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Le blog de Hervé Villard Njiélé

Culture: Abou électrise l’Hôtel Lewat à Douala

17 Juillet 2011, 21:50pm

Publié par Hervé Villard

 

Abou-jacquette.JPGA

l’occasion de la dédicace de son tout premier album «Hommage au peuple Bamoun» le journaliste caricaturiste a rendu pantois le public venus nombreux découvrir la galette qu’il avait à proposer ce 9 juillet 2011 à l’hôtel Lewat.

 

Ils étaient tous venus par curiosité. Mais, ils y ont pris gout et ne sont repartis qu’à la fin de la cérémonie de la dédicace de l’album « Hommage au peuple Tikar ». Les amis, les confrères,

les frères et les nombreux invités qui ont pris par à cette cérémonie de dédicace étaient tous satisfaits SDC12200.JPGau sortir de la cérémonie. Ils

ont d’ailleurs pour la plupart acheté un exemplaire de cet album pour non seulem

ent gr

atifié le travail abattu, mais d’avantage pour savourer la belle mélodie, distillée à travers ce support. «Abou est un véritable artiste. Il est pluridimensionnel et fait toujours bien ce qu’il entreprend » pouvait-on entendre dire ses collègues de service, ses nombreux fans et les nombreux confrères qui ont fait le déplacement de l’hôtel Lewat

C’est que, pendant la cérémonie de dédicace que beaucoup

avait minimisé à l’avance   Aboubakar Mgbekoum,

 

  

SDC12248.JPG

  reconnu sur le pseudo « Abou » a surpris plus d’un. La qualité de sa musique, le rythme, la mélodie, le message. Tout était bien arrangé. Pour amplifier l’ambiance, déjà surchauffée par la qualité de ses mélodies, l’artiste à travers ses pas de danse exceptionnels, ses déhanchements magiques et surtout la dextérité qu’on lui reconnait, il a surpris agréablement le public acquis à sa cause. Nombreux d’entre eux emportés par ses envolées lyriques et sa mélodie envoutante se sont retrouvés malgré eux sur la piste de danse. Car, l’envoutement était de taille. Qui pour danser qui pour «farotter», les spectateurs se succédaient sur scène. Il a fallu à un instant que le protocole intervienne, pour limiter l’envahissement du podium, qui se faisait déjà de manière désordonnée, et perturbait par contre la cérémonie. 

 

 

 

 

 

SDC12215.JPG

 

 

 

La salle des fêtes de cet hôtel, qui accueillait l’évènement, s’est avérée étroite pour contenir toutes les personnes qui ont effectuées le déplacement. Certains pour vivre en direct ce spectacle mémorable étaient obligées de rester débout pendant longtemps car, toutes les places assises étaient occupées.

S’agissant de l’album dédicacé

Abou-balafond.JPG

, c’est une compilation de huit titres qui décrient plusieurs maux de la vie en société. Et d’avantage ceux qui contribuent à sa destruction. L’orgueil, la jalousie, l’ingratitude, la criminalité, la méchanceté, la consommation abusive de l’alcool pour ne citer que ceux-ci. Il déplore pareillement l’effet dévastateur et surtout l’horreur et la tristesse que la mort sème au sein de la société toute entière. « La disparition d’un  être chère est toujours synonyme de désolation et de grande douleur pour les proches et amis de la victime. Déclare-t-il ». Il en profite d’ailleurs pour rendre hommage au peuple Tikar. Ce peuple dont il est originaire et qui est la mère de tous l es autres peuples. Tels les bamiléké, les Bamoun etc.. Pour faire comprendre les différents messages, et ces nombreuses dénonciations, il fait appel à plusieurs rythmes connus facilement par les camerounais et d’avantage des rythmes qui leurs sont familiers. La salsa, le makossa, et le folklore sont les plus usités.  

Pour agrémenter cette soirée qui se voulait grandiose, ‘Abou a fait appel à ses collègues comédiens et humoristes. Ces derniers ont pimenté et cubé l’évènement.

 

 


A travers leurs différentes prestations, ils ont mis du boum au cœur des nombreux invités présents. Et, on d’avantage transformé cette soirée dédicace, en un véritable rendez-vous culturel,  pendant lequel, se sont alternés sur la scène des artistes musiciens des humoristes et des comédiens.

Tout ceci à la satisfaction du public qui a passé une soirée inoubliable. « C’est la première fois que je m’amuse autant. J’ai ri comme je ne l’ai jamais fait et écouté de la belle musique. La soirée était belle » confie Blonde T une spectatrice.

Né le 31 juillet 1968 à Bankim, une chefferie de la région de l’Adamaoua, ASDC12165.JPGboubakar Mgbekoum, s’intéresse à la musique depuis son bas âge. Alors qu’il n’avait que 9 ans, il monte et anime au sein de la chefferie traditionnelle un orchestre traditionnel. En plus de la musique qu’il affectionne, il est tenté par les dessins et se prête à la caricature. Ce qui lui réussit d’ailleurs. Aujourd’hui caricaturiste au quotidien privé La Nouvelle Expression, Abou de par ses nombreuses casquettes, se présente comme un homme qui fait tout. Cameraman, monteur réalisateur, scénariste, humoriste, producteur.

