répression qui a été déployé aux premières heures de la matinée pour nous empêcher de manifester. C’est une manifestation que nous avons déclaré conformément à la loi. Nous sommes extrêmement  déçus. Je pense que les forces de répression viennent une fois de plus de nous prouver que M. Biya n’a plus rien à proposer aux Camerounais. Monsieur Biya ne survie que par son armée tribale. Mais, le peuple vaincra » ; a laissé entendre jean Michel Nintcheu à l’issue de la manifestation perturbée.

 

marche-du-Sdf-du-6-novembre-2012.JPG

Programmée pour ce 6 novembre 2012, date de la célébration du 30ème anniversaire d’accession de Paul Biya et du Rdpc au pouvoir au Cameroun,  la manifestation  publique du sdf prévue à salle de fête d’Akwa   n’a pas eu lieu.  Elle a été interdite par le sous préfet de Douala 1er Ekoa Mbarga jean Marc.  Cette manifestation avait pour  thème «30ans d’obscurantisme et de misère ; Non à la présidence à vie ! Oui à l’alternance démocratique. ». Pour empêcher à cette  manifestation  d’avaoir lieu,  la salle de fête d’Akwa  a été prise d’assaut aux premières heures de la matinée par les forces de l’ordre. Mais, cela n’a pas empêché Jean Michel Nintcheu d’organiser cette marche qui a été malheureusement perturbée.

 

Hervé Villard Njiélé

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Coupe du Cameroun:New-Stars de Douala veut manger "la panthère"

25 Octobre 2012, 18:28pm

Publié par Hervé Villard

 

New Stars de DoualaJPG

L’équipe de la capitale économique du Cameroun a livré un match amical contre la sélection nationale militaire. C’était ce  mercredi 24 octobre 2012. Score de la partie (2-4) en faveur de l’équipe  nationale militaire.

 

«Le match amical n’avait aucun enjeu pour nous. Aucun enjeu je vous le dis. Nous avons juste permis aux joueurs qui n’ont pas joué au courant de l’année, de s’exercer un peu. Vous-même aviez constatez qu’on n’a pas fait jouer les cadres de l’équipe. Seul certains d’entre eux, ont joué ce match. C’était juste un match comme ça.»

Ainsi s’exprimait  Gérard Mbimi le coach de New-Stars de Douala après le match amical que son club a livré  et perdu contre la sélection nationale de football  militaire (2-4) ce 24 octobre 2012.


Joint au téléphone par le reporter de www.hervevillard.over-blog.com, celui-ci a laissé entendre que cette rencontre n’avait rien à voir avec le match de dimanche, comme l’ont pensé tous les amoureux du ballon rond ayant fait le déplacement du stade de la réunification de Bépanda.  «Non ! Non ! ce n’était pas une rencontre préparatoire ni un match préparatoire. Je viens de vous le dire, c’était un match sans enjeu » reprécise le coach de New-Stars de Douala.


Pour soutenir ses arguments il évoque en passant le score  et le fait que les cadres de l’équipe n’ont pas joué. «Vous voyez, on était à deux buts partout à la première manche. C’est à la deuxième manche qu’ils ont pris le dessus. Si on tenait à faire jouer les gars on devait les faire entrer. Hors, ils ont un gros match à jouer dimanche. Et, il fallait qu’on les ménage un peu» déclare le technicien.


Parlant de la rencontre retour de la demi -finale de la coupe du Cameroun qui oppose son équipe à celle de Panthère de Bangangté dimanche prochain au stade la réunification de Bépanda, Gérard Mbimi déclare que son équipe se prépare sereinement. «Nous nous entrainons comme d’habitude. Le rythme n’a pas changé, la sérénité est là. Bref il n’y a pas de pression», explique-t-il. «Panthère c’est une équipe que nous connaissons, on espère que ce jour, on pourra faire notre jeu et sortir vainqueur », souhaite-t-il

Revenant de manière succincte sur le match aller qui s’est joué à Bangangté le dimanche 21 octobre 2012 et qui s’est  achevé sur un score nul et vierge (0-0), Gérard Mbimi laisse entendre qu’il avait préparé psychologiquement ses poulains. «On nous a bloqué à l’extérieur du stade pendant près de 45 minutes. Et malgré cela on a fait jeu égal. Je ne peux pas dire que  cela a affecté mes joueurs parce qu’ils étaient préparés à l'avance. Je leur ai fait savoir que l’équipe que nous devrions rencontrer avait des comportements pas très commodes. Et si vous avez regardé le match,  vous constaterez que nous avaons dominé la première manche et panthère la deuxième manche», fait savoir le coach. «On mettra les chances de notre coté cette fois ci», dit-il.


