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Le blog de Hervé Villard Njiélé

Université de Douala: Bruno Bekolo Ebe limogé

30 Juin 2012, 20:57pm

Publié par Hervé Villard

Bruno Békolo Ebe ,recteur de l'université de Douala

Bruno Bekelo Ebe Jean Tabi Manga, Vincent Titanji limogés

La nouvelle est tombée pendant le  journal  de 13h    de la Crtv radio vendredi dernier.

 

Bruno Bekolo Ebe, recteur de l’université de Douala, Jean Tabi Manga, recteur de l’université de Yaounde II et Vincent Titanji, le Vice Chancelor de l’université de Buea viennent d’être limogés par le président de la république du Cameroun, Paul Biya.

Le décret présidentiel qui donne l’information a été lu au journal parlé radio de la Crtv à 13h le vendredi 29 juin 2012. Par ce decret, deux  des plus anciens chefs des institutions universitaires publiques viennent ainsi d’être limogés. Il s’agit de jean Tabi Manga et de Bruno Békolo Ebe. Parlant du premier, Jean Tabi Manga,il part de l'université de Yaoundé 2 qu'il a dirigé au terme d'un long autre mandat à l'université de Yaoundé 1. Quand au second  Bruno Bekolo Ebe, après avoir dirigé l'université de Yaoundé 2,il était depuis plusieurs années à Douala. Il était l'actuel président de la conférence des recteurs et vice président de la conférence des universités africaines. Ces deux recteurs avaient été mis en cause par des missions de contrôle des inspecteurs d'Etat. Des étudiants ont appelé récemment à la démission du recteur Jean Tabi Manga. Des appels similaires sont émis depuis quelques années contre Vincent Titanji,  le vice Chancellor de l'université de Buea qui complète cette short list.

 

Ce décret présidentiel de vendredi qui consacre le départ des suscités procède cependant à leurs remplacement. Ainsi, Dieudonné Oyono succéde à Bruno Bekolo ebe à l’université de Douala tandis que  Oumarou Bouba recteur de l’université de Yaoundé I va remplacer Jean Tabi Manga à Université de Yaoundé II. Maurice Aurélien Sosso Quant à lui  est  nommé  nouveau recteur de l’université de Yaoundé I pendant que,  Nalova Lyonga prendra la place de  Vincent Titanji, au poste de vice Chancelor de l’université de Buea.

 

 

Hervé Villard Njiélé

 

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Affaire Ngamo Hamani :La guerre des chiffres paralyse le procès

27 Juin 2012, 22:43pm

Publié par Hervé Villard

 

Ngamo-Hamani.jpgAffaire Ngamo Hamani

La guerre des chiffres paralyse le procès  

Le ministère public et les avocats de la défense ne se sont pas entendus  sur le montant des virements et subventions accordés par l’Etat camerounais à la défunte Camair pendant le procès qui s’est déroulé hier au tribunal de grande instance de Bonanjo.

 

Renvoyée à la demande des avocats de Ngamo Hamani pour examen des nouvelles pièces introduites dans le dossier par Me Tchakounté Patie, le représentant du ministère des Finances, l’audience programmée hier a effectivement eu lieu.  Elle a débutée comme prévue par la « cross examination » c'est-à-dire l’interrogatoire du témoin par les avocats de la défense. Mais seulement le procès qui se déroulait jusque là normalement s’est achevée  comme sur un air de dispute. Alors que l’un des avocats de la défense cherchait à savoir et avec insistance, durant l’interrogatoire de Georges Dissack, l’expert financier, s’il y avait deux postes de paiement d’argent à la direction général du trésor du ministère des Finances, le ministère public a objecté en déclarant que son témoin avait déjà répondu à la question.  «Objection madame la présidente, mon témoin a déjà répondu à la question. Ce n’est pas parce qu’il n’a pas répondu comme les avocats de la défense le veulent qu’on va s’attarder sur la question », déclare-t-il d’une manière énergique. Pas certains d’avoir entendu le témoin répondre à la question, le juge de la collégialité va alors demander au ministère public de répéter la réponse du témoin pour éclairer la Cour. Dans la réponse, celui-ci va rappeler qu’il n’ya qu’un seul poste de paiement qui est, la paierie général du trésor et que le directeur général du trésor ordonnait uniquement les décaissements.

