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Le blog de Hervé Villard Njiélé

Ufdc:les Tic relégué au second rang

23 Septembre 2011, 00:00am

Publié par Hervé Villard

 

 

Selon les déclarations de son président Victorien Hameni Bieleu celui-ci serait animé depuis les Usa

 

Le président de l’Ufdc (Union des forces démocratiques du Cameroun) et les membres semblent ne pas accorder autant d’intérêt que d’autre parti politique en lice pour les élections présidentielles du 9 octobre prochain. Joint au téléphone par La nouvelle expression, le candidat de l’Ufdc déclare que son site est entretenu depuis les Etats-Unis par un jeune. «Je ne maîtrise pas ces affaires là. C’est un jeune qui s’occupe de tout cela. Je ne peux pas vous donner l’adresse du site.»  Déclare-t-il.

Une réaction qui laisse comprendre que le présidentiable et les membres de son parti n’accordent pas autant d’importance à ce canal de communication comme les autres partis politiques candidats aux élections présidentielles. Ces dernier prioriserait les descentes sur le terrain, les bains de foule avec les électeurs.  Si on n’observe pas un boum médiatique via le net sur la candidature du candidat, l’équipe de campagne travaille en interne. Il déclare du moins  communiquer via son mail et échange de tant à autres sur facebook. Pour celui qui est très déterminé à occuper le fauteuil du Président à Etoudi, l’heure est déjà à la campagne. Le public qui ne connait pas encore le programme de campagne de l’Ufdc découvrira certainement lors des différentes descentes sur le terrain. Il faut rappeler que la campagne débute officiellement le samedi 24 septembre 2011.

 

Hervé Villard Njiélé

 

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présidentielle 2011: Les Tics au service de la campagne

22 Septembre 2011, 23:46pm

Publié par Hervé Villard

Campagne présidentielle

  

  Le Sdf   se sert des Tic pour atteindre la diaspora

 

Le principal parti de l’opposition entend toucher les électeurs via son site web

 

Www.mysdf.org. C’est le site web du social democratic front qui lui permet d’échanger avec ces fans à travers le monde. Ne pouvant se déplacer dans tous les recoins du Cameroun et dans le monde entier au même moment, les responsables de ce parti politique ont mis sur pied ce site pour publier les différentes activités  que ménées le parti et son leader. Le désir de mettre sur pied ce site nait de la volonté d’informer tous les peuples du monde au même instant et vulgariser le parti. Précise un responsable du parti des flammes.

Selon l’honorable Fopoussi, responsable de la sous-commission de Communication  qui s’occupe des régions du du littoral, du Sud-ouest, du Nord–Ouest,  de l’Ouest et du grand Nord Cameroun, «la population camerounaise est constituée de plusieurs catégories de citoyens. Et  avec internet et les autres réseaux sociaux, on atteint facilement les jeunes  et la diaspora ». Affirme t-il.

Sur le site internet de ce parti politique, les informations  sont diffusées en Anglais et en français. Avec les nombreuses interfaces disponibles sur la page d’accueil du site  chaque visiteur peut naviguer aisément.  Parlant des informations disponibles, la dernière en date a trait au décès du trésorier du Parti de la Balance , Me Augustin Mbami avocat au barreau du Cameroun. On peut également apercevoir des informations relatives aux différentes activités menées par le parti de Ni John FruNdi au courant du mois d’aout. Une page disponible pour les différents dons et contributions visant à faire fonctionner le parti est également visible.

Même si le site n’est pas actualisé car ne contient pas des informations relatives au programme de campagne du parti de la balance, l’honorable Fopoussi rassure que le site sera actualiser dans les jours qui suivent. «Tout ce que nous faisons est publié dans ce site. La réactualisation du site nous occupe beaucoup. Nous sommes entrain de travailler pour cela. »Déclare-t-il. Pour celui qui pense qu’avec le site internet l’électorat du Social democratic Front (Sdf) va s’agrandir, le parti se sert  d’autres sites internet tels facebook et tweeter pour communiquer à travers le monde.

 

Hervé Villard Njiélé.

 

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Elections présidentielles:Branle-bas dans les quartiers généraux des partis politiques

21 Septembre 2011, 21:00pm

Publié par Hervé Villard

 

 

 

 

Entre  production des attributs de campagne et  réunion du bureau politique, c’est  une véritable course marathon qui s’observe dans les différents partis politiques   à quelques jours du lancement officiel de la campagne  présidentielle.

 

Course contre le temps au Manidem

 

Permanence du Manidem hier matin il est 11h.   L’ambiance est bruyante. Un baffle acoustique  placé à l’extérieur du bâtiment distille de la musique.  A l’intérieur, assis derrière un poste d’ordinateur, Moise Dibango, membre de la direction de ce parti politique, s’atèle à la saisie des documents  devant servir au lancement de la campagne présidentielle prévue pour le 24 septembre 2011 prochain. Un jour après la réhabilitation de la candidature d’Anicet Ekane, le candidat  du Manidem, c’est le branle-bas   général  qui s’observe dans ce Qg. «Nous sommes entrain de mettre sur pied des programmes  pour les distribuer aux publics afin qu’ils prennent connaissances de cela » affirme Moïse Dibango, membre de la direction.

Après le rejet du dossier d’Anicet Ekane par Elecam, la préparation de la campagne a été momentanément arrêtée dans ce parti  politique. Mais depuis hier, précise Abanda Kpama, le président du Manidem, « Avec la réhabilitation de notre candidat, nous avons décidé d’organiser à partir de  de demain vendredi la relance de notre campagne ». Pour ce faire le président pense mettre à la disposition des différentes commissions créées des moyens pour  la production des attributs de campagne (Banderoles tee-shirts, pancartes  tracts, (…). Selon  ce dernier, les différentes commissions  composant  de la structure de coordination sont déjà à pied d’œuvre pour rattraper le temps perdu.

