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Le blog de Hervé Villard Njiélé

cuture

Cinéma:  TA'A FOTSO rafle déjà des prix

21 Mai 2024, 11:21am

Publié par Hervé Villard

 Le documentaire de 14 minutes qui raconte  la trame de vie d’un aveugle débrouillard vivant  dans la ville de Bandjoun au Cameroun a déjà remporté plusieurs prix depuis sa  sortie.
Cinéma:  TA'A FOTSO rafle déjà des prix
Stéphane Noumo ne s’attendait pas  au succès aussi rapide de son premier essai dans le film documentaire. Le présentateur de l’émission à succès « ON7 » est encore  surpris de ce succès que connait TA'A FOTSO depuis sa réalisation. Un succès qui  émeut  ce présentateur TV devenu réalisateur de film et  l’encourage  à poursuivre  sur cette voie.
 Selon des informations le documentaire tourné à Bandjoun dans l'arrondissement de Demdeng en Janvier 2023 pour le format 14 minutes, et en août 2023 pour le format de 26 minutes a raflé en moyenne huit prix depuis sa sortie. Le chef d’œuvre qui présente la trame de vie de Victor Fotso un chef de famille aveugle depuis plusieurs années et qui poursuit  malgré tous ses activités champêtres et commerciales a reçu le prix de meilleur documentaire court international au Festival international du film de Bretagne en 2023, le prix de meilleur documentaire court au 11eme studio City international Film Festival à Hollywood, Californie aux USA le 7 septembre 2023, et le prix de meilleur documentaire court au 16eme édition du festival Handifilm en décembre 2023 au Maroc.
TA'A FOTSO, a pareillement reçu la mention spéciale au Silicon Valley African Film Festival en octobre 2023, Il a également eu ce certificat par le gouvernement Américain de par l'engagement du film sur le plan social Lors du festival Silicon Valley African Film Festival en octobre 2023 en Californie et a eu le Outstanding Achievement à Los Angeles international Film Festival en Avril 2023. Bref c’est une  succession de prix  que ce court métrage  de 14 minutes a obtenu  quelques mois seulement après  sa sortie. Une  grande  première pour un documentaire camerounais.
 Si ce documentaire  de 14 minutes  a autant de succès, c’est  surtout dû au fait que  celui-ci pose  un problème crucial de déséquilibre social. Celui de la non prise en charge permanente de la personne  handicapée.  Ce documentaire  est une  manière  à lui d’inviter la société  en générale de s’intéresser  au sort des  aveugles et  mal voyants et  à la personne  handicapée en particulier. Bref c’est surtout une  leçon de vie, une invitation aux personnes  souffrant d’un handicap quelconque  à ne pas  baisser les  bras. A accepter  leur  statut et à l’assumer  en étant  utile à la société comme Victor Fotso acteur principal du documentaire. « Nous avons décidé de tourné notre regard vers ce déficient visuel, parce que le gouvernement ne se soucie pas de ces gens. Nous voulons ainsi montrer que la société compte sur tout le monde. Que vous soyez handicapés ou non, vous avez un rôle majeur à jouer », argumente-il.

 

 

 

 

Cinéma:  TA'A FOTSO rafle déjà des prix
Le documentaire
Produit par Roseline Fonkwa de la maison de production 3R Productions, Ta’a Fotso est le tout premier film camerounais lauréat dans plusieurs festivals en Afrique et ailleurs.
Pendant treize minutes, ce court métrage invite le spectateur à entrer dans l’histoire originale d’un homme exceptionnel devenu aveugle, mais qui continue à travailler énormément en bravant son handicap pour subvenir aux besoins de sa famille, mais aussi pour aider son village.
De la première séquence du film à la dernière, cette œuvre propose le beau portrait filmique d’un homme, un père de famille, surnommé Ta’a Fotso (Papa Fotso). Quoique filmé avec réalisme dans son environnement naturel, habituel, rien ou presque ne laisse déceler le handicap visuel de ce personnage, excepté les plans dans lesquels on l’aperçoit avec sa canne blanche. Tant ses gestes et mouvements lors de ses travaux au champ, des tâches domestiques ou encore dans sa cafétéria sont habiles et déterminés.
Avec des séquences montrant la détermination de Fotso à travers une série d’activités quotidiennes, mais aussi par le témoignage de ses proches et des habitants de Semto à Bandjoun, la caméra révèle un homme, d’abord photographe, mais qui a su accepter son handicap visuel, , et qui s’est reconverti. Devenant ainsi un modèle de résilience que les autorités communales proposent à la jeune génération.
Le succès de ce court métrage est sans doute le fruit du travail d’une équipe technique et artistique qui y a contribué aux côtés des producteurs Roseline Fonkwa Moundjongui et Willy Stephane Noumo ; en l’occurence Takong Delvis Mezzo (post production) et Achille Tsanang (son), avec une direction photo assurée par le studio Des Beaux Arts.
Actuellement en pré-production pour son premier long métrage documentaire intitulé Painful 1906, Stephane Noumo a d’abord travaillé comme journaliste avec une grande passion pour le cinéma, avant de produire son premier film court métrage documentaire. Il a notamment réalisé la couverture médiatique de plusieurs festivals internationaux de films au Cameroun et dans d’autres pays, et a produit des émissions sur le cinéma On7 (on set) diffusé sur la Crtv, et maintenant Scoop sur la chaîne de télévision Canal2 International, présent sur le bouquet Canal Plus Afrique.
Le film ‘’Ta’a Fotso’’, est en post-production depuis le mois de février 2024 chez 3R Productions, sa maison de production. Il est en train d’être refait sous un format plus large de 26 minutes, au détriment des 14 minutes de la première production. Willy Stéphane Noumo  est en train de le refaire à 95% en langue bandjounaise pour vendre la culture de l’Ouest à l’international ».
"Après la post-production, nous allons postuler pour des festivals en Afrique et en Europe. Le nouveau format fera sa première au Cameroun International Film Festival (Camiff) », projette le jeune réalisateur.
Herve  Villard Njiélé

