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Le blog de Hervé Villard Njiélé
Blog a caractère informatif éducatif et culturel qui vise la formation de tous ses lecteurs. Blog important à visiter. ce blog vous renseigne sur l'actualité camerounaise en générale et africaine.
Dr Louis-Marie Kakdeu: «Le Chef de l’Etat camerounais a du mépris pour ses compatriotes »
«Le Chef de l’Etat camerounais a du mépris pour ses compatriotes »
Enseignant chercheur, Dr Louis Marie Kakdeu est un spécialiste des questions de démocratie et d’avantage de démocratie en Afrique noire. Dans une interview accordée à La Nouvelle Expression, il fait une analyse de la guerre contre Boko Haram et l’attitude du président Paul Biya face à ce conflit.
Monsieur Kakdeu. Vous êtes enseignant, chercheur et consultant. Présentez-vous vous-mêmes pour nos lecteurs s’il vous plaît.
Bonjour ! Je suis ethnolinguiste et politologue. Je travaille sur le populisme et la démocratie en utilisant comme approche la théorie du discours. Mon dernier livre paru en 2012 porte sur la qualité de la démocratie en Afrique noire francophone. Mon prochain qui sera en librairie d’ici quelques semaines porte sur la nécessité de démocratiser les interventions françaises en Afrique. C’est un appel à démocratiser la démocratisation de l’Afrique. Je parle donc de BokoHaram aussi. Merci de me permettre de jeter un regard critique sur la gestion de cette guerre par le niveau politique au Cameroun. J’utiliserai une approche normative c’est-à-dire une comparaison entre ce qui est fait et ce qui devrait être fait. Je parle du niveau politique parce que je voudrais pour vos lecteurs le distinguer clairement du niveau opérationnel qui est celui de l’armée dans ce cas. J’insiste dessus parce que la confusion sur les deux niveaux et l’habitude de la gestion patrimoniale sont sources de polémiques inutiles au Cameroun en ce moment. Si Paul Biya n’était plus là, comme cela s’est passé au Mali avec l’arrivée d’IBK en pleine guerre, un autre président aurait eu la charge de cette guerre et aurait obtenu les mêmes résultats avec la même armée. L’armée appartient à la Nation sans être le patrimoine du Président de la République comme on veut l’insinuer dans certains milieux au Cameroun. Paul Biya en est pour l’instant uniquement le commandant en chef.
Une semaine après l'attaque de Kolofata, attaque qui a coûté la vie à une centaine de camerounais, ni le Président de la république ni le gouvernement ne s'est prononcé sur le sujet. Même pas de message de condoléances aux familles éprouvées. Comment analysez-vous ce comportement du Président Paul Biya?
La question que vous me posez est de savoir si le Chef suprême des armées camerounaises joue bien son rôle.En tant que chef des forces armées du Cameroun, acquis par statut constitutionnel relatif au contrôle civil sur les militaires (Article 8, Alinéa 2, Constitution), on attend de Paul Biya qu’il assume le commandement de l’armée sur le champ de bataille. Cela implique qu’il a le devoir de tout mettre en œuvre pour protéger la vie de ses soldats au front et rendre hommage à ceux qui donnent leurs vies pour la Nation. Lorsque Paul Biya ne le fait pas, c’est une faute. Une faute qui n’a pas de conséquence sur son pouvoir parce qu’il n’y a pas de reddition des comptes au Cameroun. C’est un point à corriger pour consolider notre jeune démocratie.
Le mutisme du chef de l'Etat est-il plutôt synonyme d'insensibilité ou d'embarras? Pourquoi?
Le Chef de l’Etat camerounais a du mépris pour ses compatriotes. C’est connu. Il n’est pas pro-Camerounais. Il est pro-Français et c’est ce qu’on lui reproche démocratiquement. Si c’est un Français qui tombe au front au Cameroun, il lui rendra hommage de la meilleure des façons. On est habitué. Lorsqu’il y a eu le drame de Banga-pongo par exemple, Paul Biya ne s’est pas bougé. Mais, dès qu’on a dit que la famille Moulin-Fournier a été enlevée le 19 février 2013 à Dabanga (nord), il a interrompu ses vacances pour se mettre en œuvre. C’est dramatique et regrettable pour nous-autres Camerounais non pas qu’on n’aime pas les Français, mais parce que légitimement, nous aurions aimé que notre président veille un peu plus sur nous et qu’il fasse preuve d’un peu plus d’attention. Mais, c’est encore un rêve lointain pour l’instant.