Le capitaine de retour


Bebey Kingue, le capitaine de l’équipe de New-Stars deDouala a suffisamment récupéré et sera de retour pour cette bataille contre la Panthère du Ndé. De retour d’un voyage en Colombie et épuisé, le capitaine courage de New-Stars de Douala avait regardé le match aller sur le banc de touche. Sa rentrée serait certainement d’un appui  pour l'équipe de Douala, qui veut inscrire son nom dans les annales du football camerounais dès  sa première année en élite one.


Même si le coach relativise son absence au match aller, on sentait du moins son absence dans le jeu de New-Stars. Nul doute que sa rentrée sera déterminante  pour cette équipe. «Je ne pense pas que l’absence de Bebey Kingue a influencé le match aller. On a joué sans lui et on a fait le score que vous connaissez. Maintenant, il est là, il a suffisamment récupéré. Sa présence est une bonne chose», déclare Gérard Mbimi.


Le coach de New-Stars de Douala qui ne se prononce pas de manière manifeste sur la rencontre de dimanche prochain, nourrit le désir de la remporter.

Mais, au regard du match aller, ce ne sera pas facile. Car, comme l’a annoncé la présidente Panthère de Bangangté, Célestine Ketcha Courtes, à la fin de cette rencontre, «Panthère vient se qualifier à Douala.» Cette demi-finale s’annonce chaude.

 

A Bafang, Unisport tentera de refaire le match face à Caïman. Battu  au match aller (0-2), il faudra à l’équipe de Pierre Njili de marquer trois buts sans en encaisser le moindre pour se qualifier. Mission difficile mais pas impossible. Bref dans l’ensemble, les deux demi-finales promettent des étincelles.

 

Hervé Villard Njiélé

 

 

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Sport : Trois jours pour recycler les gardiens de but à Douala

25 Octobre 2012, 18:23pm

Publié par Hervé Villard

 

 

 

L’initiative est de synclaire Boumtje et de Nleb Daniel successivement encadreur  adjoint des gardiens de but d’As Matelot et encadreur des gardiens de but de l’Equipe nationale espoir. Ils veulent permettre aux jeunes qui rêvent d’être gardien de but de s’approprier leur rêve.

 

Susciter un intérêt au niveau du poste de gardien de but dans une équipe de football, donner des rudiments à ceux qui s’intéressent déjà à ce poste et recenser les gardiens de but qu’il y a dans la ville de Douala. Voilà en quelques mots, résumé  l’objectif visé par  le  test de sélection des gardiens de but qui se déroule au stade  annexe de la réunification de Bépanda du 22 au 25 octobre 2012.


Organisé par Daniel Nleb, encadreur des gardiens de but de l’équipe nationale espoir du Cameroun et  Synclaire Boumtje, entraineur adjoint des gardiens de but à As Matelot de Douala, ce  test de détection  qui dure depuis trois jours déjà  a pour objectif de former des gardiens de but et permettre à ceux qui jouent  déjà à ce poste de pouvoir se perfectionner.


Pendant  ce stage de trois jours, la vingtaine des gardiens de but présents  sont formés aux principes fondamentaux de gardien de but. Il s’agit de la prise de  la balle, du dégagement  et des déplacements entre autres. Les organisateurs entendent ainsi  à travers ce test de dénicher des joueurs talentueux et les proposer aux équipes désireuses. 

 

 Ils projettent pareillement constituer un fichier de gardiens de but  dans le littoral pour faciliter leur suivi et surtout leur répartition en fonction de leurs âges et leurs catégories dans les différents championnats de notre pays. «Les jeunes ne s’intéressent plu au poste de gardien de but. Chacun aujourd’hui veut être attaquant pour marquer des buts. Or on ignore que le gardien de but est l’un des postes clés d’une équipe. On veut ainsi par ce test de détection motiver les jeunes à s’intéresser au poste de gardien de but », explique Synclaire Boumtje décidé à valoriser ce poste.


Sortant  d’un stage  Fifa de perfectionnement des encadreurs de gardien de but au centre technique de la Fécafoot à Odza, il ne cache pas ses ambitions. «J’ai juste voulu transmettre la connaissance que j’ai acquise. Mais, si je vois un jeune qui se démarque sur le plan technique physique et moral, je le présélectionne pour mon club ou pour d’autre club. Ce ne sera que de gaieté de cœur de le faire » ajoute le technicien.