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Fête de la musique 2022; Douala au cœur des festivités

20 Juin 2022, 12:27pm

Publié par Hervé Villard

La célébration de la 40ème édition de la fête de la musique sera marquée par des concerts géants dans presque tous les coins de la capitale économique du Cameroun.

Fête de la musique 2022; Douala au cœur des festivités
Permettre aux populations de la ville de Douala de vibrer au rythme des différentes sonorités musicales du pays et d’ailleurs, leur donner la possibilité de chanter et danser avec les artistes de leur choix. Donner la possibilité aux artistes en herbe de démontrer leur talent et la passion musicale qui brûle en eux. Voilà présenter de manière succincte les objectifs visés par la 40ème édition de la fête de la musique qui se célèbre à Douala du 16 au 21 juin 2022. Pour réaliser tous les objectifs fixés, l’Institut français antenne de Douala et ses différents partenaires ont décidé de se rapprocher du public, de distiller la musique à tout bout de champ pour permettre à tous de participer à cet évènement mémorable qui passe souvent inaperçu.
Si par le passé on avait déployé des caravanes artistiques dans les différents quartiers avec des prestations artistiques momentanées dans les grands carrefours, le comité d’organisation de la 40ème édition de cet évènement a voulu permettre à chaque habitant de la ville de se déployer vers un lieu de concert géant et gratuit de son choix..
 Ainsi, le cabaret Os d’Ishango Waaga de Bonamoussadi, l’espace Bolo Art du Camp yabassi, The Forest à Bali ; la Direction général e Orange à Akwa, l’Institut Français et le restaurant la méditerranée à Akwa seront les épicentres de cet évènement mémorable.
Au lieu d’un seul jour, c’est toute une semaine qui a été consacrée à la célébration de la Journée de la musique. Une chose inédite au regard de la condition socio professionnelle des camerounais, de l’environnement économique et du mal être social. On va surtout utiliser la vertu thérapeutique de la musique pour soigner les camerounais, pour soigner le Cameroun.
Si le cabaret Os d’Ishango Waaga de Bonamoussadi ouvre le bal de cette célébration ce 16 juin 2022 avec un concert géant animé par des artistes comme Guy Same et Sengue I, c’est l’espace Bolo Art qui prend le relai le vendredi au quartier Camp yabassi avec Armelle Diamant et Boy Tag. Monny Eka et Nicole Mara vont continuer la tournée Chez Kiki à Bali. Dimanche ce sera le tour de The Forest.
 L’apothéose de cette célébration est prévue le mardi 21 juin 2022 au boulevard de la République avec près de cinq concerts géants. « Tout ce boulevard sera bloqué en soirée. Nous avons reçu l’autorisation de la mairie de la ville partenaire de cet événement», explique Samuel Pasquier, Directeur délégué de l’Institut français de Douala.
Plus d 'une vingtaine d’artistes de renoms sont invités à cette grande fête. Parmi ces derniers, on peut reconnaître, Nicole Mara ; Monny Eka ; Armand Biyag ; Claudia Dikosso ; Armelle Diamant et plusieurs  autres. La chorale de l’université de Douala sera pareillement de la partie.
Organisé sur le thème  « Musique en liberté », la 40ème édition de la journée de la musique  s’annonce festive.
Hervé Villard Njiélé

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Reconnaissance; Le cardinal Christian Tumi honoré

21 Avril 2021, 19:47pm

Publié par Hervé Villard

Reconnaissance; Le cardinal Christian Tumi honoré

Le prélat a été fait commandeur de l’ordre de la valeur à titre posthume. Sa médaille lui a été décernée par Dr Dion Ngute, le Premier Ministre qui représentait le représentant personnel du président de la république.

Reconnaissance; Le cardinal Christian Tumi honoré

Le cardinal Christian Tumi, l'unique que le Cameroun a connu depuis l’existence de l’église catholique a été inhumé ce mardi 20 avril 2021 à la cathédrale Saint Pierre et Paul de Bonadibong à Douala. Celui qui a accompli de manière «élogieuse» sa mission sacerdotale et sociale pendant son séjour terrestre a été porté en terre par les membres du clergé catholique d’Afrique et du monde. Au rang desquels le nonce apostolique du Cameroun et de la Guinée équatoriale, le cardinal de Kinshasa, les archevêques, les évêques du Cameroun et d’ailleurs, des prêtres et plein d'autres membres.

