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Le blog de Hervé Villard Njiélé

Affaire Dubuisson : Le délibéré sous la menace d’une autre prorogation

29 Août 2012, 19:23pm

Publié par Hervé Villard

 

 

 

Jacques-Dubuisson

 


 Selon des informations en provenance des experts, l’absence du juge Kenmoé  sera certainement à l’origine de cette nouvelle décision que va prendre les juges durant le procès qui s’ouvre ce matin.

 

Le verdict finale de l’affaire Dubuisson est sous la menace d’un nouveau renvoie. Selon des informations de source judiciaire, cette affaire court le risque d’être renvoyée à nouveau. Comme raison, on avance l’absence du juge Kenmoe, président de cette collégialité. 

Selon des informations recueillies au Tribunal de grande instance du Wouri, le juge Kenmoé, président de la collégialité des juges qui arbitrent cette affaire, pendante devant le Tribunal de grande instance du Wouri depuis 2010 est absent. Celui-ci selon une source au secrétariat du service du  procureur de la république  de cette juridiction serait en congé depuis plusieurs jours déjà. Et, ne serait pas encore de retour. Du moins jusqu’au moment où nous quittions ce service hier son retour des congés n’était pas encore signalé. «Je sais que le juge Kenmoe est allé en congé. Comme tout bon fonctionnaire, il  le mérite  bien. Quant à la durée, je ne connais  exactement pas. Tout ce que je sais, c’est qu’il est en congé et qu’il  en a profité pour se soigner ». Déclare notre source. Celui n’a non plus été aperçu ces jours-ci  au tribunal de grande instance où, il a l’habitude d’être. Une situation qui laisse penser que celui-ci serait  encore en congé.

L’absence du juge Kenmoe au procès de ce jour, qui se précise au fur et à mesure que le temps s’égraine, risque d’influencer la tenue de cette dernière. Et par conséquent, la  prorogation à nouveau du  délibéré pourtant très attendu à la fois par l’accusé  Jacques Dubuisson, les public nombreux qui attend de voir le sors qui sera réservé à celui qu’il appelle tous « criminelle,  assassin » et la famille de Marie-Thérèse Badjeck, épse Dubuisson,  qui crie vengeance depuis l’assassinat de leur sœur.

 


Scénarios possibles


Selon  Me Josette Kadji, avocat au barreau du Cameroun, l’absence du président Kenmoé influence le procès à plusieurs niveaux.   Son absence peut soit entrainer la prorogation du délibéré ou soit entrainer  la réouverture des débats à nouveau.

S’agissant de la première option portant sur la prorogation du délibéré, me Kadji laisse entendre que le seul fait que le juge Kenmoe  soit absent entraine la prorogation du délibéré. Car, «il  y a absence  d’un membre de la collégialité. Et sur le plan juridique, l’absence d’un membre du collège des juges, est une raison  de renvoie d’une audience. Car,  il y a non constitution légal du tribunal.» affirme-t-elle.

La deuxième option qui,  selon  elle parait être la voie de dernier recours, c’est la réouverture des débats. Cette option n’est prise qu’en cas de constitution d’une nouvelle collégialité.  D’après les arguments que cette avocate  avance. Si indisponibilité du juge Kenmoé est avérée, «on va procéder à la constitution d’une nouvelle collégialité.» Et, en cas de constitution de cette  nouvelle collégialité,  on est obligé de rouvrir les dossiers à nouveau pour permettre aux juges de s’imprégner du dossier. Cette dernière pense plus que le délibéré sera prorogé. Car, si le juge Kenmoe a suivi les débats depuis le début de cette affaire, on sera obligé de l’attendre. «Il y a des délibérés dont le renvoie dure plus d’un an. Ce n’est pas recommandé sur le plan légal mais, c’est souvent le cas» déclare-t-elle

Argument partagé par me Pierre Marie Youmbi, l’un des membres du conseil de la défense de Jacques Dubuisson. Celui-ci pense également que le délibéré sera prorogé. Car, « même si l’on nomme une autre collégialité, il faudra que l’on laisse du temps au nouveau membre du collège de prendre connaissance du dossier donc la prorogation du  délibéré est probable. » mentionne-t-il.


Meurtre avec préméditation

Il faut dire que depuis le début de cette affaire, Jacques Dubuisson est  poursuivi pour meurtre et port illégal d’arme à feu par le ministère public. En fait, après l’assassinat de sa femme, la police a saisi 8 armes à feu  donc une de calibre douze, qui a permis de commettre le crime au domicile Dubuisson. Selon des informations, celui-ci après la dispute avec sa femme dans la nuit du 29 au 30 décembre 2010 est  allé chercher son arme, qu’il avait pris la peine quelques minutes plus tard  de charger dans la chambre et, a abattu froidement sa femme, sous les regards impuissants  de son fils, Joseph Dubuisson aujourd’hui âgé de 13ans.

Après son forfait apprend-on, Jaques Dubuisson a tenté de se suicider en tirant un second coup de fusil qui va malheureusement plutôt lui arracher la chair au niveau de la mâchoire et de la joue. C’est  après de longs mois de soins intensif à l’hôpital qu’il retrouvera la santé.

 Pendant les débats, il a plaidé non coupable et a d’ailleurs déclaré qu’il aimait beaucoup sa femme et qu’il avait financé sa scolarisation.

Après avoir entendu le prévenu et l'accusation, les ayants droits de Marie Thérèse Badjeck, l'épouse assassinée dans la nuit du 29 au 30 décembre 2010, le ministère public a déclaré l'époux coupable du meurtre avec préméditation de son épouse.

Diverses raisons ont motivé cette décision, notamment, l'hésitation du français qui a présenté trois versions différentes de son alibi devant la barre, mais également, le témoignage à charge de son fils Jacques Joseph Ajopé Dubuisson. La réparation de l'arme du crime qui était défectueuse avant le jour du meurtre et également la confiscation des actes d'état civil de sa femme et de son fils gardés au consulat de France vont peser contre lui.

Les ayants droit de Marie-Thérèse Badjeck, épse Dubuisson,  qui se  sont constitués partie civile et leur conseil ont réclamé 300 millions Fcfa  au titre des dommages et intérêts.

Pour l’un des avocats de la partie civile, «l’incident du 29 au 30 décembre n’était qu’un alibi. Tout était déjà programmé». Le verdict de cette affaire très courue par les médias de la capitale économique du Cameroun attendu ce jour court le risque d’être prorogé comme ce fût le cas  à l’audience du 8 aôut 2012.