Cette réponse va susciter une vive réaction du coté des avocats de la défense. Brandissant le rapport des experts qui présente deux sources de paiement d’argent au ministère des Finances, ces derniers vont demander que l’expert justifie cette opération. Face à ses hésitations, le ministère public va une fois de plus tenter de voler à son secours avant  d’être rappelé à l’ordre par le juge de la collégialité déjà embarrassé par la tournure que l’audience est entrain de prendre. «Nous ne sommes pas aux réquisitions et plaidoiries, mais à l’audition du témoins. Donc Nous allons avancer » martèle-t-elle.

 Parlant des subventions que l’Etat a accordées à la Camair, on constate en consultant le document produit par  l’expert que,  le Minfi a versé deux fois l’argent à cette entreprise. Le premier, d’un montant de 115.012347532 Fcfa a été payé par la direction générale du trésor et le second d’un montant de 77.487.914.494 Fcfa par la paierie générale. Une chose que les avocats de la défense cherchaient à comprendre puisque, sur le compte de la défunte Camair, on ne retrouve que 73 milliards de Fcfa.  

 Interpellé une fois de plus par les avocats de la défense qui cherchaient à savoir d’où proviennent les 105 milliards qui figurent sur le rapport et les 118 milliards qu’il y a sur l’ordonnance de renvoie, l’expert Dissack sera une fois de plus embarrassé. Pour tenter de venir en aide au témoin qu’il déclare ne pas substituer, le ministère public va expliquer que ce montant représente la somme des virements que, le trésor public a versé à la Camair ;  soit 84 milliards et la somme des autres subventions ou créances directement payées par le trésor public aux entreprises Air France, Asecna, Chanas, pour le compte de la Camair. Ce montant se chiffrerait à 15 milliards à en croire le ministère public. Devant cette nouvelle réaction du ministère public, le président de la collégialité va le  rappeler à l’ordre « Nous amorçons une phase déterminante  dans ce procès. Laisser le témoin parler. Permettez qu’on avance surtout que Georges. Dissack a été trop patient dans  cette affaire.» Rappel le juge avant de signifier à toute l’assistance que l’article 346 du code pénale donne la latitude au juge de prendre les choses en main. « Dans cette affaire, le tribunal se sent obliger par des chiffres et les qualifications », affirme-t-elle. Pendant cette audience qui a duré près de deux heures d’horloges, le juge de la collégialité a également sommé les avocats de la défense de poser rapidement les questions pour qu’on en finisse avec cette étape judicaire. « Vous  n’êtes pas obligés de poser toutes les questions que votre client vous demande. Nous sommes tous des juristes et chacun sait ce qu’il cherche. Poser les questions importantes. On n’a pas l’impression que c’est votre client qui est en prison, de part votre manière de procéder », a déclaré le juge. Face à cet embrouillamini né des chiffres que l’expert n’a pas pu justifier séance tenante et compte tenu de l’ambiance peu commode que prenait l’audience, le juge de la collégialité a suspendu le procès pour permettre aux deux parties de se recentrer. L’affaire se poursuit ce matin avec la suite de la « cross examination »

 

Hervé Villard Njiélé

 

 

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Opération épervier:Le colonel Etonde Ekotto se revolte au tribunal

25 Juin 2012, 22:34pm

Publié par Hervé Villard

Opération épervier

 

Le colonel Etonde Ekotto se revolte au tribunal

 

Celui qui a présidé aux destinées de la communauté urbaine de Douala il y a quelques années n’a pas digéré  le fait qu’on soit toujours à renvoyé son procès

 

«Trop c’est trop vous pensez que c’est facile de se déplacer pour le tribunal chaque fois pour une affaire pour entendre qu’on  l’a renvoyée. S’il n’ya rien dans notre dossier qu’on nous libère.  Tous les jours on est là mais on n’a jamais entendu ce qu’on nous reproche. C’est depuis 4 ans que cette affaire dure et tous les jours on renvoie. J’en ai mare. Si le ministère public n’a rien à dire qu’il dise à la cour. Et si elle veut qu’on nous condamne  qu’elle le fasse savoir également. Tous les jours,  c’est la même chose, il faut que ça cesse. » C’est d’un ton très menaçant  que le colonel Etonde ekotto a fait cette déclaration au tribunal de grande instance de Bonanjo hier. N’ayant pas supporté que l’on renvoie une fois de plus l’affaire pour laquelle il est incarcéré à la prison de New-bell depuis plus de quatre ans, il est allé crier sa colère  au juge de la collégialité.