 Bien avant son inhumation, celui qui a été présenté dans les différents témoignages comme un «exemple de citoyen et de berger à suivre», a été honoré par le Cameroun son pays d’origine qu’il a aimé de tout son cœur, de toute son âme et de toute sa pensée. Il a été élevé au rang de commandant de l’ordre de la valeur à titre posthume. La médaille a été déposée sur son cercueil par Dr Dion Ngute le Premier ministre qui représentait le Chef de l’Etat Paul Biya à ces obsèques  officielles. Celui-ci s’est au préalable prosterné devant la dépouille de celui qui a milité en vain pour la résolution de la crise anglophone, avant de déposer ladite médaille. «En vertu des pouvoirs qui me sont conférés, je vous fais commandeur de l’ordre de la valeur à titre posthume», a déclaré officiellement le Premier ministre. Selon des informations, la médaille qui reconnaît les loyaux services rendus à la nation symbolise en fait une marque de reconnaissance de la part du gouvernement camerounais.

 Un gouvernement qui curieusement n’a pas toujours  partagé les points de vue du prélat de son vivant. Souvent taxé d’opposant à cause de ses prises de positions dans la gestion des affaires de la cité, le cardinal Christian Tumi qui envisageait l’organisation de la Conférence générale anglophone pour résoudre la crise au tout début n’avait pas reçu l’appui du gouvernement. Il avait été presqu’esseulé dans ce combat qui a pris des proportions démesurées aujourd’hui. Bien qu’honoré aujourd’hui, beaucoup  pense que c’est une forme d’hypocrisie gouvernementale qui a été faite. Avec ce geste. «Vous l’avez taxé d’opposant hier, il était l’ennemi du gouvernement de son vivant. Les proches du pouvoir avaient même dit qu’il voulait être président de la république. Tout cela parce qu’il dénonçait ce qui ne marchait pas. Aujourd’hui il meurt on vient lui donner la médaille. C’est la médaille de quoi?», se sont interrogés quelques curieux pendant cette cérémonie. Bien avant, le cardinal Christian  Tumi a eu droit aux hommages militaires.

 Né vers  1930, le cardinal Christian Tumi meurt à l’âge de 91 ans. Le prélat moteur du développement et de l’expansion de l'Église catholique au Cameroun s’en va avec le sentiment d’avoir rempli sa mission sur terre.

Hervé Villard Njiele

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Kella Gamo épouse Seudieu Sidonie; «La Covid 19 a perturbé  le secteur»

21 Avril 2021, 19:28pm

Publié par Hervé Villard

Kella Gamo épouse Seudieu Sidonie; «La Covid 19 a perturbé  le secteur»

 

Kella Gamo épouse Seudieu Sidonie

«La Covid 19 a perturbé  le secteur»

Président directeur général de l’institut supérieur de gestion et de l’hôtellerie KGS de Douala Kella Gamo épouse Seudieu Sidonie  parle des soutenances de fin de formation en hôtellerie dans son établissement. Elle évoque au passage la qualité  des travaux et invite  les étudiants à plus de concentration pendant leurs  différents travaux et  les effets de covid 19 sur  le  secteur de l'hôtellerie 

Kella Gamo épouse Seudieu Sidonie; «La Covid 19 a perturbé  le secteur»

La production et la soutenance des rapports de fin de stage dans votre établissement, vient de s‘achever. Que  pensez-vous de l’ensemble des travaux ?

 Mes impressions sont bonnes parce que nous sommes déjà à la fin de formation de la deuxième promotion de suites. Nous  sommes ravis pour cette 2éme promotion malgré la Covid que nous puissions terminer les soutenances dans de  bonnes impressions. Les étudiants ont été braves. Les mentions vont d’excellent a bien. Cela suppose que le corps  enseignant que je dirige a bien rempli sa mission, le corps  administratifs

 Est ce que ces étudiants finissant peuvent directement  intégrer le marché de l’emploi?

 Bien évidemment ce sont des produits prêts à l’emploi. D’ailleurs lors de leur stage, 90% de ces étudiants ont été retenus par les hôtels trois et quatre étoiles et les restaurants  trois fourchettes. C’est une satisfaction totale. L’année dernière ce n’était pas évident, tous ont eu leur stage et malgré le covid ils ont  reçu une bonne formation. Nous avons eu trois majors cette année et nous espérons qu’avec ces derniers cours qu’ils  reçoivent avant l’examen national, qu’on en aura un peu plus cette fois-ci.

Quel est la plus value de la formation dans votre institut?

La plus value au sein de notre institut s’étend au moins sur cinq volets. Le nous  mettons un accent sur l’hygiène. Ici nos étudiants sont formés dans le strict respect des critères internationaux d'hygiène. Nos étudiants répondent aux critères internationaux en  matière d’hygiène dans le secteur de la concurrence. Aujourd’hui il y a des promoteurs  qui peuvent avoir des représentations ailleurs, cela repose sur l’hygiène. La qualité de la formation aussi et un autre volet. Ils ont de bons formateurs, les formateurs sont en majorité des conseillers dans de grands hôtels et restaurants. Ils sont la possibilité de faire à la fois la théorie et la pratique.