Avec la sortie de «hommage au peuple Tikar » son premier album qui fait déjà les tabac dans les gargotes et les points chauds, Aboubakar Mgbekoum cet homme aux multiples facettes est comme a dit quelqu’un « Un homme doué à qui tout réussi au simple toucher. Mais pour cet infatigable promoteur de la culture « Son seul secret c’est le travail » Hommage au prince Tikar a été réalisé par Bobo. A la percussion on avait le prince Tikar Bobo, Monsakoum, Nazer. L’enregistrement et le mixage ont été faits au studio Bobson tandis que Abou prod à produit le chef d’œuvre. « Hommage au prince Tikar » est disponible au siège de la maison de la culture Tikar à Douala, situé non loin de l’école publique de Deido.

 

Hervé Villard Njiélé.

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Interview:Emmanuel Talla:« Plusieurs de nos enfants sont des voleurs. »

17 Juillet 2011, 20:28pm

Publié par Hervé Villard

 

 

« Plusieurs de nos enfants sont des voleurs. »

 

Chef du quartier Bilongué où s’est déroulée la guerre de gang qui a fait au total 5 morts, y compris les trois voleurs, le voleur de moto et l’élève, celui-ci a tenu à s’expliquer sur ce qui se passe dans son quartier.

 

Comment cette situation qui a semé la panique générale dans votre quartier a-t-elle commencée ?

 

Cela est du a une vindicte populaire qui a eu lieu vers minuit ici dans mon quartier. Un présumé voleur de moto a été arrêté vendredi passé dans le quartier et les populations l’ont tabassé à mort. Au moment où j’arrivais sur les lieux, celui-ci n’était pas encore mort. On lui soutirait les informations pour avertir sa famille. Mais il est décédé quelques minutes plus tard. Ce qui est arrivé de nos jours, c’est une riposte. Ces camarades bandits sont venus de partout pour le venger. Ils ont voulu riposté face à l’auto-défense que nous avons installée. C’est ça qui a créé tout le trouble que vous voyez au quartier là.

 

Quelles sont les mesures que vous avez prises par rapport à ce problème ?

 

Ce n’est pas au début de cette affaire que nous avons pris des dispositions, depuis des années, nous avons pris des mesures pour lutter contre le grand banditisme. Notre quartier est réputé être un quartier de grand bandits. Vous êtes sans ignorer que le chef de l’Etat nous avait déjà octroyé un poste de police. Nous avons commence la construction de ce poste que nous n’avons pas fini ceci du aux multiples problèmes que nous rencontrons. J’en profite pour demander aux âmes de bonne volonté qui peuvent nous aider à finaliser ce projet à nous aider à le finir. Afin que les éléments des forces de l’ordre puissent y être affectés. Aujourd’hui. Le quartier est tellement organisé. Il y a des chefs de blocs dans chaque secteur, et nous avons même conçu des fiches pour recenser les populations. Nous avons mis sur pied une forme de dénonciation anonyme pour dénicher les malfrats. Ce système permet que dès que vous avez un voisin qui vole ou quelqu’un d’autre, vous écrivez son nom et vous remettez dans une enveloppe sans nom que vous acheminez à la chefferie qui le renvoie au commissariat. Le grand banditisme perdure ici tous simplement parce que plusieurs de nos enfants sont des voleurs. Ici nous sommes des pauvres et ce sont des fils de pauvres. Je comprends aussi leur problème. C’est vrai que le banditisme n‘est pas une bonne chose. Quand les gens ne dénoncent pas leurs enfants vous voulez que l’on fasse quoi. Il y a aussi dans ce quartier des gens qui commercialisent les drogues. Et ceux qui font ce genre de marché ne peuvent pas aimer l’auto-défense, ni la gendarmerie,  ni la police.  Bien sûr nous avons informé les autorités administratives et les forces de l’ordre, j’étais encore à la police pour solliciter leur intervention. Le commissaire du 8ème est avec moi tous les jours. Je ne sais pas comment il fait pour  toujours être là quand j’ai besoin de lui. Je ne sais même pas qui lui donne ces moyens. je le félicite encore beaucoup.

 

Dans quelles circonstances est ce que je élève qu’(on a tué est t-il mort ?

 

 C’est au cours de cette descente armée des jeunes bandits donc je vous parlais là. Ils étaient près de cent armés. Ils étaient repartis en trois groupes et semaient le désordre partout. Ils pillaient tout ce qu’ils trouvaient et blessaient les gens qu’’ils rencontraient. Ils entraient dans toutes les maisons et emportaient ce qu’uils trouvaient. Ils ont blessés les gens partout certaines même sont encore à l’hôpital. On a tué cet enfant autour de 20h. C’est même le voisin de ‘’45’’ ce brigand là, c’était même son ami puisqu’ils ont grandi ensemble.  C’est dans cette violence généralisée que cet enfant est mort. On l’a coupé avec la machette et il est décédé à l’hôpital Laquntinie.

 

Que dites- vous du fait qu’on accuse les habitants de votre quartier d’être allé dans un autre quartier arrêter des gens qu’elle a tué. ?

 

Dans la nuit de lundi à mardi, ayant eu l’information selon laquelle les bandits devaient revenir pour nous terroriser encore une fois de plus.  Les jeunes de l’auto-défense sont allés les chercher là où ils se cachaient pour préparer leur plan d’attaque de la soirée. Informés les membres de l’auto-défense sont allés les chercher. Ils ne sont pas allés seuls. La police était informée. Et les gars savaient que si ça les dépasse, la police doit intervenir. Et en plus, les bandits qu’on, est allé chercher ce sont les jeunes du quartier.  On n’a d’ailleurs tué un autre devant se parents. Il y a eu altercation entre eux et les habitants du quartier et ils sont morts.