 

Hervé Villard Njiélé

 

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Tribunal: Mboua Massock embarrasse le tribunal

29 Août 2012, 15:51pm

Publié par Hervé Villard

Mboua Massok110210300 

Traduit devant la barre  pour acte de rébellion, le président de la nouvelle dynamique nationaliste africaine(Nodyna), a tourné en dérision le procureur de la république du Tribunal de première instance du Wouri pendant l’audience du 27 aout 2012

 

La troisième audience de l’affaire Mboua Massock  qui se tenait  au Tribunal de première instance de Bonanjo ce  27 aout 2012 avait l’air d’une pièce de théâtre. Tous ceux qui ont fait le déplacement du  tribunal pour voir le «commandant Mboua Massock» se défendre pour la première fois,  depuis qu’il  a été traduit devant cette juridiction, ont passé tout leur temps à rire.  Ils étaient émus par les déclarations du « Père des villes mortes »  très serein et déterminé à mener jusqu’au bout le combat qu’il a commencé.

Pendant l’examination in chief (interrogatoire de  l’accusé par les avocats de la défense), celui qui a choisi de témoigner sous serment  a nié son implication dans tout acte de rébellion et de révolte qui lui sont reproché.   «Je n’ai pas demandé au conducteur de moto de se rebeller. Je ne leur ai pas demandé de se révolter. Je n’ai non plus violenté un agent public ou un officier de la police ou de gendarmerie venu faire respecter cette loi » a déclaré le président de la Nodyna.

A la question de savoir s’il était au courant de cette mesure du premier ministre ordonnant la régularisation de l’activité des conducteurs de mototaxi dans la ville de Douala, celui-ci a répondu par l’affirmative. Mais, tout en précisant qu’il  l’a apprise via les médias (la presse la radio et la télévision  comme tout le monde) « je n’ai jamais  vu ni lu la réglementation ou les textes eux mêmes » a précisé Mboua Massock.¨

Pendant la cross examination (l’interrogatoire de l’accusé par le procureur), celui-ci a tourné en dérision le procureur de la république qui l’interrogeait. Répondant aux questions du magistrat qui cherchait à comprendre pourquoi, il a choisi  de distribuer ces tracts  aux conducteurs de mototaxi et  la veille de l’application de la loi organisant cette profession, Mboua massock va déclarer devant la barre qu’il distribuait ces tracts à tout le monde. Aux conducteurs de mototaxi et à tous ceux qu’il rencontrait.

  S’agissant du choix de la période de la distribution de ces tracts, il va laisser entendre que cela a commencé depuis le 4 juin et s’est prolongé jusqu’aux 11 juin 2012, jour de son arrestation. Et que, il aurait continué son œuvre  s’il n’avait pas été arrêté. «Je ne travaille pas en fonction du programme de l’Etat. Mon partie à son propre programme que nous respectons. Peu importe si ça coïncide avec le calendrier de l’Eta.» A-t-il affirmé à la barre.

Interrogé sur le contenu du message «soutien total au benskinneurs », il va dire  qu’il soutien les conducteurs de moto parce que ce sont les faibles, les affaiblis et surtout parce que ceux-ci sont rejetés par la société.  «Je soutiens les benskinneurs parce que  j’ai toujours soutenu les faibles, les affligés. Il n ya pas que les conducteurs de moto que j’ai soutenu. J’ai soutenu les enseignants dans leur grève, les chauffeurs dans leur grève et même les procureurs dans leurs mouvements. Vous savez quand vous vous battiez ici pour avoir des box pour les accusés dans ce tribunal Mboua massock était du combat. Le commandant Mboua Massock soutient tout les faible »

 Pendant qu’il expliquait l’expression «Résistance jusqu’au bout» écrit  sur le dit  tract, le président de la Nodyna va dire que c’est une signature que l’on retrouve sur tous les documents produit pas son partie depuis le  23 février 2012. Avant d’ajouter  qu’il ne soutient pas le désordre urbain, mais  qu’il lutte plutôt contre un régime qui prône le désordre urbain. «La résistance va durer jusqu’à ce que le régime Biya tombe. Je suis un résistant de la manière dont les choses sont conduites dans ce pays. », a-t-il laissé entendre. 


Son compagnon Yon Daniel a pareillement  cité devant la barre et a fait savoir qu’il était entrain de réaliser un programme politique établit par le parti. Et que, pour d’autres détails, il fallait consulter  le sécrétait général de la Nodyna(Mboua massock)  pour en savoir plus.   Dans ce procès, Mboua Massock est assisté au tribunal par Mes Mbock Valère, Me Djomo Michel. L’audience a été suspendue et sera reprise le 24 septembre 2012.

 

Arrestation


Mboua massock   a été arrêté en plein centre ville d’Akwa  pendant qu’il distribuait des tracts de soutient au conducteurs de mototaxi, le 11 juin 2012 par les éléments de force de l’ordre. Il a  passé plus de  12 jours de détention provisoire dans les cellules de la gendarmerie du Port  située non loin de l’ancienne gare de Douala.

Sur les tracts de la dimension d’une carte de visite qu’il distribuait, on pouvait lire : « Au ben-skineurs, mon total soutient. Resistance jusqu’au but.  Ainsi est justifié mon combat sociopolitique. Pour en faire un camp fort, toujours je me place à coté des faibles  et des affaiblis. Voilà pourquoi est total mon soutien pour les plus exposés et en ce moment surtout en faveur des ben-skineurs, désormais présentés comme étant  des handicaps  à la mise  en œuvre «des grandes réalisations » par ces voleurs de la fortune publiques, arrogants fossoyeurs de la justice sociale et de la paix des cœurs au Cameroun ».

 

Hervé Villard Njiélé

 

 

 

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Mtn elite one : Union de Douala trotte vers le titre

23 Août 2012, 09:33am

Publié par Hervé Villard

union-douala 

Les poulains de Djonkep Bonaventure ont réalisé leur 7ème victoire consécutive en venant à bout de scorpion de Bé (1-0). C’était lors du match retard de la 20ème  journée qui s’est déroulé  ce lundi 20 août 2012.

 

 

Plus de peur que de mal, peut-on finalement dire après la rencontre Union de Douala contre scorpion de Bé qui s’est déroulée dans l’entre du stade  de la réunification. Car, ce qui s’annonçait comme une simple formalité dans la confrontation entre le leader du championnat et le bon dernier, a viré contre toute attente, au match piège.  Car, Union Sportive de Douala a eu la peine à venir à bout de son adversaire du jour, pourtant croulant au bas du championnat. Ces  derniers ont bavé sur le terrain. Ils  ont manqué de peu de perdre cette rencontre pourtant déterminante pour leur accession au titre de champion. Il a fallu attendre les dernières minutes de cette rencontre pour voir l’intrépide  Joël Babanda (10) inscrire le but de victoire de l’équipe de la ville de Douala.

