Cinéma: TA'A FOTSO rafle déjà des prix
Le blog de Hervé Villard Njiélé
Blog a caractère informatif éducatif et culturel qui vise la formation de tous ses lecteurs. Blog important à visiter. ce blog vous renseigne sur l'actualité camerounaise en générale et africaine.
La célébration de la 40ème édition de la fête de la musique sera marquée par des concerts géants dans presque tous les coins de la capitale économique du Cameroun.
Le blog de Hervé Villard Njiélé
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Le prélat a été fait commandeur de l’ordre de la valeur à titre posthume. Sa médaille lui a été décernée par Dr Dion Ngute, le Premier Ministre qui représentait le représentant personnel du président de la république.
Le cardinal Christian Tumi, l'unique que le Cameroun a connu depuis l’existence de l’église catholique a été inhumé ce mardi 20 avril 2021 à la cathédrale Saint Pierre et Paul de Bonadibong à Douala. Celui qui a accompli de manière «élogieuse» sa mission sacerdotale et sociale pendant son séjour terrestre a été porté en terre par les membres du clergé catholique d’Afrique et du monde. Au rang desquels le nonce apostolique du Cameroun et de la Guinée équatoriale, le cardinal de Kinshasa, les archevêques, les évêques du Cameroun et d’ailleurs, des prêtres et plein d'autres membres.
Bien avant son inhumation, celui qui a été présenté dans les différents témoignages comme un «exemple de citoyen et de berger à suivre», a été honoré par le Cameroun son pays d’origine qu’il a aimé de tout son cœur, de toute son âme et de toute sa pensée. Il a été élevé au rang de commandant de l’ordre de la valeur à titre posthume. La médaille a été déposée sur son cercueil par Dr Dion Ngute le Premier ministre qui représentait le Chef de l’Etat Paul Biya à ces obsèques officielles. Celui-ci s’est au préalable prosterné devant la dépouille de celui qui a milité en vain pour la résolution de la crise anglophone, avant de déposer ladite médaille. «En vertu des pouvoirs qui me sont conférés, je vous fais commandeur de l’ordre de la valeur à titre posthume», a déclaré officiellement le Premier ministre. Selon des informations, la médaille qui reconnaît les loyaux services rendus à la nation symbolise en fait une marque de reconnaissance de la part du gouvernement camerounais.
Un gouvernement qui curieusement n’a pas toujours partagé les points de vue du prélat de son vivant. Souvent taxé d’opposant à cause de ses prises de positions dans la gestion des affaires de la cité, le cardinal Christian Tumi qui envisageait l’organisation de la Conférence générale anglophone pour résoudre la crise au tout début n’avait pas reçu l’appui du gouvernement. Il avait été presqu’esseulé dans ce combat qui a pris des proportions démesurées aujourd’hui. Bien qu’honoré aujourd’hui, beaucoup pense que c’est une forme d’hypocrisie gouvernementale qui a été faite. Avec ce geste. «Vous l’avez taxé d’opposant hier, il était l’ennemi du gouvernement de son vivant. Les proches du pouvoir avaient même dit qu’il voulait être président de la république. Tout cela parce qu’il dénonçait ce qui ne marchait pas. Aujourd’hui il meurt on vient lui donner la médaille. C’est la médaille de quoi?», se sont interrogés quelques curieux pendant cette cérémonie. Bien avant, le cardinal Christian Tumi a eu droit aux hommages militaires.
Né vers 1930, le cardinal Christian Tumi meurt à l’âge de 91 ans. Le prélat moteur du développement et de l’expansion de l'Église catholique au Cameroun s’en va avec le sentiment d’avoir rempli sa mission sur terre.
