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Le blog de Hervé Villard Njiélé

Interview: Desiré Fils Nlepe Nlepe:Nous comptons sur l’administration pour résoudre ce problème

24 Août 2011, 00:30am

Publié par Hervé Villard

 

 

 Nous comptons sur l’administration pour résoudre ce problème 

 

« Porte parole des agents licenciés à  la communauté urbaine de Douala, et qui font grève depuis le 22 aout 2011, Désiré Fils Nlepe Nlepe revient-ici sur les causes du  confits qui les oppose Fritz Ntone Ntone»

 

 Pouvez-vous nous dire ce qui se passe ici, De quoi s’agit –il exactement?

 

 Comme vous le constatez, Il s’agit d’un mouvement d’humeur des agents que nous avons décidé de mettre en exécution depuis hier.  Ceci après la communication faite par le délégué par  voie de communiqué presse et radio, et qui vise à diffamer  nos personnes, nos personnalités il y a quelques jours.

Vous savez, c’est trop grave  de dire  que tel personnel n’appartient plus  à votre institution alors qu’on n’a pas de preuve à l’appui. Puisque, jusqu’au jour d’aujourd’hui,  je n’ai  reçu aucun document qui certifie que je ne suis plus agent à la communauté urbaine de Douala. Vous connaissez le climat  d’insécurité qui règne dans la ville de Douala. Imaginez que je  sois dans mon lieu de travail entrain de travailler,  et que  l’on vienne me lapider, c’est ma famille qui va perdre. C’est vrai que le Cameroun perd aussi, mais c’est ma famille qui va en souffrir le plus.

 Compte tenu de ça, nous  nous sommes dit que,  comme le délégué veut nous amener dans la rue, pour que le peuple camerounais  nous comprenne  il faut que l’on grève.  Cette grève, nous la faisons d’une manière très posée parce que nous n’avons pas besoin de casser notre pays. Nous voulons juste faire savoir à l’administration que nos droits ont  été bafoués. Nous savons que la république a des lois  et que ces lois doivent être respectées. Nous pensons y aller  jusqu’à la résolution de notre problème. Nous  réclamons nos contrats en bonne et du forme tels que prévus par la règlementation en vigueur et nous réclamons  le paiement de tous nos arriérés de salaires. C’est aussi  simple que ça. Tous ceux qui travaillent méritent un salaire.

 

Comment est –on arrivé là ?

Vous savez, il y a un climat de vie dans la maison,  depuis que le ministre de l’administration territoriale a pu dénouer ce problème en accordant le problème de recrutement à notre hiérarchie. Comme je vous le disais tantôt, nous somme en service à la communauté de puis 2005 pour les uns et 2006 pour les autres. Il fallait donc que le Minatd régularise notre situation et que nous entrions en possession de nos droits. Nous avons des familles, et  vous imaginez que depuis 2006 on n’a pas de salaire. Il fallait donc qu’on nous paie nos droits.  

 

Comme monsieur le délégué disait toujours que c’est le ministre qui ne voulait pas notre régularisation, il nous a démontré  depuis le 14 juin que ce courrier est arrivé dans la ville de Douala que c’est la Cud qui bloque le dossier.

 

Depuis ce jour, le délégué tient un certain langage. Il nous a dit, je vous rappelle ses propres termes, lors d’un conseil élargi de la communauté urbaine de Douala qu’on appelle G8 que, si nous attendons de l’argent de la hiérarchie pour construire nos maisons, et acheter les voitures, qu’on sache qu’on n’aura pas cet argent. Que nous n’auront pas des rappels et que notre salaire commencera à passer le jour où nous signerons ce contrat. Il est même allé plus loin ,en reformulant une autre nomenclature du contrat que ce que le Minadt dispose.

 

Et par rapport à nos droits, si vous parcourez l’article 13 de ce contrat qui dit  « que le contrat prend effet à partir du jour où on prend le service et non à partir du moment où on signe le contrat », vous comprendriez que, ce que nous faisons là, ce n’est pas du désordre. Nous revendiquons nos droits.

 

Comment justifiez-vous qu’au départ vous étiez 30 et maintenant vous n’êtes que 6 ?

 

 Vous savez nous n’avons pas tous les même capacités. Il y a des gens fragiles.  Cela s’explique également par le fait que certaines personnes essaient de jouer sur la communauté urbaine par rapport à cette décision. Ceux la n’ont pas cédé.

Ce combat que nous menons c’est pour eux aussi.  Pour le moment vous ne voyez que 6 personnes. Pourtant il ne s’agit pas uniquement de six personnes. Les six personnes que vous voyez représentent tout un ensemble.

 

- En plus de mener cette grève que vous avez initiez, avez-vous d’autres voies de recours ?

 Non, nous n’avons que l’administration et nous ne comptons que sur l’administration. Car nous avons  confiance à notre pouvoir exécutif, au chef de l’Etat. Nous savons qu’il va faire son travail.

 

Propos recueillis par Hervé Villard Njiélé

 

 

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Communauté urbaine de Douala: Les grévistes persistent dans leur action 24 h après.

24 Août 2011, 00:12am

Publié par Hervé Villard

 

 

 

Ces derniers déclarent être prêts à sacrifier leur vie afin de rentrer dans leurs droits qui sont  d’après - eux jusqu’à lors torpillés à la communauté urbaine de Douala.