 

Dès l’entame de cette rencontre, les poulains de Djonkep Bonaventure très sûrs d’eux multiplient des actions offensives dans le camp adverses.  Ils veulent faire d’une bouchée l’équipe de la ville de Bé, dont les joueurs sortent d’une grève il y a quelques jours. Les poulains du président Frank Happy veulent tuer le match d’un coup. Mais, leur ambition et leur désir vont  devenir au fil du temps des illusions. Puisqu’ils ne vont pas réussir «à tuer le match » comme ils le souhaitaient. Ils vont butter sur une rocailleuse défense de Scorpion de Bé, bien organisée autour de (4) Betare Swarissi, (7) Gandargue  Pierre, Saidou Moussa, (2) Alioum Kada. Ces derniers, confiants et bien organisés, vont stopper les velléités offensives des joueurs d’Union.  Profitant des la maladresse des attaquants de Union, ils vont déposséder les attaquants de tous les ballons et s’imposer en maître dans l’antre de la réunification. Joel Babanda (10), Edoa Ngah (9) Mbarga Manga (20) et les autres vont avoir de la peine à s’imposer dans le camp de scorpion de Bé. Le milieu de terrain de Union va également en pâtir car toutes les balles servies à ses attaquants, qui font feu de tout bois depuis le début de la phase retour de ce championnat lui seront retournées. Profitant de leur solidité défensive, les joueurs de scorpion de bé vont se projeter en avant et manqueront à plusieurs reprises d’ouvrir la marque. Car, le portier de Union, Youthe Jehu (22) va les en empêcher. Grâce à ses parades spectaculaires,  ses jeux de reins magiques tout en s’appuyant sur sa techniques, il va griller toutes les actions de scorpion de Bé et maintenir ses buts inviolés jusqu’à la mi temps.

 

Après une première mi-temps mi-figue, mi-raisin qui s’est d’ailleurs soldé par un score vierge de zéro but partout, Scorpion de Bé va se relancer sur un rythme assez conquérant. L’équipe du Nord va mettre du tonus dans le jeu et démontré qu’elle avait après tout du répondant.

Ces gars  étaient décidés à sauver leur carrière et cherchaient coûte que vaille à se faire valoir pour la saison prochaine. Mais, la chance ne va pas leur sourire. Miraculeusement, c’est Joël Babanda (10) qui va offrir la victoire  à son club. Sur un coup de patte que d’aucuns ont taxé de magique, suite à une passe qu’il reçoit à l’entrée de la surface de réparation, il inscrit l’unique but de la rencontre. Et, permet à Union de réaliser sa passe de sept. Son suivant immédiat, Coton sport de Garoua a lui aussi triomphé du Canon Sportif de Yaoundé ce même lundi (2 buts à 1)

 

Hervé Villard Njiélé

 

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Mtn élité One : Unisport de Bafang limoge le coach des fauves du Nde

23 Août 2012, 09:14am

Publié par Hervé Villard

  françois Xavier nnanga

François Xavier  Nnanga a été botté à la touche par le staff administratif du club du département du Ndé. C’était quelques heures seulement après la cuisante  défaite (0-3) enregistrée par Panthère de Bangangté lors de la 20ème journée de la Mtn élite one.

 

Ce qui était  il y a encore quelques jours de la rumeur, vient d’être confirmé. François Xavier Nnanga  n’est plus l’entraîneur de la panthère sportive  du Ndé.  Il a été  limogé  quelques jours après  le match perdu par les fauves du Ndé à la 20ème journée de la Mtn élite one.

  Selon des informations,  le manque de résultat est à l’origine de cette décision des dirigeants de l’équipe de la capitale du Ndé. D’après ces derniers, le résultat produit par Panthère depuis le  début de la phase retour du tout premier championnat professionnel du Cameroun, est peu reluisant. Et, est contraire aux ambitions que le  club  s’est fixé au début de la saison. Selon des sources proches du staff administratif,  la cuisante défaite de Nzuimanto (0-3) face à Unisport de Bafang à Bangangté,  est la goutte d’eau  qui a débordé le vase. Le staff  n’a pas digéré ce résultat et a estimé que François Xavier Nnanga, qui a conduit  l’équipe du Ndé, au titre honorifique de champion de  la phase aller  de la Mtn élite one, ne maitrise la situation.  D’où cette décision. Celui-ci  a immédiatement été remplacé par  Emmanuel Likomba, le  coach de Sable de Batie, qui vient de démissionner de ses fonctions.

François Xavier Nnanga qui vient d’être remercié, est au chevet de la panthère de Bangangté depuis mars 2012. Il remplaçait le  commissaire Sandjong, limogé pour manque de résultat.  

 Il est à noter que, pendant les sept rencontres  de la phase retour de la Mtn élite one,  Panthère a concédé quatre défaites. L’équipe a été successivement battue par  Aigle de Dschang (2-1) à la  16ème  journée, Canon de Yaoundé (1- 0) à la 17ème  journée,  New-Star de Douala (1-0)  à la 19ème  et  Unisport de Bafang (3-0) à la 20ème journée.  Le club a pareillement enregistré deux victoires  face à Yong Sport academy (4-0) à la 14ème journée et Scorpion de Bé (2-0) à la 15ème journée et un match nul (1-1) face aux  Astres de Douala à la 18ème journée.

Emmanuel Likumba qui souhaitait plutôt prendre la tête de L’équipe de Bangangté la saison prochaine, a immédiatement été sommé par les dirigeants du club, de terminer la saison avec l’équipe.

Aux dires du nouveau coach interviewé sur  les antennes de radio Equinoxe, des pourparlers,  ont déjà eu lieu. Et le staff technique et lui seraient tombés d’accord sur les termes de son nouveau contrat. Emmanuel Likumba  déclare d’ailleurs que des négociations avec François Xavier Nnanga, l’ancien coach de panthère se sont passées dans de bonne condition. Le club et le coach se sont séparés à l’amiable.

L’actuel coach de panthère qui a commencé les entrainements hier avec son nouveau club, espère que les dirigeants de Sable et lui se sépareront également dans de bonnes conditions.

Le limogeage de  François Xavier Nnanga, vient une fois de plus remettre sur la sellette le problème d’instabilité du banc technique récurrent dans  les championnats au Cameroun. Cette situation demande d’ailleurs que le ministère de tutelle et la Fécafoot  s’y penchent sérieusement.  Car, le professionnalisme  que l’on veut implanter au pays de Roger Milla et l’image de  notre football en pâtissent.

 

Hervé Villard Njiélé

 

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Opération épervier : Forjindam condamné deux fois pour des faits similaires

21 Août 2012, 16:24pm

Publié par Hervé Villard

 

forjindam 2 

Selon des arguments  soutenus par les avocats qui assurent la défense de l’ancien Dg du chantier naval, cela a été orchestré de  toute pièce par  l’actuel Dg par intérim du chantier  Naval  François Bikoro Alo’o qui veut absolument occuper le poste de Dg de cette entreprise nationale.

