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Le blog de Hervé Villard Njiélé
Blog a caractère informatif éducatif et culturel qui vise la formation de tous ses lecteurs. Blog important à visiter. ce blog vous renseigne sur l'actualité camerounaise en générale et africaine.
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Can 2019: Les Lions Indomptables incertains
En plus de la perte de l’organisation de la Can 2019 l’équipe nationale du Cameroun risque ne pas prendre part à la Can 2019 prévue en juin prochain.
Le 9 janvier 2019 prochain, la confédération africaine de football désignera le nom du pays qui remplacera le Cameroun dans l’organisation de la Can 2019. Ce sera au cours d’une réunion exécutif de son Comité exécutif qui se tiendra à Dakar. Ce jour, on saura qui de l’Afrique du Sud ou l’Egypte abritera finalement cette compétition. Seulement, si le pays organisateur de la Can 2019 sera connu ce jour là, la participation du Cameroun à cette phase finale de la coupe d’Afrique des nations reste incertaine. Car, en perdant l’organisation de cette compétition, le Cameroun a par la même occasion perdu la place qualificative qui lui revenait de droit en tant que pays organisateur. Les Lions Indomptables qui profitaient des phases éliminatoires pour mieux se préparer sont désormais dos au mur. Ils devront cravacher dur pour arracher une qualification s’ils veulent participer à la Can 2019.
Le Maroc premier dans la poule du Cameroun avec 11 point ne figurant pas parmi les candidats à l’organisation de cette compétition, les Lions indomptables sont presque out. Elle ne peut plus compter que sur une grâce de la Caf pour se qualifier puisque les carottes sont presque cuites pour le pays de Samuel Eto’o.
Sanction
Et même, si elle finissait 2ème de sa poule comme cela se dessine, l’équipe nationale du Cameroun est sur la menace d’une sanction. Car, après avoir perdu l’organisation de la Can 2019, selon le règlement de la Caf, l’équipe nationale du Cameroun devrait tout simplement être disqualifiée Conformément à l’article 92 des statuts de la CAF. Celle-ci devrait par la suite payer les pénalités en fonction de la période de retrait de l’organisation. «Si un pays qui a obtenu l’organisation du tournoi final de la Coupe d’Afrique des Nations se désiste ou se fait retirer l’organisation, il lui sera infligé, outre les sanctions disciplinaires, une amende selon le barème suivant: Retrait notifié moins d’un an avant la date du tournoi final : amende de cinq cent mille (500 000) dollars US et suspension à la prochaine édition de la CAN de son équipe nationale A, sans tenir compte de l’édition concernée», déclare l’article 92 alinéa 3 de ces statuts. Conformément à cette mesure, le Cameroun est mal barré.
D’ailleurs pour obliger l’instance faîtière du football africain qui semble conciliante avec le Cameroun à respecter ses propres textes, les responsables de la fédération Comorienne de football dont l’équipe nationale occupe la 3ème place derrière le Cameroun, ont déjà saisi le Tribunal arbitral de sport. Si elle obtient gain de cause, les Lions Indomptables seront donc disqualifiés au profit de l'Île des Comores.
Pour mettre les chances de son coté, l’équipe nationale du Cameroun doit non seulement battre L’Ile des Comores lors de la 6ème journée , mais surtout prier que le Maroc qui joue contre le Malawi durant cette 6ème et dernière journée face un faux pas. Sauf que, même avec les résultats acquis sur le stade, les Lions Indomptables ne sont pas surs de participer à la CAN 2019.
Hervé Villard Njiélé
Can 2019: Paul Biya esquive le scandale financier
Dans son adresse à la nation le 31 décembre 2018, le chef de l’Etat n’a même pas évoqué les détournements de fonds, principaux responsables du retrait de l’organisation de la Can 2019 au Cameroun.
Hervé Villard Njiélé
Discours Paul Biya du 31 décembre 2018
Lors de son adresse à la nation comme il est de coutume tous les 31 décembre de l'année, Paul Biya a evoqué plusieurs sujets. Notamment la crise anglophone qui paralyse tout le pays, il a parlé de la construction de la démocratie au Cameroun, la crise économique, il a parlé de la lutte contre l’insécurité, du chômage des jeunes. L'intégralité de ce discours du chef de l'Etat ici
Mes chers compatriotes,
Le septennat qui vient de commencer devrait être décisif pour notre pays. Il pourrait même être l’un des moments les plus importants de notre histoire depuis notre indépendance.