Après l'attaque de Charlie hebdo en France, attaque au cours de laquelle 12 personnes sont décédées, on a vu une forte mobilisation des français et des africains autour des manifestations en France. Pourquoi cela n'est-il pas possible au Cameroun où l’on vient d'égorger plus de cent personnes?
Il ne faut pas qu’il y ait des amalgames. Nous sommes horrifiés par les attentats et les prises d’otage. Mais, nous aurions aimé que nos dirigeants s’occupent un peu plus de nous, c’est ce que je dis. Il nous revient de mobiliser les nôtres. Il ne revient pas aux autres de le faire à notre place. Je suis d’ailleurs heureux que les citoyens camerounais se battent partout où ils sont pour rendre visible cette horreur que nous vivons au nord du Cameroun et au Nigéria. Le problème, c’est la presse mainstream. Elle ne relaie pas les informations positives nous concernant. Dans sa ligne éditoriale, elle veut montrer que les Africains misèrent et que le gentil Occident leur vole au secours. Il faut attendre une intervention internationale pour que cette mobilisation internationale que vous recherchez soit une réalité.
Est-ce que cela signifie qu'on a plus d'amour pour les Blancs que pour nos frères?
Oui, malheureusement. D’une part, certains Africains sont sous le joug de la domination occidentale et nos chefs d’Etat veulent faire bonne mine en France ; c’est pour cela qu’ils sont allés défiler alors qu’ils étaient contre Charlie Hebdo au vu des réactions et positions qui ont suivi la publication du numéro de Charlie Hebdo faisant une fois de plus la caricature de Mahomet (PSL). D’autre part, les Occidentaux pensent toujours être la race supérieure. En France, de Jules Ferry à Bernard-Henri Lévy (BHL), rien n’a changé. C’est ce que je montre dans mon prochain livre sur la démocratie à double vitesse. BHL développe une philosophie du business selon laquelle « on n’est pas pareille ». Donc, l’Etat de droit et l’idéologie des droits de l’homme signifient en effet l’application du droit à plusieurs vitesses. C’est ainsi et c’est contre cela que la nouvelle génération d’intellectuels africains décomplexés comme moi se bat.
Parlant de la lutte contre BokoHaram, on a vu le Tchad entré dans la guerre il y a quelques semaines déjà. Comment appréciez-vous cet apport du Tchad.
C’est a priori une bonne chose si cela s’est fait dans un cadre concerté. Mais, à chacun ses intérêts ! La participation du Tchad vise à protéger ses intérêts économiques qui sont actuellement menacés. Sans cela, il ne serait probablement pas intervenu parce que, comme vous le savez, la guerre est de nos jours un investissement. Vous investissez pour gagner en vue de faire du business. Le Tchad n’a pas accès à l’Océan et n’a donc pas de port. Il dépend essentiellement du Cameroun et du Nigéria. La prise du Lac Tchad par BokoHaram a été l’élément déclencheur. Le Tchad commençait à subir économiquement les méfaits de la présence de la secte islamique tout le long de ses couloirs d’approvisionnement avec ses fournisseurs camerounais et nigérians. Il n’avait donc pas d’autre choix que d’entrer dans la guerre pour dégager ces couloirs commerciaux.
Toute la Communauté internationale est aujourd'hui mobilisée contre cette gangrène. Est-ce que d'après vous, la coalition des forces est la solution miracle contre ce mal?
Oui, en effet. A un problème global, une solution globale. Je suis un fervent militant pour la mise en place des Forces Africaines (en Attente). C’est un autre débat. Dans la lutte contre BokoHaram, le problème n’est pas la coalition. Il faut plutôt regarder du côté des intérêts de chaque membre dans la coalition. Il y a des intérêts divergents. Par exemple, parlons de la France. Les Camerounais se demandent pourquoi la France ne va pas plus loin que le soutien logistique. Parce que la guerre c’est un investissement et la France n’a pas encore trouvé un schéma clair de retour sur investissement dans cette guerre. Comme le Nigéria est plutôt un pays anglophone et donc, un peu plus souverain, la France lui demande de passer la caisse pour acheter son soutien ! Comme le Cameroun n’est plus la chasse gardée de la France avec ses accords militaires signés avec la Russie et la Chine, la France n’est pas sûre de dérouler aisément son jeu au Cameroun comme en Côte d’Ivoire. Donc, ça coince ! C’est pour cela que l’argument de la France développé encore par François Hollande ce 5 février 2015 est d’appeler « les autres puissances » à se mobiliser aussi car, « la France ne doit pas être seule à s’occuper de tous les problèmes du monde». Mais, elle ne serait pas gênée d’être seule à « manger l’Afrique » si jamais ! C’est drôle, non ?