Le cadre de la formation  est un autre élément majeur. Nos salles de banquets sont équipées pour la cuisine, les salles de cours ils ont les travaux pratiques tous les mois pour appliquer ce qu'ils apprennent en théorie. Il y a aussi le volet présentation, ils ont la possibilité  d’avoir trois tenues. Le dernier point concerne l’aspect pédagogique. Nous avons des enseignants de haut volt et qui dispensent  les  cours dans un environnement propices qui permet aux étudiants d’être épanouies

Interview réalisée par Hervé Villard Njiele

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Hôtellerie; De nouveaux professionnels bientôt sur le marché

19 Avril 2021, 17:10pm

Publié par Hervé Villard

Hôtellerie; De nouveaux professionnels bientôt sur le marché

Ces derniers ont soutenu leur mémoire de fin de stage le 13 avril 2021 dernier à l’institut supérieur de gestion et de l’hôtellerie Kgs de Douala. C’était en présence d’un jury de professionnels du secteur et de nombreux parents.

 

«J’ai soutenu en management et technique d'hébergement qui est ma spécialité. Ça s'est très bien passé, je suis fier de ce que j’ai fait. Le Jury aussi était content de mon travail. Et je peux vous dire que c’est le résultat de plusieurs mois de travail acharné et d’abnégation», Pire Owen, étudiant à l’Institut supérieur de gestion d’Hôtellerie Kgs est tout heureux. Après sa soutenance, il est tout excité et rêve déjà d’une brillante carrière dans son secteur de l’hôtellerie. Après avoir obtenu la mention très bien lors de la soutenance de son rapport de stage, celui-ci n’attend plus que les résultats de Bts en hôtellerie pour faire ses preuves. «Les soutenances dans l’ensemble se sont bien passé et moi et mes camarades de classe n’attendons plus que les examens pour montrer de quoi on est capable», poursuit-il avec sérénité». Avant d’ajouter qu’il est prêt à l’emploi.

Tout prêt de lui Meujichin Batoumen Christelle Olivia continue de faire la séance de photo avec les membres de sa famille pour immortaliser cet instant. Après avoir soutenu avec succès son rapport de stage, cette dernière est émue et félicite ses enseignants sur la qualité de formation reçue. Elle espère surtout décrocher rapidement un travail, son diplôme en main. «Ma formation s’est bien déroulée ici. Le cadre de la formation et les équipements m’ont permis de mieux assimiler mes leçons. Pendant mon stage c’était plus  facile de m’adapter parce que les outils étaient presque les mêmes. On nous a bien formés dans l’ensemble », déclare celle qui est en train d’achever sa formation en Gestion et management hôtelier.

Comme Piri Owen et Meujichin Batoumen Christelle  Olivia continue, c’est environ trente étudiants de l'Institut supérieur de gestion et de l’hôtellerie Kgs de Douala qui toquent déjà les portes de l’emploi. Après deux années de formation sanctionnées par l’obtention d’excellente formation, ils aspirent retrouver les entreprises pour montrer leur savoir-faire. « On ne finit pas une formation à l’institut supérieur de gestion et de l’hôtellerie Kgs de Douala pour aller dormir. C’est pour faire quelque chose. Vous n’allez pas chômer. Si les hôtels ne vous recrutent pas ils ont tous les  outils pour être indépendant et monter leurs propres affaires. D’ailleurs avant la fin de l’année comme c’est souvent le cas, certains seront déjà partis. Plusieurs d’entre eux après les stages ont marqué positivement les esprits. D’ici la fin d’année académique ils seront recrutés. Nous formons des hommes et non des diplômés»’ a précisé  Sidonie Kella Gamo, épouse Seudieu, Pdg de cette institution.

 J’ai envoyé mon fils se former ici, j'ai entendu parler de cette école et je me suis dit j’essaie. J’avais une inquiétude parce qu’il y a une formation bilingue. Mais, dès que j’ai assisté à la soutenance, j'ai apprécié son travail. J’ai été très émue. Je remercie mon fils et cet institut de formation. Je suis heureuse pour elle.», affirme dame Nkong Grace, parent.

Hôtellerie; De nouveaux professionnels bientôt sur le marché

 

Opportunités

En effet, les professionnels du secteur de l’hôtellerie qui viennent d’achever leur formation ont plus de chance de trouver de l’emploi. Car, avec le boom du secteur hôtelier que l’on observe dans les villes devant abriter les poules du championnat d’Afrique des nations qui se joue au Cameroun en janvier prochain, la demande d’emploi dans ce secteur d’activité sera abondante. Reconnu mondialement pour son hospitalité, le pays des Lions indomptables qui doit réserver aux 24 équipes qualifiées et leurs supporteurs un accueil chaleureux doublé a déjà  demandé aux hôtels sélectionnés, d’améliorer le site, de recycler des personnels et de recruter de nouveaux personnels.