Je m’explique.
Au cours du demi-siècle qui vient de s’écouler, nous avons édifié progressivement des institutions démocratiques. Nous nous sommes efforcés d’établir la sécurité sur l’ensemble de notre territoire. Nous avons tout fait pour passer d’un modèle économique obsolète à un système plus moderne et plus conforme à notre intérêt national.
Il s’agissait bien entendu d’une œuvre de longue haleine. Certains objectifs, comme l’établissement de la démocratie, ont été atteints. Ceux qui concernaient la sécurité ne l’ont été qu’en partie, en raison de fortes menaces intérieures et extérieures. D’autres enfin, les plus ambitieux parce qu’ils visaient la transformation de notre société, ont été patiemment mis en chantier.
Des difficultés imprévues ont compliqué notre tâche. Dans les années 80, la forte détérioration des termes de l’échange a compromis notre marche en avant. Dix ans plus tard, la crise économique et financière mondiale a brisé notre élan et ralenti notre croissance. Plus récemment, la baisse des cours du pétrole et des matières premières a eu le même effet.
Mais, nous n’avons pas baissé les bras. Face à l’adversité, nous avons élaboré une stratégie de développement articulée en trois temps : les grandes ambitions, les grandes réalisations et les grandes opportunités. Cette dernière étape, nous l’espérons, devrait nous conduire au seuil de l’émergence.
Il n’est peut-être pas inutile de préciser ce que nous voulons dire par émergence. De façon générale, le terme s’applique à un changement de situation dans le sens d’une amélioration. Dans son acception courante, il signifie le passage de l’état de sous-développement à celui de pays développé. C’est bien ainsi que nous l’entendons et c’est pourquoi j’ai demandé qu’il soit érigé en « cause nationale ».
Je crois que les prochaines années seront déterminantes pour atteindre cet objectif. Il nous faudra pour cela nous atteler à trois tâches fondamentales : rétablir la sécurité, conforter notre croissance économique et améliorer sensiblement les conditions de vie des Camerounais.
LA SECURITE étant la condition sine qua non de la paix civile et du progrès économique et social, elle devra avoir la priorité.
La situation étant stabilisée à l’Extrême-Nord et sous contrôle à notre frontière orientale, c’est le contexte qui prévaut dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest qui retiendra l’essentiel de mon attention.
J’ai eu récemment l’occasion de m’exprimer sur les problèmes qui les concernent. J’ai dit et je le confirme que j’éprouve la plus grande sollicitude envers les populations de ces deux régions. Je suis très sensible à leurs inquiétudes concernant leur sécurité et à leurs aspirations touchant le retour au calme et à une vie sociale normale
Si l’appel à déposer les armes que j’ai lancé aux entrepreneurs de guerre reste sans réponse, les forces de défense et de sécurité recevront instruction de les neutraliser. Je suis bien conscient en effet de la désolation que ces insurgés infligent aux populations de ces régions. Cette situation ne peut plus durer.
Dans un esprit de concorde nationale, j’ai décidé, pour éviter le recours à des mesures extrêmes, de créer un « Comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration ». Cet organisme, placé sous l’autorité du Premier Ministre, aura pour mission d’organiser, d’encadrer et de gérer le désarmement, la démobilisation et la réintégration des ex-combattants de Boko Haram et des groupes armés du Nord-Ouest et du Sud-Ouest désireux de répondre favorablement à l’offre de paix qui leur a été faite.
Cette initiative, je le souligne, offre une porte de sortie honorable à ces ex-combattants ainsi qu’une perspective de réinsertion sociale. Elle devrait permettre le retour au calme et à une vie normale.
D’autre part, des mesures seront prises dans les meilleurs délais possibles pour accorder aux collectivités territoriales de notre pays les compétences qui leur permettront de prendre une plus large part dans la gestion des affaires locales. Parallèlement, la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme sera accélérée.
Par ailleurs, j’entends poursuivre le dialogue engagé avec les personnes de bonne volonté pour un retour définitif à la paix.