 

 Le Mp est déjà sur le terrain

 

Au complexe Joël Ekindi à  Deido, siège général du Mouvement progressiste(Mp) du candidat Jean Jacques Ekindi,  l’ambiance est la même, les différents responsables du parti sont occupés par les derniers réglages à faire. Des jeunes transportent et installent des chaises dans les tentes aménagées à cet effet. Jean jacques Ekindi doit s’entretenir avec des étudiants venus de toutes les universités publiques et privées du Cameroun apprend-on. Cela s’est  fait autour de 16h hier. Certaines délégations déjà présentes sur les lieux discutent sur l’avenir du pays.

Au sujet des préparatifs, Graham Jimngang, le collaborateur du coordonnateur général du Mouvement Progressiste  déclare que le Mp avait commencé sa campagne depuis des lustres et que des stratégies avaient déjà été élaborées.  «Depuis quelque temps nous sommes entrain de peaufiner le plan élaboré et sa mise au point a déjà débuté.» déclare-t-il. 

S’agissant  des actions déjà menées par le parti qui a investi Jean Jacques Ekindi comme son  candidat à la présidentielle du 9 octobre prochain, Graham Jimngang précise que  le parti a organisé des meetings  dans le Ndé, le Sud-ouest. «Il a également organisé un meeting à Douala  samedi dernier » ajoute-t-il.  Entre temps les responsables du Mp multiplient des rencontres avec les leaders d’opinion et les autorités diverses pour rallier le plus grand nombre de personnes derrière l’idéologie du parti.

 

Déploiement

 

Tandis que  certains partis politiques font les derniers réglages dans leurs différents quartiers généraux, les autres déjà un peu avancés dans les préparatifs planifient leur déploiement sur le terrain.

 

Le Padec lance sa campagne à Nvokmeka

 

 Maitre Jean de Dieu Momo, le candidat du Padec qui se trouve actuellement à Yaoundé pour sortir ses bulletins à l’imprimerie national entend descendre à  Ebolowa   «pour se ressourcer là où il a commencé sa carrière» dit-il.

Dans cette ville qui l’a accueilli  et qui lui a donné la chance d’être avocat et d’avoir une brillante carrière, le présidentiable entend embrasser la terre et  recevoir par ricochet les bénédictions des ancêtres de «chez lui», avant de s’envoler pour Nvokmeka le 24 septembre prochain. Où il va officiellement lancer sa candidature. Celui-ci projette  pareillement organisé une mini campagne au Rond point Biemassi à Yaoundé le 25 septembre 2011  avant de  prendre la direction du Grand Nord.

 

Le sdf  lance sa campagne au Nord

Parlant du déploiement des partis politiques  le Sdf, le principal parti politique de l’opposition du Cameroun n’est pas en reste. Ces derniers ont d’ores et déjà planifié leur campagne et leur déploiement sur le triangle national.

Une équipe est mobilisée autour de leur candidat national Ni john Fru Ndi pour effectuer le tour du Cameroun. Les différentes commissions ont  été également mises sur pied. A savoir, la commission logistique, la commission de sécurité, la commission de communication.

S’agissant de la commission de communication du parti de la balance, elle est divisée en deux pôles. Le premier basé à Yaoundé s’occupe des régions du Centre  Sud et Est, et est gérée par Béatrice Anembom Mandjo. La deuxième sous commission de communication basée à Douala quant à elle  s’occupe du littoral, du Sud-ouest, du Nord–Ouest,  de l’Ouest et du grand Nord. Cette sous commission est gérée par l’honorable Fopoussi.  

 

Le panafricaniste.

Hubert Kamgang, le panafricaniste pour préparer sa campagne, organise une conférence de presse à Douala  ce jour. Pour meubler son panel, il a invité le professeur Sindjoun Pokam qui vient de commettre un document sur la question Bamiléké.

 

 

Hervé Villard Njiélé.

 

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Douala : Le centre culturel de Douala innove

20 Septembre 2011, 23:28pm

Publié par Hervé Villard

 

 ccf-douala.jpg

 

En plus de l’actualisation de sa médiathèque et  l’ouverture d’une bibliothèque numérique, cet espace culturel qui réunit les artistes et les mordus de la culture vient de changer de dénomination. Il  s’appellera désormais  Institut français du Cameroun(Ifc)

 

 

  La nouvelle a été officiellement révélée cet après midi. Le centre culturel français Blaise Cendras de Douala s’appellera désormais « Institut français du Cameroun »(Ifc). C’est lors de la conférence de presse organisé à l’occasion de la rentrée culturelle dans ce centre culturel que la nouvelle a été officiellement communiquée aux hommes de médias présents. Jean  Fernand Tchoupo, le responsable de la médiathèque, n’est pas passé par quatre chemins pour signifier  cette information. « Le centre culturel français deviendra institut français à partir du  1er janvier 2012. Il y aura une fusion avec celui de Yaoundé mais nous allons garder nos activités traditionnelles » a déclaré le panéliste.

 

 Au sujet de ce changement de dénomination Jean Fernand Tchoupo explique que cela est dû  à la privatisation des centres culturels français dans le monde. « La structure qui assure actuellement la gestion c'est-à-dire   l’Institut Français  a tout simplement donné son nom aux différents centre culturels français, d’où le changement de dénomination que vous constatez »  a-t-il expliqué.

D’après Aïssatou, la directrice adjoint de l’institut français du Cameroun et responsable de l’institut français annexe de Douala, le changement de dénomination ne concerne pas que  le Cameroun. «C’est une affaire mondiale. On l’a expérimenté au Sénégal depuis un an, il y en a au Gabon aussi et dans tous les autres pays où existaient les centre culturel français.» Affirme-t-elle. «Cette dénomination est également valable pour le centre de Yaoundé.» a-t-elle précisé.

 

Parlant des différents changements à noter avec cette nouvelle dénomination, on constate qu’un accent est mis sur la formation académique. Car, une antenne de Campus France, cette agence française qui s’occupe de l’attractivité des établissements français dans les pays étranger  et qui facilite également l’accessibilité à ses établissements universitaires, sera disponible au nouvel institut français. Un campus numérique permettra aux étudiants camerounais et aux  travailleurs d’obtenir des diplômes des universités françaises en se formant sur place via internet à moindre coût, sera pareillement disponible et «L’organisation des examens qui se faisait avant uniquement à Yaoundé et Buéa se fera désormais à Douala.»