Hervé Villard Njiele

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Jacques Elimbi président Efbc; «L’esprit de Patricia Berthelot a effectivement régné sur ce tournoi».

14 Avril 2021, 21:22pm

Publié par Hervé Villard

Président de l’Ecole de football des brasseries du Cameroun, Jacques Elimbi se prononce sur la première édition de l’Easter cup Patricia  Berthelot qui vient de s’achever avec la victoire éclatante de l’école de football des brasseries du Cameroun sur Coton Sport junior en finale (4-1). Présent à cette finale très courue, celui qui préside aux destinées de cette école de football revient sur ce tournoi. Après un bilan sur le plan organisationnel et des félicitations aux équipes participantes, il revient sur la nécessité d'extérioriser cette compétition qui fait la promotion du  football jeune au Cameroun.

 

   Jacques Elimbi président Efbc; «L’esprit de Patricia Berthelot a effectivement régné sur ce tournoi».

 

 

 

 

La première édition de l’Easter cup Patricia Berthelot vient de s’achever avec le succès  de l’école de football des brasseries du Cameroun sur Coton junior. On imagine la joie du responsable que vous êtes?

 

Beaucoup de joie. Parce que ce tournoi a pu se tenir dans un contexte sanitaire complexe que tout le monde connaît. A un moment donné nous avons hésité. On a cru qu’on n’allait pas réussir à l’organiser. Mais heureusement. La  première satisfaction, c’est pour le fait que le tournoi se soit tenu. Et que cette première édition ait eu le succès apprécié de tous malgré la pandémie. Naturellement, avec le succès réalisé par l’Ecole de football des brasseries du Cameroun (Efbc) à la finale et de manière éclatante sur un nouveau site, on pense que l’esprit de Patricia Berthelot qui est née un 7 avril autour d’une pâques a effectivement régné sur ce tournoi.

 

Comme par coïncidence ou fait de hasard, le meilleur buteur de ce tournoi pour l'École de football des brasseries du Cameroun durant cette finale portait le numéro 7 .Et c’est lui qui a d’ailleurs été désigné comme le meilleur joueur du tournoi. Vous voyez donc qu’il y a comme le signe du destin autour de ce tournoi, autour de cette grande dame de regrettée mémoire, qui parraine cet évènement depuis le ciel ou nous l’espérons prêt du seigneur.

 

Il faut reconnaître que la compétition dans l’ensemble avait un niveau technique un peu plus relevé que les autres?

 

Effectivement, tout est à l’honneur du Cameroun reconnu comme un grand pays de football. Nous avons de nombreux talents qui sont en train de partir. Le championnat a repris après de nombreux litiges. Nous sortons d’un championnat d’Afrique des nations très populaire et d’un niveau très relevé au Cameroun. C’est certainement une vague extrêmement positive de notre football. Comme ce sont les jeunes qui y contribuent, on ne peut que se réjouir du niveau technique du jeu observé durant ce tournoi. Vous savez les jeunes c’est l’avenir du football.

 

Après l’édition 2020 manquée à cause de la Covid 19 vous attendiez-vous à un tel succès sur le plan organisationnel?

 

Le succès de l’organisation de cette compétition ne nous surprend pas. Vous savez vous même que la Eater cup c’est une petite compétition. Au niveau du Cameroun, la société anonyme des brasseries du Cameroun est une machine en matière d’organisation des évènements. Mais, vous pouvez bien organiser et les autres n’adhèrent pas. Nous remercions et félicitons l’engagement et la participation des autres équipes. Sans eux, on ne pouvait rien faire. Nous remercions la participation des joueurs des autres académies de football, des médias autour de ce tournoi. Il faut féliciter les encadreurs qui ont abattu un travail de titan. Réussir à maintenir les enfants pendant cinq jours de dure compétition, ce n’est pas facile. Ça veut dire que dans l’ensemble ces techniciens sont des meilleurs dans leur domaine.

 

La finale de ce tournoi s’est tenue pour la première fois hors des installations de l’Ecole de football des brasseries du Cameroun. Est-ce qu’on peut rêver d’une délocalisation totale de ce tournoi l’année prochaine?

 

C’est ce que nous avions envisagé .Et nous pensons que ce tournoi aujourd’hui, au vu de sa cote de popularité, mérite de se dérouler sur ce type d’infrastructure. Le Cameroun aujourd’hui a la chance d’avoir des infrastructures de qualité, ou, des gens peuvent regarder un match de plus de quatre-vingt-dix minutes dans de très bonnes conditions. C’est notre souhait. Le ministère des Sports et de l’éducation physique nous a fait l’honneur cette fois-ci en nous accordant le stade annexe omnisports de Bépanda. On espère qu’il le fera la prochaine fois sur une longue durée.

 

Après le trophée gagné à Limbe vous venez de gagner un nouveau trophée à Douala. Il faut dire que c’est une bonne année pour vous ?

 

Vraiment ce ne sont que des choses heureuses. Laissez-moi vous dire que c’est le fruit d’un travail acharné, permanent. Faire du sport et étudier comme ces garçons le font, c’est vraiment difficile vous voyez comment  ils le font avec sérieux. Il y a un énorme travail à la base. Après une période d’interruption à cause de Covid19, ces gamins ont retrouvé la sensation de jouer ensemble. C'est bénéfique pour eux. Mais, il y a un gros travail derrière.