 

Quelles sont les mesures  à prendre pour protéger votre quartier d’une telle agression ?

  Guerre des gangs à Bilongue: Okalia Bilaï procède aux arrestations

Les mesures sont nombreuses. Le comité de vigilance est déjà là, c’est une mesure prise. Les populations cotisent 1000fcfa pour eux chaque mois afin qu’ils achètent la torches pour circuler dans la nuit et qu’ils puissent déjeuner pour bien faire le travail. Des mesures sont par railleurs prises avec les forces de l’ordre qui ont dit que ce genre de chose doit finir et que des patrouilles régulières seront organisées au quartier.

 

 

Recueillis par Hervé Villard Njiélé

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Guerre des gangs à Bilongue: Okalia Bilaï procède aux arrestations

17 Juillet 2011, 19:44pm

Publié par Hervé Villard

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Okalia Bilai procède aux arrestations.

Informé de la situation dramatique qui se déroule à Bilongué depuis lundi dernier, et surtout de l’assassinat de trois malfrats par les membres de l’auto-défense, et ce après le passage du sous-préfet de Douala 3ème dans cette localité,  il n’a  pas digéré ce manque de respect aux autorités. Il est lui-même descendu sur le terrain pour s’enquérir de la situation et faire régner de l’ordre à tous les prix.  L’Etat étant le garant de la sécurité des personnes et des biens le chef de terre du département du Wouri, n’a pas toléré ce qui se passe dans son territoire de commandement.

Arrivé à Bilongué hier après midi, bilongue1.JPGaux environs de 15h 50 min, il n’y est retourné qu’aux environs de 19h après avoir posé plusieurs actions fortes.

Première action forte c’est la réunion de sécurité  qu’il a tenu avec le chef de quartier, les chefs de bloc, les membres de l’auto-défense, les président de l’association des jeunes, et les forces de maintient de l’ordre.  Il était question pendant cette échange houleux, de trouver illico presto des solutions à cette situation de terreur qui perdure.

Après avoir écouté   le point  de la situation à travers les comptes rendus de différentes personnes présentes, il a demandé que les responsables du quartier et les membres de l’auto-défense  dénoncent  les grands bandits qui se terrent dans le coin et qui sèment le désordre les moments venus.

Après ces dénonciations qui constituaient le gros de la première action forte, le préfet est passé à la vitesse supérieure. Il fallait  localiser et arrêter les personnes indexées reconnue comme faisant partie des gangs des malfaiteurs. Sur la liste, figuraient quatre noms de gangsters à traquer. Il s’agit de ‘’So’ ‘’Sas’,’’Moungoué’’ et ‘’Mani’’

 Sans protocole ni autres mesures Okalia Bilai comme un véritables soldat s’est mis à la poursuite des sus nommés. Suivant les membres de l’auto-défense qui lui indiquaient le chemin, il va arrêter sept personnes au total. Ceux-ci sont les proches des gangsters dénoncés en fuites. Selon des sources concordantes, ils ont tous été conduit à la police judiciaire pour besoin d’enquête. Pendant ce périple qui a amené le préfet à patauger dans la boue des quartiers tels Bilongue, Soboum, Brazzaville, une vendeuse de cannabis a été arrêtée. Dans sa maison on a également trouvés un plastique noir comportant le dit produit. Soutenue pas la population sortie nombreux l’accompagné dans cette mission salvatrice, Okalia Bilai n’a montré aucun signe de fatigue. Ni le l’état marécageux de certains quartiers, ni la distance à parcourir et non plus l’état insalubre des lieux ne l’ont découragé. Il a d’ailleurs pendant cette chasse aux malfrats rendu visite à la famille de l’élève assassiné  et aux parents du brigand ‘’45’’tué par l’auto-défense. Après les souhaits de condoléances, il a demandé aux parents des victimes, de toujours dénoncer les bandits à la police.  La descente du préfet est venue redonner confiance aux populations de Bilongue qui se sentaient abandonnées. « La descente du préfet est à saluée. Parce que, cela va permettre aux populations de comprendre que même l’administration ne cautionne pas ce genre de chose ». A déclaré Timothée Gagwi, chef du quartier Bilongue II

 

Hervé Villard Njiélé.

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Insécurité à Douala:Une guerre de gangs fait trois morts à Bilongue.

17 Juillet 2011, 19:36pm

Publié par Hervé Villard


 

bléssé bilonguéUne guerre de gangs fait trois morts à Bilongue.

 

Le préfet  du Wouri,Okalia Bilai descendu sur les lieux a pris des mesures fortes. Près de 7 personnes, membres de la  famille et proches des brigands interpellées.