Aidés dans cette tache par Tourey Seydou encadreur technique de New-Stars de  Douala et de Kuate Yaro, directeur administratif des Astres de Douala, Synclaire Boumtje, initiateur de ce projet, pense  d’ailleurs qu’il faut  le renouveler l’initiative pour le professionnalisme des gardiens de but. «Le Cameroun   regorge des bons gardiens de but mais, il faut les former à la base. Les équipes que ce soient régionales ou d’élite n’ont pas d’entraineur des gardiens de but. Les gardiens sont abandonnés à eux même. D’où une nécessité des préparateurs des gardiens de but » laisse-t-il entendre. Il entend d’ailleurs organiser du 28 octobre au 1er novembre 2012  un camp de formation pour les gardiens de but sous la coordination de Mbella Fritz, directeur technique régional du littoral.

 

Hervé Villard Njiélé


 

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Affaire Paul Eric kingue :la torture continue

25 Octobre 2012, 18:16pm

Publié par Hervé Villard


Paul-Eric-Kingue

 

L’affaire enrôlée à la cour d’appel du littoral ce lundi 22 octobre 2012 a été à nouveau renvoyée à la demande  du ministère public. La prochaine audience   aura lieu  le 30 octobre 2012.

 

 «Ce dossier est suivi par notre collègue  qui malheureusement  s’est pris de malaise par conséquent nous vous prions de renvoyer cette affaire à une date prochaine. » Cette déclaration est du représentant du ministère public présent à l’audience de Paul Eric Kingue ce 22 octobre 2012 à la cour d’appel du littoral. Venu représenter son collègue absent, il en a profité pour  introduire  et motiver un nouveau renvoie dans cette affaire. Renvoie qu’il a d’ailleurs obtenu sans anicroche. La prochaine audience de ce procès a été programmée au 30 octobre 2012. Le public venu nombreux pour voir les nouveaux éléments que le procureur général entendait produire au débat ce 22 octobre 2012 devra encore attendre la prochaine audience.

 Le comportement du  représentant du ministère public qui vient de demander un quatrième renvoie d’affilé  laisse penser qu’il est de mèche avec ceux qui sont après l’ex maire de Njombé-Penja.  Car, comment comprendre que depuis quatre audiences déjà, celui-ci n’a pas présenté ses réquisitions ?

S’agissant de l’audience de ce 22 octobre 2012, elle a durée moins de 5 minutes. Juste le temps que le ministère public informe les juges de l’indisponibilité de son collègue.

 L’accusé Paul Eric Kingue présent au tribunal n’a pas digéré cette attitude du procureur générale de la cour d’appel. Sans manifester sa colère, il a fait remarquer à la foule présente que le comportement du ministère public devenait une habitude.

A sa suite Me Manfo a décrié ce comportement peu orthodoxe du ministère public. «Le dossier est vide je vous l’avais dit depuis le début de ce procès. Il ya que je suis surpris par le comportement du procureur général. On dirait que dans ce procès c’est après avoir emprisonné quelqu’un qu’on cherche les preuves pour l’accabler. Mais, Paul Eric Kingue ne passera pas un seul jour en prison car, le dossier est vide. » Affirme-t-il avec colère.

 Plus courroucées encore étaient  les populations villageoises de Njombé-penja. Ceux qui  effectuent  chaque jour du procès un voyage sur Douala n’ont pas compris ce qui se passe. Pour nombreux d’entre eux, Paul Eric Kingue est innocent. Et, on veut seulement retarder son procès. «Nous savons que notre maire est innocent. C’est pourquoi tous les jours on est ici pour le soutenir  pour l’encourager. Est ce que ceux qui nous torturent là savent que nous dépensons de l’argent pour venir ici. Tout ça pour ne rien entendre. Dans tous les cas Dieu est au contrôle on va le libérer », affirme confiant l’un des villageois.

Poursuivi pour détournement de près de 10 millions, Paul Eric kingué avaient été innocenté parla majorité des témoins qui ont déposé devant la barre. Quels sont ces nouveaux éléments que le procureur général dit avoir contre Paul Eric Kingue ? Seule l’audience du 30 octobre 2012 nous le dira. Dans tous les cas on ne perd rien à attendre.

 

Hervé Villard Njiélé

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Musique : Retour triomphal pour Kaissa Doumbe

25 Octobre 2012, 17:41pm

Publié par Hervé Villard

 

 

 

 

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L’artiste camerounais a magnifié son retour au paysnatal  par une série de concert qui lui a permis de communier avec le public de Douala et Yaoundé.