 

Interview réalise par Hervé Villard Njiele

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Ascension du Mont Cameroun: Les kényans veulent briser le signe indien

11 Mars 2019, 20:14pm

Publié par Hervé Villard

Ils sont plus dizaine à avoir répondu présents à la 24ème édition de l’ascension du Mont  Cameroun qui se  déroule dans  la ville de Buea ce 24 février 2019

La  24ème édition de l’ascension du Mont Cameroun est prévue ce samedi 24 février 2019 dans la ville de Buea. Au départ de cette course devenue un grand rendez-vous international, près de 500 athlètes nationaux et internationaux. Ces derniers malgré la crise sécuritaire qui perturbe la vie dans la région du Sud-ouest qui accueille cette événement, ont choisi de faire le challenge. A coté de l’important gain à remporter à l’issue de cette course très atypique, plusieurs athlètes ayant répondu présents à ce rendez-vous annuel souhaitent inscrire leur nom sur la listes des vainqueurs de cette compétition. 
A coté des athlètes nationaux à qui cette compétition a toujours souri depuis la reforme, figurent pareillement 26 athlètes étrangers près à relever le challenge. Les kenyans plus nombreux veulent rafler les prix mis en jeu et surtout briser le signe indien.
 Car, depuis la nouveau format de l’ascension du mont Cameroun il y a aujourd’hui 24 ans déjà,  aucun athlète  étranger n’a plus remporté le trophée. La majorité venue des pays  européens ont  eu de la peine à franchir la ligne  d’arrivée. Bien que champions des autres courses de mont dans le monde,  ils ont toujours eu de la difficulté à s’exprimer  sur  le mont Cameroun. Comme si, cette compétition les vomissait. Allemand, Français, suisses, portugais, tous ont  connu le  même sors. Et on  ne sait  pourquoi ?
D'après des officiels de cette compétition, le caractère unique du Mont Cameroun serait la principale raison. C’est pourquoi son ascension n’est pas aisée. «Le  parcours  est  parsemé de beaucoup d'embuches pas toujours faciles à surmonter par les étrangers. Les athlètes nationaux s’imposent toujours parce qu’ils s'entraînent sur ce site et maîtrisent toutes les difficultés. Les étrangers ont un problème d’adaptabilité. Ils arrivent au pays trois jours avant la course et n’ont pas le temps de s’adapter. Le relief, le climat et la végétation sont différents», fait savoir Michel Nkolo,Directeur technique national à la fédération camerounaise d’athlétisme.
Les  kenyans menacent
Si depuis le nouveau format de l’ascension du Mont Cameroun aucun étranger n’a plus remporté la course de l’espoir, la probabilité que le signe indien soit  brisé à l’occasion de al  24ème édition est grande. 
Parmi les champions de toutes les pistes d’athlétisme du monde, les Kényans  se recrutent en nombre important à cette édition de la course de l’espoir. D’après  les membres du comité d’organisation de cette compétition,  treize  kenyans ont répondu à l’appel et seront présents sur la ligne de départ. Contrairement  à  l’année dernière où on ne retrouvait  que 3 Kenyans, leur  nombre a quadruplé  en  cette  édition. 
Du  coût,  les  chances de voir  à nouveau  un Camerounais  sur  le podium s’est  amenuisé. «On ne va pas vous mentir, nous avons peur. La victoire kenyane s’avère probable cette  année. C’est  pour éviter cela que nous avons envoyé  un  peu  plutôt  les  athlètes s’entraîner à Buéa  sur le parcours », confie Michel Nkolo, le directeur technique national. «Une  victoire  kenyane  ne sera  pas une  surprise », rajoute Yves  Désiré  Ekwalla.  L’un des  kenyans attendus à la  ligne  d’arrivée  n’est  autre  que Chelimo Kemboi médaillé de bronze à la dernière édition de  cette compétition. «Je vous rappelle qu’il était le premier  à arriver au sommet  l’an dernier. Il maîtrise le parcours. C’est un sérieux potentiel  au titre » indique le Directeur  technique  national de la fédération d’athlétisme. «Chélimo est allé dire à ses  frères que c’est possible de remporter cette  course  et ils  sont venus nombreux. Quand un Kenyan paie son billet d’avion  pour  une  compétition, ce n’est pas pour venir s’amuser », rassure le secrétaire général de la ligue régionale d’athlétisme pour le Littoral. La compétition s’annonce très rude et les athlètes camerounais sont  prévenus.
Hervé  Villard Njiélé 

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Ascension du Mont Cameroun: Les kényans veulent briser le signe indien

11 Mars 2019, 20:14pm

Publié par Hervé Villard

Ils sont plus dizaine à avoir répondu présents à la 24ème édition de l’ascension du Mont  Cameroun qui se  déroule dans  la ville de Buea ce 24 février 2019