 

 «Objectivement, Forjindam n’a pas été condamné pour les même faits. Certes il s’agit des paiements par chèques  mais, il ne s’agit pas des mêmes paiements. Ni des mêmes chèques. Dans les premiers dossiers on avait incriminé des paiements précis avec des chèques précis. Ce sont ces paiements par ces chèques qui font l’objet du premier dossier. Dans le second dossier, il  s’agit des autres chèques d’un montant de 206 millions. Ce ne  sont pas les même chèques, ce ne sont pas les mêmes paiements. Ça se ressemble mais ce n’est pas la même chose. En clair, lorsque la  première procédure a été engagée sur dénonciation du commissaire au compte, qui a listé un certain nombre de paiements  par chèques fait au profit de certains entreprises. Monsieur Bikoro a demandé à son collaborateur Atouga   d’aller faire  de nouvelle recherche dit-il. C’est dans le cadre de cette nouvelle recherche que son  collaborateur Atouga dit qu’en plus dès chèques dont a parlé le commissaire au compte, il y a d’autres chèques encore qui représentent des paiements sans pièces justificatives. Donc en vérité  ces chèques sont bien différents les uns des autres. C’est pourquoi la règle non bis im idem ne s’applique pas ici (règle qui proscrit la condamnation ‘une personne deux fois pour les mêmes faits).  C’est  deux procédures différentes mais qui sont semblables.»

Cette déclaration est de Me Baombé l’un des avocats membre du collège des avocats qui assurent la défense de Zacchaueus  Mungwe Forjindam, depuis  le déclenchement des différentes procédures qui ont entrainé la condamnation à vie de l’Ex Dg du Chantier Naval et Industriel du Cameroun.

 Selon celui qui maitrise parfaitement tous les différents dossiers dans lesquels est incriminé son client,  Forjindam, celui-ci n’a pas encore été poursuivi pour les mêmes faits. S’agissant des  différents chefs d’accusations portés contre son client, Il déclare sans ambages que Forjindam est victime d’une cabale judiciaire bien organisée par  François Bikoro Alo’o, l’actuel  Dg par intérim du Chantier Naval.

 Selon celui qui  déclare fonder ses arguments sur les témoignages et les différents dossiers dont il a pris connaissance  pendant qu’il assurait la défense de son client, les différentes plaintes formulées contre Forjindam sont vicieuses. déclare-t-il. «Les différents paiements pour lesquels il est poursuivi  dans  le premier dossier sont des paiements faits au cours des exercices 2003, 2004,2005 par chèque. Dans le second dossier, il s’agit  il s’agit des paiements faits en 2003 et 2004. C’est suffisamment vicieux que de diviser des paiements  faits au cours de la même période en deux blocs pour multiplier les chances de condamnations de M. Forjindam.  Tout en sachant que, s’il est déclaré non coupable dans une procédure,  on peut voir dans quelle mesure on peut bousculer pour qu’on le déclare coupable dans l’autre. C’est l’option de la cabale. Et  cela conforte  l’idée selon laquelle  c’est Bikoro qui a provoqué la condamnation de Forjindam. Ce n’est plus une intention, cela  ressort du dossier.  Car, dans le premier dossier, c’est Bikoro qui a provoqué l’audit, c’est lui qui est venu avec les auditeurs au Cnic. Et dans ces déclarations,  il dit que c’est lui qui a supervisé cet audit. Il savait bien ce qu’il faisait. C’est vrai qu’on ne peut pas être juge et partie mais malheureusement dans les faits c’est ça. Il l’a lui-même déclaré. C’est lui qui déterminé les thermes de référence  donc le travail qui doit être fait. C’est lui qui a supervisé l’audit. Et c’est lui qui a déposé la plainte dans le cas de la deuxième procédure. C’est lui qui a encore déposé la plainte dans la troisième procédure. Nous  n’imaginons pas, les faits sont clairs.  Bikoro s’est personnellement impliqué dans toutes ces procédures. Et, il ne pourra jamais dire qu’il n’est pas à l’origine des malheurs de monsieur Forjindam.» témoigne Me Baombé  sans ambages.

Pour l’avocat  de la défense  de Forjindam Très serein dans ses déclarations, si François Bikoro  défendait justement les intérêts du chantier naval comme il l’a clamé au tribunal durant son audition, il aurait regroupé les chefs d’accusations en un seul et permettre que Forjindam se défende en bloc. «C’est comme si encore aujourd’hui, ils peuvent garder les justificatifs des autres chèques et porter une nouvelle fois l’affaire devant les tribunaux pour détournement de fond. C’était bien planifié » ajoute-t-il avant de regretter la condamnation à vie de son client. « L’Etat camerounais ne sait plus finalement ce qu’il veut. Il ne  sait qui est bon pour lui. Des hommes comme Forjindam ne devaient pas être en prison. Ce sont des génies que l’Etat devait protéger, Car, ils sont rares. Sauver une entreprise donc les trois quarts de son chiffre d’affaire ont  été engloutis, et la ramener au niveau où le Cnic était au moment de son arrestation, n’est pas donné à tout le monde. Il faut être un génie. M. Forjindam avait beaucoup de projets pour le chantier Naval. Je ne veux pas citer le projet du Yard Pétrolier de Limbe qui était déjà réalisé à 50%. C’est une grosse perte pour notre pays » argue-t-il.

 

Cabale judiciaire ?

La  condamnation à vie  de Zacchaeus Mungwe Forjindam dans l’affaire des 12 chèques frauduleux  par le Tribunal de grande instance du Wouri a laissé pantois tous ceux qui ont assisté aux différentes plaidoiries.  Plusieurs personnes n’ont pas compris pourquoi  le Tribunal de grande instance du Wouri a condamné Forjindam pour les faits similaires alors que,, la cour d’appel du littoral dans son jugement rendu le 18 juillet 2012 l’avait déclaré non coupable de détournement de fond.  Comment comprendre le paradoxe qui existe entre les  jugements rendus par les deux juridictions alors que les services ont été rendus aux mêmes entreprises et à la même période ?

Il est a noté que pendant les plaidoiries, Forjindam a apporté au tribunal les preuves irréfutables  que d’autres auditeurs indépendants avaient également vu examiné et validé toutes les pièces justificatives pour des paiements  faits par le chantier Naval Particulièrement en 2003 et 2004. Il s’agit du commissaire au compte du Cnic, la firme Pricewaterhousecoopers qui avait vu, examiné et validé les dits documents au moment des faits. Convaincu de la  sincérité et des justificatifs  de ses informations financières, il avait certifié les comptes 2003 et 2004 sans réserve. Les compte avaient par la suite été approuvés par le conseil d’administration et adoptés par les actionnaires. Forjindam avait par ailleurs reçu des lettres de félicitation de la part du conseil d’administration. M. Louis Claude Nyassa Pca du Cnic qui   s’est abstenu de témoigner contre Forjindam Dans ce procès. Le commissaire  au Compte qui n’avait par ailleurs pas signalé l’existence de 12 chèques frauduleux, a refusé de témoigner au tribunal contre Forjindam. Car Il  n’était pas d’accord pour ces allégations. Le contrôle supérieur de l’Etat qui a séjourné au Cnic  durant la période allant de septembre à décembre 2006, a conclu à la fin de leur mission qu’il a vu, examiné et validé toutes les pièces justificatives concernant toutes les dépenses  effectuées au Cnic entre 2003 et 2006. Et a conclu à la fin qu’il n y a pas eu détournement au cours de cette période. Les trois experts du Consupe dans le cadre de la première affaire, celle portant sur le détournement de près de 800 millions de fcfa  entre aout et septembre 2010 ont témoigné sous serment qu’il n’y a pas  eu détournement au Cnic entre 2003 et 2006. Ce témoignage a été présenté  au tribunal et l’extrait plumitif a été  admis comme preuve au dossier.