 

 

 «Nous ne partirons  d’ici que  si notre situation est régularisée. Nous étions sept, le délégué a enlevé son frère  David Gauthier Ndalle Ebelle. Il nous a dit qu’il ne paye pas les rappels. Il nous a demandé de choisir entre rester à la Cud et  perdre le rappel ou de partir.  Car, il ne peut pas payer cet argent là. Mais je répète que nous ne partirons d’ici qu’après régularisation de notre situation».  Désiré Fils Nlepe Nlepe,  le porte parole du collectif  des  grévistes de la communauté urbaine de Douala se veut ferme quant à sa déclaration. En service dans cette institution administrative depuis 2006, il n’est point question  pour lui d’oublier ces années de dure galère. «Nous sommes en service ici depuis 2005 pour les uns et 2006 pour les autres. Certains d’entre nous sont des cadres. Nous avons travaillé sans salaire depuis au moins six ans. Il faut qu’on régularise notre situation » Martèle-t-il.

Assis sur les escaliers, à l’entrée de la communauté urbaine de Douala Desiré Fils Nlepe la mine renfrognée tient entre ses mains  une chemise verte qui contient des documents concernant le contentieux qu‘ils ont avec la Cud.  Très sollicité, il répond de temps en temps aux questions des curieux qui veulent s’enquérir de la situation. Assisté de Julienne Donkeng née Leleu, Patricia Essoke, Nathalie Olga Mboua née Nyemb, Emmanuel Engame Mani, André Belinga, ses autres camarades, ils poursuivent le mouvement d’humeurs qu’ils ont initié depuis lundi et affirment être prêts a y laissé leur peau. De temps à autre, ils reçoivent les « du courage » des nombreux collègues qui passent par là.

Problème

A l’origine de ce mouvement d’humeur qui fait couler beaucoup  d’encre et  de salive depuis ce 22 aout 2011,  se trouve le  problème de  la régularisation administrative et financière des agents en service à la Cud, engagé par Fritz Ntone Ntone, le délégué auprès de la communauté urbaine de Douala.(Dcud) Dans une correspondance adressée au ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation signé le 16 décembre 2010,  il demandait à celui-ci de régulariser la situation de 30 agents  en service à la Cud. Parmi lesquels  18 cadres ,9 agents de maîtrise et 3 agents décisionnaires. En réaction à la sollicitation du délégué, le Minatd à travers un courrier signé de Pierre Essomba son secrétaire générale le 14 février 2011 va demander au délégué de faire parvenir les dossiers en question  sous le couvert du préfet du Wouri. Ce qui a été fait.  A une réunion du G8, d’après les grévistes, le, le délégué aurait déclaré qu’il ne paierait pas les arriérés de salaires et les rappels. Et que, les salaires  des agents en question  prendront effet uniquement à partir du moment de la signature du  dit contrat.

Une chose que ces derniers n’auraient  pas digérée. Sortis se concertés lors d’une réunion avec le Dcud, question de voir quelle position adopter, disent-ils, « Fritz Ntone Ntone  a estimé que nous avons claqué la porte » affirme Patricia Essoke.  « Curieusement, on n’a jamais été notifié. Nous avons appris l’information dans la presse » déclare courroucé Desiré Fils Nlepe Nlepe

Indiscipline.

Pour le premier magistrat de Douala qui a animé un point de presse à cette occasion, les agents licenciés sont  tout simplement des agents indisciplinés. Celui qui reste ferme quant à la décision de licencier ces agents n’entend pas faiblir le moindre.  «Le nœud du problème c’est leur comportement. C’est un problème de discipline qui n’a rien à voir avec le recrutement. Ils ne font plus partie des effectifs de la Cud. Aucun employeur ne peut accepter d’être humilier devant son personnel. Ils ne peuvent pas parler de discrimination parce que je ne l’ai connaissais pas auparavant. Tout ce qu’ils sont entrain de faire participe du désordre public.» déclare-t-il dans les colonnes de Le Messager.

 Selon les grévistes  déterminés dans cette cause, rien ne les empêchera de poursuivre leur action. Ces derniers qui passent la nuit sur les escaliers de la Cud pensent ne s’arrêter qu’après résolution de leur problème.

 

Hervé Villard Njiélé.

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Élections présidentielles 2011:Des jeunes marchent pour la paix à Douala

22 Août 2011, 19:52pm

Publié par Hervé Villard

 

 

 

 Tous membres et sympathisants de la fondation des jeunes citoyens du Cameroun(Fojec), ils marquaient par cet acte, leur détermination à lutter pour la protection et la conservation de la paix au Cameroun. C’était ce 18 aout 2011 dans l’après midi aux environs de 16h-30min

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Depuis le 11juillet 2009, date à laquelle le cardinal Christian Tumi et plusieurs milliers d’autres camerounais marchaient pour empêcher la ratification du protocole de Maputo par l’Etat du Cameroun, protocole qui légitimait la pratique de l’avortement  et de l’homosexualité dans le triangle national, aucune autre marche mobilisant plus d’un millier de personne n’avait plus eu lieux dans la ville de Douala.

