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Le blog de Hervé Villard Njiélé

Prumos Anya Ejimeh:«Nous voulons améliorer nos recettes financières et les rapports avec nos contribuables»

6 Mars 2013, 10:52am

Publié par Hervé Villard

 

 

 

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Inspecteur des impôts  et chef  de centre divisionnel  des impôts de Douala XII, dans la région du littoral, Prumos Anya Ejimeh,  rencontré à l’occasion des journées portes ouvertes organisées  pour édifier les commerçants et les contribuables sur la loi des finances, explique ici le bien fondé de cette initiative qui le suit partout où il va. 

Qu’est ce qui justifie l’opportunité d’une journée porte ouverte au centre des impôts de Douala XII ? 

Je vais d’abord remercier le chef de centre des impôts du littoral 1 qui m’a donné l’opportunité d’organiser cette journées porte ouverte pour expliquer les enjeux et les innovations des lois de finances 2013 à tous les contribuables. Il faut savoir que, la loi des finances 2013 n’a  pas connu la création d’un nouvel impôt. On a tous simplement élargi les assiettes fiscales. On n’explique pas toute la loi des finances aujourd’hui, mais, c’est le code général des impôts qui sera expliqué. Cette journée porte ouverte a plusieurs objectifs.  Nous voulons  présenter la nouvelle assiette fiscale à nos contribuables, leur  expliquer  les différentes modifications contenues dans la loi de finance 2013. Notamment mes articles 7,21, la fiscalité locale.   Nous voulons leur faire savoir que le centre divisionnel des impôts de Douala XII est informatisé et  leur dire qu’ils payeront désormais  leurs  impôts par ordre de paiements et par chèque. Ils doivent pareillement savoir que la carte de contribuable est obligatoire à tous les contribuables du secteur public et privé.

C’est également l’opportunité pour le centre divisionnel des impôts de Douala XII d’évaluer le rapport qu’il a avec ses contribuables et  de fixer les nouvelles stratégies visant à améliorer notre recette.  Etant donné que l’objectif de 2013 est élevé par rapport à 2012 on a intérêt à développer  nos rapports avec nos contribuables. En 2012, on avait un objectif  budgétaire de 626 914 140 on a réalisé 574 222 227fcfa  soit un taux de réalisation de 90.1%.  En ce qui concerne  les objectifs non budgétaire, on avait un objectif de près de 175 millions, on a réalisé 158.357 178 soit un taux de réussite de plus de 84%. Avec l’explication de la loi de finance de 2013 ; et la mise à jour des nouvelles stratégies, on peut atteindre l’objectif de 2013 qui s’élève à 630 millions

Depuis quand est ce que le centre divisionnel des impôts de Douala XII organise les journées portes ouvertes ? 

Cette initiative a commencé depuis 2005 quand j’étais chef de centre divisionnel des impôts de Douala XIII à Bonamoussadi. J’ai fait cela pendant deux ans à Bonamoussadi et c’est depuis six ans que cela se tient au centre des impôts  « Dakar ». C’est une journée qu’on organise chaque année après la publication de la loi des finances, pour expliquer cette loi là, aux usagers, aux contribuables de notre centre des impôts. C’est mon initiative personnelle mais, je le fais toujours avec l’appui de ma hiérarchie et cela contribue à l’amélioration des recettes de l’Etat.  C’est une très bonne stratégie.

Quelles sont vos attentes ? 

Les attentes sont simples.  C’est tout simplement l’amélioration des recettes fiscales. Compte tenu du fait que l’objectif de cette année à connu une augmentation,  il faut mettre sur pied des stratégies pour atteindre les objectifs fixés. Les dépasser  si c’est possible. Pour mettre sur pied ces stratégies, il faut donner la possibilité aux contribuables de poser les problèmes qu’ils rencontrent, et si possible, des moyens  appropriés pour les résoudre. Si au cours des échanges, il y a des propositions de solution à adoptées qui ne sont pas de mon niveau de compétence, je vais les transmettre à ma hiérarchie.

Pour faire simple, c’est pour améliorer notre recette financière et les rapports avec nos contribuables que les journées portes ouvertes  ont été créées. C’est pourquoi, vous allez constater que le thème n’a pas changé. C’est presque le même thème qui revient chaque fois. Car, quand  il y a une nouvelle loi, il faut bien l’expliquer aux contribuables. Leur faire savoir ce qui a changé et comment ils vont procéder.