S’appuyant sur ses béquilles il a tenu à manifester sa colère publiquement. «Depuis quatre ans que nous sommes en prison, on ne nous dit jamais pourquoi  on est inculpé. Puisque ce n’est pas à nous de démontrer notre innocence. Mais plutôt à eux d’apporter la preuve de notre culpabilité. Mais depuis, on tourne en rond. Aujourd’hui on renvoie demain on vous convoque pour un nouvel renvoie. Tout ça c’est parce qu’ils n’ont rien comme preuve contre nous. Sinon, comment expliquez-vous cela. Ce n’est pas sérieux » déclare-t-il  avant de rappeler qu’il fallait bien  qu’il libère cette colère qu’il a contenu pendant longtemps. « Il fallait bien que je manifeste ma colère. Je peux la garder comme-ça  et après, vous entendez tout simplement que je suis décédé » affirme-t-il d’une manière comique.

Programmée au tribunal de grande instance du Wouri hier, l’affaire  Cud de Douala contre Etonde Ekotto  qui avait été renvoyée pour absence de témoins n’a duré que le temps du renvoie. Dès  l’ouverture du dossier, le ministère public a déclaré qu’il n’était pas en mesure de prendre les réquisitions du témoin.  « Nous demandons que l’affaire soit programmée dans deux semaines s’il vous plait monsieur le président »  a déclaré le ministère public.  Après  la colère  de Etonde Ekotto, le ministère public a déclaré pour se justifier que « c’est pour faire que les choses avancent  rapidement». L’affaire a donc été renvoyée au 11 juillet 2012 pour le réquisitoire intermédiaire.  C'est-à-dire que le ministère public à base des éléments qui lui ont été produits par la partie civile, se prononce sur l’inculpation ou non des accusés.

Le procès qui vient de connaitre son 69ème renvoie, est celui qui oppose la Communauté urbaine de Douala à Etonde Ekotto. L’ancien délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Douala est accusé d’avoir détourné un montant de cinq milliards de franc cfa.

 

Hervé Villard Njiélé

 

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Parquet :L’audience de Mboua Massock sur haute sécurité

25 Juin 2012, 22:29pm

Publié par Hervé Villard

 

Mboua Massok110210300

L’audience de Mboua Massock sur haute sécurité


Craignant que les conducteurs de  moto taxi n’envahissent le tribunal, une cohorte des éléments de l’Esir ont pris d’assaut ce lieu hier.

Tous ceux qui se sont rendus au tribunal de première instance de Bonanjo (Tpi) hier, ont été surpris par  le décor inhabituel qui était planté en ce lieu. Des éléments de  l’équipe d’intervention rapide (Esir) une quinzaine environ, avec des casques et des matraques, étaient postés dans un angle de la cour de ce tribunal. Les uns assis sur les bancs, les autres débout, à l’abri de la pluie qui s’est abattue sur la ville de Douala très tôt hier matin, ils étaient tous  aux aguets.

 Sans rien dire à personne, ils étaient postés là tels des éléments déployés pour venir mettre de l’ordre dans un camp de délinquants. Leur seule présence a suscité des interrogations au sein du public. «Qu’est ce qu’il y a encore ici ? Que s’est-il encore passé ? Pourquoi la forte mobilisation des forces de  l’ordre au tribunal ce jour ? »  s’est interrogée une dame venue  établir son extrait de casier judiciaire «Quel type de prisonnier juge-t-on ce jour pour avoir ce genre de déploiement » Rétorque Pascal, un étudiant en droit surpris par ce fort déploiement des forces de l’ordre, avant de remarquer qu’ils ne sont pas en compagnie des gardes prisonniers. «Ils ne sont pas avec les gardes prisonniers, les gardes prisonniers ne sont pas vêtus ainsi, ils sont là pour autre chose » remarque-t-il. C’est après une enquête minutieuse, que l’on découvrira finalement que les forces de l’ordre sont venues plutôt sécuriser  l’audience du commandant Mboua Massock enrôlé ce jour  à l’audience des fragrants délits du Tribunal de première instance de Bonanjo.  Selon des informations de source policière, le dispositif de sécurité observé, avait pour but de parer aux éventuels attaques des conducteurs de mototaxi qui tenteraient d’empêcher ou de nuire  à la tenue du procès du combattant Mboua Massock. Mais curieusement rien ne  s’est passé.  