Malgré toutes les preuves apportées pour  justifier que les paiements  ont été effectués, malgré les témoignages sous serment, de Forjindam et de Ngwang jean Simon qui déclaraient que les justificatifs étaient disponibles au moment de la signature des dits chèques, malgré le refus du commissaire aux comptes et du Pca du Cnic de témoigner, le tribunal a condamné Forjindam et trois de ses anciens collaborateurs  à vie. Une attitude qui fait comprendre que le tribunal a finalement retenu les conclusions  de l’audit orchestré et diligenté par François Bikoro.

Cette décision du Tribunal de grande instance du Wouri rendue le 20 juillet 2012  et qui condamne Forjindam et trois anciens collaborateurs à vie,  pousse les uns et les autres à s’interroger sur la légalité de  l’audit diligenté au  Cnic par François Bikoro. Cet audit là est-elle au dessus de celle réalisée par le Consupe, le Conseil d’administration du Cnic où par le commissaire aux comptes?

Hervé Villard Njiélé

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Alexandre Song désormais barcelonais

21 Août 2012, 16:20pm

Publié par Hervé Villard

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Alexandre Song désormais barcelonais

 

Le lion Indomptable a signé son contrat hier lundi à 17h en présence des dirigeants du club catalan (le président Sandro Rosell et Tito Vilanova)

 

Ce n’est plus qu’une rumeur, la nouvelle est vraie. Alexandre Song Bilong est désormais catalan. Le camerounais fais désormais de l’effectif des blaugranas depuis ce lundi 20 aout 2012. Arrivé dans la ville de Barcelone pour  finaliser son transfert, Alexandre Song a regardé avec envie ses nouveaux coéquipiers joué le trophée Gamper.  Trophée que son nouveau club a d’ailleurs perdu face à la Sampdoria de Gênes (0-1).

 

 Selon le site internet redaction@le10sport.com Alexandre song fait ses premiers pas dans l’antre très fermée du FC Barcelone plus précisément à 9h30min. Le milieu de terrain camerounais pose fièrement devant les locaux médicaux aux couleurs du club et symbolise ainsi son arrivée chez les Blaugrana (19 M€). A 10h, l’ancien milieu de terrain d’Arsenal a passé la traditionnelle visite médicale avec les médecins du club barcelonais. Une formalité pour le Lion Indomptable, qui valide ainsi officiellement son arrivée au Barça avec un contrat de cinq ans à la clé. Le temps de se remettre de ses émotions, de commencer à visiter un peu la ville et de poser ses valises à l’hôtel, Song avait rendez-vous à 17h avec les dirigeants et le staff catalan. Le président Sandro Rosell et Tito Vilanova.  Fier de son nouveau statut et surtout d’avoir rejoint le club de son cœur, le camerounais n’a pas caché sa satisfaction dans sa première déclaration. «Je suis très heureux d'être ici, parce que tout le monde sait que le Barça est la meilleure équipe du monde. Joindre cette équipe est fantastique. J'ai toujours voulu jouer dans ce club et jouer avec les meilleurs joueurs du monde, Cesc Fabregas, Messi, Iniesta ... C'est un grand jour pour moi et ma famille Je vais me battre pour avoir ma place »a déclaré l’ancien joueur d’Arsenal. Alexandre Song est officiellement présenté au public Barcelonais avec tous ses coéquipiers à 21h45

  

19 millions d’euros

 

Alexandre Song Bilong sera devant la presse espagnole et internationale ce mardi 21 aout 2012. Le joueur aura notamment l’occasion de répondre à certains journalistes britanniques, qui n’avaient pas hésité à insinuer lundi matin qu’Arsène Wenger s’en était séparé à cause de son manque de professionnalisme à Arsenal.  Le goleador Camerounais qui est le second camerounais à évoluer au sein du club Catalan après Samuel Eto’o Fils, a signé un contrat de cinq ans avec le barça. Les dirigeants du plus grand club de la planète de l’heure ont déboursé près de 19 millions d’euros pour s’attacher les services de l’ancien joueur d’Arsenal.  C’est après plusieurs tractations que le club anglais a fini par libérer le joueur camerounais qui avait déjà le cœur à Barcelone.

 Selon des informations, Arsene Wenger qui avait déjà planifié l’ossature de son équipe avec le milieu de terrain camerounais n’a pas du tout digéré son départ. Selon certains médias étrangers, celui-ci aurait taxé l’international camerounais « d’ingrat » puisque, c’est lui qui lui a donné sa chance en le sollicitant quand  q il évoluait encore à Bastia en France.

 

Alexandre Song Billong, né le 9 septembre 1987 à Douala, est un footballeur international camerounais qui évolue au poste de milieu de terrain au FC Barcelone.

 

Il est le neveu de l'ancien footballeur international camerounais Rigobert Song et possède également la nationalité française.

 

Biographie

Débuts au SC BastiaÀ 14 ans, il rejoint le centre de formation du Sporting Club de Bastia en provenance du Red Star 93. Le club évolue alors en D1, et Alexandre Song fait partie, avec en particulier Michael Essien, d'une nouvelle génération talentueuse. Lors du championnat de France 2004-2005, François Ciccolini le fait débuter en professionnel à seulement 16 ans, il dispute cette saison-là 32 matchs de championnat sur 38. À cette époque, il a déjà des contacts en Angleterre, notamment avec Manchester United!il est même sur le point de rejoindre les Red Devils avant que le club corse ne revalorise son contrat

En 2005, Song est prêté pour une saison à Arsenal et prend part à neuf rencontres toutes compétitions confondues. En juin 2006, il signe définitivement dans le club londonien. Après de petites entrées en jeu en Ligue des champions et en Premier League, il est prêté au club de Charlton Athletic lors du marché des transferts hivernal de la saison 2006-2007 afin de gagner du temps de jeu et aider ce club à se maintenir parmi l'élite anglaise.

 

Il revient à Londres à l'issue de cette saison et gagne peu à peu du temps de jeu au sein de l'effectif londonien.

À partir de la saison 2008-2009, Song devient l'une des pièces maitresses de l'effectif des Gunners et un titulaire indiscutable dans le nouveau système de jeu d'Arsène Wenger.

FC BarceloneLe 18 août 2012, le FC Barcelone révèle avoir trouvé un accord avec Arsenal concernant le transfert du joueur pour un montant de 19 millions d'euros

 

Le 20 août 2012, Song est présenté aux médias comme nouveau joueur du Barça. Il s'engage pour 5 ans, sa clause libératoire s'élève à 80 millions d'euros. Il devient ainsi le septième joueur de l'histoire à être transféré d'Arsenal vers Barcelone.