 

Propos recueillis par Hervé Villard Njiélé

 

 

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Douala : La loi de finance 2013 aux centre des débats

6 Mars 2013, 10:35am

Publié par Hervé Villard

  

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Les nouvelles mesures fiscales contenues dans cette loi de finance ont été expliquées aux populations et aux contribuables  de Douala. C’était à l’occasion de la journée porte ouverte organisée au centre des impôts de Douala XII 

  

« La loi des finances 2013 n’est pas un nouvel impôts créé. C’est juste un élargissement de l’assiette fiscale. Il n’ya pas eu la création  d’impôt nouveau ni aggravation de l’assiette fiscale. La reforme de 2013 vient compléter celle de 2012.Je voudrai vous souhaiter à tous une bienvenue à cette journée porte ouverte »

C’est par cette phrase introductrice que Prumos Anya Ejimeh  inspecteurs des impôts et chef du centre   divisionnel des impôts de Douala XII a planté le décor de la 6ème édition des journées portes ouvertes qui  s’est déroulée ce vendredi 22 février 2013 à Dakar quartier de Douala. Devant un parterre d’invités constitués à majorité des contribuables, il a présenté les motivations de cette journée.  «La journée porte ouverte  qui est à sa sixième édition cette année 2013, nous permet d’échanger et  de discuter avec les contribuables.   C’est pendant cette journée que nous mettons sur pied des bases d’une bonne collaboration et d’une bonne cohabitation. Pour faire du centre des impôts de Douala XII  le meilleur à Douala, nous devons  travailler  main dans la main. Et cela n’est possible que durant ces occasions » a rappelé le chef de centre dans son discours d’ouverture. 

L’exposé  du jour l’un des temps forts de cet évènement a connu une mobilisation particulière.  Ayant pour thème  «enjeux  et les innovations de la loi de Finances  2013 » ce moment important  de cet évènement a permis à tous les participants de comprendre les méandres de cette loi, véritable pomme de discorde entre les commerçants et les agents des impôts.  Pendant ce moment d’échange,  l’exposant Nonga Nonga, inspecteur des règles financières en service au centre des impôts de Douala XII, va faire savoir que la loi de finance 2013 n’est pas une nouvelle loi. Que, les dispositions de cette loi complète plutôt la loi de finance de 2012.

Dans son exposé, on apprend par exemple que l’immatriculation est désormais gratuite à la fois pour les personnes physiques et morales. Que, toutes les entreprises qui  feront des dons et des sponsorings  au club de football, verront ces frais être déduits de leur impôts. Mais,  à condition que ces fonds soient justifiés.  La valeur de la déduction  selon l’expert équivaut à 5% du chiffre d’affaire. Autres informations relevées, c’est  le paiement de la Tva  par les  machines à sous, de même que les machines de jeux de hasards. Les camerounais  étant des férues de ces activités là, l’Etat a imposé des taxes à leur propriétaire. « La loi des finances a également  fait des reforme sur la publicité et les frais de Tva à payer. Ces frais  varient de 2et 3% », ajoute-t-il.  Nonga Nonga   fera également savoir que l’engouement des camerounais à la consommation des boissons alcoolisées à pousser l’Etat à reclasser les marchands de boisson colisées. Ils sont désormais classés à la catégorie D de la loi de finance 2013.

 Pendant la phase des questions réponses, Hélène Villa Sontou, inspecteur  principal des impôts en service à la brigade régionale de contrôle et de vérification des entreprises au centre des impôts du littoral 1, a permis au public de comprendre cette loi. Elle a pareillement invité les contribuables à se rapprocher du service des impôts pour tous les problèmes qu’ils rencontrent et de s’approprier cette loi, pour éviter d’être arnaquer par des agents véreux.

A la suite de cet exposé enrichissant, des prix ont été remis aux meilleurs contribuables de cette zone et aux personnels dévoués de ce centre d’impôts.


Hervé Villard Njiélé

 

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Culture : Le carnaval de Douala s’internationalise

4 Mars 2013, 12:04pm

Publié par Hervé Villard

  

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Les communautés togolaise et nigériane prendront part à la10ème  édition de cet évènement culturel qui se déroulera à Douala le 2 mars 2013 prochain.