Les réaménagements d’après Abraham Nana  animateur culturel dans le dit centre concernent d’avantage la médiathèque. Ici, les ouvrages ont été  actualisés. Le tiers du fonds de la médiathèque  a été débarrassé et  les  restes renouvelés. Ceci grâce à un prêt de 3600 euros. «Nous cessons d’être une bibliothèque fourre tout pour être une bibliothèque d’actualité » affirme Aïssatou la directrice.

 Une bibliothèque numérique en outre sera disponible et permettra de consulter des revues en ligne et la plupart des journaux. Un fond de près de 322 Dvd de films documentaires, films de jeunesse  est disponible et va s’accroitre au fil du temps.

Debrey, conseiller culturel attaché à l’ambassade de France pense que cette nouvelle disposition prise  dans les centres culturels français dynamise d’avantage la promotion de la langue française via la culture.

 

 

 

Hervé Villard Njiélé

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Rentrée scolaire:Des fournitures scolaires pour les pensionnaires de Fundesport

20 Septembre 2011, 23:18pm

Publié par Hervé Villard



 

Les dites  bourses scolaires ont été remis par les membres de cette fondation lors d’une cérémonie qui s’est déroulée le 17 septembre dernier à Bonanjo.

 


«Le maintien d’un pensionnaire à la Fondation Samuel ETO’O sera conditionné par ses bons résultats scolaires. Car, nous faisons du 70% scolaire, et du 30% sportif. » Ces propos  sont de  Joseph Siewe,  le directeur de la Fundesport. Prononcé lors de la cérémonie de remise des bourses scolaires aux pensionnaires de  la Fondation Samuel Eto’o, celui-ci voulait faire connaitre aux enfants de cette académie et à leurs parents les nouvelles conditions de fonctionnement au sein de la fondation.   «Nos pensionnaires nous trompaient, dirigeants du centre et leurs parents. Nombreux sont ceux qui n’allaient pas à l’école où on les avait inscrits, et les résultats scolaires étaient forcément mauvais, ce qui pouvait salir la réputation du centre.» A affirmé le directeur de la fondation.

 Attitudes qui n’auraient pas plu au goleador  de l’équipe fanion du Cameroun qui,  pour remédier a cela,  a prescrit de nouvelle règle à suivre que les dirigeants s’attèlent à appliquer scrupuleusement.

Pour s’assurer que cette nouvelle mesure soit respectée, précise le responsable « une commission de suivi a été mise sur pied pour jouer le rôle de relais entre les établissements scolaires et le centre. Une fiche de suivi et un planning des entraînements seront établis et déposés dans chaque établissement. Ensemble, parents et dirigeants du centre, nous allons veiller ». précise-t-il.

Pendant  cette cérémonie mémorables des fournitures scolaires à savoir, des livres des cahiers, stylos à bille,   des crayons, la tenue de classe  de même que les frais de scolarité ont été remis aux 80 pensionnaires inscrits dans cette institution, sous haute instruction de son propriétaire Samuel Eto’o Fils.

Ce geste de la fondation a fait plaisir aux parents présents qui n’ont pas caché leur satisfaction. «C’est une initiative louable, parce que, au but sportif, on associe aussi la formation scolaire. C’est une initiative à encourager ». Quant aux pensionnaires qui ont reçu ces bourses, ces derniers ont promis d’en faire bon usage. « Ces fournitures que vient de me donner Samuel Eto’o va me pousser à multiplier des efforts au niveau scolaire, pour mériter son amitié. Sans oublier que sur le plan sportif, je vais donner le meilleur de moi. »  Ont-ils affirmé.  Selon le coach Diallo, c’est depuis 2006 que Samuel Eto’o s’occupe de la scolarité des pensionnaires de la fondation Fundesport. Pour cette énième édition rappelle Eric Gaétan Tembten enseignant chargé du département d’étude à Fundeport, près de 10 millions de francs CFA ont été déboursés pour cet évènement.

 

Hervé Villard Njiélé.

 

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Elections présidentielles 2011:Jean Jacques Ekindi harrangue le public au stade omnisports de Bépanda

19 Septembre 2011, 23:39pm

Publié par Hervé Villard

 Ekindi

Le candidat du mouvement progressiste (Mp) s’est adressé pour une première fois au public de Douala hier. C’était  lors du meeting organisé par son parti au stade Omnisports de Bépanda.

 

 

Elles étaient nombreuses, les personnes qui ont effectué le déplacement du stade omnisports de Bépanda hier. Parties des horizons diverses, elles ont tenu à venir vivre en direct le meeting de jean Jacques Ekindi candidat du Mouvement progressiste(Mp). Le tout premier   que  ce candidat aux élections présidentielles d’octobre 2011 à lancer  dans la ville de Douala depuis qu’il s’est déclaré candidat. Pendant cet instant fatidique il a   voulu se saisir de cet instant important et mémorable pour ameuter les foules et amener ces dernières à le choisir comme le prochain président du Cameroun.

Pendant près de deux heures d’horloge (17h-19h) le chasseur de lion à haranguer la foule présente par des arguments que lui seul détient le mystère.