 

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Le 18 aout 2011, une délégation des jeunes venus d’horizons diverses ont marché  de l’hôtel La vallée des Princes, au rond point salle de fêtes d’Akwa. Estimés à environ mil, ces jeunes qui disent lutter pour la préservation de la paix sociale au Cameroun étaient tous en civil et portaient  des pancartes. Sur ces dernières, étaient mentionnés différents écritos. «Non à la manipulation des jeunes », « Préservons la paix sociale » « Non à la destruction des biens »  « Nous barrons la voix aux désordre ». Et plus encore. Tous ces messages dans l’ensemble, interpellaient les jeunes camerounais à adopter des comportements citoyens et à respecter et protéger les biens et valeurs nationaux.

 

 Pendant cette marche coordonnée par certains leaders d’association des jeunes et les forces de l’ordre, on entendait ni chant ni cri. Juste des pas des citoyens décidés à «mettre fin au désordre souvent observé dans la ville de Douala au lendemain des échéances électorales et faire germer  la graine de la citoyenneté » Selon les déclarations de De Verlaine un sympathisant.  

 

Organisée par la fondation des jeunes citoyens du Cameroun(Fojec), une plate forme associative qui rassemble des leaders des mouvements des jeunes de toutes les couches sociales , de toutes les obédiences politiques et religieuses, cette marche avait pour but de montrer publiquement que les jeunes de Douala «ont choisi la paix et disent non à tout ce qui peut créer le désordre dans notre ville et dans notre pays. Nous ne voulons pas que ce qui s’est passé en Afrique du Nord se passe au Cameroun.» affirme Minang, le président régional du conseil national des jeunes du Cameroun, et secrétaire général de ce nouveau mouvement des jeunes.

Conférence 

Bien avant cette marche qui a donné du ton à cet évènement, le Fojec avait organisé à l’intention des jeunes une conférence sur le thème «Jeunesse camerounaise face aux défis économiques : objectifs et perspectives.   Pendant cet exposé qui plantait de manière réelle le contexte dans lequel évolue la jeunesse camerounaise (Chômage, sous emplois, débrouillardise, délinquance juvénile, pauvreté. Etc…), les panelistes (membres du Fojec) ont invité les jeunes à prendre part d’une manière active au développement du pays et surtout à sa construction. « Car, les ¾ de la population camerounaise, selon les informations que relève le dernier enquête au près des ménages, réalisée par l’institut national de la statistique. Sont jeunes. » Déclarent-t-ils. Fort de ce potentiel, affirme les panelistes, la jeunesse devrait prendre elle-même les choses en main en forgeant lui-même son propre avenir ou en  y contribuant  d’une manière active.  Et, cette contribution précise un autre, « ne passe que par la protection du patrimoine national, le respect des valeurs éthiques et l’accomplissement des valeurs citoyenne parmi lesquelles la participation au choix de ceux qui doivent présider aux destins du pays. » 

 

Inscription sur les listes électorales 

  

Durant cette conférence à laquelle prenaient part Françoise Foning, le maire de Douala 5ème, jacques Bimaï, Jacob Kiari, tous membres du parti des flammes et une multitude des jeunes, les jeunes de cette nouvelle plate forme de la jeunesse camerounaise créée en janvier 2011, n’est pas passée par quatre chemins pour demander aux jeunes d’aller s’inscrire massivement sur les listes électorales. «Si vous savez que vous êtes membres du Fojec et que vous voulez construire le Cameroun, si vous savez que l’avenir du Cameroun c’est nous, alors allez vous inscrire massivement sur les listes électorales. C’est un devoir citoyen… » A déclaré le secrétaire générale de ce mouvement avec vigueur.

Après la phase des discours, le bureau national du mouvement des jeunes a été présenté à l’assistance présente. Au sein de celui-ci, on pouvait distinguer les jeunes des associations religieuses, le président des conducteurs de moto, des étudiants de l’université de Douala, de Nkongsamba, Yaoundé, bref des jeunes d’horizons divers. Ces derniers ont promis poursuivre les objectifs de ce mouvement apolitique dont l’un est  «de faire comprendre aux jeunes que le changement passent par eux et qu’ils sont le Cameroun de demain. Et qu’ils doivent par conséquent préparer la relève. »

  

 

Hervé Villard Njiélé

 

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Inondation: Douala dans les eaux

22 Août 2011, 19:14pm

Publié par Hervé Villard

 

 

P2581.jpgLa forte pluie qui s’est abattue sur la capitale économique du Cameroun ce matin a inondé la les quartiers de la ville de Douala. Même les quartiers chics n’y ont pas échappés.

 

 

Il n’était pas facile de se déplacer dans la ville de Douala hier matin. Non seulement à cause de la pluie qui s’est abattue sur la ville, mais d’avantage  à cause de l’inondation que cette pluie a généré. Maképé Missoké, Bépanda, Bonapriso,Bonanajo, Deido ,New-Bell pour ne citer que ces derniers étaient immergés.

 

Pour se déplacer, les habitants de ces quartiers que La Nouvelle Expression a visités  étaient obligés de patauger dans ces eaux jaunâtres qui déferlaient de partout.  Avec l’eau au niveau des cuisses pour les uns et au niveau des hanches pour les autres, se déplacer d’un bout à l’autre relevait du  parcours de combattant. C’est après des rudes épreuves que les habitants de ces quartiers parvenaient à regagner leur domicile. Les touts petits  qui ne pouvaient par franchir ses eaux violents et profonds étaient tout simplement transportés à dos par les plus grands. 