C’est l’arrondissement de Douala 1er qui accueillera l’évènement cette année. Le défilé carnavalesque qui  a pour mission principale de valoriser la gent féminine et  de rendre hommage à toutes les femmes du monde d’Afrique et du Cameroun  se déroulera dans les artères de cet arrondissement de la ville de Douala. Selon  l’itinéraire de se défilé carnavalesque communiqué pendant la conférence de presse, la parade partira du lycée d’Akwa pour la place du gouvernement. Elle passera cependant par le boulevard du 27 aout, l’ancien cinéma le Wouri, la cathédrale Saint Pierre et Paul de Bonadibond et l’agence Air France.  Un trajet réduit par rapport à celui de la dernière édition, pour permettre aux femmes et enfants de prendre  massivement part à cette grande fête qui rend hommage à la femme mère de l’humanité. Pendant cette caravane constituée de groupes de femmes d’origines et de fonctions diverses il y aura comme par le passé des animations diverses.


Selon  Théodore Kayece, membre de l’organisation de ce carnaval, des togolaises et des nigérianes prendront part à cette parade. «La communauté togolaise sera de la partie de même que le Nigéria » a-t-il déclaré. Une  participation qui donne à cet évènement crée depuis 2004 par la styliste Made Jong un caractère international.


.Ayant pour  principale mission d’unir les femmes et les peuples par un esprit d’excellence et de développer les liens d’amitié et de solidarité entre les différents peuples vivant au Cameroun et dans la capitale économique Douala plus précisément, c’est un thème fédérateur  riche en symboliques à la fois sur le plan culturelle et artistique  qui a été choisi pour la célébration du 10ème anniversaire du Carnaval de Douala ,Image de reine.  « Patchwork » puisqu’il s’agit de lui, est une technique qui consiste à rassembler plusieurs morceaux de tissus de taille  de forme et de couleurs différentes pour fabriquer un vêtement. Si en couture c’est une technique d’assemblage, Made Jong voudrait à l’occasion des 10ans de ce festival, unir toutes les femmes, de Douala, du Cameroun, d’Afrique et du monde. Elle voudrait unir tous les peuples autour de ce carnaval afin qu’il ait la dimension de celui de Rio. « C’est plutôt un thème fédérateur qui a été choisi. Le thème prône la vie en symbiose», précise les membres de ce projet.


Au chapitre des innovations, on note  l’organisation d’un mini tournoi entre les femmes qui se déroulera au stade annexe omnisport et l’organisation d’un plateau final avec des musiciens de renoms tels  Hugo Nyame, Njorheur, Narc6 Prize et autre encore. Le plateau  qui se déroulera à la place du gouvernement à Bonanjo permettra à tout le monde de finir en beauté cette 10ème édition du Carnaval de Douala Image de reine. Etant à Paris en France pour des raisons professionnelles, Made Jong, la mère du carnaval de Douala n’était pas présente à la conférence de presse. Elle a du moins par téléphone, rassuré tout le monde sur la réussite de cette édition anniversaire. Bien avant cet échange sur le festival, un vidéogramme de 25 minutes portant sur le carnaval a été diffusé. Le rendez-vous a été pris pour le 2 mars 2013


Hervé Villard Njiélé

 

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Trafic d’armes:Près d’une cinquantaine de Kalachnikovs saisis au port de Douala

20 Février 2013, 17:24pm

Publié par Hervé Villard

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Les armes lourdes ont été saisies au port de Douala ce dimanche 17 février 2013 dans l’après midi. 

On se croirait entrain de vivre en live un scénario  digne d’un film hollywoodien. Pourtant, l’information est réelle même si elle fait battre des cœurs. Deux valises d’armes de guerre viennent d’être saisies au port autonome de Douala. La saisine de ces artilleries lourdes a été faite ce dimanche 17 février 2013 par  les éléments de la brigade de contrôle du Port. Les armes une cinquantaine selon nos sources, étaient dissimulées dans deux valises que transportait l’officier de deuxième grade  Essengue, en service au groupement mobile d’intervention (Gmi) quant elles ont été saisies.

 Selon des informations policières, c’est  la nature de ces armes, des kalachnikovs jamais utilisés par l’armée camerounaise qui a permis de découvrir le pot aux roses. Alertés, les éléments des forces de l’ordre vont arrêter ce derniers et vont le conduire dans l’une des cellules du groupement mobile d’intervention N°2 de Bonanjo, pour besoin d’enquête. D’après les premières informations, le sieur Essengue  est allé chercher ces armes à l’aéroport international de Douala le samedi 16 février 2013 et les a conservées dans ses bureaux à Bonanjo. Dimanche, dans ‘après midi, il  est allé prendre ses armes dans son bureau pour le port de Douala, quand  il a été chopé pendant une fouille de routine.

Des informations de sources militaires font état de ce qu’aucune armée régulière camerounaise n’utilise ce genre d’armement. Ces armes  étaient flambant neuves apprend-on  des sources policières. Ces mêmes sources affirment que, le mis en cause aurait déclaré qu’il allait expédier ces armes pour l’intervention en mer.