 

Décrivant l’ambiance morose et la situation dramatique et chaotique dans lequel se trouve le Cameroun dans son ensemble, il s’est passé pour celui qui pourra mettre fin à cette situation. Et a donc demandé à la foule présente, de soutenir sa candidature le moment venu afin que le Cameroun soit redressé. « Pendant trente ans les camerounais ont souffert le martyr, ils ont supporté l’insupportable, ils ont admis l’inadmissible, C’es  assez(…). Le temps est venu pour les Camerounais de gagner. Préparons nos phalanges préparons nos escouades  de scrutateurs de Macari à Campo et nous allons gagner le Cameroun »

 

Pendant qu’il s’adressait au public présent, jean Jacques Ekindi n’a pas manquer de tancer le gouvernement en place et le Rdpc qu’il affirme  êtres responsables  du chaos existant. Et qui continue à se faire passer pour le seul moyen  pour reconstruire le pays. « (…) des griots vous caressent les tympans en chantant d’une voie forte et mélodieuse :   le Rdpc est le plus fort, Paul Biya est invincible et imbattable, il n’y a rien en face. Renoncez, renoncez braves gens, abdiquez vos droits, aliénez votre souveraineté car contre Biya il n’y a rien à faire. (…)  ils ont fini par croire qu’on peut tromper tout le peuple tout le temps. Non !, Non !, Non !  No make erreur»  a-t-il affirmé. Et de poursuivre «le Rdpc et son régime de décadence de régression sociale, de corruption, d’aliénation, (…) sont arrivés au bout du bout, au terme du terme, on est en fin de cycle et le Cameroun doit changer » a déclaré JJ Ekindi dans son discours.

 

L’orateur du jour  s’est  pareillement saisi de l’occasion pour brosser en quelque ligne, son programme d’action et de reconstruction du Cameroun. Pour construire un régime de liberté comme le présidentiable le dit si bien,  il faut limiter le pouvoir. Et pour le faire, il entend créer un gouvernement fédéral  à Yaoundé avec 10 états fédérés.  « L’éducation, la santé, l’environnement, l’agriculture l’industrie, le tourisme seront organisés sur une base fédérale de l’Etat » affirme-t-il.  Parmi les reformes scolaires qu’il entend mener, Jean Jacques Ekindi  promets suspendre le probatoire. Il projette pareillement des reforme sur le plan sanitaire et  promets mettre sur pied une véritable politique de l’emploi.

 

Bien avant le discours de JJ Ekindi, plusieurs autres personnes se sont succédé sur le podium.. A savoir Joseph Marie Eloundou membre de la société civile et président du parti dénommé « Paradis ». Dans son discours, il a présenté le candidat du Mp comme celui que les camerounais devraient voter car, il est le « candidat du consensus ».  Christiane Moullende député suppléante du Mp, Blandine Kenfack de l’université de Douala, pense que le candidat du Mp est la panacée au problème du Cameroun

 

 

Hervé Villard Njiélé

 

 

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Elections Présidentielles 2011: Les journalistes boudent la campagne de Jean Jacques Ekindi

19 Septembre 2011, 23:24pm

Publié par Hervé Villard

 Ekindi 

Venus massivement couvrir le lancement de la campagne du candidat du mouvement progressiste(Mp) c’est  fou de rage qu’ils ont quitté le Q G de Jean Jacues Ekindi. 

 

On  manquerait de mots pour décrire avec exactitude la réaction des journalistes qui ont assisté au lancement de la campagne de jean Jacques Ekindi samedi dernier. Le moins que l’on puisse dire est qu’ils étaient réellement courroucés.  S’étant rendu après le meeting au complexe Joël Ekindi à Deido pour récupérer la copie du discours du candidat  Ekindi, c’est  sur un aire de colère que chacun d’entre eux est rentré non sans manifester sa colère. «Les responsables de Parti Politique pense qu’ils sont quoi ? Pour qui prennent –t-ils des journalistes ? Pour des mendiants ? Est ce qu’on est obligé de parler de leur évènement ?, Trop c’est trop, nous avons marre de ce genre de comportement. Ces gens là nous manquent trop de respect  et ça ne peut pas continuer comme-ça.» Vociféraient des journalistes sur le chemin de retour.

 Au centre de cette colère des hommes de médias pourtant venus nombreux  au lancement de la campagne de ce digne fils de Deido, deux faits banals mais significatifs.

Le premier  et le moins important a  été le retard accusé lors du lancement effectif de ladite campagne présidentielle.  Prévu débuté à 15h et s’achever aux environs de 18h, c’est à 17h passé de 10 minutes exactement que cette dernière a effectivement commencé.  Ce qui a suscité la colère des journalistes présents  et plus particulièrement des journalistes des chaines de télévision de la ville présents depuis 14h 45 avec leurs cameramen. Il a fallu que ces derniers passent le concours de patience  pour couvrir cet évènement pourtant important. Ce qui a choqué plus d’un. « On ne peut pas programmer un évènement 15h et le débuter à 17h. Ce n’est pas logique ça » s’est exclamé un confrère. Pour un autre journaliste  de la télévision Canal 2 International, la situation est inacceptable. « Quand un évènement comme celui-ci qui devait commencer depuis  débute tardivement ça nous pénalise. Car, il n y a pas de la lumière on va réaliser quelles genres d’images ? Ce n’est pas facile ». Se plaint-il comme bon nombre de cameramen et de reporters.

 

Au sujet  du second fait banal qui a mis les journalistes hors de leur état, plusieurs éléments sont à mettre à son actif. La perte de temps, la promesse non tenu et le manque de considération. Convié au Complexe Joël Ekindi pour récupérer  la copie du discours de Jean Jacques Ekindi, Ils ont presque été oubliés par le chargé de la communication de ce parti.  Les uns dans  leur véhicule de service, les autres à l’abri à l’intérieur, ils ont attendu pendant longtemps ce discours qu’ils n’ont finalement  pas eu.  Pis encore, c’est l’attitude du chargé de la communication arrivé sur les lieux. Sans adresser le moindre mot à la presse à qui il a promis la copie du  discours, celui-ci défilait sans arrêt.  Ce qui a d’avantage courroucé les hommes de médias qui ont interprété le geste comme un mépris à l’endroit de la presse. C’est très remonté que ces derniers ont quitté les lieux tout en espérant que les prochains évènements ne seront pas pareils.

 

Hervé Villard Njiélé.

 

 

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Bts 2011:L’absence des résultats pénalise les étudiants et les promoteurs d’établissements

19 Septembre 2011, 21:55pm

Publié par Hervé Villard

 

Ne connaissant pas les résultats, ils ne peuvent planifier ni préparer dans des conditions optimales la rentrée académique qui est déjà effectif dans certains établissement de la ville.