 

Le pays lui manquait. Ça se voyait, sa se sentait. Son sourire et sa gestuelle trahissaient  son envie de rattraper les trente cinq années passé hors du pays. Elle mourait d’envie de voir tout le monde de communier avec tous.  Ces envies, kaissa Doumbe les a presque toute comblés en trois jours de spectacle inédit au Cameroun.  Même si elle déclare ne pas pouvoir rattraper ses trente cinq années passé à l’étranger, le sourire qui animait son visage  à la fin de ces spectacle, traduisait cette joie de se retrouver parmi les siens, de  jouer de chanter et danser avec eux,. Bref, elle a rattrapé une partie de ce temps !

 

A l’institut français du Cameroun  agence de Douala  où, kaissa Doumbe a commencé  la série de concert, c’était l’euphorie totale. Les fans venus de  divers horizons étaient massés en ce lieu. En nombre important, ils attendaient impatiemment le début du spectacle. Et, il fallait trouver une place assise, «une bonne place » devant la scène pour être plus près de l’artiste.

 

Malgré la programmation d’un autre spectacle le lendemain vendredi 19 octobre 2012, les  inconditionnels de la musique et plusieurs autres fans, tenaient à vivre en direct ce premier spectacle. «C’est le premier spectacle qui est le spectacle. L’artiste y donne tout », explique  Jean Louis, pressé de se trouver une place assise devant le podium.

 

Quand le rideau se lève, le public  est  tout ému. Kaïssa a à peine entamée le concert qu’elle donne déjà le ton de la soirée. Sur un rythme salsa mêlé de makossa, elle se trémousse et invite le public à communier avec elle. La première chanson  «Tondjé» qu’elle n’a pas choisi au hasard traduit son envie de rattraper le temps perdu. «Le pays me manquait. La chanson parle de l’exil que je vis maintenant depuis 35 ans. Je chante chez moi ce soir. C’est un immense plaisir d’être là », se réjouit l’artiste. Le public l’accompagne dans les refrains de chansons tirées du répertoire de son premier album, «Looking there», et du nouveau disque en découverte, intitulé «I am so happy».

 

La joie se lit sur tous les visages.  Cette ambiance prend une autre coloration quant «To you Fanta», est interprété par l’artiste. Elle est plus triste et mélancolique. Car, la chanteuse raconte l’histoire de Fanta, décédée il y a 27 ans à la suite d’une excision. Après une petite pause, Kaissa Doumbé Mongolo revient sur scène avec vigueur. Et, invite le public  de part ses pas de danse à danser avec elle. Elle rend une série d’hommage à sa sœur Denise, à sa mère et son père disparus. Du bikutsi et de l’esséwé sont au rendez-vous. De sa voix suave elle envoute toute la salle et le public avec. L’ambiance du jeudi 18 octobre 2012, est la même le lendemain vendredi, à la même heure et le samedi suivant à Yaoundé. Le mot Vip utilisé  par les organisateurs n’est pas respecté. En salle, emportés par les envolées lyriques de l’artiste aux talents immuables, les différents spectateurs ont abandonné leur rang pour danser au rythme de l’artiste.

 

Accompagnée sur scène par les musiciens locaux, avec Haoussa Drum’s à la batterie, Denis Mussinga au piano, Martien Oyono à la guitare, Arthur manga à la basse, Bibiane Sadey, Gaëlle Wondjè et Essomè aux chœurs. Kaïssa  Doumbé  a fait un retour tonitruant au bercail. La chaleur partagée et reçue  lui a certainement permis de se sentir au bercail.

 

Hervé Villard Njiélé

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Affaire Forjindam : Le délibéré prévu demain 25 octobre 2012

24 Octobre 2012, 18:00pm

Publié par Hervé Villard

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Renvoyée à trois reprises pour non constitution légale du tribunal, le verdict final de l’affaire Chantier naval contre Zachaeus Mungwe Forjindam et dame Massot est prévu ce 25 octobre 2012

 Zachaeus Mungwe Forjindam et dame Massot seront certainement fixés sur leur sort ce 25octobre 2012.  Après de nombreux renvoies, le président du Tribunal de grande instance du Wouri va se prononcer sur le verdict final de cette affaire programmée dans son tribunal.