Hervé Villard Njiele
Kella Gamo épouse Seudieu Sidonie
«La Covid 19 a perturbé le secteur»
Président directeur général de l’institut supérieur de gestion et de l’hôtellerie KGS de Douala Kella Gamo épouse Seudieu Sidonie parle des soutenances de fin de formation en hôtellerie dans son établissement. Elle évoque au passage la qualité des travaux et invite les étudiants à plus de concentration pendant leurs différents travaux et les effets de covid 19 sur le secteur de l'hôtellerie
La production et la soutenance des rapports de fin de stage dans votre établissement, vient de s‘achever. Que pensez-vous de l’ensemble des travaux ?
Mes impressions sont bonnes parce que nous sommes déjà à la fin de formation de la deuxième promotion de suites. Nous sommes ravis pour cette 2éme promotion malgré la Covid que nous puissions terminer les soutenances dans de bonnes impressions. Les étudiants ont été braves. Les mentions vont d’excellent a bien. Cela suppose que le corps enseignant que je dirige a bien rempli sa mission, le corps administratifs
Est ce que ces étudiants finissant peuvent directement intégrer le marché de l’emploi?
Bien évidemment ce sont des produits prêts à l’emploi. D’ailleurs lors de leur stage, 90% de ces étudiants ont été retenus par les hôtels trois et quatre étoiles et les restaurants trois fourchettes. C’est une satisfaction totale. L’année dernière ce n’était pas évident, tous ont eu leur stage et malgré le covid ils ont reçu une bonne formation. Nous avons eu trois majors cette année et nous espérons qu’avec ces derniers cours qu’ils reçoivent avant l’examen national, qu’on en aura un peu plus cette fois-ci.
Quel est la plus value de la formation dans votre institut?
La plus value au sein de notre institut s’étend au moins sur cinq volets. Le nous mettons un accent sur l’hygiène. Ici nos étudiants sont formés dans le strict respect des critères internationaux d'hygiène. Nos étudiants répondent aux critères internationaux en matière d’hygiène dans le secteur de la concurrence. Aujourd’hui il y a des promoteurs qui peuvent avoir des représentations ailleurs, cela repose sur l’hygiène. La qualité de la formation aussi et un autre volet. Ils ont de bons formateurs, les formateurs sont en majorité des conseillers dans de grands hôtels et restaurants. Ils sont la possibilité de faire à la fois la théorie et la pratique.
Le cadre de la formation est un autre élément majeur. Nos salles de banquets sont équipées pour la cuisine, les salles de cours ils ont les travaux pratiques tous les mois pour appliquer ce qu'ils apprennent en théorie. Il y a aussi le volet présentation, ils ont la possibilité d’avoir trois tenues. Le dernier point concerne l’aspect pédagogique. Nous avons des enseignants de haut volt et qui dispensent les cours dans un environnement propices qui permet aux étudiants d’être épanouies
Interview réalisée par Hervé Villard Njiele
Ces derniers ont soutenu leur mémoire de fin de stage le 13 avril 2021 dernier à l’institut supérieur de gestion et de l’hôtellerie Kgs de Douala. C’était en présence d’un jury de professionnels du secteur et de nombreux parents.
«J’ai soutenu en management et technique d'hébergement qui est ma spécialité. Ça s'est très bien passé, je suis fier de ce que j’ai fait. Le Jury aussi était content de mon travail. Et je peux vous dire que c’est le résultat de plusieurs mois de travail acharné et d’abnégation», Pire Owen, étudiant à l’Institut supérieur de gestion d’Hôtellerie Kgs est tout heureux. Après sa soutenance, il est tout excité et rêve déjà d’une brillante carrière dans son secteur de l’hôtellerie. Après avoir obtenu la mention très bien lors de la soutenance de son rapport de stage, celui-ci n’attend plus que les résultats de Bts en hôtellerie pour faire ses preuves. «Les soutenances dans l’ensemble se sont bien passé et moi et mes camarades de classe n’attendons plus que les examens pour montrer de quoi on est capable», poursuit-il avec sérénité». Avant d’ajouter qu’il est prêt à l’emploi.