 

En sélection  nationale

Song face au Marocain Mohamed Chihani en 2009. Alexandre Song commence à être convoqué avec la sélection camerounaise en 2005 alors qu'il n'a que 18 ans, mais doit attendre 2008 pour porter le maillot des Lions Indomptables pour la première fois. Cette année là, Otto Pfister le sélectionne pour la Coupe d'Afrique des nations qui se déroule au Ghana. Le 22 janvier, il honore sa première sélection lors du premier match du Cameroun face à l'Égypte (défaite 4-2). Alors que le Cameroun arrive en finale, Song sort dès le début d'une partie finalement remportée par la même sélection égyptienne. Song réalise de bonnes performances et fait partie de l'équipe type de la compétition.

 

Deux ans plus tard, il participe une nouvelle fois à la Coupe d'Afrique des nations durant laquelle le Cameroun est éliminé en quarts de finale par l'Égypte (3-1 après prolongations), futur vainqueur de la compétition. Les performances de Song sont une nouvelle fois reconnues malgré la courte campagne des Lions Indomptables durant ce tournoi. En effet, le milieu de terrain fait partie de l'équipe type de la Coupe d'Afrique des nations pour la seconde fois consécutive.

 

Hervé Villard Njiélé

 

 

 

 

 

Hervé Villard Njiélé

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Opération épervier : Les juges de l’affaire Etonde Ekoto changés à nouveau

17 Août 2012, 16:22pm

Publié par Hervé Villard

Etonde EkotoOpération épervier

 

Les juges de l’affaire Etonde Ekoto changés à nouveau

 

La nouvelle collégialité  en charge de cette affaire a  poursuivi les débats en cours lors de l’audience du lundi 13 aout 2012 à l’annexe du tribunal de grande instance de Bonanjo.

« Ce n’est pas moi qui nomme les juges de la collégialité. Je ne suis pas bien placé pour vous dire si cette nouvelle collégialité va mener les débats jusqu’à la fin. Puis que ce n’est pas moi qui nomme les juges qui constituent la collégialité. Tout ce que je sais c’est que, la nouvelle loi nous permet de continuer les débats dans cette affaire et non plus de revenir en arrière comme ce fut le cas par le passé. En quoi  ça va vous avancer  de connaitre la nouvelle collégialité ? »

Cette déclaration est du juge  Fogaing, président de la nouvelle collégialité,  mandatée pour juger l’affaire  Cud-Finance contre Etonde Ekoto et Compagnie.  Répondant ainsi aux questions des avocats qui assurent la défense du colonel Etonde Ekoto, qui voulaient savoir pourquoi la collégialité a été changée et les nouveaux membres qui la composent, le juge Fogaing a rappelé avec insistance que la présence d’une collégialité n’influence aucunement les débats puisqu’on ne recommence plus l’affaire à zéro.

En fait, l’inquiétude des avocats  du colonel Etonde provient du fait que le nouveau juge qui compose la collégialité n’a pas été présent au début de cette affaire et ne saurait comprendre le dossier comme ceux qui étaient  présents des le début. Par conséquent étant donné que, son avis compte au moment de la prise de la sanction définitive, son appréciation peut influencer la décision. D’où l’inquiétude des avocats de la défense.

Malgré ces différentes remarques, la nouvelle collégialité  constituée des juges Eyicke Vieux, Fogaing, par ailleurs, président de cette nouvelle collégialité et du Juge Bella ont décidé de  poursuivre les débats. Car, il n’y a qu’un seul  nouveau juge qui s’est ajouté. L’ancienne collégialité constituée des juges Fogaing, Eyicke et Kenmoé n’a perdu qu’un seul membre, le président Kenmoe. Donc, avec deux juges  sur trois qui ont suivi les débats depuis le début,  il n ya pas lieu de s’inquiéter. Pense  le président du tribunal. 

Après cet échange,  l’audience sera une fois de plus perturbée par une dispute au sujet de  la méthodologie  de gestion des différentes affaires inclus dans le dossier. Pour  le ministère public, il faut gérer au cas par cas.  En procédant ainsi ça va faciliter  la compréhension et la gestion du dossier. pense-t-il. Cet  argument est rejeté par  la défense qui  argue que, les accusations forment  un tout   et qu’on ne saurait gérer   ce dossier au cas par cas. Il est de bon ton que chaque accusé passe et qu’on l’entende. Car, en gérant au cas par cas, un accusé risquerait de passer plusieurs fois devant la barre. Propose solidairement les avocats de la défense.

Pendant cette audience, la demande de renvoie introduite par un représentant des avocats de la partie civile, absents à cause de l’assemblée générale des avocats qui se tenait à Bamenda  du 11 au 12 Aout 2012 a été rejetée malgré l’insistance.   Me Happy  l’un des avocats du collège de la défense du colonel Etonde a trouvé léger cet argument. «Je sors de Bamenda. Je suis arrivé dans la ville à 3h. L’assemblée générale était prévue du 11 au 12 aout2012. On ne peut pas boycotter une procédure dans laquelle les gens sont en prison pour cette assemblée général » a-t-il martelé en signe de protestation.

 Après cinq minutes de pause prise pour permettre aux uns et aux autres de retrouver leur esprit, le ministère public qui déclare rechercher une sérénité et une célérité dans les débats  a poursuivi l’interrogatoire de l’accusé Manynga  le directeur du Cradem.  Celui-ci  s’est  expliqué sur la nature du marché passé avec la cud, les réalisations et les gains empochés. L’audience  a été suspendue   et ne sera reprise que le 23 aout 2012 avec la suite de l’interrogatoire de du directeur du Cradem. Il faut noter en passant que, c’est pour la troisième que la collégialité en charge de juger l’affaire Etonde Ekoto vient d’être changée.

 

Herve Villard Njiélé

 

 

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Décès de Stéphane Tchakam: les journalistes camerounais en larme

13 Août 2012, 20:28pm

Publié par Hervé Villard

Après le décès brutal ce lundi 13 aout 2012 de Stéphane Tchakam, brillantissime journaliste et émérite du quotidien Le Jour, qui assurait depuis quelques mois le poste de directeur des rédactions dans le journal de Haman Mana, ses collègues et confrères lui rendent ici un vibrant hommage
 