Paradoxalement, les événements malheureux qui touchent la vie sociale depuis de longs mois au Nord-Ouest et au Sud-Ouest, ont eu un effet qui pourrait surprendre plus d’un d’entre nous. Les populations de ces deux régions auront pu constater la sincérité des intentions des autorités en ce qui concerne la délégation de nouveaux pouvoirs aux collectivités territoriales et la solidarité du reste de la Nation à leur égard. Mon souhait est qu’au bout du compte, l’unité nationale en sorte renforcée.
Il sera indispensable aussi de conforter LE TAUX DE CROISSANCE de notre économie.
J’ai évoqué plus haut les raisons externes qui ont provoqué son fléchissement. Grâce aux mesures que nous avons prises, l’économie se redresse peu à peu. Mais il nous faudra faire davantage pour rester sur la trajectoire de l’émergence.
Sans entrer dans le détail de nos projets, car je me suis récemment exprimé sur le sujet, je me bornerai à rappeler que nous devons accorder une de nos priorités à la modernisation de notre agriculture en relevant ses objectifs de production et de diversification et en mettant à sa disposition les moyens techniques nécessaires. Les grandes lignes de cette « révolution agricole » avaient été définies au comice d’Ebolowa et demeurent encore pertinentes.
Il en va de même de notre grand projet d’industrialisation selon les orientations de notre Plan Directeur. Il conviendra de l’appliquer en priorité à la transformation de nos matières premières agricoles afin de gagner en valeur ajoutée et de réduire nos importations de biens et services.
Nous continuerons à doter notre pays d’infrastructures d’énergie, à la fois pour répondre aux besoins de notre agro-industrie et de nos différents secteurs industriels ainsi que pour satisfaire les demandes de nos populations. Aux barrages hydro-électriques s’ajouteront aussi des centrales solaires destinées à l’électrification des zones rurales.
Les efforts considérables qui ont été déjà faits pour développer nos infrastructures de transport (routes, autoroutes, ports, aéroports) seront poursuivis, au bénéfice de notre économie et de la mobilité de nos compatriotes.
Par ailleurs, en concluant avec le FMI en 2017 un programme économique et financier appuyé sur une « facilité élargie de crédit », nous nous sommes engagés à poursuivre la mise en œuvre de nos réformes structurelles, à maintenir notre équilibre budgétaire et à veiller à la soutenabilité de notre dette extérieure.
C’est dans ce cadre que nous devrons assurer le financement de nos grands projets. Pour cela, il nous faudra désormais faire davantage appel aux institutions financières qui pratiquent des taux concessionnels plus accessibles. D’autre part, il est inadmissible que la maturation de nos projets prenne beaucoup plus de temps que dans des pays de niveau comparable. Ces délais devront être abrégés.
Certains de nos problèmes tiennent au fait que les structures de notre économie nous rendent très dépendants de l’extérieur et en particulier des cours de nos produits de base. J’ai souvent dit que nous sommes en situation de produire une grande partie de ce que nous importons, qu’il s’agisse de produits d’origine agricole ou industrielle. Il faudra absolument en tenir compte. La montée du protectionnisme ne nous laisse guère le choix.
Dans le même ordre d’idées, il est indispensable que nous fassions davantage pour intégrer les progrès du numérique dans le fonctionnement de nos services publics et de notre économie. La société digitale qui s’annonce n’attendra pas les retardataires.
Une fois notre sécurité rétablie et notre croissance relancée, il nous reste à donner à notre démocratie LA DIMENSION SOCIALE qui doit être la sienne.
Au cours des dernières décennies, des progrès notables ont déjà été réalisés en ce sens. Il conviendra de redoubler d’efforts pour construire une société garantissant l’égalité des chances et des conditions de vie honorables pour l’ensemble de la population.
Nous continuerons donc :
- à étendre un système éducatif de qualité à tous les niveaux en mettant l’accent sur la professionnalisation ;
- à multiplier les centres de santé, à compléter notre réseau d’hôpitaux de référence et à financer notre régime de sécurité sociale ;
- à résoudre le problème lancinant de l’habitat social
- à améliorer encore plus l’accès à l’eau potable et à l’électricité, y compris dans les zones rurales ;
- et enfin à promouvoir le rôle des femmes et des jeunes dans notre société.
De cette façon, nous finirons par faire reculer la pauvreté, source de diverses exclusions qui sont encore présentes dans notre pays.