 

Les personnes à plaindre  étaient les ménagères. Sorties très tôt faire les achats sous la pluie, elles ont été surprises par ces eaux.  Ne  pouvant distinguer  la chaussée du trottoir ou  des caniveaux, ces dernières avançaient à tâtons dans  la marée, trainant  péniblement leurs bagages non sans tomber  de temps à autre. Madeleine  Mbah une ménagère du quartier Maképé Missoke a été victime de ce sinistre. «Depuis qu’on parle d’inondation à Douala, je n’ai pas encore vécue d’inondation de ce genre. Pour cette saison de pluies, c’est plus grave. On dirait que nous sommes en aout 2002». Vocifère-t-elle en pataugeant dans cette eau qui a failli arracher son sac.

 

  Les véhicules  eux aussi avaient  de la peine à circuler.  La chaussée étant   envahie par les  eaux de ruissèlement, les conducteurs roulaient à une vitesse inferieure à 20km /h, craignant  ainsi d’endommager  leur véhicule. «Avec l’eau  qu’il y a sur la chaussée, on ne peut pas conduire vite. On ne voit pas la route. Et en plus, il y a des nids de poule partout sur nos routes, il  vaut mieux être prudent. »Déclare un chauffeur. Précise-t-il. Du Rond point Deido au rond point 4ème, on observait une file interminable de véhicule.

 

Dans les maisons par ailleurs, la situation n’était pas enviable. L’eau avait  presque tout noyé. Seuls les habitants avertis ont pu sauver quelques objets précieux.  Les lits et matelas, les ustensiles de cuisine, les canapés  sans oubliés  d’autres documents importants, tous ont été engloutis dans les eaux. « J’étais à la cuisine et je préparais le petit déjeuné pour les enfants quand j’ai été surpris par l’inondation. » confie Caroline Mengue.  «Je savais qu’il pleuvait mais,  je ne m’attendais pas à l’inondation.» poursuit-elle. Pour cette ménagère qui n’a eu que le temps de sauvé les pièces importantes de sa famille, l’eau avait atteint une proportion démesurée. « On a souvent l’eau dans notre concession mais pas à ce niveau. Jamais l’inondation n’avait mouillé les matelas comme ça l’a fait aujourd’hui. » Déclare-t-elle embarrassée.

 

En plus de freiner la circulation et d’inonder les maisons, la forte pluie qui s’est abattue sur la ville de Douala hier dans la matinée a bloqué beaucoup de travailleurs. Nombreux d’entre eux n’ont rejoint leur service qu’aux environs de 11h 30 tout trempés.

 

Hervé Villard Njiélé

 

 

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Accident de la circulation: Deux personnes perdent la vie à Bonabéri.

12 Août 2011, 01:40am

Publié par Hervé Villard


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Un papa  d’une soixantaine avancée et un garçon d’environ 14ans ont été tués dans un accident da la circulation qui s’est produit à Bonabéri très tôt hier dans la matinée.

 

La nouvelle était sur toutes les lèvres. Hier à Bonaberi, on ne parlait que de ça. Les chauffeurs, les usagers de la route en partance ou provenant de ce quartier populeux situé à la périphérie de la ville de Douala ne commentait que cet incident malheureux qui s’est produit  dans ce quartier.

 

En effet, très tôt hier matin, un jeune garçon d’environ 14 ans a été tué dans un accident de la circulation  alors qu’il se rendait au marché.   Pendant qu’il cheminait paisiblement sur le trottoir avec des feuilles de Eru qu’il transportait dans sa brouette, il a violemment  été percuté par une voiture d’une agence de gardiennage de la place, qui transportait des chiens.

 

Le véhicule qui roulait à vive allure l’a propulsé quelques mètres plus loin. Le choc étant violent, le garçon a rendu l’âme immédiatement sans qu’on le conduise à l’hôpital. Selon les riverains qui  ont vécu l’incident, le chauffeur du véhicule en question roulait à tombeau ouvert quand cela s’est produit.  D’après ces derniers toujours, ce sont les vigiles de cette agence de sécurité qui ont fait le constat en présence des forces de l’ordre descendu sur les lieux. Le corps qui est resté abandonné au lieu du sinistre pendant plusieurs heures a finalement été transporté par ces derniers  pour la morgue de l’hôpital de Bonassama.

Sur les lieux de l’incident hier aux environs de 16h, les sandales du garçon tué dans l’accident de la circulation était encore visibles. De même que quelques traces de sang. La majeure partie ayant été lavée par la pluie qui s’abat sur la ville depuis hier

 

 

Seconde victime

 

 Quant à la seconde personne décédée, elle  n’était pas directement liée par cet accident Elle vaquait naturellement à ses occupations respectives quand le drame est survenu.  D’une soixantaine révolue,  le papa en question, après le drame qui s’est produit, a accouru comme tous les autres riverains, pour s’enquérir de la situation après l’annonce de la nouvelle.