 

 

S’il y a des personnes qui sont d’avantages frustrés par la non promulgation des résultats du Brevet des techniciens supérieurs édition 2011, (BTS), c’est bel et bien les étudiants ayant composés cet examen. Ces derniers, las d’attendre  sont déjà dans tous les états depuis environ deux semaines. «Qu’est ce qu’on attend pour publier les résultats du Bts ? J’attends ces résultats pour préparer l’année académique qui commence bientôt »  Déclare Marie Laure Ngamaleu  étudiante dans un établissement de formation de Bts de la ville de Douala. Candidate au BTS en comptabilité et gestion des entreprises(Cge), elle est impatiente de connaitre ses résultats. «Je voulais m’inscrire en licence professionnelle à l’école supérieure de gestion (Esg) en cas de succès. Mais maintenant, je ne sais quoi faire. Je ne peut rien envisager parce que je ne connait pas mon résultat » Ajoute-t-elle courroucée.

 

 

 

 

Etienne Tongue, étudiant en deuxième année communication d’entreprise(Ce) connait lui aussi les mêmes déboires. « J’ai débuté un stage pré-emploi dans une entreprise de la place depuis près d’un mois. Mon patron n’attend que les résultats de cet examen pour confirmer ou non mon recrutement. Je suis très embarrassé.» se plaint-il


 

 Comme ces deux étudiants embarrassés, nombreux sont les candidats au Bts édition 2011 de la république du Cameroun qui attendent  impatiemment les résultats du brevet des techniciens supérieurs. Résultats qui permettront aux  uns de s’inscrire en licence professionnelle et aux autres de débuter une carrière professionnelle.  «Pour l’instant, aucun des deux n’est envisageable à cause du retard que connait la promulgation des résultats.» Déclare Bernadette T. candidate au Bts en Secrétariat de Direction

 

A la direction du complexe scolaire Esg-Ista, l’on affirme ne pas être au courant des raisons du retard  que connait la publication des résultats.  Comme tout le monde, Olivier Moutongo, le directeur de cet établissement affirme avoir constaté les faits. Pour celui qui renvoie le reporter de La Nouvelle Expression au ministère de l’enseignement supérieur pour en apprendre d’avantage sur le sujet, la reprise  de certaines épreuves de cet examen national et les évènements politiques en cours pourraient  influencer la publication des résultats. « Nous constatons comme tous les autres le retard de la publication des résultats. Mais, nous pouvons comprendre que c’est  certainement dû aux évènements politiques en cours. Mais on comprend aussi que pour éviter les problèmes de l’année dernière, le ministère prend tout le temps. La reprise de certaines épreuves peut être mise à l’actif de ce retard. » Pense-t-il.

 

A l’institut des professeurs réunis(Ispr), on ignore les causes du retard. Ici, on pointe un doigt accusateur sur la reprise de certaines  épreuves du Bts.

 

Les fondateurs d’établissements pénalisés eux aussi.

Dans  la liste des personnes pénalisées par le retard de  la publication des résultats du Bts, se recrutent également les fondateurs d’établissement de formation en Bts.

Ici, les  inscriptions en licence professionnelle sont presque bloquées. Car aucun candidat n’ose prendre le risque de se présenter. Il faudra attendre les résultats de l’examen pour pouvoir s’y lancer.

 


 Sur le plan de la communication par ailleurs, les établissements qui ont préparé leur campagne de communication en se basant sur les résultats du Bts  sont bloqués.  Ils ne peuvent pas se déployer sur le terrain ou du moins, le feront tardivement. Ce qui n’est pas  à leur avantage.

 


Malgré cette angoisse grandissante, un enseignant de l’Iut de Douala rassure. « Que les étudiants prennent leur mal en patience les résultats seront bientôt disponibles ». Mais à quand ? Sera-t-on tenter de demander ?

 

 

 

Hervé Villard Njiélé

 

 

 

 

 

 

 

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Conférence Internationale de Yaoundé : Voici le discours de Paul Biya, le président de la république du Cameroun

15 Septembre 2011, 19:04pm

Publié par Hervé Villard

 biya

Excellences, Mesdames, Messieurs,

 

C’est un honneur, et aussi un grand plaisir, pour moi d’accueillir à Yaoundé, au nom du peuple camerounais, tant d’éminentes personnalités qui exercent ou ont exercé de hautes responsabilités au sommet de l’Etat, dans la politique, les sciences humaines, la culture, l’action humanitaire et bien d’autres domaines.

 

Excellences, Mesdames, Messieurs,

 Je vous souhaite une chaleureuse bienvenue au Cameroun et espère que votre séjour à Yaoundé sera des plus agréables.

Les hasards de l’Histoire ont fait que, le 1er janvier 1960, le Cameroun ait ouvert la série des indépendances pour 17 pays africains. Nous avons donc pensé qu’à l’occasion de l’année du Cinquantenaire de l’accession de ces pays à la souveraineté, il serait peut-être opportun de faire le point de la situation de notre continent et de jeter un regard prospectif sur ses chances pendant les prochaines décennies.

 

Bien entendu, nous n’ignorons pas que d’autres nous ont précédés dans la marche vers la liberté. Proches de nous, le Ghana et la Guinée. Au nord du continent, ceux qui avaient connu le protectorat. Et aussi ceux qui, bien que restés formellement souverains, avaient dû se soumettre.

 

Chez aucun d’entre eux, une nuit coloniale d’à peine un siècle n’avait effacé le souvenir des royaumes du Maghreb, des grands empires de l’Afrique subsaharienne, ni celui des civilisations antiques du Sahel ou de la haute vallée du Nil dont on ne peut plus contester l’africanité.

 

Est-il besoin de rappeler, pour compléter cette toile de fond, le désastre de l’esclavage et cette lente aliénation que fut la colonisation ?

 

Puis vint l’INDEPENDANCE.