 

La guerre des gangs qui se déroule à Bilongué depuis la nuit du lundi 11 juillet 2011 a encore fait des victimes. Trois autres personnes viennent d’être assassinées.  La scène s’est déroulée  dans la soirée du mardi 12 juillet 2011 aux environs de 19h, après le passage du sous préfet de Douala 3ème. Fonkouen Cédric, Alias 45, Koki, et un autre malfrat non identifié, tous des bandits de grand chemin, reconnus comme tels, par les riverains et habitants de Bilongué, ont été tués par les forces de l’auto-défense.  Selon des témoignages ils  ont été copieusement molestés avant d’être assassinés par ces derniers, très remontés contre eux, pour  avoir semé la terreur dans ce quartier la veille, blessé plusieurs habitants et, principalement pour avoir  tué Thierry Gildas Kondo, un jeune élève de ce coin.  Les membres de l’auto défense qui était, selon les riverains au courant du fait que les malfrats ont promis  de repasser  pour terroriser les populations de Bilongue  une fois de plus,ont décidé eux même,  d’en découdre avec eux. Ils sont allés  les cueillir dans leur nid. Ramenés à Bilongué, ils  ont  été exécutés par la suite.  Le forfait a été commis à l’entrée du stade qui porte le non de ce quartier.

Selon les riverains, les bandits n,’ont pas été assassinés au même moment. «Les membres de l’auto-défense sont allés les  chercher à Makéa, et un autre a été arrêté à « couloir d’or » non loin du quartier Tergal. On a d’abord amené le premier bandit Ici. Il a cité le nom de tous ses complices avec  qui, ils  ont semé la terreur au quartier lundi.  La population l’a directement lynché. Puis, on est venu avec les deux autres qu’on a aussitôt tués. » Affirme un riverains.

Au lieu dit ‘’entrée stade’’ où le forfait a été commis, des caillots de sang étaient  répartis en désordre. Une partie, et d’ailleurs la majeure, a été lavée par la pluie qui s’est abattue sur le quartier ^pendant la nuit.

La mort de ces braqueurs est  venue soulager les populations apeurées et qui vivaient dans une insécurité caractérisée depuis le déclenchement de cet évènement le vendredi 8 juillet 2011. «Après ce qui s’est passé hier, le quartier est calme. Mais, nous avons passé une bonne nuit, une nuit tranquille » confie un riverain. La famille de Cédric Fonkouen, Alias 45, le chef de gang  selon les riverains,  a été soulagée après la mort de leur fils. Car, les populations menaçaient d’incendier leur domicile et de la chasser du quartier.  Nous apprend-on. Selon le chef de quartier Emmanuel Talla, l’assassinat des  brigands était plutôt une fête dans Bilongué hier. « Tout le quartier jubilait cette nouvelle hier. Quand ils ont appris qu’on a tué  ‘’45’’, ils on jubilé. Bien qu’étant déjà chez moi, une dame est venu me donner la bière pour saluer cette action forte» déclare-t-il détendu. Hier matin à Bilongue, la vie avait repris, les buvettes, les vente à emporter les boutiques, tous avaient ouvert leur porte. Les commerçants et les riverains vaquaient  sans gène à leurs occupations respectives.

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Excellence académique:L’université catholique Saint Jérôme prime ses meilleurs étudiants.

17 Juillet 2011, 19:09pm

Publié par Hervé Villard

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L’université catholique Saint Jérôme prime ses meilleurs étudiants.

 

C’était  15 juillet 2011, à l’occasion de la clôture des activités de l’année académique 2010-2011 qu’i s’est déroulée à l’esplanade de la cathédrale Saint Pierre et Paul de Bonadibong

 

 

L’esplanade de la cathédrale Saint Pierre et Paul de Bonadibong grouillait de monde ce vendredi 15 juillet 2011 après midi. Parents, amis et connaissances s’y sont donné rendez-vous, pour assister à la cérémonie de clôture de la toute première année académique de l’université catholique Saint-Jérôme de Douala.   A l’occasion de la fin de cette année académique, les responsables de cette institution universitaire ont décidé de primer les meilleurs élèves qui se sont démarqués le long de l’année. Ceci pour stimuler ceux qui n’ont pas fait assez d’efforts au courant de la première année.

 S’agissant de cette remise solennelle des prix, plus d’une centaine d’étudiants ont été primés à l’occasion.  Les trois meilleurs étudiants  de l’institut supérieur de gestion et les meilleurs étudiants par matière ont été primés. Les prix des meilleurs étudiants sont  revenus à Roseline Ndzassa Mbock, Jabéa, Yves Ekwalla Eyoum, à Aristide Rosine Kouam Demgne. Ces étudiants qui ont honoré l’université catholique de par leur travail, ont reçu chacun un ordinateur portable des mains des  autorités de l’établissement. Aux autres, à savoir les premiers par matière, les responsables on a remis  des livres.  

Pendant cette cérémonie riche en sons et en couleurs, les étudiants de l’école  cathédrale de théologie pour les laïcs de douala (Ecathed) ont pareillement reçu leur diplôme de fin de formation des mains de l’archevêque de Douala Monseigneur Samuel Kléda.  Les parchemins remis aux étudiants de l’Ecathed, couronnaient trois années d’instance formation en théologie durant lesquelles, ils ont été formés en sciences religieuses et ont approfondie leurs connaissances bib liques.