 

Parlant du procès  proprement, il s’est déroulé sans anicroche. Mboua Massock Secrétaire général du NODYNA  et Yon Daniel, accusés  de rébellion et qui comparaissaient libres, étaient réellement présents   au tribunal hier. Ils étaient  en compagnie d Aicha Ngo Eheg et d’autre membre de son partie venus vivement les soutenir. Le procès n’a duré que le temps du renvoie. Il a été renvoyé au 23 juillet  à la demande de Mboua massock lui-même. Il a sollicité l’assistance d’un conseil qui n’est   autre que  Me Momo Jean de Dieu.

 

Arrestation

Mboua massock   a été arrêté en plein centre ville d’Akwa  pendant qu’il distribuait des tracts de soutient au conducteurs de mototaxi, le 11 juin 2012 par les éléments de force de l’ordre. Il a  passé plus de  12 jours de détention provisoire dans les cellules de la gendarmerie du Port  située non loin de l’ancienne gare de Douala.

Sur les tracts de la dimension d’une carte de visite qu’il distribuait, on pouvait lire : « Au ben-skineurs, mon total soutient. Resistance jusqu’au but.  Ainsi est justifié mon combat sociopolitique. Pour en faire un camp fort, toujours je me place à coté des faibles  et des affaiblis. Voilà pourquoi est total mon soutien pour les plus exposés et en ce moment surtout en faveur des ben-skineurs, désormais présentés comme étant  des handicaps  à la mise  en œuvre «des grandes réalisations » par ces voleurs de la fortune publiques, arrogants fossoyeurs de la justice sociale et de la paix des cœurs au Cameroun ».

 

Hervé Villard Njiélé

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Paix et sécurité en Afrique : L’armée africaine à l’école de la gestion et du contrôle de la communication en tant de crise

22 Juin 2012, 15:07pm

Publié par Hervé Villard

 

 Africa-Endeavor--Douala-2012.jpg

Paix et sécurité en Afrique

 

L’armée  africaine à l’école de la gestion  et du contrôle de la communication en tant de crise

 

Pendant la 6ème édition de l’«Africa Endeavor » qui se tient à Douala depuis hier, les délégations des forces armées des nations  présentes  seront formées sur l’interopérabilité et le partage d’information.

 

L’africa Endeavor  ou encore  Effort pour l’Afrique  est un exercice manuel de communication du commandement des Etats-Unis pour l’Afrique (Africom), qui se focalise sur l’interopérabilité et le partage d’information entre les partenaires africains. Lancée  pour la première fois en 2006 en Afrique du Sud, l’Afrique Endeavor qui se tient sa 6ème édition dans la ville de Douala depuis hier  a pour objectif principal de développer les capacités  de commande, de contrôle et de communication des pays africains. La maitrise de ces techniques passe par la stimulation des tactiques, la formation, des procédures interopérables de même que par la création des systèmes de  commande, de contrôle de communication documentés, qui soutiennent l’interopérabilité de la coalition.

Africa Endeavor vise par ailleurs,  l’augmentation des moyens de commande de contrôle et de communication des pays partenaires de ce projet. Il permet  parallèlement de fournir à l’Union africaine et aux forces de Secours africains,  des aptitudes  dans la commande le contrôle et la communication pendant les différentes opérations d’assistance humanitaire ou pendant les opérations de secours, en cas de catastrophe ou de mission de maintien de la paix.  En plus de mettre en valeur la capacité des pays africains  de soutenir les opérations multinationales, de répondre aux crises et d’éviter le conflit, cet exercice créé également d’importantes relations personnelles entre les communicateurs des différents pays.

Pendant la cérémonie d’ouverture de cet exercice qui va durer 10 jours,  exercice qui se déroulera à la base navale de Douala et dans d’autres sites militaires jugés opérationnelle pour cette formation, Edgar Alain Mebe Ngo, le ministre  d’Etat  délégué chargé à la défense à rappelé l’importance  que revêt cette formation pour la Cameroun et l’Afrique en général et a recommandé  l’esprit de solidarité et de partage aux  membres des 36 délégations africaines présentes. Il a fait comprendre que le Cameroun se sentait honorer d’abriter. Et que,  si le président de la république a engagé le pays dans ce projet c’est pour démontrer sa volonté d’œuvrer pour le maintient de la paix dans la sous région  de l’Afrique centrale et dans toute l’Afrique en général. Pour maintenir cette paix précise le ministre de la défense, «  le Cameroun devrait se doter des moyens pour y parvenir et c’est dans des circonstances pareille que l’on peut avoir ces moyens. » A près avoir souhaité la bienvenue à toutes les délégations présentes, il a apprécié les efforts que font les Usa, le Canada, les pays bas et tous les pays qui œuvrent au quotidien pour renforcer la paix en Afrique.