 

Les historiens débattront probablement longtemps encore pour savoir si cette indépendance, qu’elle ait été conquise, concédée, négociée, suivant les cas, était ou non authentique, puisque dans nos esprit subsistaient des modes de pensée, des comportements, voire des moyens d’expression, qui n’étaient pas originellement nôtres. Mais viendrait-il à l’esprit de quiconque de contester l’authenticité des civilisations européennes, lointaines héritières d’Athènes et de Rome ?

 


L’important est ailleurs. Nous étions indépendants parce que nous voulions être indépendants.

 

Posons plutôt la vraie question. Qu’avons-nous fait de notre indépendance ?


 Nous avons dû commencer par construire nos Etats. Ce ne fut pas facile. Nos cadres étaient peu nombreux et inexpérimentés. Avec nos étudiants, retour de l’étranger et les premières promotions de nos écoles de formation, nos administrations ont progressivement pris corps. Il nous a fallu constituer une armée et des forces de police dans un contexte souvent tendu. Et aussi une diplomatie pour faire nos premières armes sur la scène internationale. 

 


En partant de la base, nous avons étendu notre système scolaire en remontant vers le haut, jusqu’aux universités, inexistantes au début du processus. Nous avons également commencé à mettre en œuvre un système de santé encore embryonnaire. 

 


Pour la plupart de nos pays, l’économie, tournée vers les cultures de rente et orientée vers les anciennes métropoles, était un monde que nous ne maîtrisions pas. Le crédit était aux mains de banques étrangères. L’immense majorité de nos populations était cantonnée dans l’économie de subsistance et dans l’informel. Ce n’est que peu à peu qu’elles ont pris pied dans les cultures d’exportation, le commerce et la petite entreprise. Notre apprentissage de l’économie, nous l’avons fait dans les sociétés publiques, avec les vicissitudes que l’on sait.

 

 

Des tâtonnements, bien sûr. Des erreurs, sans doute, nous en avons faits. Mais pouvait-il en être autrement ? J’ai invoqué l’impréparation, l’inexpérience. J’aurais pu arguer de la faim, des pandémies, de la guerre civile, des pressions extérieures et même de la corruption pour justifier nos échecs. Nous préférons les assumer et dire : « nous avons fait de notre mieux ». 

 


D’ailleurs, peut-on parler d’échecs ? Car si l’on veut bien y réfléchir, nous avions pour la plupart d’entre nous hérité d’immenses territoires, sans unité géographique, sans homogénéité ethnique, sans cohésion culturelle, sans uniformité linguistique. Et les uns et les autres, de puzzles disparates, nous avons fait ce que de vieilles nations ont mis des siècles à accomplir.

 


Excellences, Mesdames, Messieurs, 

Vous me pardonnerez, je l’espère, ce bref retour passionné en arrière qui n’avait d’autre but que de relativiser les idées reçues sur le développement de l’Afrique depuis les indépendances.

Depuis « l’Afrique noire est mal partie » de René DUMONT, les prétendus échecs des coopérations bilatérales, la remise en question des modèles de développement des organisations internationales, la critique systématique de l’ajustement structurel, que n’a-t-on pas entendu sur le mal développement de notre continent ! Au point de ne plus savoir à quel saint se vouer. 

 


La mondialisation a, un temps, entretenu l’espoir d’un décollage de nos économies. A condition de ne pas se laisser marginaliser, nous disait-on. Mais les vieux démons ont vite resurgi : la dégradation des termes de l’échange, la concurrence déloyale des subventions, la décroissance de l’aide publique, etc. La crise économique et financière a fait le reste : baisse des cours de nos matières premières, chute de nos exportations, report des investissements étrangers, avec les conséquences que cela implique.

 Il ne pouvait en être autrement puisque les règles de nos relations avec le monde industrialisé n’avaient pas vraiment changé. Nous restions en marge de l’économie mondiale. Nous demeurions des fournisseurs de pétrole, de matières premières, de produits de rente dont nous ne maîtrisions pas les cours. De plus, les coûts de nos importations ne cessaient d’augmenter, comme ceux des transports, du crédit, etc. 

 


Comment dans ces conditions assurer notre développement ? Comment construire nos infrastructures, routes, barrages, centrales ? Comment exploiter nos mines, lancer nos grands projets agricoles et agro-industriels ? Bref, comment moderniser nos pays et les sortir du ghetto économique où ils étaient confinés ? 

 


Un espoir est né avec l’entrée en scène des pays émergents. Timidement d’abord, ils se sont ensuite enhardis et offrent désormais des solutions adaptées à nos besoins et à nos moyens. Bien entendu, l’idée n’est pas de remplacer systématiquement les uns par les autres mais tout simplement de résoudre les problèmes qui nous sont posés au mieux de nos intérêts. 

 


Pendant longtemps, nous avons cru à l’avènement d’un nouvel ordre économique mondial qui permettrait à l’Afrique de s’insérer dans la globalisation et de trouver ainsi sa voie pour sortir de la pauvreté. Nous essayons d’y croire encore, car nous pensons qu’il n’y a pas d’autre véritable issue qu’une régulation de l’économie à l’échelle mondiale, prenant en compte une nécessaire solidarité avec les plus démunis.

 


 Mais nous avons compris que, dans le meilleur des cas, cela prendra du temps. En attendant, l’Afrique est déterminée à avancer. Elle espère qu’à côté des moyens qui sont les siens, de ceux des nouveaux acteurs de l’économie, elle pourra continuer à compter sur le soutien des partenaires qui l’ont assistée depuis l’indépendance.

 


 Excellences, Mesdames, Messieurs,

 Après ce long détour, j’en arrive à ce qui nous réunit aujourd’hui.


 

La commémoration des indépendances africaines est, je crois, une bonne occasion pour tenter de répondre à l’interrogation formulée dans le thème central de cette Conférence : « l’Afrique, une chance pour le monde. Réalités et défis ».