D’après nos sources, l’officier Essengue ne serait pas à son premier coup. Pour des transactions irrégulières de ce genre et pour des cas d’indiscipline caractérisée, celui qui était coordonnateur des équipes spéciales d’intervention rapide à Douala (Esir)  a perdu plusieurs postes de responsabilité. Ainsi, il est passé de coordonnateur des équipes spéciales d’intervention rapide à Douala (Esir) à  celui de secrétaire général à la délégation régional de la sureté national. Puis à celui de chef d’équipe ou chef de section du bataillon d’intervention rapide (Bir). Depuis dimanche, il est gardé dans l’une des salles de détention du groupement mobile d’intervention N°2 où, l’enquête se poursuit.

 Après cette phase, il sera traduit devant le tribunal militaire pour trafic d’arme.  Cette saisine importante d’armement pose ce pendant un problème de porosité dans nos ports et aéroports. Cependant plusieurs questions ce posent. D’où proviennent ces armes ? Avec qui est-il dans ce coup ?  Comment ces armes ont pu échapper au control de l’aéroport international de Douala ? A Qui est ce que c’était destiné ? On espère que toutes ces interrogations trouveront des réponses pendant l’enquête qui se poursuit et que le reste de la bande sera arrêté. Dans tous les cas, on ne perd rien à attendre.

 

Hervé Villard Njiélé

 

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Affaire Eric Money : Le tribunal maintient le suspense

20 Février 2013, 17:21pm

Publié par Hervé Villard

 

 


Le délibéré de l’affaire qui était attendu ce 19 février 2013 au Tribunal de grande  instance de douala Bonanjo a été prorogé au jeudi 14 mars 2013.

 

La salle d’audience du tribunal de première instance de Douala Bonanjo était  noire de monde ce 19 février 2013. A l’occasion de la dernière audience de l’affaire Eric Money, ce jeune homme  assassiné au quartier Deido en fin d’année 2011,  audience qui se déroulait dans ce tribunal,  les proches  et amis de la famille Eric Money,  et ceux des accusés Francine Olli Hulda et de  Cédric Take Dipoko ont envahi le tribunal. Ces derniers tous curieux pour la plus part, voulait tous savoir le sort qui sera réservé aux deux accusés de cette affaire de meurtre. Dans l’attente de cet instant fatidique que nul ne voulait rater, les différents protagonistes étaient obligés d’assister aux procès précédant le leur. Lorsque vint le moment tant attendu, l’anxiété et angoisse s’empare d’eux. Tous espéraient parvenir à l’épilogue de cette affaire pendante devant les juridictions depuis deux ans. C’était peine perdu puisque le procès a fait moins de cinq minutes. Le temps pour la cour d’appeler la jeune dame accusée de complicité de meurtre dans cette affaire à regagner le box des accusés et lui notifier ainsi qu’à l’ensemble de l’assistance que le délibéré a été renvoyé au 14 mars 2013.

Cette annonce  visiblement pas attendue va courroucer  les différentes parties qui ont aussitôt gagné le large la mine crispée. «Après la longue phase du jugement, pourquoi traine-t-on encore le délibéré ? », ronronne un membre de la famille d’un des accusés. Et à son voisin de banc de lui répondre «il est possible que vous attendiez encore plus longtemps. Car là maintenant, ça dépend du président du tribunal», conclut ce dernier.

Coupables

Lors de la précédente audience, le ministère public avait demandé que le juge condamne les différents accusés conformément à loi afin que leur  sentence puisse servir de leçon aux autres jeunes. Il avait ainsi reconnu la culpabilité de Francine Olli Hulda la jeune fille qui accompagnait Eric Money le soir de son assassinat de complicité de meurtre et que l’on condamne Cédric Take Dipoko pour  vol.

Ce même jour pendant que les avocats plaidant pour les ayants droit d’Eric Money réclamaient la requalification des infractions commises, les avocats des accusés plaidaient tous pour des circonstances atténuantes. Le verdict de cette affaire de mœurs ayant été prorogé, il ne nous reste plus qu’à attendre le 14 mars 2013 pour savoir le verdict final de cette affaire. Affaire à suivre.

Hervé Villard Njiélé

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Affaire Cofinest: La Miacbis lance l’opération un million de signature

20 Février 2013, 16:44pm

Publié par Hervé Villard

 

 

Le processus selon Pierre Nunkam, président de cette association vise à  pousser le gouvernement camerounais, et le ministre des finances en particulier à créer un cadre amiable pour rembourser tous les épargnants de Cofinest et des autres banques tombées en faillites.