Alain Njipou (Coordonnateur de la rédaction au quotidien Le Messager)NJIPOU (2)
« C’est finalement une grosse perte pour la corporation »
C’est une matinée de lundi qui est plutôt cauchemardesque pour les hommes de médias en général. La mort vient une fois de plus perturber un tout petit peu la tranquillité, la célérité qu’il y a dans ce métier si tant est qu’il y a même une sérénité au sein de cette corporation qui a maille à partir avec les nombreux problèmes qu’elle rencontre. C’est à travers les ondes d’une chaine de télé de la place que j’ai appris, malheureusement devrais-je dire, le décès inattendu de Stéphane Tchakam.
Quand il officiait encore au sein de Cameroun Tribune, lui et moi, nous avions de très bons rapports. Il était toujours porté sur des questions culturelles. Et à l’époque, je pense que nous formions un quatuor formé de Stéphane Tchakam à Cameroun Tribune, Marion Obam à Mutation Louis Blaise Ongolon à La Nouvelle expression et moi-même au Messager. En fait, chacun apportait toujours du sien pour que l’article culturelle qui allait paraitre dans son journal ait quelque chose de plus que ce que son confrère devait produire. Stéphane Tchakam était toujours celui qui était le plus expérimenté, le plus outillé. L’image que je retiens de Stéphane Tchakam, c’est celui d’un journaliste chevronné, pétillant de talent, dévolu et qui aime son métier. C’est finalement une grosse perte pour la corporation. Je ne suis pas sûr qu’à l’avenir, on ait encore des plumes acerbes, et matures comme celui qui s’est brisé ce matin.
Arnaud Tchapda (Journaliste au quotidien Le Jour) Photo-Arnaud-Tchapda.jpg
«J’espère que Dieu va combler le vide qu’il a créé. »
C’est une nouvelle qui m’a assommée. C’est le rédacteur en chef de Douala Denis Kouebo qui m’a appelé ce matin pour m’annoncer qu’i y a une mauvaise nouvelle. Et, qu’on devait se retrouver à la rédaction. Curieux que je suis, j’ai appelé Mathias Ngamo qui m’a fait savoir qu’il s’agit du décès de Stéphane Tchakam. J’ai été très choqué d’autant plus que, c’est samedi dernier qu’il annonçait sur facebook qu’il revenait ce lundi. Puisqu’il était en congé maladie. J’ai discuté avec lui pour savoir s’il ne pouvait pas différer son retour, question de se reposer un peu. Mais, il m’a fait savoir qu’il allait mieux. J’étais rassurer et je n’attendais plus que lundi pour le relire et le revoir. Et, ce matin cette triste nouvelle tombe dessus. Je suis un peu perdu. Je pense que je vais reprocher à Dieu de toujours nous enlever les hommes les plus valeureux, les hommes donc l’humanité a le plus besoin. Et, j’espère que Dieu va combler le vide qu’il a créé. Ce ne sont pas que des mots, Stéphane était un ange, il mettait la joie partout où il passait. C’était un professionnel accompli. Voilà un homme de qualité qu’on va perdre.
Théodore Tchopa (Journaliste au quotidien Le Jour)
« Je garde de lui l’image d’un bosseur »ThAcodore-Tchopa--journaliste.jpg
Je suis d’autant plus terrifié et abasourdi que c’est à travers la revue de la presse d’une chaîne de télé de la place que j’ai appris cette triste nouvelle ce matin (Hier ndlr). Quelques minutes avant cela, j’ai constaté un appel manqué de Arnaud Tchapda, mon confrère. Et subitement à la télé j’entends citer Stéphane dans un angle Funèbre. C’est quand l’animateur poursuit en disant «nous souhaitons nos condoléances à la famille de Stéphane Tchakam que, j’apprends qu’effectivement il est décédé. Et, je manque de peu de m’effondrer.
Si j’apprends la nouvelle de cette façon comme tous les autres c’est tout simplement parce que Stéphane dégageait une sérénité au point où, il était difficile de soupçonner quelque chose. Sa dernière apparition dans cette rédaction, c’était dimanche dernier. Stoïque qu’il est, Il ne laissait pas transparaitre le doute sur son sors. C’est vrai qu’il était malade. Il nous a ouvert ses paupières et on a constaté que ces yeux étaient blancs. Il nous a rassuré en disant qu’il a commencé à se mettre sous régime, et qu’il espère que ça ira. Je garde de lui l’image d’un bosseur, d’un infatigable. Chaque fois que je le regardais bosser, je pensais toujours à ce savant qui avait dit «si je décède un jour écrivez sur ma tombe : Ici repose celui qui de son vivant ne s’est jamais reposé. J’ai vraiment le sentiment qu’il ne fallait que ce décès pour contraindre Stéphane Tchakam au repos. Globalement, Stéphane était humain, dévoué, il savait servir les autres plutôt que de se faire servir. Si on a été à l’école de Stéphane et qu’on ne garde rien, il faut dire qu’on s’est tout simplement trompé de chemin.
Denis Kouebo (Rédacteur en chef au quotidien le jour, chargé du desk de Douala) Denis-Kwebo-jrnliste-au-Jour.jpg
« Ce qu’il a semé, on va continuer à récolter même après sa mort. »
Très tôt ce matin, j’étais en route pour mon bureau lorsqu’ on m’a appelé pour m’annoncer le décès de Stéphane Tchakam très tôt ce matin à l’hôpital général de Douala. Je me suis immédiatement rabattu à cet hôpital pour me rassurer que cette nouvelle était vraie. Là bas, j’ai découvert qu’il était réellement mort. Il faut dire que Stéphane était en repos médical de 15 jours mais, il a brisé ce repos médical pour passer nous voir lundi passé. On était là à rigoler. On pensait qu’il était entrain de revenir. Car, il souffrait d’une anémie sérieuse. Rien ne laissait croire que quelque chose de ce genre allait se passer aujourd’hui. C’était un ami de très longue date. Le contact professionnel le plus sérieux s’est créé avec le crash de Banga Pongo. Quand il est arrivé ici en 2009, il a crée une ambiance sereine. Ce qu’il faut retenir de lui c’est qu’il aimait le travail de façon anormale. Son repos médical représentait 15 jours de traumatisme pour lui.car, ça l’empêchait d’être au travail. C’est tout le monde qui est touché. Stéphane a été d’un grand apport pour ce journal, pas seulement en tant que directeur de la rédaction. Mais aussi et surtout en tant que journaliste et grand reporter. Par sa présence, beaucoup d’enfants ont aimé le journalisme et ont développé de plus en plus de passion pour ce métier. Il donnait un coup de main à tout le monde. Il a tenu la double page au quotidien le jour, il l’a créée, il l’a portée. Depuis qu’il est devenu directeur de la rédaction, il y a un saut qualitatif terrible sur l’augmentation de la qualité du journal, l’augmentation du nombre de tirage, l’augmentation du salaire qu’il a obtenu avec le concours des autres. Ce qu’il a semé, on va continuer à récolter même après sa mort.
Recueillis par Hervé Villard Njiélé

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Mtn élite One : New star hypnotise le fauve du Ndé