Sur les lieux de l’accident, après avoir vu l’état chaotique dans lequel se trouvait le décédé (crane fracturé et  ouvert, le sang jaillissant de tous les cotés, de nombreuse blessures sur le corps), celui-ci a été terrifié. Choqué intensément par cet image macabre qu’il n’aurait pas du voir, il va commencer à trembloter et va s’écrouler raide mort quelques instant plus tard à environ 100 mètres du lieu de l’accident.  

D’après Ibrahim le vigile d’une société situé non loin du lieu du drame, c’est l’état dans lequel se trouvait le corps de l’enfant tué dans l’accident qui a provoqué le décès de ce papa. «  Quand le père là est venu voir le corps, il a mis les mains sur la tête. On croyait même que c’était son fils pourtant il ne connaissait même pas cet enfant. Il a vu le sang partout et comme le crane était fracassé et ouvert, il n’a pas supporté ce choc. Il s’est écroulé  quelques minutes après » raconte-t-il.  Pour beaucoup de riverains de ce quartier, le décédée devrait souffrir de crise cardiaque. «Car, comment comprendre que quelqu’un s’écroule et meurt après avoir vu un corps ? »  S’interrogent les riverains. Avant de conclure « qu’il souffrait certainement d’une crise cardiaque et c’est  ce qui  a provoqué sa mort. Sa famille alertée a transportée le corps pour la morgue de Bonassama.

 

Hervé villard Njiélé

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Fonction publique:L’Etat camerounais recense ses agents

10 Août 2011, 22:01pm

Publié par Hervé Villard

 Une réunion de sensibilisation et d’enregistrement en ligne  de ses  agents visant à mettre à jour  le fichier du personnel de l’Etat  s’est tenue  hier, à Douala en présence du conseiller des affaires économique de la région  représentant du gouverneur du littoral.

 

 

Mettre fin aux agents  public fictifs qui emmargent au budget de  l’Etat et qui l’appauvrissent par conséquent, maitriser la masse salariale  des agents de l’Etat, et le nombre exact de ses fonctionnaires,  contrôler leur  répartition, définir les besoins de la gestion prévisionnelle. Voilà présenter d’une manière succincte quelques objectifs visé par la réunion d’enregistrement en ligne des agents publics en vue de l’élaboration cartographique des postes de travail qui s’est tenu à la salle  des banquets du littoral hier.

Pendant cette réunion qui a mobilisé un parterre des agents de la fonction publique de la région du littoral, et les hommes de médias, Emmanuel Nsawe, le chargé des missions  du ministère de la fonction publique dépêché  pour la cause, a expliqué le bien fondé de cette initiative du ministère de la fonction publique, de même que la procédure de recensement des agents de l’Etat.

Au sujet de l’importance d’une telle initiative, Emmanuel Nsawe a précisé que le recensement donc il est question va permettre au ministère de la fonction publique de retracer les différents postes de travail qui existe  sur l’ensemble du territoire national, d’identifier les postes de travail qu’occupe chaque agent et de suivre l’efficacité du poste en question de même que l’agent indiqué.  Le recensement permettra pareillement    de gérer  la carrière des agents de la fonction publique.

 

Procédure d’enregistrement

En ce qui concerne le recensement en question, « la procédure est simple » précise Emmanuel Nsawe.  Chaque agent de la fonction publique  devant un poste ordinateur avec connexion internet, doit entrer l’adresse www.minfopra.gov.cm/carto afin d’accéder à la page d’accueil qui contient 5 liens. (Accueil, propos, aide, recensement et contact). Pour accéder au formulaire d’inscription poursuit-il, il y a deux possibilités. Il faut cliquer sur le lien « Recensement » ou sur la phrase « Cliquer ici pour remplir le formulaire de recensement en ligne » inscrite en bas de la page d’accueil. Puis remplir le formulaire qui apparait sur l’écran de l’ordinateur, en y mettant toutes les informations personnelles et professionnelles. En cas de difficultés rencontrées  pendant le remplissage du  dit formulaire précise l’orateur du jour, « il faut cliquer sur le lien  « Aide »

Pendant que le chargé de mission du ministère de la fonction publique à Douala présentait cette procédure, une copie de présentation du formulaire d’enregistrement en ligne a été remise aux agents présents. Question de leur permettre de se familiariser avec la page et de pouvoir facilement la remplir le moment venu.  

Questions-Réponses

La phase de questions- réponses qui a suivi, a permis aux uns et aux autres de comprendre le mécanisme en question et de prendre des mesures qui s’imposent à cet effet. Pour cette opération qui s’étend sur 60 jours, c'est-à-dire du 10 aout au 10 octobre 2011, les agents de la fonction publique sont appelés à s’y conformer et à divulguer l’information aux autres.  Simon Pierre Sone, le délégué régional de la fonction publique pour le littoral, présent à cette réunion a rappelé à l’intention des journalistes présents que cette procédure concerne tous les agents de l’Etat contractuels et fonctionnaire. Seuls les personnels du ministère de la défense, du ministère de la justice  et de l’administration territoriale ne sont pas concernés.

Grebert Mandjeck fonctionnaire à la délégation du ministère des sports pour le littoral n’a pas caché son optimisme au sortir de cette réunion. «Cette mesure du Minfopra va permettre d’équilibrer la masse salariale aux effectifs en service.» A-t-il affirmé

  Même si des doutes sont émis au niveau de la fiabilité des informations qui seront fournies par les agents de l’Etat à majorité véreux et d’avantage sur l’efficacité de cette nouvelle mesure, il faut du moins reconnaitre l’objectif noble qu’elle vise. Celui de faire suffisamment de lumière sur la situation actuelle et prospective des personnels de l’Etat, grâce à une base de données informatique.