Qu'est-ce que vous proposez comme solution pour mettre fin à ce conflit?
Je propose au Président de la République de communiquer officiellement sur les intérêts en présence pour mettre à nu les fournisseurs de BokoHaram. Si BokoHaram est lâché même momentanément par ses soutiens en commençant par les Etats islamiques qui financent le wahhabisme (doctrine selon laquellel'islam devrait être ramené à sa forme originelle), alors l’armée vaincra. On connaît aussi le schéma de la vente d’armes en passant par ces pays qui soutiennent le wahhabisme. Il faut que la voix autorisée le mette à nu !Ensuite, il faudra lutter contre la radicalisation des jeunes. En même temps que l’armée poursuit ceux qui ont jeté l’épidémie, il faut prendre des mesures corrective et préventive pour lutter contre l’épidémie elle-même. Cela manque dans la lutte contre BokoHaram. L’armée ne suffit pas. Il faut aussi des formations populaires comme nous le faisonsactuellementau Mali. Si BokoHaram n’arrive plus à enrôler, alors il manquera des combattants. Quand on nous parle à chaque fois d’une colonne de plus de mille personnes qui envahissent les villages, alors cela veut dire que le mal est bien plus profond et ancré dans la société. En l’état, l’Etat lutte contre le sujet (BokoHaram). Il faut lutter aussi et surtout contre l’objet (la radicalisation, le wahhabisme).
Aujourd'hui au Cameroun, des marches de soutien aux forces armées se multiplient sur tout le triangle national. Quelles peuvent être les influences de ces actions-là sur le déroulement de la guerre au front?
Cela participe de la conscientisation et de la formation de l’opinion dont je parlais. Sauf qu’il faut ensuite former les leaders qui diffusent des opinions anti-démocratie et anti-occidentale (donc, esprit BokoHaram) ou des opinions wahhabistes. Cela ne sert à rien de faire des mobilisations de façade. Il faut former l’opinion en allant au-delà du travail de la presse et de la rue. Je crains, sans formation que ces marches engendrent des effets pervers. Les gens ne marcheront jamais au Cameroun pour soutenir le régime en place. Attention ! La date du 28 février est là pour nous le rappeler. Qu’est-ce le 28 février 2008 ? C’est la date à laquelle le peuple qui venait de donner une « majorité confortable » à Paul Biya juste quatre mois auparavant s’était mobiliser en masse contre le même régime de Paul Biya qui les affamait. Donc, il faut faire attention au retournement de ces marches. Tout au moins, elles habituent de nouveau les Camerounais aux manifestations publiques en ce moment où les révolutions populaires sont en mode en Afrique et où tous les autres Africains nous demandent, à nous Camerounais, ce que nous attendons pour emboîter le pas.
Interview réalisée par Hervé Villard Njiélé
Assurance sociale: Trois cent commissionnaires du Pmuc affiliés à la Cnps.
Ces derniers ont reçu leur bulletin de souscription lors d’une cérémonie solennelle organisée le mercredi 28 janvier 2015 au siège de cette compagnie à akwa.
«Je suis heureuse, je suis content en ce jours parce que mon rêve fini par devenir réalité. On avait trop attendu notre affiliation à la Caisse nationale de la prévoyance sociale, (Cnps). Grâce à cette assurance, aujourd’hui nous pouvons désormais avoir droit, à une pension retraite, à une pension maladie et une pension décès».
C’est toute emue que Nkeng Eunice commissionnaire au pari mutuelle urbain camerounais(Pmuc) depuis plusieurs années déjà a fait cette déclaration. Tenant en main son bulletin de souscription, qui confirme son affiliation à la Cnps, elle pleure de joie. Car c’est un rêve vient de devenir réalité. «On travaille dur tous les jours, on est exposé à la maladie et autres dangers, maintenant, nous savons que la Cnps pourra nous prendre en charge le moment venu», ajoute- elle avant d’embrasser sa collègue Justine qui brandit aussi son bulletin de souscription comme un trophée guerre.