Tout prêt de lui Meujichin Batoumen Christelle Olivia continue de faire la séance de photo avec les membres de sa famille pour immortaliser cet instant. Après avoir soutenu avec succès son rapport de stage, cette dernière est émue et félicite ses enseignants sur la qualité de formation reçue. Elle espère surtout décrocher rapidement un travail, son diplôme en main. «Ma formation s’est bien déroulée ici. Le cadre de la formation et les équipements m’ont permis de mieux assimiler mes leçons. Pendant mon stage c’était plus facile de m’adapter parce que les outils étaient presque les mêmes. On nous a bien formés dans l’ensemble », déclare celle qui est en train d’achever sa formation en Gestion et management hôtelier.
Comme Piri Owen et Meujichin Batoumen Christelle Olivia continue, c’est environ trente étudiants de l'Institut supérieur de gestion et de l’hôtellerie Kgs de Douala qui toquent déjà les portes de l’emploi. Après deux années de formation sanctionnées par l’obtention d’excellente formation, ils aspirent retrouver les entreprises pour montrer leur savoir-faire. « On ne finit pas une formation à l’institut supérieur de gestion et de l’hôtellerie Kgs de Douala pour aller dormir. C’est pour faire quelque chose. Vous n’allez pas chômer. Si les hôtels ne vous recrutent pas ils ont tous les outils pour être indépendant et monter leurs propres affaires. D’ailleurs avant la fin de l’année comme c’est souvent le cas, certains seront déjà partis. Plusieurs d’entre eux après les stages ont marqué positivement les esprits. D’ici la fin d’année académique ils seront recrutés. Nous formons des hommes et non des diplômés»’ a précisé Sidonie Kella Gamo, épouse Seudieu, Pdg de cette institution.
J’ai envoyé mon fils se former ici, j'ai entendu parler de cette école et je me suis dit j’essaie. J’avais une inquiétude parce qu’il y a une formation bilingue. Mais, dès que j’ai assisté à la soutenance, j'ai apprécié son travail. J’ai été très émue. Je remercie mon fils et cet institut de formation. Je suis heureuse pour elle.», affirme dame Nkong Grace, parent.
Opportunités
En effet, les professionnels du secteur de l’hôtellerie qui viennent d’achever leur formation ont plus de chance de trouver de l’emploi. Car, avec le boom du secteur hôtelier que l’on observe dans les villes devant abriter les poules du championnat d’Afrique des nations qui se joue au Cameroun en janvier prochain, la demande d’emploi dans ce secteur d’activité sera abondante. Reconnu mondialement pour son hospitalité, le pays des Lions indomptables qui doit réserver aux 24 équipes qualifiées et leurs supporteurs un accueil chaleureux doublé a déjà demandé aux hôtels sélectionnés, d’améliorer le site, de recycler des personnels et de recruter de nouveaux personnels.
Hervé Villard Njiele
Président de l’Ecole de football des brasseries du Cameroun, Jacques Elimbi se prononce sur la première édition de l’Easter cup Patricia Berthelot qui vient de s’achever avec la victoire éclatante de l’école de football des brasseries du Cameroun sur Coton Sport junior en finale (4-1). Présent à cette finale très courue, celui qui préside aux destinées de cette école de football revient sur ce tournoi. Après un bilan sur le plan organisationnel et des félicitations aux équipes participantes, il revient sur la nécessité d'extérioriser cette compétition qui fait la promotion du football jeune au Cameroun.
La première édition de l’Easter cup Patricia Berthelot vient de s’achever avec le succès de l’école de football des brasseries du Cameroun sur Coton junior. On imagine la joie du responsable que vous êtes?
Beaucoup de joie. Parce que ce tournoi a pu se tenir dans un contexte sanitaire complexe que tout le monde connaît. A un moment donné nous avons hésité. On a cru qu’on n’allait pas réussir à l’organiser. Mais heureusement. La première satisfaction, c’est pour le fait que le tournoi se soit tenu. Et que cette première édition ait eu le succès apprécié de tous malgré la pandémie. Naturellement, avec le succès réalisé par l’Ecole de football des brasseries du Cameroun (Efbc) à la finale et de manière éclatante sur un nouveau site, on pense que l’esprit de Patricia Berthelot qui est née un 7 avril autour d’une pâques a effectivement régné sur ce tournoi.