Un problème qui me tient particulièrement à cœur reste à résoudre. Je veux parler du chômage, et en particulier de celui des jeunes. Bien entendu, les services de l’Etat qui sont chargés de trouver des réponses feront ce qu’ils doivent faire. Mais il faut être conscient que ce fléau social qui touche la plupart des pays de la planète, est étroitement lié au niveau d’activité économique, autrement dit à la croissance.
C’est pourquoi nous ferons tout notre possible pour encourager et stimuler le retour de la croissance que nous connaissons actuellement.
Camerounaises, Camerounais,
Mes chers compatriotes,
Voilà donc le triple défi auquel nous sommes confrontés. Si nous restons unis, solidaires et engagés, je ne doute pas que nous puissions le relever.
Comme vous le savez, notre pays était engagé à accueillir le grand rendez-vous du football africain en 2019. La Confédération Africaine de Football, au regard de certaines données, a pensé qu’il fallait procéder à un glissement de date. Nous en avons pris acte. Comme je l’ai déjà dit, tous les investissements liés à l’organisation de la CAN seront réalisés. Je saisis cette occasion pour vous demander de rester mobilisés afin qu’à terme, la modernisation de nos infrastructures routières, ferroviaires, hospitalières et sportives liées à ce grand événement, se concrétisent : notre pays le mérite bien.
Mes chers compatriotes,
En ces temps difficiles, croyez-moi, je consacre toute ma force et toute mon expérience au service de la paix, de l’unité et du progrès de notre cher et beau pays.
Je compte sur chacun de vous pour m’y aider.
Bonne et heureuse Année 2019 à vous tous.
Bonne et Heureuse année 2019

Bonjour chers lecteurs!
nous sommes le 1er janvier 2019. Il est de coutume qu'en début d'année que l'on formule des vœux à tous ceux qui nous sont chers. La rédaction de votre blog www.herevevillard.over-blog.com n'a pas dérogé à cette règle. Elle a pensé à ces milliers de lecteurs repartis à travers le monde sans qui ce blog n'existerait pas. Il a aussi pensé à ses nouveaux abonnés qui feront certainement parti de cette aventure qui dure bientôt dix ans.
L'année 2018 n'a certainement pas été la bonne. Dû aux nombreux soucis rencontrés, nous n'avons pas été prolifiques comme par le passé. Tous en joignant nos prières au votre pour une année 2019 prospère, riche en bénédictions, en succès et en prospérité,nous vous promettons de donner le meilleur de nous pour une année 2019 riche en informations.
Bonne et heureuse année 2019
Best Wishes!!!!!!
Hervé Villard Njiélé
Election présidentielle:Le Minat distribue plus de 700 millions aux gouverneurs et préfets

Election présidentielle: Le Nkafu Policy Institute conseille la coalition

En effet, ce sondage d'opinion scientifique à l'échelle nationale, portant, sur l'état de l'économie, les perceptions sur la gouvernance et le processus démocratique ainsi que les préférences des électeurs pour les 9 candidats à la présidence , a permis d’interroger 2 024 camerounais adultes dans les dix régions. Les entretiens ont été réalisés dans 54 centres urbains et 25 localités rurales du 10 au 20 septembre 2018.
Les résultats révèlent au plan politique que Paul Biya, est profondément impopulaire après 36 ans à la tête de l’Etat. D’ailleurs il totalise seulement 29,82% des intentions de vote. Dans ce sondage, trois candidats d'opposition sont au coude-à-coude dont Cabral Libii du parti Univers bénéficiant de 11,24 % des intentions de vote, Maurice Kamto du Mouvement de la Renaissance du Cameroun (12,65 %) et M. Joshua Osih (13,10 %) social démocratic front. Dans ce sondage, la plus grande surprise relève les auteurs est la pauvre performance de M. Akere Muna, bénéficiant seulement de 2,12 % des intentions de vote.
Au niveau de la gouvernance, une grande majorité de Camerounais (82.17 %) veut que des administrateurs locaux tels que des gouverneurs soient élus par le peuple. Les Camerounais ont très peu
Hervé Villard Njiélé
Rumeurs: Les réseaux sociaux tuent Niat Njifenji

Hommage:Kadji defosso entame son dernier voyage