 

Hervé Villard Njiélé

 

 

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Médias: Les journalistes à l’école de la décentralisation

10 Août 2011, 01:04am

Publié par Hervé Villard

 

 

Un séminaire  de formation  portant   sur la couverture de  l’actualité relative à la décentralisation, à l’intention des journalistes  s’est tenu hier au cercle Municipale de Bonanjo  à Douala.

 

« Pour parler de la décentralisation, le journaliste doit d’abord maîtriser le concepts de décentralisation. »  C’est par ces propos liminaires que   le professeur Albert  Mbida  enseignant à l’école  supérieure des sciences et techniques de l’information et  de la communication (Esstic), a débuté l’exposé portant sur les questions de décentralisation. Devant un parterre de journalistes répondu présent  à l’appel  du réseau des journalistes camerounais sur la décentralisation (Rjcd) que préside Blaise Testelin Nana, journaliste à la Crtv, l’imminent professeur a rappelé aux uns et aux autres qu’on ne peut bien traiter un sujet que si on le maîtrise. La décentralisation étant un phénomène nouveau au Cameroun. Il faudrait  que des journalistes domestiquent le thème et les mécanismes afin de le comprendre.  Pour le faire, ils sont obligés de se former en ce domaine, de lire des ouvrages qui traitent de cette affaire et de suivre des enseignements y relatifs.

C’est donc pour palier à ce déficit d’information dans ce domaine et surtout et amener les journalistes à traiter désormais et d’une manière professionnelle toutes informations relatif à la décentralisation, que le séminaire susmentionné a été organisé. Par ce séminaire, le Rjcd entend donner aux journalistes de Douala le background nécessaire pour affronter à l’avenir ce genre de sujet.  

 

Cours de journalisme.

Après l’exposé d Albert Mbida sur la décentralisation, celui-ci a pareillement  formé les journalistes sur le reportage, un genre journalistique très usuel. De la définition du reportage   aux préparatifs  à faire avant toute  descente sur le terrain,  en passant bien sûr par le reportage proprement dit, l’enseignant de journalisme a donné les mesures usuelles à suivre pour éviter le ridicule. Ayant définie   le reportage comme un compte rendu fidèle d’un évènement qui se déroule à un endroit précis, il a rappelé que  c’est un compte rendu fidèle d’un évènement. Et pour faciliter sa lecture et la compréhension du récit qu’on fait, le journaliste doit écrire simplement. «Le journaliste ne doit pas renvoyer son auditeur dans le dictionnaire à chaque fois » a-t-il précisé.

Bien avant de parler de la simplicité du style rédactionnel, le professeur Albert Mbida a rappelé à l’intention de tous les journalistes qu’un reportage répond toujours aux six questions de références. (Qui, quoi, où, quand, comment  et pourquoi).

 A la fin de ce séminaire qui visait à renforcer les capacités des journalistes en matière de décentralisation et qui a vu la participation de Michelle Ebongue, le délégué régional de la communication pour le littoral, Blaise Testelin Nana le président de la Rjcd a présenté le reste des membres de bureau de cette association au public.

 

Hervé Villard Njiélé.

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Eboulement de terrain à Douala:La famille des victimes inconsolables

10 Août 2011, 00:52am

Publié par Hervé Villard

 

 

 

 

La famille des victimes inconsolables

 

 Le temps qui s’est écoulé n’a rien arraché à la douleur que ressent la famille Bayehe  éprouvée depuis le samedi  5 aout 2011, suite  au décès  de leurs fils dans  un éboulement de terrain.

 

La douleur est encore vive au sein de la famille Bayehe  située à la Cité des palmiers, non loin de l'immeubleb L.Cinq jours après le malheureux incident qui a entrainé la mort de leur fils Chantal Fany Ngo Dipita et son fils  Junior Nkououck, les larmes continuent de couler. L’ambiance qui régne  dans cette concession laisse croire que l’accident vient de se produire. Suzanne Ngoh Ndong épouse Bayehe couchée sur les matelas à même le sol accueille tout visiteur par des cris et des pleurs.  Celle qui a laissé sa fille et son petit fils bien portant avant d’aller passer les vacances avec ses trois autres fils  dans l’arrondissement de Ndong est inconsolable et ne sait à quel saint se vouer. « Je n’étais pas là quand cela est t’arrivé, raconte-t-elle en sanglotant. » « C’est aux environs de 8h  le samedi  matin que ma fille Blandine  m’a appelée  pour m’annoncer la triste nouvelle. J’ai voyagé le même jour et je suis arrivée ici  le même jour à 23h » Confie-t-elle  désemparée.

 Les autres membres de la famille venues s’enquérir de la situation sont abattus. C’est avec beaucoup de peine qu’ils répondent aux salutations des visiteurs qui arrivent. La mine  déconcertée, le regard hagard, et les yeux larmoyants, ils sont  profondément éplorés et presqu’inconsolables. Car, la disparition de leurs fils les affecte tant.

 

L’éboulement.