La cérémonie de clôture de l’année académique a par ailleurs été l’occasion pour Monseigneur paul Nyaga, le recteur de l’université catholique Saint-Jérôme de faire le bilan de cette première année. Pour celui qui préside aux destinées de ce nouveau né de l’archidiocèse de Douala, « la première année n’a pas  du tout été facile ». Car, entre la recherche des locaux, où recevoir les étudiants et dispenser les premiers cours, et la confection d’un programme académique répondant aux exigences de l’enseignement supérieur, et qui poursuit les  objectifs que l’université s’est fixé dès sa création, il fallait être inspiré de Dieu pour gérer tout cela. Par la grâce de Dieu et surtout grâce à la foi immense  de tous ceux qui œuvrent pour l’avenir de cet établissement, ils en sont arrivés à surmonter quelques uns. Même si certains obstacles ont été  franchis, c’est à dire le fait d’exister concrètement, de grand défit reste à relever. Notamment celui « de former de façon engagé pour une Afrique nouvelle », mission que s’est assignée l’université catholique Saint-Jérôme de Douala.

 

Hervé Villard Njiélé.

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Sécurité en Afrique Centrale: Deux documents sur le code de conduite militaire et l'utilisation des armes adoptés.

17 Juillet 2011, 18:49pm

Publié par Hervé Villard


 


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Cela s’est fait durant la 12ème session de la commission de défense et de sécurité du Copax qui s’est tenue à Douala du 12 au 16 juillet 2011.

 

 

La 12è commission du Conseil de paix et sécurité de l’Afrique centrale (COPAX) qui  s’est tenue  du 12 au 16juillet 2011 dans la métropole économique du Cameroun, Douala  s’est achevée par l’adoption de deux documents importants qui aideront à réduire la violence et à assurer  d’avantage la paix et la sécurité dans les Etats de la région Afrique centrale. S’agissant des documents susmentionnés, il s’agit de la convention de Kinshasa pour le premier et le code de conduite des forces armées et police pour le second.

 Le premier à savoir la convention de Kinshasa ou encore, la convention de l’Afrique centrale pour le contrôle des armes légères et de petit calibre, de leurs munitions et de toutes pièces et composantes pouvant servir à leur fabrication, réparation et assemblage vient combler un vide qui faisait de l’Afrique centrale l’une des rares sous-régions d’Afrique à ne pas disposer d’un instrument juridiquement contraignant sur le contrôle des armes légères.

 

Selon cette convention,  la détention et d'armes légères est interdite aux civils et est soumise à une autorisation délivrée par les autorités. La fabrication d'armes légères et de petit calibre est autorisée, mais soumise à un contrôle. Les armes doivent être marquées. Le courtage et les courtiers sont réglementés au niveau national.

 

 Cette loi prévoit un mécanisme de traçage et les Etats doivent limiter les points d'entrée des armes sur leur territoire national. Pour renforcer la confiance et le contrôle, des bases de données nationales doivent être établies et permettre l'échange d'information. Une base de données sous-régionale est également prévue.

 S’agissant de la deuxième loi, elle porte sur le code de conduite des forces armées et police. Elle permet  aux forces de l’ordre  des différents pays d’adopter des comportements dignes des forces de l’ordre  et de régulariser les rapports entre elles. Ce code permet pareillement d’harmoniser les rapports entre les forces de l’ordre et les populations.  D’après les déclarations du représentant des Nations unis,  le document  qui est déjà adopté par les conseils des ministres des pays de la sous région, permettra aux soldats  de bien comprendre son devoir au près de son pays et au près de la population.


 Durant cette rencontre stratégique pour le maintient de la paix dans la sous région, le programme provisoire de ces assises prévoyait l’évaluation, à mi-parcours, de la mise en œuvre de la Mission de consolidation de la paix en République centrafricaine (MICROPAX I) ainsi que l’état d’avancement de la sécurisation du Golfe de Guinée, en proie à des attaques audacieuses de pirates

Ces travaux ont été bouclés vendredi 17 juillet 2011 par  la signature et l’adoption des deux documents susmentionnés qui ont été remises aux président en exercice de la commission de sécurité et de sécurité de la Ceeac par le représentant de l’Onu. Ceci  en présence de Edgar Alain Mebe Ngo’o le ministre camerounais de la défense. Celui-ci a d’ailleurs félicité les membres de la commission de sécurité pour le travail abattu avant de les encourager d’aller de l’avant.  « Je sui convaincu que les résultats de vos études ont données lieux à l’élaboration des recommandations pertinentes que nous allons transformer en haute décisions à soumettre  l’appréciation des chefs d’Etats. La construction de la paix et de la sécurité est une œuvre exaltante et  de longue haleine qui requiert d’importants moyens. La sécurité n’ayant pas de prix, aucun sacrifice ne sera de trop pour atteindre les objectifs que nous nous seront fixés ». Etaient également présents à cette clôture, des experts regroupant des chefs d’états-majors généraux, des commandants en chef ou directeurs généraux de polices nationales, des directeurs en charge de la coopération régionale des ministères des Affaires étrangères des Etats membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC).


Le COPAX a été créé au terme de la conférence au sommet du Conseil consultatif des Nations unies sur les questions de sécurité en Afrique centrale, tenue à Yaoundé les 25 et 26 février 1999. Sa mission générale est de prévenir, de gérer et de régler les conflits en procédant, en tant que de besoin, au déploiement de missions civiles et militaires d'observation destinées à maintenir ou à rétablir la paix au sein de la CEEAC.

 

Hervé Villard Njiélé.

 

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Formation professionnelle:Un programme de master 2 en transports internationaux au Cncc

14 Juillet 2011, 13:42pm

Publié par Hervé Villard


 

 

 

 

Le Conseil national des chargeurs du Cameroun (Cncc) compte offrir une formation labellisée aux étudiants du Cameroun, en partenariat avec l’Université de Douala et de Paris I Panthéon-Sorbonne.