 Rendue en délibéré il y a quelques semaines, le verdict final de cette affaire avait été  programmé pour  la première fois  le 27 septembre 2012. Malheureusement ce jour, le collège des juges devant rendre ce délibéré n’étant pas complet, le délibéré a été renvoyé pour le 11octobre 2012. Ce 11octobre, alors que tout le monde s’attendait au rendu du verdict de cette affaire, Esther Mountgui président du Tribunal de grande Instance du Wouri et présidente de la collégialité qui gère cette affaire va une fois de plus une fois de trop proroger ce délibéré à ce 25 octobre 2012.

 Déjà, dans les familles des deux accusés, c’est le branle bas. Les cœurs battent la chamade. Des séances de prières pour implorer l’intervention du bon Dieu sont multipliées. Les membres des familles sont plus qu’angoissés. Car, ils craignent l’issue de cette sentence. Certains d’entre eux  au parfum l’actualité qu’il y a autour des procès de l’opération épervier redoutent une peine maximale. Car, dans ces procès, on n’acquitte personne. Les peines  oscillent entre 10ans et la condamnation à vie. En s’appuyant sur le verdict de l’affaire Cud-Finance contre  Etonde Ekoto où l’ex super maire de Douala avait été  condamné à deux ans d’emprisonnement ferme  par les juges Mbeula, Eyicke Vieux et Fogaing, tous juges de la même juridiction, certains membres des deux familles demeurent stoiques. Ils espèrent que ce verdict sera similaire à celui-là. Tout en se jetant dans l’expectative,  ils sont  dominés par l’inquiétude.

Si les familles sont inquiètes, les avocats des parties pensent que le juge va dire le droit et rien que le droit.  «Nous avons confiance à la justice » disent-ils.

 L’affaire de vol de matériels au Chantier Naval et Industriel du Cameroun est la troisième affaire pour laquelle Zacchaeus Mungwé Forjindam est poursuivi par le Chantier Naval. Dans ce cas suivant,  l’ex Dg du Cnic est poursuivi pour complicité de vol de matériaux avec Mme Njoh née Rose Massot, ancienne directrice de l’administration et des ressources humaines au moment des faits.

 Déclarés coupables

 A titre de rappel que, lors de l’audience 27 juillet 2012, le ministère public dans son réquisitoire, avait déclaré Zacchaeus Forjindam et Dame Massot coupables de détournement de fonds public d’un montant de 22.389.400 Fcfa et de tentative de détournement de matériaux appartenant au Chantier naval d’un montant de 4.236.300 Fcfa.

 Pour le ministère public, les faits reprochés aux accusés sont avérés. D’après lui, l’ex Darh du Cnic, dame Massot a pareillement utilisé les employés du Chantier naval pour construire son domicile et, ceux-ci étaient nourris et payés aux frais du Cnic. Les matériaux commandés via le Cnic, n’étaient destinés à aucun chantier en cours ni avenir. Donc dame Massot l’a fait pour les besoins de ses propres chantiers. Et ce, avec la complicité de l’ex Dg Zacchaeus Forjindam avec qui, elle avait des relations privilégiées. Le ministère public a pareillement déclaré ce jour que les commandes de matériaux ont été faits au moment où dame Massot était en chantier. Pour eux, Si dame Massot n’a présenté au tribunal aucune facture des matériaux de construction de sa maison ni fait venir son architecte comme elle l’avait déclaré au tribunal, c’est parce que ces matériaux venaient du Chantier naval.

 A propos de Zacchaeus Forjindam, le ministère Public a déclaré que celui-ci a failli à la mission que lui a assignée l’Etat camerounais. C'est-à-dire protéger le patrimoine du chantier naval en tant que garant des biens de cette entreprise. Pour le ministère public, l’ex Dg du Cnic a menti car, il a déclaré qu’il n’était pas au courant de l’enquête initiée par Bikoro, Dga du Cnic via la police judiciaire. Après avoir initié sa propre enquête en servant des demandes d’explication données aux employés concernés, il n’a puni personne. Même pas madame Massot directement impliquée dans cette affaire de vol de matériel. Attitude qui selon le ministère public témoigne du fait qu’il était complice de ce vol de matériel et des autres trafics que faisait la Darh. C’est pourquoi, il requiert sa culpabilité.

Durant les débats, les avocats de Forjindam Mes Baombé et Djoubairou  ont démontré à suffisance l’innocence de leur client. Forjindam sera–t-il condamné pour la troisième fois ? On ne perd rien à attendre. Le délibéré prévu pour ce 25 octobre 2012 seul, édifiera les uns et les autres dans cette affaire.

 Hervé Villard Njiélé

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