13 Août 2012, 20:13pm

Publié par Hervé Villard

Mtn élite One
New star hypnotise le fauve du Ndé

New Stars de DoualaJPG
Du coté des fauves de Bagangté, il faut signaler que ces derniers ont pêché par leur manque de réalisme. Ils ont vendangé toutes les occasions de but qu’ils se sont crées, pendant cette rencontre pourtant importante pour eux. Pendant la première manche surtout l’équipe de panthère était entreprenante et conquérante. Mais, elle n’a pas eu de chance. Ces attaquants un peu crispés, ont manqué la baraka. A chaque fois qu’ils flairaient un bon coup, leurs frappes étaient soit non cadrées soit stoppées parle portier Janvier Mbarga, déterminé à offrir l’un des quatre titres à prendre dans ce championnat à son nouveau club.
Les prouesses et les détentes exceptionnelles de Alain Tchoumté, le portier des fauves de Bagangté ont permis de limiter les dégâts. A plusieurs reprises, nez à nez avec les attaquants de New-star, celui-ci a stoppé des actions de but que d’aucuns croyaient au fond des filets. « Malgré la défaite de panthère de Bagangté, Alain Tchoumté n’a pas été battu » a commenté un reporter sportif à la fin du match.
Face à ce nouveau point engrangé par son équipe, Gerard Mbimi le coach de New-star de Douala n’a pas caché sa satisfaction. « La panthère n’est pas un figurant dans ce championnat, je dis bravo aux gars parce qu’ils ont fait un bon boulot. Avec cette victoire, nous nous rapprochons d’avantage du podium. Il est vrai qu’il y a eu beaucoup d’occasions ratées. Je peux comprendre, il y avait trop d’émotion, les joueurs voulaient en finir rapidement avec l’équipe de panthère. Mais, l’essentiel est fait. Je ne peux qu’en être heureux. » Déclare-t-il. Sentiment partagé par Erick Kingue le capitaine de l’équipe de New-star qui pense que la différence au cours de ce match s’est faite au niveau de l’envie de gagner qui les animait. «C’est notre façon de jouer et surtout l’envie qui nous animait qui nous ont permis de faire la différence. Maintenant on va voir si on pourra aspirer au titre. L’essentiel pour nous c’est de gagner à chaque journée des points. Si à la fin le nombre de point qu’on a engrangé nous permet d’être champion ce que c’est une bonne chose. Mais pour l’instant, l’essentiel c’est d’assurer notre place en première division » conclut le capitaine essoufflé.
Pour le coach de panthère de Bagangté qui pense que tout n’est pas perdu, les joueurs n’ont pas respecté quelques consignes. « C’est vrai qu’on n’a pas développé notre jeu ce soir mais, on va travailler d’avantage au cours de la semaine pour arranger ça. » pense –t-il.
Dans les autres rencontres, du jour, Njalla quan Sport academy de Limbé a administré une douche froide à Canon de Yaoundé (4-1) tandis qu’Union de Douala confirmait sa suprématie devant Yon sport academy (2-1) à Bamenda. Coton sport de Garoua a battu Aigle de Dschang (1-0) pendant que Renaissance de Ngoumou prenait le dessus sur scorpion de Bé (2-1) à Garoua. A Douala Astres qui croisait le fer à Tiko United s’est imposé par (2-1). Unisport de Bafang en déplacement à Bafoussam a tenu sable en échec sur ses propres installations.(0-0)
Hervé Villard Njiélé
 

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Ligue régionale : Ums de Loum champion du littoral

13 Août 2012, 20:09pm

Publié par Hervé Villard

 Ligue régionale

Ums de Loum champion du littoral

Le club de la ville de Loum a battu celui de Yabassi (2-1) lors de la finale de la ligue régionale de football du littoral qui s’est jouée au stade d la réunification de Bépanda. C’était vendredi 10 aout 2O12 en présence du représentant du gouverneur de la région du littoral.

«Finalement, finalement nous sommes champion, finalement, finalement. » C’est par ce refrain chanté à la fois par les joueurs et les supporters de l’Union des mouvements sportifs de Loum (Ums) que l’équipe de la ville de Loum ,vainqueur de la finale régionale de football du littoral a célébré sa victoire ce 10 aout 2012 au stade de la réunification de Bépanda. David Kamogne, l’entraîneur de cette équipe n’est pas passé par quatre chemins pour exprimer sa satisfaction, après cette victoire historique qui permet à son équipe de représenter la région du littoral durant les interpoules. «Je suis très satisfait aujourd’hui parce que nous avons gagné un match qui n’était pas facile du tout. Face à une équipe de Bama Football Club de Yabassi qui s’est pratiquement balader en demi-finale, on n’y croyait pas trop. Cette victoire nous permet d’être champions de la région.» a déclaré très enthousiasmé David kamogne, coach de Ums de Loum.

Le représentant du gouverneur de la région du littoral, qui a présidé cette finale, était également séduit par la qualité de jeu « J’ai été très content de cette finale. Car, il n’y a eu aucun incident. Sur le plan technique il y a eu une bonne organisation que je félicite d’ailleurs. J’adresse mes encouragements et mes félicitations à l’équipe de Loum qu’il prépare bien la suite de la compétition afin que celle-ci soit bonne », a-t-il déclaré.

Parlant de la finale proprement dite, elle était très enlevée. C’est Bama Fc qui passe à l’offensive dès le coup d’envoie. Avec un jeu limpide construit sur une succession de passes bien alignées et une rapidité exceptionnelle, l’équipe du coach watong Douglas, prend le match à son compte. Mais, seulement ses attaquants échouent à chaque fois sur l’intrépide Kameni Janvier, le portier de Ums de Loum, décidé à garder ses buts vierge. La véritable action de ce match qui intervient à la 27ème minute est à la faveur de L’Ums de Loum. Ndomilep Moussima (2) bien positionné dans la surface de réparation dévie du bout du pied un ballon qui refuse malheureusement de rentrer dans les filets, alors que le portier de Bama Fc, Tchatat Kinga était battu.

A la 35ème minute, l’équipe de Yabassi ouvre la marque. Sur une faute de main du Portier de l’Ums, Janvier Kameni, consécutive à un coup franc, le ballon qu’il relâche est directement poussé dans les goals par patience Nka’a, très habile depuis le début de la rencontre. Alors que Bama Fc croyait contrôler la rencontre, Wirikom René(10) égalise pour l’Ums de Loum. Sur un centre dévié à plusieurs reprises par les Joueurs de Ums de Loum, Wirikom, profitant du cafouillage, dévie le ballon au fond des filets de la tête. C’est sur ce score (1-1) que les deux équipes vont à la pause.

A la reprise, c’est Um s de Loum qui met le pied sur l’accélérateur. Motivé et galvanisé par le coach à la mi-temps, les joueurs doublent d’ardeurs au travail. Ils tirent dans les buts à toutes les positions. La chance leur sourit quelques minutes plus tard. Sur un pénalty consécutive à une faute de main dans la surface de réparation de Bama, que le public a contesté, Ums de Loum inscrit son second but. Tchientcheu Alphonse(11), désigné par ailleurs homme du match à la fin de la rencontre, ne tremble pas devant le portier de Bama Fc. Il prend à contre pied le gardien de but de Bama et inscrit le but de victoire pour son équipe. C’est poussant des cris de joie que l’équipe de Loum a quitté le stade en brandissant le trophée remporté très haut au vu et su de tous. Des prix ont été remis au meilleur joueur, meilleur buteur et au meilleur régisseur de stade à la fin de la rencontre.

Hervé Villard Njiélé

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