Pendant les 10 jours d’intense activité qui ont débuté  ce lundi 18 juin 2012,  des séances de formations  sur des communications tactiques, stratégiques et autres seront abordés. Des simulations pour faciliter l’assimilation des techniques seront pareillement réalisées. D’après le Colonel Mvogo Directeur de la transmission informatique au ministère de la défense, point focal de cette formation « pendant les travaux,  on va simuler des scenarios d’intervention pour le maintient de la paix durant les périodes de crise humanitaire ou pendant le maintient de la paix. » précise-t-il.  D’après le responsable point focal, tous les moyens de communication seront utilisés pendant cette opération. A savoir, la radio la fibre optique, les réseaux sociaux.

Cette cérémonie d’ouverture a mobilisé  les hauts gradés des armées de la majorité des pays africains, des usa du canada et des pays bas.

 

Hervé Villard Njiélé

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Finale régionale de Basketball : Ecole de Basket Ball rafle la mise

22 Juin 2012, 15:02pm

Publié par Hervé Villard

Ecole-de-Basket-Ball-Douala.jpgEcole de Basket Ball rafle la mise

Les équipes du coach Zedong ont raflé deux des trois trophées en jeux, lors de la finale régionale de basketball du littoral qui s’est déroulée hier au gymnase du collège Delasalle à Douala

 

«On est revenu dans la partie parce que nous savions que nous avions une ascendance psychologique sur l’adversaire, parce que elles ont arrêtées avec les entrainements depuis. Nous avons continué avec «le final four » et on préparait en même temps la finale  de la coupe régionale et la finale de la coupe du Cameroun. Nous avons compris qu’en attaquant un peu plus fort les joueuses de l’équipe adverse allaient être sous pression et c’est ce que nous avons fait. Sinon comment comprendre que des joueuses comme Mutaka, très habiles et adroites  se permettent de rater des lancées franques alors que, d’habitude ces lancées et les tirs à trois points font partie de ses points forts.  Nous avons donc mis ce système sur pied  et ça a porté des fruits.»

Cette déclaration  est d’Alain Zedong, entraineur de l’Ecole de basketball de Douala. Rencontré après la finale régionale de basketball dame  que son équipe a remporté, il était très ému. «Je suis très content c’est vrai mais, nous avons travaillé dur pour cela » précise-t-il  à la fin de ce match.

 Coach le plus heureux de cette finale régionale de basketball, Alain Zedong  a remporté deux trophées avec deux équipes différentes

La première, Ecole de basketball dame, a remportée la coupe devant  Nobless Ladies. Deuxième finale du jour, la  rencontre  a débuté sur des chapeaux de roue avec une entrée tonitruante des Joueuses de Noblesse Ladies. Ces dernières très en jambe et très expérimentées  se sont facilement imposé durant les deux premiers quart temps (13/7) (26/25).  C’était sans compter sur la hargne de vaincre qui anime les joueuses de l’école de Basketball et surtout sur la dextérité et l’expérience du  coach Alain Zedong, entraineur de l’équipe national de basketball dame.  

Durant les deux derniers quart temps déterminant pour cette  finale régionale, Ecole de basketball  fille va renverser la tendance en dominant les deux dernières parties par  (40/37) puis (54/45). Un score qui va permettre  à cette équipe d’arracher le trophée mis en jeu durant cette compétition.

Ecole de Basketball  Elite, la deuxième équipe qu’encadre  le coach Alain zedong, va pratiquement marcher sur son adversaire du jour, Ze Mardi Bc, pendant cette finale.

En dominant entièrement tous les quatre quart temps, cette équipe va remporter cette coupe régionale  à haut le bras (25/17), (36/42), (80/51) ,(102/68). L’énergie  débordante de ses poulains et le respect  des consignes du coach seront les atouts que les joueurs de l’Ecole de Basketball sénior vont exploiter. La qualité de leur passe et surtout leur nombreux dribles va faire  plaisir au public venu nombreux et qui était acquis à leur cause.