 


 Après avoir été longtemps décrite comme le continent de la pauvreté et de l’immobilisme, l’Afrique se voit aujourd’hui reconnaître certains atouts. Nous ne nous interrogerons pas sur ce revirement. Contentons-nous de dire qu’elle est incontestablement riche en ressources minières, en capacités énergétiques, en potentialités agricoles et qu’à terme sa démographie, actuellement un handicap, pourrait devenir un avantage. Le problème sera, bien entendu, de savoir comment tirer parti de ces atouts.

 


 L’un des obstacles sur lequel notre continent a souvent buté –et bute encore– pour mettre en valeur ses ressources a été celui du financement. Il reste l’un des plus difficiles à surmonter. Ce n’est pas tant, semble-t-il, les possibilités de financement qui font question que la viabilité des projets et les garanties qui peuvent être apportées aux investisseurs. Il sera intéressant d’examiner les conditions dans lesquelles des solutions praticables pourraient être trouvées à ce problème dans le cadre de partenariats mutuellement avantageux.

 


 Il est évident que, dans ce domaine comme dans d’autres, les chances de notre développement sont étroitement conditionnées par la bonne gouvernance sous tous ses aspects. La mauvaise gestion des finances publiques, l’insécurité judiciaire, les lenteurs administratives, pour ne pas parler de la fraude douanière et de la corruption, si fréquentes en Afrique, doivent être systématiquement combattues. Bien qu’elles soient le plus souvent clairement identifiées, elles sont particulièrement difficiles à éliminer, car profondément enracinées dans les comportements. Nous devons savoir qu’aussi longtemps que nous n’en serons pas débarrassés, nos efforts de redressement resteront aléatoires.

 

 

D’autre part, depuis la montée du terrorisme, l’apparition de la piraterie et le développement du grand banditisme, l’insécurité a pris un autre visage sur notre continent. Aux « guerres civiles », qui opposaient des factions politiques entre elles ou des rebelles aux pouvoirs en place, heureusement désormais moins fréquentes, a succédé une instabilité plus insidieuse et plus imprévisible. Or, nous savons bien que les désordres, quels qu’ils soient, font mauvais ménage avec la démocratie et le développement. Si nous voulons préserver l’une et l’autre, il est de notre haut intérêt de trouver entre Africains, par la concertation, au niveau régional ou continental, des arrangements nous permettant de combattre ces phénomènes meurtriers, autrement qu’en ordre dispersé. Personne ne conteste non plus que l’Afrique n’est pas suffisamment représentée aux niveaux où sont prises les décisions qui engagent l’ensemble de la planète. C’est notamment le cas à l’ONU, et en particulier au Conseil de Sécurité, où les pays africains ne peuvent accéder qu’en tant que membres non permanents. Le problème de la réforme du Conseil a été soulevé depuis longtemps mais n’a toujours pas été résolu. Il serait équitable que l’Afrique y dispose d’au moins un siège suivant un mode de représentation à arrêter entre Africains. On peut par ailleurs se féliciter que l’Afrique du Sud fasse désormais partie du G20 mais ne serait-il pas normal qu’un pays africain en développement puisse l’y accompagner ?

 


La même observation pourrait être faite s’agissant d’autres domaines où l’Afrique a souvent le sentiment d’être encore tenue en tutelle. Il me paraît que cela n’est pas acceptable aux yeux des Africains qui en ressentent une certaine frustration mais ne devrait pas l’être non plus pour le reste du monde qui ignore ainsi nos aspirations et nos virtualités.

 Après tout, à cinquante ans, nous sommes majeurs ! 

 

 

Excellences, Mesdames, Messieurs,


Ce sont là quelques pistes que vous explorerez peut-être, parmi d’autres, au cours de vos travaux. Je ne saurais trop vous remercier d’avoir accepté de vous associer à cet exercice de réflexion collective.

Je crois sincèrement que le jeu en vaut la peine. 


J’ai en effet la conviction que vos échanges pourraient contribuer à l’élaboration d’un vaste programme d’intégration de l’Afrique dans les affaires du monde. « Terre baignée de sang et de larmes » au cours des siècles, elle y a moralement droit. Riche de ses ressources naturelles et de la vitalité de ses peuples, elle y a sa place.

 

Je vous remercie de votre aimable attention

 

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Troisième congrès du Rdpc: Voici le discours de Paul Biya, son président national

15 Septembre 2011, 18:23pm

Publié par Hervé Villard

Discours d’ouverture et de Politique Générale du Président National du RDPC, S.E. Paul BIYA, à l’occasion du 3ème Congrès Ordinaire du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais.

Yaoundé, le 15 septembre 2011  

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Excellences,  

Mesdames, Messieurs,  

Mes chers Camarades 

 

 


Je voudrais d’abord vous dire combien je suis heureux de vous retrouver aujourd’hui, à l’occasion des assises du troisième Congrès Ordinaire du Rassemblement Démocratique du peuple Camerounais, notre grand parti.

 


Vous m’avez réservé, continuez à me réserver, à mon arrivée en ces lieux, un accueil enthousiaste et chaleureux avec cette touche spéciale propre aux militants du RDPC. J’en suis profondément touché et je tiens à vous en remercier très sincèrement.

 


J’exprime ma satisfaction aux Camarades des sections du Mfoundi et des sections environnantes pour leur impressionnante mobilisation dont l’ampleur témoigne de la vitalité et de la force de notre grand Parti.


Je remercie tout particulièrement le Président de la section du Mfoundi II, le Camarade Luc Assamba pour ses souhaits de bienvenue et les propos aimables qu’il a tenus à mon endroit.

 


Je salue la présence parmi nous des Chefs des Missions Diplomatiques et des Représentants des Organisations Internationales, ainsi que celle des observateurs, de nos distingués invités et des représentants des formations politiques nationales et étrangères. Leur présence nous honore et nous réjouit ; elle témoigne des bonnes relations que nous entretenons et de l’importance que nous y attachons réciproquement.



Mesdames, Messieurs,

 


Avant toutes choses, permettez que je vous invite à rendre hommage à la mémoire de nos camarades qui nous ont quittés depuis notre dernière rencontre.