 

C’est que, le samedi 5août 2011,  les habitants de la  maison ont été brutalement réveillés par un bruit assourdissant. Une motte de terre  s’est détachée de la colline qui jouxte la maison,  suite à un glissement de terrain. Cet amas de terre qui a détruit une partie de  la maison, a enseveli à son passage Chantal Ngoh Dipita et son fils qui ont immédiatement trouvé la mort.    D’après Joseph Bayehe Bayehe, un membre de la famille qui raconte la scène, après ce bruit qu’il n’a pas identifié,  il est sorti vérifier ce qui s’est passé, avant de constater la triste nouvelle.  La terre avait détruit une partie de leur maison.  « Céline  l’une des locataires habitants la maison a eu la vie sauve parce qu’elle a escaladé par le plafond pour se retrouver dans une autre chambre » confie-t-il. « Quant à Chantal Fany N. pour un premier temps, on a pensé qu’elle n’était pas là puisqu’elle avait l’habitude de passer la nuit dehors. C’est en découvrant  que  sa chambre était remplie de terre que j’ai alerté les voisins et on s’est mis à creuser. C’est là, qu’on a découvert  qu’elle était là, mais déjà morte. ». C’est avec l’arrivée des sapeurs pompiers alertés, que les deux corps ont été dégagés et conduit à la morgue de l’hôpital de Logbaba.  La gendarmerie de Bonamoussadi informée est descendue sur les lieux de même que le sous préfet de Douala 5ème.

 

Dégats


Selon Suzanne Ngoh Ndong la maman des victimes, c’est la première fois qu’un éboulement de terrain tue des personnes dans ce quartier et dans sa famille. «Par le passé, on a eu des cas similaire mais ce n’était pas grave. Ça détruisait seulement les murs de la maison. Mais depuis 2000 que cela s’est produit, on n’a plus jamais eu cela.» Raconte t-elle. En plus de tuer deux personnes de cette famille, l’éboulement à détruit également trois chambres de cette maison. Hier sur les lieux de l’incident, seule une partie de cette terre était dégagée. La chambre de la victime était encore comme le jour du sinistre de même que d’autres chambres détruites. Le lit entièrement enterré se voyait à peine. Selon la propriétaire de la maison, rien n’a été sauvé dans ces chambres.

 

Hervé Villard Njiélé.

 

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Université de Douala:Arnaque autour des bourses d’excellence

5 Août 2011, 02:03am

Publié par Hervé Villard

 

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Certains étudiants sont obligés de débourser la rondelette somme de 2000 FCFA pour entrer en possession de la bourse d’excellence à eux attribué par le chef de l’Etat.

 

 

L’ambiance qui règne autour de la bourse d’excellence du chef de l’Etat à l’université de Douala n’est pas toujours saine. La longue file d’attente que l’on observe devant les sept guichets de payement ouverts à cet effet traduit à suffisance la difficulté qu’éprouvent les étudiants bénéficiaires à entrer en possession du précieux sésame.

 A coté des stations débout prolongées, des longs moments d’attentes, les bénéficiaires doivent parfois se lever très tôt pour espérer toucher cet argent. A tout ceci, vient se greffer le fait que certains d’entre eux sont parfois obligés de débourser la somme de deux milles francs CFA pour toucher cet argent.

 «Parvenir à enter en possession de la prime d’excellence offerte par le président de la république est une véritable gageure. » Raconte un étudiant. «C’est depuis deux jours que je suis là et je n’ai pas encore perçu ma prime.» poursuit-il.

Mésaventures

Pour ce dernier qui raconte les mésaventures  qu’il y a autour de cette bourse d’excellence, il faut sortir très tôt le matin de la maison pour espérer figurer parmi les bénéficiaires du jour. «Quand on arrive ici à 5h ou 6h, on confectionne une liste de présence et on s’aligne. Et quand les responsables qui payent les primes arrivent  aux environs de 9h, la liste est déjà saturée.  Les étudiants qui arrivent à partir de cette heure là ne peuvent même pas toucher leur argent car, c’est saturé » affirme-t-il.

 

Avec la difficulté qu’il ya autour du payement des dites primes, certains étudiants préfèrent contourner la procédure. Ils grincent la patte des vigiles qui assurent la sécurité et ceux-ci les laissent entrer. «La magouille autour des primes n’a jamais manqué. Depuis l’année dernière, cela existe.»  déclare Salomon étudiant en Fac science. «Pour bénéficier de la faveur des vigiles, il  faut négocier 2000 francs CFA. Mais, ça c’est pour ceux qui ne veulent pas attendre comme nous autres. » Précise-t-il encore.

Pour Gertrude M. étudiante en Fsega, qui est passée par ce chemin pour percevoir sa prime, «. Moi je l’ai fait parce que j’étais pressé. Je fais un stage dans une entreprise à Akwa. J’ai profité de la pause  pour venir faire mon retrait. Ça m’avantage »affirme-t-elle.

Cette dernière qui reconnait du moins que cette pratique n’est pas recommandée,  déclare que ce n’est pas obligé. «Cette pratique n’est pas obligatoire. La preuve on n’impose à aucun étudiant de le faire.» précise-t-elle décontractée.