 

Le 18 février 2013 était le jour de la célébration du deuxième anniversaire de la fermeture de la compagnie financière de l’estuaire, Cofinest. En mémoire de  ce triste évènement qui a appauvri plusieurs citoyens camerounais et laissé d’énormes stigmates économique sur l’ensemble du territoire national, la mutuelle africaine des consommateurs des biens et services, la Miacbis a organisé une conférence à l’hôtel Lumière à Douala pour non seulement déclarer leur ras-le-bol par rapport à la procédure de remboursement des épargnes qui traine encore  le pas. Mais, surtout pour rassurer tous les épargnants repartis sur l’ensemble du territoire national sur le brin d’espoir qui existe encore dans cette affaire.

Devant le parterre de journalistes venus nombreux soutenir cette association qui œuvrent depuis deux ans pour le remboursement des épargnes des clients de la banque, Pierre Nunkam président de cette association  a fait savoir  que, la cour d’appel du littoral où, est pendant le litige  portant sur  la liquidation de Cofinest n’est pas compétente pour gérer cette affaire. Tout  en évoquant l’ordonnance N° 003 du 27 avril 1990 signé du président de la république modifiant et complétant les dispositions de l’ordonnance N° 85/002 du 31 aout 1985 relative à l’exercice de l’activité des établissements de crédit Pierre Nunkam a fait savoir que la cour d’appel ne saurait résoudre ce problème.

 Selon l’article 2 de cette ordonnance du président de la république relative  à l’exercice de l’activité des établissements de crédit et fixant les conditions de liquidation des banques, sur laquelle s’appuie le coordonnateur du Miacbis «La liquidation des banques s’effectue dans le cadre amiable selon des dispositions qui dérogent au droit commun et sont exclusives de tout autre mode de liquidation.»

Pour permettre  la cour d’appel du littoral incompétente pour juger cette affaire de se dessaisir de ce dossier, la Miacbis a adressé à la chambre civile et commerciale de cette juridiction une demande de rabattement de délibéré. Cette demande a été déposée le 18 février 2013. Dans cette dernière, il demande aux juges de cette juridiction de communiquer cette information au ministère public afin que celui-ci fonde ses réquisitions sur ce point de droit.

Pendant cette conférence, le responsable du Miacbis a déclaré que la Cobac était complice des détournements des épargnes de la Cofinest parce que, bien qu’étant au courant des détournements qu’il y avait dans cette micro finance, elle n’a pas intervenu à temps pour sécuriser ces épargnes. «Pendant trois ans, c’est à dire de 2007 à 2010, la Cobac a laissé la possibilité aux dirigeants de Cofinest de combler le vide qu’ils ont créé mais, ils ne l’ont pas fait. C’est pourquoi nous avons demandé que la Cobac rembourse les 18 milliards », précise-t-il.

Dans son allocution, il a également  fait savoir que les dépôts ne connaissent pas  de faillite en matière  bancaire. «La banque reçoit des dépôts à charge de pouvoir les restituer. Ce n’est pas sur les dépôts que la banque organise ses charges» ; affirme Pierre Nunkam. Et qu’en cas de faillite, c’est quand la de liquidation bancaire est faite que  la liquidation judiciaire prend  corps.

Pour  permettre qu’un cadre amiable soit créé pour  rembourser tous les épargnants, le Miacbis a lancé l’opération un million de signature pour mettre la pression au ministre des Finances et obliger celui-ci à organiser ce cadre amiable qui réunira autour de la table, les responsables de la Miacbis, les actionnaires de la Cofinest, le liquidateur, les experts financiers et tous les autres épargnants.  Cette opération de signature ouverte à tout le monde prend effet à partir du 5 mars 2013.

Il a également fait savoir qu’au moment de la fermeture des portes, la Cofinest avait un réaliser un dépôt de près de  17 milliards de fcfa. La célébration du deuxième anniversaire de la fermeture de Cofinest a permis remettre sur la sellette la souffrance des millions d’épargnants de Cofinest qui peinent à être rembourser.

 

Hervé Villard Njiélé   

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Journée des entreprises du Gicam : Le financement des Pme au centre des réflexions.