Pour Junior Bessigue le capitaine d’Ecole de Basketball Elite, satisfaite de cette victoire, leur prestation du jour avait le goût d’une revanche. «C’est une très grande satisfaction. Vous savez nous avons eu une  année de suspension que nous décrions énergiquement. Il fallait du moins qu’on marque notre retour de la plus belle des manières. Nous l’avons fait. On ne va pas se reposer  parce que  ce soir nous avons joué avec les vétérans. Il faudra se préparer d’avantage pour pouvoir affronter des équipes qui sont jeunes comme nous. » Précise-t-il en brandissant le trophée qu’il vient de recevoir du président de la fédération camerounaise de basketball, Samuel Nduku, Présent à cette fête régionale du basketball.

Bien avant la finale senior,  la finale junior qui s’est jouée un peu plus aux environs de 15h a été remportée par  Snoup Bc. L’équipe que conduit Jules Honore Wang Fang  a battu celle de Flux -Academy (72/62) durant un match un peu serré. 

Les différents  vainqueurs de la coupe régionale de basketball pour le  littoral ont par ce fait arraché leur ticket de qualification pour la coupe du Cameroun de basketball. Etaient présents à cette fête, Lengue Jules césar le président régional du basketball pour le littoral, les membres du bureau de cette fédération  et nombreux autres invités. Le rendez-vous a été pris pour le 16 juillet 2012 pour le « All star game », une activité qui va permettre de clôturer la saison de basketball dans le littoral

 

Hervé Villard Njiélé

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Nuisance sonore : Le sous préfet scelle les bars à Bépanda

22 Juin 2012, 15:00pm

Publié par Hervé Villard

 Nuisance sonore

Le sous préfet scelle les bars à Bépanda

 L’opération qui poursuit son bonhomme de chemin, a débuté depuis le 7 juin 2012 dans ce quartier populeux de la ville de Douala.

 

 

«A Bépanda contrairement à ce qui a été constaté aux environs de l’université de Douala, ce sont les nuisances sonores. L’objectif de cette opération pour nous, c’est d’assurer la tranquillité des citoyens. Nous scellons des débits de boisson  et les exploitants de ces débits de boisson signent des  lettres engagement qui les obligent à  éviter les troubles et surtout à  respecter  les heures de fermeture.  Au cas contraire, après la saisine des  boissons qui seront vendues aux enchères   conformément aux textes en vigueur  et le fruit de la vente  reversé au trésor public, leurs licences d’exploitation seront définitivement retirées.» Cette déclaration de Jeanneaux Tamadjo, le sous-préfet de l’arrondissement de Douala 5ème   plante d’une manière succincte le décor des actions qu’il a engagées dans le quartier Bépanda depuis près d’une semaine.

Après avoir procédé à la fermeture des snacks bars et des bars situés aux environs de l’université de Douala, celui-ci poursuit son action au quartier Bépanda. Où, plus d’une vingtaine de débits de boisson ont  été scellés jusqu’à nos jours.  En compagnie des forces de  maintient de l’ordre et  de certains agents de la mairie de Douala 5ème, celui-ci a procédé depuis le 7 juin 2012 à la fermeture des débits de boisson au quartier  dans ce quartier populeux de la ville de Douala. 

Même si le sous préfet  évoque comme prétexte de son action la pollution sonore, sa forte équipe  et lui en ont profité de cette descente musclée,  pour faire un contrôle minutieux de ces établissements présents presque partout à Douala.

Du contrôle de la licence  d’exploitation,  à l’existence des toilettes, sans  oublier le respect des heures de fermeture, le chef de terre à obliger   tous les patrons de ces établissements à se conformer en scellant  leurs entreprises. Parmi la vingtaine de bar qui sont passés à la trappe, on peut citer « Mini Menor », « Souvenirs  La fontaine » « 3ème division » « Sun shine  club ». Tous des débits de boisson à forte notoriété.

Lettre d’engagement.

Pour rouvrir  les portes, les patrons de ces établissements étaient obligés après s’être conformés, de signer des lettres d’engagement, qui les contraint à respecter les conditions d’exploitation des débits de boisson telles que prévues à l’article 13 du décret N° 90/1483 du 09 novembre 1990. Sans quoi comme, précise Jeanneaux Tamandjo «les  licences d’exploitation seront définitivement retirées.».