La  24ème édition de l’ascension du Mont Cameroun est prévue ce samedi 24 février 2019 dans la ville de Buea. Au départ de cette course devenue un grand rendez-vous international, près de 500 athlètes nationaux et internationaux. Ces derniers malgré la crise sécuritaire qui perturbe la vie dans la région du Sud-ouest qui accueille cette événement, ont choisi de faire le challenge. A coté de l’important gain à remporter à l’issue de cette course très atypique, plusieurs athlètes ayant répondu présents à ce rendez-vous annuel souhaitent inscrire leur nom sur la listes des vainqueurs de cette compétition. 
A coté des athlètes nationaux à qui cette compétition a toujours souri depuis la reforme, figurent pareillement 26 athlètes étrangers près à relever le challenge. Les kenyans plus nombreux veulent rafler les prix mis en jeu et surtout briser le signe indien.
 Car, depuis la nouveau format de l’ascension du mont Cameroun il y a aujourd’hui 24 ans déjà,  aucun athlète  étranger n’a plus remporté le trophée. La majorité venue des pays  européens ont  eu de la peine à franchir la ligne  d’arrivée. Bien que champions des autres courses de mont dans le monde,  ils ont toujours eu de la difficulté à s’exprimer  sur  le mont Cameroun. Comme si, cette compétition les vomissait. Allemand, Français, suisses, portugais, tous ont  connu le  même sors. Et on  ne sait  pourquoi ?
D'après des officiels de cette compétition, le caractère unique du Mont Cameroun serait la principale raison. C’est pourquoi son ascension n’est pas aisée. «Le  parcours  est  parsemé de beaucoup d'embuches pas toujours faciles à surmonter par les étrangers. Les athlètes nationaux s’imposent toujours parce qu’ils s'entraînent sur ce site et maîtrisent toutes les difficultés. Les étrangers ont un problème d’adaptabilité. Ils arrivent au pays trois jours avant la course et n’ont pas le temps de s’adapter. Le relief, le climat et la végétation sont différents», fait savoir Michel Nkolo,Directeur technique national à la fédération camerounaise d’athlétisme.
Les  kenyans menacent
Si depuis le nouveau format de l’ascension du Mont Cameroun aucun étranger n’a plus remporté la course de l’espoir, la probabilité que le signe indien soit  brisé à l’occasion de al  24ème édition est grande. 
Parmi les champions de toutes les pistes d’athlétisme du monde, les Kényans  se recrutent en nombre important à cette édition de la course de l’espoir. D’après  les membres du comité d’organisation de cette compétition,  treize  kenyans ont répondu à l’appel et seront présents sur la ligne de départ. Contrairement  à  l’année dernière où on ne retrouvait  que 3 Kenyans, leur  nombre a quadruplé  en  cette  édition. 
Du  coût,  les  chances de voir  à nouveau  un Camerounais  sur  le podium s’est  amenuisé. «On ne va pas vous mentir, nous avons peur. La victoire kenyane s’avère probable cette  année. C’est  pour éviter cela que nous avons envoyé  un  peu  plutôt  les  athlètes s’entraîner à Buéa  sur le parcours », confie Michel Nkolo, le directeur technique national. «Une  victoire  kenyane  ne sera  pas une  surprise », rajoute Yves  Désiré  Ekwalla.  L’un des  kenyans attendus à la  ligne  d’arrivée  n’est  autre  que Chelimo Kemboi médaillé de bronze à la dernière édition de  cette compétition. «Je vous rappelle qu’il était le premier  à arriver au sommet  l’an dernier. Il maîtrise le parcours. C’est un sérieux potentiel  au titre » indique le Directeur  technique  national de la fédération d’athlétisme. «Chélimo est allé dire à ses  frères que c’est possible de remporter cette  course  et ils  sont venus nombreux. Quand un Kenyan paie son billet d’avion  pour  une  compétition, ce n’est pas pour venir s’amuser », rassure le secrétaire général de la ligue régionale d’athlétisme pour le Littoral. La compétition s’annonce très rude et les athlètes camerounais sont  prévenus.
Hervé  Villard Njiélé 

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Orange Comedy club GohoOrange Comedy club: Mamane et Tigbeu régalent Douala

19 Février 2019, 21:07pm

Publié par Hervé Villard

 