Comme Eunice et Justine, c’est près de trois cent commissionnaires du Pmuc qui viennent d’être affiliés à la Cnps par le directeur général de cette entreprise, Louis Paul Tasso. Par cette action très saluée par les employés de cette société de pari, le Pmuc compte sécuriser tous ses employés les protéger et améliorer leur condition de travail. Car, «ils pourront désormais bénéficier des avantages que leur offre la Cnps à savoir, la pension vieillesse, d’invalidité et de décès. Une chose qui ne se faisait pas avant», apprend-on.
Prenant la parole à l’occasion de cette cérémonie très courue, Paul Lous Tasso directeur général du Pmuc a félicité ces commissionnaires pour le travail qu’ils font depuis des. Il a présenté cette assurance comme une forme de récompense par rapport aux efforts fournis.
S’adressant à Olivier Mekulu Mvondo, directeur général de la Cnps, Paul Louis Tasso le Dg de Pmuc a félicité les efforts fait par son équipe et l’a invité à ne point se reposer et surtout à développer des produits qui pourront permettre d’améliorer la situation sociale de tous les Camerounais.
Au sujet de l’affiliation des employés du Pmuc, Paul Tasso a déclaré que c’est le début d’une grande campagne sociale. «Il faut remercier la Cnps pour l’avancée sociale économique qui permettra au secteur de l’auto-emploi d’adhérer à la nouvelle assurance volontaire lancée depuis le trois novembre 2014 dernier. Deux cent commissionnaires ont déjà été affiliés à la Cnps et trois cent autres sont en cours d’immatriculation. Ces derniers ne sont que le début d’une nouvelle longue série», a-t-il déclaré pendant la série des discours.
Heureux de ce partenariat gagnant gagnant, Mekulu Mvondo a félicité l’initiative du Pmuc avant d’inviter les autres patrons d’entreprise à suivre l’exemple de cette entreprise. Parlant de cette assurance volontaire, le Dg de la Cnps a fait comprendre qu’elle est à la porté des petits commerçants, et des débrouillards. Et que, tout le monde peu souscrire cette assurance parce «La fourchette de cette assurance varie de 2500 à 21 000fcfa. Vous pouvez aussi assurer vos enfants» déclare –t-il tout heureux avant d’affirmer que tous les agents de la Cnps sont là pour servir tous les clients.
Fruit d’un partenariat Pmuc-Cnps, cette initiative permet de contribuer à l’épanouissement professionnel du personnel et de la force de vente.
Hervé Villard Njiélé
Lutte contre Boko Haram: Près de neuf soldats tchadiens tués par Boko Haram
Ces derniers ont perdu la vie durant des violents combats qui se sont déroulés dans la ville nigériane de Gamboru
Les forces armées de la république du Tchad, sont en deuil. Engagées il y a trois semaines au coté du Cameroun pour lutter contre l’ennemie Boko Haram qui sème la terreur à la frontière du Cameroun, du Tchad et du Nigéria, elles viennent de perdre une dizaine de soldats tombés au champ de tire.
D’après des informations en provenance du septentrion, ces hommes de l’armée du président Idriss Deby sont tombés pendant une rude bataille qui s’est déroulée dans la ville de Gambarou , Ngala et Woulgo. Pendant cette bataille rude nourrit de tirs de mortier, d’obus de rafale de mitraillette et de bombardement des avions de guerre, les soldats tchadiens, décidés à en découdre avec cette ennemie, vont réussir à repousser les assaillants. Plusieurs membres de cette secte ont été assassinés durant cette bataille.
Selon des informations non encore confirmées par l’Etat major de l’armée Tchadienne et camerounaise, plus d’une centaine d’assaillants ont été assassinés durant cette bataille. Les dégâts ne sont pas encore évalués mais, on parle de plusieurs morts du coté des assaillants, de neufs morts du coté des soldats tchadiens de plusieurs blessés dont un journaliste de nationalité tchadienne. Les corps des victimes ont été acheminés vers Fotokol de même que les blessés.
Cette attaque qui a duré plusieurs heures dans la nuit de lundi à mardi dernier a permis de libérer les villages Woulgo et Ngala. L’armée tchadienne a pareillement libéré le pont sur le fleuve El Beid qui relie le Cameroun au Nigeria.