 

«Le sous-préfet nous a dit que la musique trouble les voisins. On a enlevé le baffle qui était dehors. Ce n’était pas un problème de licence. Nous avons signé une lettre d’engagement pour respecter ce que voulait le sous préfet. C’est pourquoi  il nous a autorisés à rouvrir. On ferme à 22h et la musique  n’est plus forte » affirme Viviane Djine, gérante de « 3ème division » un bar situé non loin du « carrefour Tonnerre.» à Bépanda. Nombreux autres débits de boisson à nouveau opérationnels  ont été soumis à la même procédure. Malgré les plaintes des nombreux exploitants de débits de boisson qui parlent d’arnaque, L’objectif  de cette action précise  le sous-préfet est  « d’assainir » 

 

Hervé Villard Njiélé

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Jeanneau Tamadjo Sous-préfet de Douala 5ème: le téméraire

22 Juin 2012, 14:58pm

Publié par Hervé Villard

  A la tête de la sous préfecture de Douala 5ème depuis environs deux ans le nouveau chef de terre de cet arrondissement de la capitale économique du Cameroun a fait de la lutte contre le désordre urbain son cheval de bataille.  Ayant finalement constaté que la rue de la joie qui s’est développée autour à la Cité- Sic ne pouvait pas faire bon ménage  avec l’université de Douala, il a décidé d’en finir avec cette affaire, qui avait déjà des influences négative sur les  enseignements dispenser et surtout  au niveau de la compréhension des cours par les étudiants. En  tant que parent, il a signe un communiqué 21 mai 2012 pour informer les exploitants de débits de boisson situés autour du campus de déguerpir. Le 25 mai, accompagné des forces de l’ordre, il a lui-même procédé aux scellés. Celui qui   a remplacé Gabriel Gounou ancien sous préfet de Douala 5ème n’entend pas s’arrêté là. Il entend s’attaqué à tous les débits de boisson de l’arrondissement de Douala 5ème pour mette fin aux nuisances sonores.

Herve Villard Njiélé.

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Vox Pop :Que pensez-vous de la fermeture des bars autour de l’université de Douala ?

22 Juin 2012, 14:56pm

Publié par Hervé Villard

 

Eric Choupé (Etudiant en 4ème année. Faculté des sciences juridiques et politiques)

 

« L’étudiant conscient et soucieux des valeurs qui poursuit ne saurait s’égarer dans ces milieux »

 

Une institution éducative ne saurait être associée aux établissements tels que des bars et débits de boisson. Car nous savons tous que, pour la bonne compréhension des leçons, le corps doit rester lucide. Chose que l’installation des buvettes autour de l’université ne favorise pas. La décision du sous préfet de fermer les buvettes qui sont dans un rayon de moins de 200 mètres de l’université, est une avancée remarquable. L’étudiant conscient et soucieux des valeurs qui poursuit ne saurait s’égarer dans ces milieux.

Pascal Baho  (Etudiant en faculté des sciences juridiques et politiques)

 «Ces débits de boissons constituent un frein à l’épanouissement des étudiants »

 L’université est le temple du savoir et autour d’elle ne doit exister que des institutions profitables aux étudiants. Mais l’on se rend compte que la majorité des activités qui gravitent autour d’elle sont plus tôt déviantes. L’initiative du sous préfet est à encourager car ces débits de boissons constituent un frais à l’épanouissement des étudiants et empêche la plupart des étudiants à atteindre les objectifs qui sont les leurs.

Carelle(Etudiante en 1ère année sociologie)

 « On ne devait pas fermer ces bars »

On ne devait pas fermer ces bars et consort ; on doit plutôt donner à leurs tenanciers des heures de fermetures et d’ouvertures et il reviendra aux autorités de veiller au respect de ces  horaires. Où allons nous prendre des rafraîchissants quand on aura soif.

 

Joëlle Atsing (Etudiante en sociologie)

 «Les étudiants n’avaient plus la tête aux études  »

Cette  décision administrative est bonne. Les étudiants n’avaient plus la tête aux études ; il

Fallait une telle initiative pour mettre fin aux embouteillages que créaient ces bars. La majorité des étudiants se retrouvaient au Facebook (nom d’un snack) au lieu d’être dans les amphis. Il faut qu’on ouvre des buvettes dans l’enceinte de l’université pour compenser cette fermeture.

 

Mwey Sara (Etudiante en communication)

 « La musique qu’on y jouait perturbait les étudiants ».

