Braquage en série à Douala.
Environ huit chambres ont été cambriolées la nuit du jeudi à vendredi dernier par des malfrats. C’était au lieu dit « Désert » au quartier Makepé Missoké.
Un blessé une porte cassée et quatre téléphones portables emportés, c’est le bilan du cambriolage qui a eu lieu dans la cité Marilou à Makepe Missoké la nuit de jeudi à vendredi dernier. Les étudiants qui étaient presque endormis ont été surpris par la visite des malfrats, qui sont entrés par infraction dans la cité. Armés de pistolet, de machette et de couteau, les trois malfaiteurs ont tenu en respect les étudiants qui occupaient la cité, avant de commettre leur forfait. Brice l’une des victimes a perdu un téléphone et un High pot durant le cambriolage. « J’ai été le premier à être attaqué. Il m’ont amené à la douche et m’ont sommés de ne ni crier, ni sortir». Pendant que les bandits poursuivaient leur opération, ils vont faire face à une résistance farouche de la part des étudiants. Durant la bagarre qui s’en est suivie, les bandits vont blesser un étudiant. Ils vont s’enfuir par la suite en abandonnant un pistolet artisanal et une balle dans la cité. Les éléments de l’auto défense alertés n’ont pas retrouvés les malfrats enfouis. Le pistolet a été remis au commissaire du 10ème arrondissement qui a ouvert une enquête pour retrouver les coupables.
Négligence.
Selon le responsable de cette cité qui a requis l’anonymat, le cambriolage qui a eu lieu dans la cité est le fruit de la négligence. Car, les malfrats sont entrés et sont ressortis par la porte qui était encore ouverte à 23h, heure à laquelle le coup a été commis. Un étudiant sorti pour aller chercher de quoi manger, a laissé derrière lui le portail de la cité non fermé. Ce qui a permit aux malfrats de s’infiltrer dans la cité. « Je venais voir avec le système de sécurité que j’ai disposé par où exactement les malfrats sont passés. C’est un acte de négligence. Si je savais que c’était ainsi, je ne serai pas venu » poursuit-il avec courroux. Ce dernier a d’ailleurs convoqué une réunion de crise pour éviter de telle situation ne se répète. Il est difficile pour les malfrats d’entrer par infraction dans la cité en question. Car, en plus d’une grande barrière qui la protège, des fils barbelés fixés sur cette barrière empêche aux malfrats d’y avoir accès.
Hervé Villard Njiélé