 

La salle des actes de l’Université de Douala a abrité ce mardi 29 mars 2011 une cérémonie assez importante aussi bien pour l’avenir des étudiants camerounais ayant un faible pour le droit des transports, que pour le transport multimodal dans toutes ses composantes. Il s’agit de la signature d’une convention de partenariat entre ladite université et le Cncc, relative à l’obtention du master 2 professionnel en transports internationaux (aérien, maritime et terrestre). Les deux institutions étaient représentées par leurs dirigeants. Auguste Mbappe Penda pour le Cncc. Bruno Bekolo Ebe pour l’université de Douala. Ce dernier s’est entouré de la quasi-totalité de ses adeptes de l’intelligentsia universitaire imbriqués dans ce dossier, parmi lesquels le professeur Henri-Désiré Modi Koko, doyen de la Faculté des sciences juridiques et politiques (Fsjp), l’établissement concerné directement par cette tutelle académique. C’est d’ailleurs ce dernier qui ouvre le bal des allocutions ce mardi ensoleillé. De manière générale, il revient sur la genèse et le fonctionnement de ce master 2. « C’est la formation pluridisciplinaire qui fait sa spécificité, car ce master concerne tous les domaines dans les transports internationaux, alliant des profils de juriste, économiste, logisticien, géographe (…) », déroule Modi Koko. Concrètement, l’université de Douala assure la tutelle académique de ce programme via la Fsjp, tandis que les cours se déroulent au centre de formation du Cncc, sis au centre des affaires maritimes à Bonanjo. Les cours de cette première promotion constituée de 29 étudiants ont débuté le 14 février après  une leçon inaugurale dispensée par Emeric Lendjel et Stéphane Douard respectivement directeur et directeur adjoint du master 2 transports internationaux de l’Université de Paris 1 Panthéon- Sorbonne, le Modi Koko et Albert Mandjack, respectivement doyen et vice- doyen chargé de la recherche et de la coopération de la Fsjp.

 

Le coût global de la formation s’élève à un million


La formation est ouverte aux étudiants réguliers et repris d’études (entreprises) titulaires d’un Master 1, d’une maitrise ou d’un diplôme équivalent en droit, économie, gestion et logistique. Le coût global s’élève à 1 000 000 FCfa pour les étudiants réguliers et 1 500 000 FCfa pour les étudiants en reprise d’études (Entreprise). Ladite formation, qui dure un an,  combine plusieurs méthodes pédagogiques : Cours théoriques, études de cas, séminaires de travail collectif et rédaction de mémoire.


Dans ce partenariat gagnant- gagnant, le Cncc, rappelle son DG, s’engage à apporter son appui multiforme à cette formation, dans le but de promouvoir la filière, et de contribuer de façon permanente à la professionnalisation de ses enseignements. Une de ses principales contributions consiste à héberger les cours magistraux du Master 2, en mettant gracieusement à disposition ses infrastructures et équipements notamment, la salle de formation, la salle multimédia, la bibliothèque pour des besoins liés à la formation et le Cyber du chargeur où les opérateurs économiques effectuent de manière quotidienne leurs transactions avec l’étranger.


Afin de promouvoir la filière et de faciliter son ancrage socio- professionnel, le Cncc s’engage en outre à  « Faciliter la concertation entre les opérateurs économiques du secteur des transports et les responsables de la formation en vue d’assurer l’adéquation des enseignements aux besoins de l’emploi, sensibiliser les opérateurs du secteur sur l’offre de formation dans le cadre du Master 2 Transports Internationaux, en vue de susciter des inscriptions des personnels en reprise d’études, ou d’obtenir des formations à la carte et ouvrir l’accès à son réseau de partenaires au Master 2 afin de garantir des stages professionnels aux étudiants, d’organiser des visites d’entreprises, et de permettre des formations en alternance entre l’université et les entreprises », condense Auguste Mbappe Penda. Cet engagement est salué à juste titre par Bruno Bekolo Ebe qui n’a pas caché sa satisfaction après avoir découvert les locaux qui abritent les cours. «Il est difficile d’échouer en étudiant dans de locaux pareils », lance-t-il, le sourire en coin, à l’endroit du DG du Cncc, après avoir découvert la salle de formation logée au 11e étage de l’immeuble abritant le Cncc.

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Accidents de la circulation:les mesures préventives des transporteurs.

12 Juillet 2011, 11:58am

Publié par Hervé Villard

 

centrale voyagesLe groupement des syndicats des transports urbains et interurbains  ont remis au le préfet du Wouri, une liste de mesures visant à sécuriser les voyages de nuit.

 

Remettre à Okalia Bilai le préfet du Wouri  la lettre de remerciement du ministre des transports Maigari Bello Bouba pour avoir ré-autorisé les voyages de nuit qu’il avait lui-même interdit il y a quelques jours, et lui faire certaines propositions pour éviter les nombreux accidents de la route récurrents sur nos routes. C’est l’objectif visé par la rencontre que les représentants du regroupement des syndicats des transports urbains et interurbains ont eu avec le préfet du Wouri.  C’était hier au service du gouverneur de la région du Littoral.