18 Février 2013, 14:05pm

Publié par Hervé Villard

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Tribunal : Trois magistrats installés à Douala

18 Février 2013, 13:33pm

Publié par Hervé Villard

Le procureur  de la république du Tribunal de grande instance du Wouri, le président de Tribunal de première instance de Bonanjo et le procureur de la république dudit tribunal ont  été installés à leur poste respectif ce vendredi 15 février 2013. C’était à l’occasion de deux audiences solennelles d’installation des chefs de juridiction qui ont eu lieu au Tribunal de première instance de Bonanjo.

 

  

Le Tribunal de première instance de Bonanjo grouillait de monde ce vendredi 15 février 2013.  A l’occasion des audiences d’installation des chefs de juridiction du Tribunal de grande instance de Douala  et du Tribunal de première instance hors échelle de Bonanjo, les parents, les amis , les fils, les épouses et les collègues des heureux élus se sont rendus massivement en ce lieu pour vivre en direct cette cérémonie d’installations , moment important dans la carrière de leur frères, fils père et collègues. 

 

Ce vendredi matin, aux environs de 10h, pas moyen de se frayer un passage au Tribunal de première instance de Bonanjo. Les tentes dressées dans  la cour de ce tribunal sont toutes occupées par une foule venue nombreuse. Rejoindre les bureaux situés à l’arrière de ce tribunal, relève d’un parcours de combattant. Car,  il faut se frayer un passage parmi les milliers de personnes rassemblées en ce lieu. Les forces de l’ordre mobilisées pour assurer la sécurité pendant cette cérémonie, elles  aussi sont débordées. Certains d’entre eux sont obligés de faire recours à la violence pour faire régner de l’ordre car, la foule est incontrôlable. Les écrans installés dans la cour et à l’arrière du bâtiment pour permettre au public nombreux  de vivre en direct cette cérémonie n’a pas décongestionné la salle d’audience archi comble.

 

Quand Abel Minko Minko, premier président de la cour d’appel du littoral prend la parole pour rappeler l’objet de cette audience exceptionnelle, c’est un silence général qui règne en ce lieu. « L’audience de ce jour est une audience exceptionnelle parce que, contrairement à d’autres audiences, elle ne va pas se terminer par une condamnation » déclare-t-il avant de passer la parole au greffier audiencier pour l’appel des différents  candidats. Après la présentation des différentes réquisitions du ministère publique ici représenté par Arouna Mbako , procureur général près de la cour d’appel du littoral, Abel Minko Minko va installer officiellement les différents élus du jour.

 

 Ainsi, Henri Eboa magistrat de quatrième grade,  Emmanuel Elanga également magistrat de quatrième grade et Christian Fleury Ndanga Dogoua, magistrat de troisième grade, occupent désormais et d’une manière successive, les postes de  procureur de la république près du Tribunal de grande instance du Wouri, de président de Tribunal de première instance de Bonanjo et de procureur de la république dudit tribunal.

 

Missions

 

Bien avant l’installation officielle des trois magistrats, Arouna Mbako, le  procureur général près de la cour d’appel du littoral après avoir présenter d’une brève chacun d’entre eux a rappelé  à ses derniers les différentes missions qui les attendent. Vous avez pour mission de faire régner la justice de manière équitable  dans la région du littoral. Le procureur a également recommandé aux procureurs installés, de lutter avec la dernière énergie contre le phénomène de gros bars véritable casse tête chinois  à l’origine du désordre et des troubles à l’ordre public dans la région du littoral. « Je vous invite à mettre fin  à l’avènement des de gros bras en vigueur dans la ville de Douala. Je vous donne le pouvoir de les interpeller  et de les jeter en prison » a recommandé le procureur général de manière énergique. Entre autre missions à eux assignées, Arouna Mbako a recommandé aux magistrats installé de protéger les libertés individuelles et surtout de mettre fin aux gardes à vue arbitraires récurrentes dans  les commissariats et les gendarmeries de la place. Il a recommandé que des dossiers des prévenus soient traité avec diligence afin qu’on ne garde en prison que ceux qui méritent  effectivement d’y être. Tout en reconnaissant le travail abattu par  les trois heureux élus du jour pendant la période intérimaire, il les a félicité et leur a demandé de toujours lui rendre compte. «  C’est une ressource humaines sur laquelle doit pouvoir compter la magistrature. Vous ne devez jamais oublier que vous êtes l’œil et les oreilles de votre hiérarchie. Vous devez toujours me rendre compte », a déclaré le procureur général.

 

Etaient présents à cette cérémonie d’installation des nouveaux magistrats de la ville de Douala, toutes les autorités administratives de la région. A savoir, le gouverneur de la région du littoral, le délégué du gouvernement au près de la communauté urbaine de Douala, les maires des différents arrondissements de la ville de Douala, des députes,  des magistrats, des avocats et autres personnalités.