Après avoir éloigné et tué une bonne partie des assaillants qui ont tenté à plusieurs reprises de détruire a été rouvert, exclusivement à l’usage des armées tchadienne et camerounaise.
Plusieurs bases de Boko Haram à Gamboru ont été détruites. Pour l’instant, on annonce un fort redéploiement des forces armées mixte dans la zone du conflit.
L’assassinat des neufs soldats tchadiens portent à 12 le nombre de militaires tchadiens tués par Boko Haram.
Cette nouvelle bataille intervient quelques jours seulement après l’offensive tchadienne sur Gamboru une ville nigériane. Offensive au de laquelle près de 123 terroristes étaient tués.
Hervé Villard Njiélé
Lutte contre Boko Haram: Fotokol à feu et à sang
Festival des marchés et des musiques urbaines: Près de 30.000 visiteurs attendus.
Lutte contre Boko Haram: Près de 2000 personnes marchent à Douala
Syndicalisme: Denis Kwébo président par intérim du Snjc
Il a été porté à la tête de ce syndicat durant la session extraordinaire du conseil syndical qui s’est tenue ce 6 février 2015 à Douala.
Ce n’est plus un secret pour personne, le syndicat national des journalistes du Cameroun (Snjc) en période de latence depuis deux années avait besoin d’un nouveau souffle, d’un nouveau leader. Denis Kwebo journaliste au quotidien le Jour et chef Desk de Douala a été porté à la tête de cet institution le 6 février 2015 dernier. Ayant constaté l’inaction du bureau exécutif national et surtout le passage à vide que connait le syndicat national des journalistes du Cameroun, il était question de redonner vie à cette structure syndicale, de lui insuffler un souffle nouveau. Ce que la session extraordinaire du conseil syndical a fait.
Pendant cette assemblée extraordinaire, on a constaté les difficultés du président national et décidé de nommer un intérimaire conformément aux textes et suivant la préséance protocolaire. Sans surprise, Denis NKWEBO, vice président chargé des relations extérieures a été désigné à ce poste par intérim. Présidé par David Nouwou, rédacteur en chef au quotidien La Nouvelle Expression et par Hilaire Ngoualeu Ham Ekoué comme secrétaire, le conseil a pareillement constaté la vacance de poste du secrétaire générale suite au décès de Noé Ndjebet Massoussi. Et a désigné Mathieu Nathanael Njog précédemment trésorier général à ce poste par intérim. Suite à la mutation de Nathanaël Njog, Marion Obam Mahel , vice présidente chargée du genre a été choisie pour occupée le poste de trésorier par intérim.
Ayant constatée la démission de Edmond Kamguia Secrétaire national aux affaires juridiques et contentieux et l’absence de Salomon Amabo, vice président du Conseil syndical sur le triangle national, Guy Modeste DZUDIE, journaliste au quotidien Le Messager et David Nouwou ont été successivement désignés pour occuper temporairement ces postes.
Cartes de membres
Après les nominations, l’une des grandes missions du bureau exécutif national constitué est de procéder au recensement des différents membres du syndicat, de délivrer et distribuer les cartes des membres. Ceux-ci ont 45 jours pour accomplir cette mission. Constatant un manque de lisibilité dans les finances du Snjc, le bureau a pareillement été sommé de produire un rapport financier de l’association. Ce bureau exige également de Felix Ebole Bola un rapport circonstancié sur les activités du syndicat. Pour assurer la bonne marche de l’association, quitus a été donné au bureau exécutif national de faire un fund raising.
Au cours de cette réunion très importante pour la relance des activités du Snjc un compte rendu de l’organisation et la gestion des obsèques de Noe Ndjebet Massoussi a été fait et le Conseil s’est félicité des efforts fournis par les journalistes et autres amis de la presse pour que les Secrétaire général du SNJC ait des obsèques dignes
Hervé Villard Njiélé
Carnage de Fotokol: Le mutisme du chef de l’Etat inquiète
Malgré le nombre important de civils camerounais égorgés par les fidèles de Boko Haram dans cette partie du Pays le message de condoléances du chef de l’Etat reste toujours attendu.
Boko Haram fait de nouvelles victimes:
Les fidèles d’Aboubacar Chekau ont égorgés 11 passagers d’un car de transport le 1er janvier 2015 dans la localité de Waza.