Frais de fouille

A coté de ces vigiles qui s’enrichissent sur le dos des étudiants, on note également  les frais de fouille que perçoivent les responsables de la division administrative et financière et particulièrement le bureau des quitus. Ces frais varient entre 2000 à 5000 francs en fonction  du pouvoir de négociation l’étudiant. Tout ceux qui ont égarés ou qui ne retrouvent plus leurs reçues de paiement des droits universitaires sont obligés de se soumettre à cette loi. Pas moyen de déroger à la règle.

 

Alliance N. étudiante en communication a payé  ladite somme pour avoir une copie de son quitus de paiement des droits universitaire. «On va faire comment, on n’a pas le choix.et en plus les reçues de payement des droits universitaires sont l’une des pièces indispensables pour percevoir cette prime. S’il faut payer 2000 pour avoir 50.000fcfa c’est bon » déclare-t-elle.

Malgré ces désagréments observés, le payement des primes d’excellence se déroule normalement à l’université de Douala et fait le bonheur des étudiants. «Je suis content, car je ne m’y attendais pas.je prends ce cadeau du chef de l’Etat avec deux mains. Je ne savais pas comment je devais préparer la prochaine rentrée scolaire, ça me motive d’aller de l’avant. » Déclare très ému Farras K. étudiant en fac lettre en empochant la somme de 50.000fcfa qu’il vient de percevoir. Pour entre en possession de cet argent, les bénéficiaires doivent présenter le quitus de payement de l’année scolaire 2009-2010 et la carte d’identité.

 

 

Hervé Villard Njiélé

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Université de Douala: La sérénité regagne le campus.

5 Août 2011, 01:56am

Publié par Hervé Villard

 

 

 

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Après le mouvement d’humeur orchestré par les étudiants qui n’avait pas de nom sur la liste des boursiers d’excellence lundi dernier, le  calme est revenu dans le campus et ce depuis hier.

 

C’est une ambiance bonne enfant qui régnait  dans l’enceinte du  campus universitaire de Douala hier. L’entrée principale de  cette institution universitaire  barricadée par les étudiants mécontents la veille  était grandement  ouverte. Les enseignants et les autres membres de l’administration accédaient  dans l’enceinte du campus par cette voie sans la moindre difficulté. Bruno Bekolo Egbe,  le recteur de l’université de Douala lui aussi, est passé par là hier matin, nous renseigne un vigile posté à l’entrée de cet édifice. Pas la moindre ombre des manifestants d’hier.  Ceux-ci après les mouvements de lundi dernier sont  certainement revenus à de meilleurs sentiments.

 

C’est que, après le mouvement de revendication orchestré par les étudiants qui n’avaient pas de nom sur la liste des bénéficiaires de la bourse d’excellence du président de la république lundi dernier, mouvement qui avait amené les dits étudiants a barricader l’entrée principale de l’université de Douala, bloquant  par ce fait le recteur  de l’université dans ces bureaux, ceux-ci sont revenus a de meilleurs sentiments. Ils ont choisi comme la note du ministre de l’enseignement supérieur le recommande, de procéder par des requêtes pour rentrer dans leur droit.  

Promesse

Selon des informations recueillies au Campus, ils ont été persuadés de choisir  cette voie par certains  membres de l’administration avec qui, ils ont eu un entretient lundi dernier aux environs de 21 heures. D’après certaines indiscrétions, le recteur leur  aurait  promis de statuer personnellement sur leur cas pendant le traitement de requêtes.  Et, chacun d’eux devait pour que cette promesse soit tenue, passer se faire enregistrer au près de son doyen sur une liste prévue à cet effet.

« Les membres de l’administration nous ont persuadé hier que, barricader le portail ne devrait pas résoudre le problème. Qu’il fallait plutôt faire les requêtes comme cela est recommandé. Je l’ai fait et j’attends. »Confie un étudiant de Fref  rencontré hier. Celui-ci qui optimiste quand à la promesse du recteur, pense du moins que cette mesure lui permettra d’obtenir comme beaucoup de ses camarades inscrits en master 1 cette bourse.

Une autre catégorie d’étudiants sceptiques, pensent reprendre les mouvements de revendication si  leurs noms ne figurent pas sur la liste additive qui sera affichée après le traitement des requêtes.  

«Nous  on connait l’administration. C’est comme ça qu’ils ont l’habitude de faire. Ils nous dissuadent à chaque fois quand on revendique nos droits et souvent pour ne rien faire. J’espère seulement que cette fois ci sera la bonne.» Menacent-ils.

Requêtes

  S’agissant des requêtes à formuler par les étudiants oubliés lors de la distribution de cette bourse universitaire, un communique signé le 1er août  2011 du Dr Kisius Mpoche, le vice doyen chargé de la scolarité  des statistiques  et du suivi des étudiants, affiché au Campus 1de l’université de Douala informe les étudiants sur les pièces à fournir pour les requêtes et la date limite de ce dossier.

Selon ce communiqué, les étudiants ayant des revendications à faire sont priés de déposer une requête au près du doyen chargé de la scolarité et des statistiques et du suivi des étudiants. Et cette requête doit contenir, une requête écrite à la main, une photocopie des reçues de paiements et une photocopie des relevés de notes  de l’année académique 2009-2010. La date limite de recevabilité dudit dossier est prévue le 2 août à 12 h.

 

Hervé Villard Njiélé

 

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