Yvette a les mains aux hanches. Elle a les yeux larmoyants mais continue de rire. Depuis son entrée dans la salle de spectacle de Canal Olympia où se déroulais la 2ème édition d’Orange Comedy Show, celle qui assiste pour la première fois à cet évènement culturel qui met ensemble et sur la même scène, les meilleurs humoristes africains de l’heure, n’a cessé de se marrer. Car, la prestation des humoristes qui se succédaient sur la scène de cette salle de spectacle ne laissait personne indifférent.
Tout à coté d'elle, Herman est presque dans la même situation. Celui qui a emmené toute sa famille pour vivre ce moment important de détente ne se contient plus. Affalé dans son siège, il nettoie sans cesse ses yeux larmoyants à  l’aide d’un mouchoir. Très ému, il contient à peine sa joie devant sa femme et ses enfants eux aussi joyeux. Puisque tombés sur le charme des humoristes invités pour la circonstance.
 Comme Yvette et la famille d’Herman, c’est l’ensemble des personnes présentes à Canal-Olympia vendredi dernier qui ont été satisfait duspectacle donné par l’ensemble des humoristes invités à la 2ème édition du Live Comedy show organisé par Orange Cameroun via le concept «More2lap».
A l’occasion de la 2ème édition de cette concept, les responsables de cette compagnie de téléphonie mobile, on invité des meilleures humoristes africains de l’heure pour chatouiller ses abonnés et tous les camerounais fans de l’humour. Parmi ces stars de l’humour de l’heure, on pouvait retrouver moustik le charismatik, Pastor, le Nigérien Mamane, le plus court des humoristes célèbres d’Afrique Gohou Michel, et Tigbeu cravate de la république très démocratique du Gondwana pour ne citer que ceux.
Après les prestations très bien appréciées du public venu nombreux et casé à la fois à l’intérieur comme dans la cour du Canal-Olympia où des écrans géants étaient aménagés, Gohou Michel, Mamane et Tigbeu cravate qui faisaient office de Guest stars de l’évènement, ont assuré.
Prestant au Cameroun pour la première fois, ces derniers très célèbres ont confirmé tout le bien qu’on pensait d’eux. Avec les histoires de la célèbre république très très démocratique du Gondwana, Mamane le premier de la bande à prester a égayé le public. Surfant sur la démocratie au Cameroun les maux de société comme le délestage, celui qui a trouvé une similitude entre les problèmes sociaux en Afrique à sensibilisé les gouvernements sur des mesures à faire. D’un ton ironique, il a évoqué ces problèmes choquants sans choquer. A sa suite, Tigbeu cravate, Gohou Michel qui l’ont remplacé sur scène ont fait la pareille. Pour le plaisir d’un public heureux. «Ça fait longtemps que je ne me suis pas autant amusé j’ai passé une très belle soirée», a lâché Christian émerveillé à la sortie du spectacle.
Hervé Villard Njiélé

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Concert: L’artiste Dadju fait un tabac à Douala

3 Janvier 2019, 22:18pm

Publié par Hervé Villard

Invité par Orange Cameroun, le rappeur français qui a fait le plein de l’esplanade de Canal Olympia a permis aux populations de la ville de Douala de passer une fête de fin d’année mémorable.
Dadju en  plein spectacle

Dadju en plein spectacle

 

 

L’esplanade de la salle de cinéma du groupe Bolloré grouillait de monde. Ce samedi 29 décembre 2018 aux environs de 20h, il était presque ‘impossible de se mouvoir. Pour partir d’un bout à l’autre, l’équation était prequ’impossible à résoudre. Il fallait se faufiler entre les milliers de personnes présentes dans cette grande cour, ou bousculer une grande partie d’entre eux pour passer. Car, ces derniers sont venus nombreux à ce concert de fin d’année organisé par Orange Cameroun.
En effet, pour permettre à ses abonnés et aux habitants de la ville de Douala de passer des fêtes de fins d’année inoubliables, Orange Cameroun à travers le programme «The show by Orange» a invité l’artiste français Dadju à un concert à Canal Olympia le 29 décembre 2018 dernier. Et pour ne pas rater une seule seconde de la prestation de ce rappeur français d’origine congolaise qui a fait carton plein à Yaoundé lors de son premier concert le 28 juillet 2018, les fans sont venus tôt.
Des 17h, les milliers de fans de cet artiste qui a côtoyé le groupe Sexion d’Assaut étaient déjà présents. En compagnie de leurs enfants, les parents aussi n’étaient pas en reste. Tous attendaient patiemment ce jeune rappeur donc la musique a déjà conquis le cœur des Camerounais.
Le show
Après une première partie savamment assurée par les rappeurs locaux tels Malhox le  viber, Locko, Min’s, Daphné, Blanche Bailly, la 2ème partie animée par Dadju a été plus qu’émouvante. A coté de son entrée tonitruante qui a arrachée des cris de joie dans la marrée humaine présente, sa prestation est venue tout comblée. Le public était heureux. Reprenant par cœur tous les titres de l’artiste, ces derniers chantaient et dansaient avec  lui. A chaque nouveau titre, la symbiose était parfaite.
 Avec ses choristes de fortune de la ville de Douala, Dadju a repris les titres «Django» «Jaloux», «aime moi demain», «Mr Franglish», «Reine». Il a rendu hommage à Bob Marley «Bob Marley».
Chantant et dansant avec eux au  courant d’une soirée de rêve, le rappeur a eu de la peine de se séparer de ses fans estimés à plus de 5000. C’est avec  beaucoup de regret qu’il a quitté la scène aux environs de minuit. Non sans promettre de revenir. «Public de Douala, vous êtes adorables. Je vous aime», a lancé le rappeur satisfait de l’accueil et surtout de la communion avec le public.
Bien avant cette prestation qui est restée dans les anales, Dadju en journée, avait rendu visite aux orphelins de l’orphelinat Mains dans la main à Bonamoussadi. Il s’est entretenu avec eux et à promis de souvent venir les voir.
Hervé Villard Njiélé.

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