Comme par coïncidence ou fait de hasard, le meilleur buteur de ce tournoi pour l'École de football des brasseries du Cameroun durant cette finale portait le numéro 7 .Et c’est lui qui a d’ailleurs été désigné comme le meilleur joueur du tournoi. Vous voyez donc qu’il y a comme le signe du destin autour de ce tournoi, autour de cette grande dame de regrettée mémoire, qui parraine cet évènement depuis le ciel ou nous l’espérons prêt du seigneur.
Il faut reconnaître que la compétition dans l’ensemble avait un niveau technique un peu plus relevé que les autres?
Effectivement, tout est à l’honneur du Cameroun reconnu comme un grand pays de football. Nous avons de nombreux talents qui sont en train de partir. Le championnat a repris après de nombreux litiges. Nous sortons d’un championnat d’Afrique des nations très populaire et d’un niveau très relevé au Cameroun. C’est certainement une vague extrêmement positive de notre football. Comme ce sont les jeunes qui y contribuent, on ne peut que se réjouir du niveau technique du jeu observé durant ce tournoi. Vous savez les jeunes c’est l’avenir du football.
Après l’édition 2020 manquée à cause de la Covid 19 vous attendiez-vous à un tel succès sur le plan organisationnel?
Le succès de l’organisation de cette compétition ne nous surprend pas. Vous savez vous même que la Eater cup c’est une petite compétition. Au niveau du Cameroun, la société anonyme des brasseries du Cameroun est une machine en matière d’organisation des évènements. Mais, vous pouvez bien organiser et les autres n’adhèrent pas. Nous remercions et félicitons l’engagement et la participation des autres équipes. Sans eux, on ne pouvait rien faire. Nous remercions la participation des joueurs des autres académies de football, des médias autour de ce tournoi. Il faut féliciter les encadreurs qui ont abattu un travail de titan. Réussir à maintenir les enfants pendant cinq jours de dure compétition, ce n’est pas facile. Ça veut dire que dans l’ensemble ces techniciens sont des meilleurs dans leur domaine.
La finale de ce tournoi s’est tenue pour la première fois hors des installations de l’Ecole de football des brasseries du Cameroun. Est-ce qu’on peut rêver d’une délocalisation totale de ce tournoi l’année prochaine?
C’est ce que nous avions envisagé .Et nous pensons que ce tournoi aujourd’hui, au vu de sa cote de popularité, mérite de se dérouler sur ce type d’infrastructure. Le Cameroun aujourd’hui a la chance d’avoir des infrastructures de qualité, ou, des gens peuvent regarder un match de plus de quatre-vingt-dix minutes dans de très bonnes conditions. C’est notre souhait. Le ministère des Sports et de l’éducation physique nous a fait l’honneur cette fois-ci en nous accordant le stade annexe omnisports de Bépanda. On espère qu’il le fera la prochaine fois sur une longue durée.
Après le trophée gagné à Limbe vous venez de gagner un nouveau trophée à Douala. Il faut dire que c’est une bonne année pour vous ?
Vraiment ce ne sont que des choses heureuses. Laissez-moi vous dire que c’est le fruit d’un travail acharné, permanent. Faire du sport et étudier comme ces garçons le font, c’est vraiment difficile vous voyez comment ils le font avec sérieux. Il y a un énorme travail à la base. Après une période d’interruption à cause de Covid19, ces gamins ont retrouvé la sensation de jouer ensemble. C'est bénéfique pour eux. Mais, il y a un gros travail derrière.
Interview réalise par Hervé Villard Njiele
Ils sont plus dizaine à avoir répondu présents à la 24ème édition de l’ascension du Mont Cameroun qui se déroule dans la ville de Buea ce 24 février 2019
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