Cette décision est à saluer parce que la présence des bars à proximité  de l’université n’est pas bien pour la moralité  et la tranquillité des étudiants. La musique qu’on y jouer perturbait les étudiants.

 

Propos recueillis par Christian Happi (Stagiaire)

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Interview :Jeanneau Tamadjo Sous-préfet de Douala 5ème : Nous voulons assainir le secteur universitaire »

22 Juin 2012, 14:53pm

Publié par Hervé Villard

« Nous voulons assainir le secteur universitaire »

Très engagé dans l’assainissement de la zone universitaire à travers la fermeture des bars des snacks et des bars dancings, le chef de terre de l’arrondissement de Douala 5ème revient sur les raisons de  cette action d’envergure.

 

Quel bilan  pouvez-vous faire de la commission de fermeture de bars et débits de boisson autour de l’université de Douala que vous avez coordonnez personnellement ?

 

Vous savez que  nous avons mis sur pied une commission chargée du respect de la publication du respect du décret fixant les conditions d'exploitation des débits de boisson dans notre circonscription. Cette commission est à pied d'œuvre depuis le 23 mai 2012. Après une semaine de terrain, il était question pour nous de faire le point. Et au terme de cette semaine, on a contrôlé plus de 80 établissements. Et 32 établissements sont en marge  de la réglementation et les scellés ont été posés. Il s’agit des établissements situés à moins de 200 mètres des écoles, des collèges, des églises. Et, ce sont des licences qui vont être systématiquement annulées. Au regard des dispositions du décret; Nous avons également des établissements qui ont une licence de vente de boisson de première catégorie deuxième classe qui se retrouve entrain de vendre les boissons alcooliques et autres ; c'est à dire première catégorie première classe. Nous avons scellés. Nous avons des établissements qui sont sans licence du tout et tout cela nous nous devons de faire le point. Et nous constatons que, les opérateurs dans ce secteur confondent les établissements de loisirs qui nécessitent  l'autorisation du ministère de tourisme aux débits de boisson. Les débits de Boisson faut-il le rappeler ; c'est un local aménagé au fin de consommation ou d'enlèvement tout simplement. Alors qu'un établissement de tourisme comme on vient de le dire, est une structure commerciale où il y a de la musique, là où on peut manger et boire. Le distinguo c'est cette musique là. On ne joue pas de la musique  dans les débits de boisson. Dans un établissement touristique, il ya des conditions à remplir. C'est pourquoi nous avons demandé à tous ceux qui ont les bars dancing, les snacks les boites de nuit de se rapprocher d'avantage du délégué régionale du tourisme pour qu'on puisse leur facilité la tâche d'être à  jour.

 

Ces responsables ont investi assez d'argent est ce qu'on pourra leur donner le temps pour qu'ils puissent rentrer dans leur investissement ou ils vont rester scellés?

 

Pour le moment ils vont rester scellés; je crois qu'ils ont pris langue avec le délégué; des demain, ils vont aller le voir pour qu'il leur dise les dossiers à fournir et la composition de celle-ci. Il revient au délégué de me dire M le sous préfet nous sommes dans un processus de création et d'ouverture d'un établissement de loisir et à ce moment, précis nous allons ordonner que ces établissement soient descellés. Parce que voyez-vous, quand un établissement est à jour, les conditions d'exploitation et d'insonorisation sont remplies, il n' ya pas de nuisance sonore il n'ya pas de tapage nocturne et c'est l'une des récriminations qui sont formés à l'encontre de ces établissements. Et  je voudrais profiter des colonnes de votre journal pour dire que nous voulons assainir le secteur universitaire dès lundi. la mission du tourisme va descendre appuyer des forces de maintient de l'ordre pour qu'on puisse vérifier tous ceux qui font dans ces établissements de tourisme. Vous même vous savez que c'est dans ces milieux que l'on regorge les malfrats où se recrutent  les bandits de grands chemins. Ils se cachent dans ces milieux estudiantins en se disant que les forces de l'ordre ne vont pas venir les chercher là-bas. Tout établissement qui n'a pas l'agrément d'hébergement seront systématiquement scellés et fermés parce que la mission du tourisme va descendre pour assainir ce milieu. Et, Nous voulons que tous ceux qui exercent dans notre circonscription  soient conforme à la réglementation et aux dispositions légales.

 

Réalisée par Hervé Villard Njiélé

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