 

Pour le regroupement des syndicats des transports  qui constatent par ailleurs que la suspension des voyages de nuit à entrainer d’énormes pertes, -soit une  baisse des activités de l’ordre de 35% sur l’axe Douala-Yaoundé  et  de 50% à, 90% sur les axes qui desservent le Nord Ouest l’Ouest et l’Est- pendant la période de l’application de cette mesure  que vient de suspendre le  ministre des transports, il est temps de mettre fin à tous ces désagréments.  Dans le courrier remis au préfet du littoral, les syndicalistes ont proposé  certaines mesures pour limiter et réduire de moitié les accidents de la circulation.

 Parmi les nombreuses propositions faites, le groupement des syndicats des transporteurs urbains et interurbains propose  entre autres l’application des arrêtés n° 0000185 et 0000190 de février 2006 qui précisent  et organisent  le transport urbain et la gestion des terminaux routiers et demande  l’application de l’article 40 de convention collective du secteur des transports urbains et interurbains.

Ils entendent  aussi mettre sur pied dans chaque chef lieu de région, une structure de contrôle du respect des directives du ministère des transports relatives à la sécurité et au confort des voyageurs. Cette équipe sera constituée à la fois des responsables du mintransports, de la préfecture de la police, de la gendarmerie et des syndicats. Elle aura pour mission de donner leur avis sur l’état des véhicules, les chauffeurs leur qualification  les conditions de travail au regard de la convention collective et d’autres chose encore. 

Pour mettre fin au surcharge et vérifier le système d’éclairage, le groupement de syndicat propose que l’on dresse à la sortie de chaque ville et ce à mi-parcours, un barrage pour interpeller les véhicules qui ne seront pas règlementaire. Ils entendent à court terme équiper le triangle de la mort Douala –Yaoundé –Bafoussam-Douala de sept engins puissants pouvant tracter les camions et autres matériels roulants en panne, qui obstruent le passage dans cet espace.  

Comme autres propositions, Ils entendent en outre, exercer des contrôles à la sortie des centre de contrôle technique automobile pour  éviter la mise en circulation des véhicules à l’état technique douteux et, limiter la corruption et différents magouilles qu’il y a en ce lieu.

Echange houleux.

Pendant cette brève rencontre qui s’est transformée en un échange houleux entre certains membres de ce groupement et Okalia Bilaî, le préfet du Wouri, l’irresponsabilité de l’Etat du ministère de transports et des transporteurs a été évoqué. Si pour les syndicalistes, c’est le laxisme de l’Etat, qui est à l’origine du désordre observé dans cette profession, ceci  à cause de l’impunité, pour le préfet du Wouri c’est le contraire. Ce sont les transporteurs qui sont les fauteurs de troubles et les véritables responsables du désordre. Car,  ils ne veulent pas respecter les  lois en vigueur.  «C’est  vous qui mettez  des voitures sans phare en circulation, qui  recruter des chauffeurs non qualifiés, qui demandez au chauffeur de travailler au maximum  parce que vous voulez maximiser les gains. » « C’est parce que vous permettez tout cela qu’on observe des accidents mortels récurrents dans ce pays »a déclaré le préfet.

Pour résoudre ces problèmes et régler définitivement le problème des voyages de nuit dans le Wouri, le préfet entend organiser une assise dont l’objet porte sur les voyages de nuit  le 14 juillet 2011. Sont conviés à cette importante réunion, les syndicats des transporteurs, les  responsables de la sécurité de la ville et les responsables de du ministère des transports. Il entend pareillement revenir sur la disposition des agences de voyages dans la ville de Douala pour mettre fin au désordre urbain ambiant.

 

Hervé Villard Njiélé.

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Remenber Pius Njawé: Il y a un an mourrait Pius Njawé le directeur de publication du quotidien privé Le Messager.

11 Juillet 2011, 23:53pm

Publié par Hervé Villard

 

  

 njaweC’est aux premières heures du mardi 13 juillet 2010 que la nouvelle annonçant le décès de Pius Njawé le directeur de publication de Le messager a été apprise à la surprise générale. Bien portant et au top de sa forme, il était parti aux Etats-Unis d’ Amérique le 9 juillet 2010  pour assister à une réunion qu’organisait la Cameroon diaspora for change (Camdiac) le 10 juillet 2010, à Washington district of Columbia(Dc), quand l’irréparable s’est produit.  Il est tué dans un accident de la circulation alors qu’il se rendait chez un membre de sa famille en Virginie. Selon des informations que rapporte le quotidien Le Messager du 13 juillet 2010,  pendant  que le chauffeur qui conduisait Pius Njawé  en Virginie tentait de remonter une roue du véhicule crevé quelques minutes plus tôt sur l’autoroute Ruismond Cheaspeake, un camion roulant à tombeau ouvert les a violemment percutés et Njawé a rendu l’âme sur  le champ. L’accident s’est produit alors qu’il était 14h 55 en virginie et 23h au Cameroun. Le chauffeur, un certain Eric grièvement blessé était dans un état critique. 