 

 

 

Hervé Villard Njiélé

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Champion Ligue africaine: Les journalistes brutalisés au stade de la réunification de Bépanda

18 Février 2013, 13:15pm

Publié par Hervé Villard

  

 

Le refus de filmer la rencontre à l’origine de cette altercation entre les forces de l’ordre et les hommes de médias venu couvrir la rencontre comptant pour le tour préliminaire de la ligue des champions opposant Panthère du Ndé à Elect sport du Tchad ce samedi 16 février 2013 au stade de la réunification de Bépanda

 

 

« Scandale ! »  Ce mot est suffisamment léger pour traduire de manière effective ce qui s’est passé au stade de la réunification de Bépanda  entre les forces de l’ordre chargé de sécuriser la rencontre  Panthère du Ndé Elect sport du Tchad qui se jouait ce 16 février 2013. Dix minutes après le coup d’envoi de cette rencontre, alors que les caméramans, les photographes et les journalistes  présents dans la cabine destinée à la presse étaient occupés à filmer cette rencontre, ils sont stoppés dans leur action par Mbah Bella,  le commissaire de ce match qui  estime que les photographes et les caméramans n’ont pas le droit de filmer la rencontre ni de la de la retransmettre. Dans un premier temps, les  hommes de médias  ne comprenant pas ce qui ce passe vont ignorer cette demande. Quand l’ordre pour la seconde fois, c’est alors que Cyrille Kemegne et Hervé kégné  surpris par  cette attitude du commissaire du match,  vont  lui faire comprendre qu’ils ne sont pas en train de faire une retransmission en direct. Car, pour le faire, il faut du matériel de retransmission. Et  que, c’est à titre informationnel  qu’ils sont en train de filmer.  Sceptiques face aux multiples, explications portées à sa connaissance, Mbah Bella va donner l'ordre de virer la presse Pendant la bousculade qui va s’en suivre, le cameraman de la Crtv sera brutalisé par un policier qui cherchait à arraché sa camera. Une violente dispute va s’en suivre. Courroucé par cet acharnement, qui se passe sous le regard du sous-préfet de Douala 1er Jean Mark Ekoa  Mbarga resté de marbre, Aboubacar, journaliste sportif à la Fm 105 sous le coup de la colère va frapper le point sur un des montants qui soutient la tribune officielle où était assis le-sous-prefet de Douala 1er. Geste que le sous-préfet n’a pas toléré  et va ordonner son expulsion immédiate. Pendant que le confrère de la Fm 105 est expulsé manu militari, il sera roué de coup par les flics comme un vulgaire malfrat. David Eyengue qui a vécu la scène vole au secours de l’infortuné et la bagarre devient générale. Tous les flics du stade se rouent alors sur les deux journalistes   tandis que les autres confrères restés à la traine ne sont pas au courant de ce qui se passe. Alerté, ces derniers par solidarité de corps, vont quitter la tribune presse en signe de protestation à l’acte qui s’est passé. Et vont décider de boycotter cette rencontre.

Outré par ce geste, Cyrille kemegne qui conduisait l’équipe de la Crtv va tous simplement demander à ces collaborateurs de rentrer à la base. Non s’en exprimer son mécontentement. «Ce qui se passe là, on n’a jamais vu ça ailleurs.  On voyage tous les jours avec des équipes pour faire ce même travail, mais jamais, on a vu cela. C’est surprenant. Le commissaire de Match ne maitrise même pas les textes de la caf. »

 

Argument partagé par Hervé Kengne de télévision et radio Equinoxe,  et les autres journalistes scandalisés par cette décision venant d’un commissaire de match de la Caf. «Le Cameroun est une grande nation de football. Les textes de la Caf  stipule que nul n’a le droit de retransmettre en direct les rencontre s de la Caf sans avoir l’autorisation. On n’a jamais interdit à un photographe où un cameraman de faire quelques images pour le journal ou pour une émission sportive. C’est vraiment déplorable », râle-t-il «pire encore ajoute James Kapnang  journaliste à Camfoot.Com, un site internet qui traite du sport,  le commissaire de match envoie nos propres frères nous massacré et ils le font. C’est décevant  pour un pays comme le Cameroun » déclare-t-il avec beaucoup d’amertume

 

Parlant de la rencontre qui s’est poursuivi sans anicroche, elle s’est soldée par la victoire de Panthère du Ndé sur un score de deux buts à zéro. Les deux buts inscrits tous au second mi temps. Autre chose à relever pendant cette rencontre, c’est l’absence des fiches de match.  Les journalistes pour la poigné qui ont suivis la rencontre ne savaient même pas la composition des deux équipes, ni du staff arbitral. On n’a vu certains d’entre eux courir après les joueurs pour leur demander leurs noms.

