Inondation à Douala La pluie immerge toute la vill
La forte pluie qui s’est abattue sur la ville de Douala hier matin a paralysé toute la ville. Il a fallu attendre 13 heures pour voir les populations vaquer à leurs occupations.
Il était presque impossible de circuler dans la ville de Douala hier, sans patauger dans des mares d’eaux. Et
pour cause, presque toute la capitale économique du Cameroun était inondée, par les eaux issues de la forte pluie qui s’est abattue sur la ville durant la matinée. Akwa, Bonanjo, Bali, sans oublier tous les autres quartiers de la ville, la situation était la même. L’eau était presque partout. Marcher à certains endroits dans la ville relevait du parcours de combattant. Car, Il fallait retrousser son pantalon ou sa jupe ou tout simplement se faire mouiller. C’est le cas de Jeannne Ngoleng, une commerçante habitant Bali qui s’est entièrement mouillée, bien que ayant retroussé sa jupe. « C’est comme ça chaque fois. Quand il pleut énormément, on ne passe plus ici. » Affirme –elle, avant de préciser avec colère que c’est parce que les caniveaux ne sont pas curés que l’eau a atteint cette hauteur. « Avant, il n’y avait l’eau ici comme ça. Quand il pleuvait, l’eau coulait sans problème. On n’a pas curé ces caniveaux ci depuis c’est pourquoi. On ne peut plus traverser. » Ajoute –t-elle avec colère. Sur cet axe situé entre la direction générale des brasserie et la Sgbc Bali, seuls les courageux s’aventuraient à cet endroit. Car, l’eau à une profondeur d’environ un mettre. D’autres usagers préfèrent plutôt rebrousser chemin ou emprunter un autre, que de se faire mouiller entièrement. « J’allais chez mon oncle à Bonanjo. Mais avec la voie qui est inondée là je ne peux plus, m’y rendre . Je suis obligé d’attendre que cela baisse » affirme Noël EPoh. Un autre usager. Ce jeune homme d’une vingtaine environ est un peu courroucé. Portant un sac qu’il a soigneusement protégé avec du papier plastique, celui –ci allait donner un colis à son oncle. Même les conducteurs de moto et de taxi avaient également de la peine à se frayer un passage dans cette mare d’eau stagnante qui avait l’allure d’un fleuve.
Des comptoirs se trouvant à cet endroit sont restés fermés toute la matinée. Ceci à cause des eaux qui ruisselaient. C’est autour de treize heures que certaines vendeuses ont exposé les marchandises.*
Hervé Villard Njiélé