. Née le 4 mars 1957 à Babouantou, dans le département du Haut –Nkam, Pius Njawé entre dans le monde de la communication comme garçon de course au journal Semences Africaines en 1972. Après son passage dans le journal de René Philombe, il est recruté à l’hebdomadaire La Gazette. Il crée Le Messager en 1979 alors qu’il n’est âgé que de 22ans. Très engagé dans la lutte pour la liberté de la presse et le respect des droits de l’homme, son combat va l’emmener 126 fois en prison durant environ trente ans de carrière journalistique.  A l’occasion de la mort de cet artisan de la paix et infatigable défenseur des droits de l’homme et de la liberté de la presse, et pour l’une des rares fois, la presse et particulièrement la presse privée avait manifesté une solidarité et une prise de conscience en se mettant ensemble pour préparer les obsèques de ce chevalier de la plume. Un comité chargé de gérer les obsèques pour le compte des hommes de médias a été immédiatement mis sur pied .Celui-ci était composé de : Séverin Tchounkeu Directeur de publication du quotidien La Nouvelle expression  comme coordonnateur général ,de Michel Michaut Moussala, Dp de Aurore Plus et Haman Mana Dp du quotidien Le jour comme responsables de la mobilisation des journalistes sur le plan national,  de Alain Blaise batongue de Mutations comme responsable de la mobilisation sur le plan international, de Peter William Mandjo du Journal le Front comme responsable des relations avec les autorités ,de Nyemb Popoli, Dp de Le Popoli comme trésorier ,de Luc Siéwé du Messager comme trésorier adjoint et de David Nouwou de La Nouvelle Expression et de Olivier Fokam de la South Média Corporation comme rapporteurs.

Puisse ton âme reposer  en paix 

 

Hervé Villard Njiélé.

 

 

 

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Elections présidentielles 2011:Jean de Dieu Momo candidat.

10 Juillet 2011, 19:15pm

Publié par Hervé Villard

momo.jpgIl  a officiellement annoncé la nouvelle aux hommes de médias lors d’un  point de presse qu’il a organisé ce 9 juillet 2011 à Ndogbong.

 

 

  Investit depuis le 29 septembre 2010 comme le président du parti, « Les patriotes démocrates pour le développement au Cameroun »(Paddec), jean de Dieu Momo, le célèbre avocat des droits de l’homme au Cameroun vient de se déclarer officiellement candidat aux prochaines élections présidentielles. Le  président du Paddec qui tenait une conférence de presse  occasionnelle dans la capitale économique du Cameroun, ne s'est pas fait prier pour dire sa volonté. « Les patriotes m’ont porté à la tête de ce parti et m’ont désigné comme leur candidat à la course présidentielle qui débutera d’ici octobre 2011 ». A déclaré le présidentiable dès l’entame de la cérémonie.

 Durant cet évènement important pour son parti, il a tenu à expliquer au public les raisons de sa candidature à la magistrature suprême.  Pour celui qu’on appelle communément « l’avocat des neuf disparus de Bépanda », les raisons sont multiples : d’abord le fait de contribuer à assainir le Cameroun de tous les maux dont ils souffrent : A savoir, la corruption, la torture, l’injustice qui règnent au Cameroun. Pour faire changer tous ces maux, « ma position d’avocat des droits de l’homme n’était plus suffisant. Puisque tel fils que je réussissais à libérer était immédiatement remplacé par tel mari ou par un autre frère arrêté injustement ou victime d’abus de pouvoir. Et pour pouvoir venir en aide à tout le peuple camerounais, pour mettre fin à ce genre  d’injustice, il fallait que j’accède au pouvoir. D’où ma candidature » explique-t-il. A cette raison, le présidentiable précise que sa candidature a pareillement été motivée par les patriotes  du Paddec, qui l’ont  choisi comme leur candidat, comme le candidat des jeunes.  

Pour  construire le Cameroun, maitre Momo entend rétablir premièrement la démocratie. Pour y parvenir, le célèbre avocat entend séparer effectivement les trois pouvoirs à savoir le législatif, le judiciaire et l’exécutif et rendre chacun d’eux  autonome. Car, «sans cette véritable liberté, chacun de ces pouvoirs ne saurait jouer son véritable rôle et contribuer efficacement au développement du pays. »

Jean de Dieu Momo entant par ailleurs en cas de victoire associé tous les autres partis dites de l’opposition à la construction du pays. Car, « le Cameroun nous appartient  tous et chaque citoyen à son niveau  contribue de part ce qu’il fait à la construction de la nation. Sur ce, il n’est pas question d’exclure qui que ce soit. On va associer les forces, on va conjuguer toutes  les forces pour bâtir un Cameroun prospère. Les parti politique joueront le rôle de gendarme » Déclare-t-il.

S’agissant toujours de la construction du pays et plus particulièrement du redressement de l’économie, maitre Momo met un accent aigu sur le développement de l’agriculture. Il pense qu’on doit cultiver ce qu’on mange et produire ce que l’on consomme.

Au plan éducatif, pour relancer l’éducation et lui redonner ces lettres de noblesse, le défenseur des droits de l’homme entend diviser le budget actuel de la présidence par quatre et n’utiliser que le quart. Et, le reste, soit les trois quarts, servira à  relever l’éducation. Avec ce budget, il envisage construire les écoles et réintroduire les bourses dans le système scolaire.   Pour améliorer la condition de vie des camerounais, il pense faire passer le smic de 28000 FCFA à environ 150.000fcfa. La réalisation de ce programme d’action n’étant possible que grâce à son accession à la magistrature suprême, Jean de Dieu Momo compte sur les votes des camerounais qui sont ses amis ses frères et d’avantage sur la capitale relation qu’il a acquiert pendant ses loyaux services.

 

 

Hervé Villard Njiélé

 

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