 

 

 

Hervé Villard Njiélé

 

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Didier Djihe Lamadjeha :« Le tennis de table va désormais compter dans la région du littoral

18 Février 2013, 12:17pm

Publié par Hervé Villard

 

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« Le tennis de table va désormais compter dans la région du littoral

 

Président régional de la fédération de tennis de table  pour la région du Wouri, Didier Djihe Lamadjeha a pour ambition de redonner vie à cette fédération et permettre au tennis de table de redorer son blason terni. Dans une interview accordée à La Nouvelle Expression, il revient  sur son élection à la tête de cette fédération et  les différents objectifs à atteindre durant cette nouvelle saison sportive.

 

 

 Quelle réactions au sortir de cette assemblé générale que vous venez de tenir ?

 

Pour vous dire vrai, je suis un homme comblé, cela a dépassé mes attentes, nous nous sommes dotés d’une feuille de route vraiment ambitieuse. Et si nous le réalisons, je pense que nous aurons réussi à faire rayonner le tennis de table dans l’échiquier national. Et déjà, le budget que nous avons arrêté est un budget ambitieux et réaliste, et je pense que les travaux de ce jour marquent le début effectif des olympiades qu’on nous a confiées lors des élections.

 

Vous attendiez-vous à une telle mobilisation ?

 

Lorsque j’organisais cette réunion, c’était pour tester mon degré de popularité et l’adhésion que je pouvais faire dans le tennis de table. Et là, ils m’ont tous donné raison, en faisant le plein d’œuf .On a eu près de 60 participants. Ce qui ne c’était pas fait il ya plus de 20 ans dans le tennis de table dans la région du littoral. En réunissant près de 60 amoureux du tennis de table, je vous rassure que c’est le second test que je viens de réaliser et je vous rassure que le plan d’action, la feuille de route que nous avons voté, nous allons réaliser.

 

Parlant de cette feuille de route  qui contient en moyenne 19 points, pensez- vous avoir tous les moyens pour pouvoir la réaliser ?

 

La feuille de route est longue et vous évoquez le problème de moyens .Je ne sais pas de quel moyen vous faites allusion .S’agit-il des moyens financiers ? J’ai des moyens en homme et tous sont suffisamment engagés. Et lorsqu’il y a engagement et volonté, le reste suit. Tout ce que nous avons énuméré comme activités, ce sont des choses réalisables et simples. Dès qu’on a une table et des joueurs en tennis de table c’est déjà un tournoi. Ce n’est pas des tournois grandioses où il faut des millions .Même avec 10 000 FCFA au tennis de table, on organise un tournoi. C’est al volonté qu’il faut et je pense que tout ce qu’on a retenu comme activités dans notre feuille de route sont des choses réalisables .Créer un club ne demande grande chose, il n’y a rien de sorcier là dedans. Ce sont des choses faisables simplement quand il ya la volonté .Il faut juste noter qu’avant, il n’y avait pas de volonté .Il y a une adhésion de tous, c’est pourquoi je pense qu’il ya des moyens de réaliser cette feuille de route.

 

Est qu’avec vote élection à la tête de la fédération régionale du tennis de table dans le littoral on peut déjà parler d’éveil dans cette discipline ?

 

Je pense que le tennis de table est désormais en éveil. Et même, elle n’était pas déjà morte .Il y a des clubs qui existaient avant mon élection de ce jour .Ils participaient aux compétitions nationales .Ce n’était pas mort. Il n’y avait pas un engouement et, elle n’était pas connue comme nous sommes en train de vouloir le faire. Nous voulons la faire sortir de l’anonymat pour qu’elle revienne dans l’échiquier des autres sports qui sont tous les jours dans les médias. Nous voulons que le tennis de table rayonne dans la région du littoral.

 

Quel message adressez-vous aux pongistes de la région du littoral et du Cameroun ?

 

Je vais simplement demander à tous les pongistes de la région du littoral de se rapprocher des instances dirigeantes dynamiques qui sont prête à les encadrer et  de les orienter et à les organiser des tournois qu’il se rapproche de nous et qu’ils sachent que le tennis de table va désormais compter dans la région du littoral et qu’ils sachent que le tennis de table va désormais compter dans la région du littoral.

 

 

Réalisée par Hervé Villard Njiélé

 

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