Je vous prie de bien vouloir vous lever et d’observer une minute de silence en leur mémoire … 2 2

Je vous remercie

 


Chers camarades,

 


Le RDPC tient une place prépondérante et joue un rôle majeur dans la vie politique nationale.

Nos militants et nombre de nos concitoyens nous ont accordé leur confiance et notre devoir est de leur rendre compte de l’usage que nous avons fait de cette confiance.

 


Dès sa naissance, le RDPC a fait le choix de la modernisation. Nos présentes retrouvailles nous donnent l’occasion de consolider notre engagement envers la modernité et le changement, dans un environnement international marqué par des bouleversements aussi fulgurants que complexes.

 


Deux événements majeurs ont donc ponctué notre vie politique depuis notre dernière rencontre : L’avènement d’Elecam et la modification en 2008 de certaines dispositions de notre Constitution.

 


La création d’Elecam est venue consacrer une étape décisive dans la modernisation de notre système électoral. Le rôle des partis politiques a été renforcé et la société civile est maintenant impliquée dans la gestion du processus électoral. Les administrations publiques peuvent prêter leur concours à Elecam dans l’exécution de ses missions, et le pouvoir judiciaire peut intervenir en amont du processus électoral avant tout contentieux éventuel.

 


L’indépendance et la neutralité d’Elecam sont garanties, tout comme la bonne organisation technique et matérielle des scrutins, au même titre que l’ordre et la sécurité des opérations de vote.

 


La révision de la Constitution intervenue à l’issue de la session ordinaire de l’Assemblée Nationale de mars 2008 a porté sur deux principaux points : D’abord la levée de la limitation des mandats présidentiels et la mise en mouvement d’une dynamique pour parachever le processus de décentralisation.

 


Par cette double mutation, nous avons voulu rétablir le peuple souverain dans la plénitude de ses prérogatives quant au choix de ses gouvernants et à la conduite de sa destinée.

 


Avec l’entrée en action effective d’Elecam, les élections de 2011 se dérouleront donc dans un contexte tout à fait nouveau.

 


En confiant à notre parti ainsi qu’à moi-même le pouvoir de décision et de gestion des affaires publiques, le peuple camerounais a fait du RDPC, de son Président National et du projet politique qu’ils incarnent, les principaux garants de ses espérances, de son destin et de l’avenir de notre beau pays.

Qu’avons-nous donc fait des espoirs fondés sur nous par nos compatriotes ?

 


Je répondrai sans ambages, en disant simplement que beaucoup a été fait, que beaucoup a été accompli, malgré les obstacles, malgré les difficultés et malgré les crises et leurs multiples conséquences.

 


Et j’ajoute, au risque de chagriner les champions de la critique pour la critique, au risque de peiner ceux qui ne voient que le mal partout, au risque de décevoir les ténors de la péroraison creuse, et d’affliger les bonimenteurs du chaos, j’ajoute dis-je que nous pouvons, … mieux, que nous devons être fiers des résultats que nous avons obtenus dans ces conditions si difficiles, pour le bien du Cameroun et du peuple camerounais.

 


En effet, dans un monde de plus en plus incertain, nous avons veillé à maintenir le cap là où de nombreuses nations, y compris parmi les plus avancées, peinent à conduire leur barque.


Au plan politique,


- Nous avons poursuivi notre politique d’ouverture en direction des autres formations politiques et de la société civile. Nous avons toujours mis en avant le dialogue, la concertation, la participation à la réflexion sur les grands problèmes de la Nation.

 


- Nous avons amorcé la phase de mise en œuvre de la décentralisation par l’institution des Régions en lieu et place des Provinces, ainsi que le transfert des compétences de l’Etat vers les collectivités décentralisées plus proches des attentes des populations.

 

Au plan de la morale publique,

- Le dispositif institutionnel pour lutter contre la corruption a été structuré, ainsi :

 

 La Chambre des Comptes, qui juge de la régularité des comptes de l’administration publique et de ses démembrements, cette Chambre dis-je, est désormais fonctionnelle.


 

 La CONAC, ou Commission Nationale Anti-Corruption est passée de la phase pédagogique et de sensibilisation à une phase véritablement opérationnelle,

o A ces deux structures, s’ajoute l’action de l’Agence Nationale d’Investigation Financière, du Contrôle Supérieur de l’Etat, de l’Agence de Régulation des Marchés Publics, de celle des différentes commissions ministérielles de lutte contre la corruption, des commissions de passation des marchés placées auprès des institutions publiques et parapubliques, sans oublier le rôle répressif des juridictions nationales traditionnelles.

 

Grâce à ce dispositif, d’importants résultats ont été obtenus dans la lutte contre la corruption et le détournement des deniers publics.

Toutefois, comme vous le savez, beaucoup reste à faire sur ce terrain très sensible.

 


Sachez, Mesdames, Messieurs et Chers Camarades, que ma détermination à combattre ce fléau est totale et que la lutte contre la corruption va se poursuivre en s’in-ten-si-fiant, sans complaisance, sans discrimination, indépendamment du statut social ou de l’appartenance politique des personnes incriminées. Personne ne pourra se considérer comme étant au-dessus des lois.

 


Au plan de l’économie,


Lors de la Campagne présidentielle de 2004, j’avais annoncé une politique de « Grandes Ambitions » pour imprimer un nouvel essor à notre économie.

 


La première étape de ce programme fut la stabilisation des finances publiques qui avaient été mises à mal par les effets de la crise et les contraintes de l’ajustement structurel. Aujourd’hui, grâce à une rigueur budgétaire retrouvée, et aux sacrifices consentis par le peuple camerounais, nos finances publiques sont revenues à une meilleure orthodoxie.

 


Mais les contraintes exercées sur l’économie nationale par les impératifs de notre redressement ont sensiblement compromis notre capacité d’investissement et nous n’avons pas pu agir comme nous le souhaitions. Tirant les conséquences de cet état de fait, j’ai décidé d’engager le Cameroun dans une nouvelle stratégie pour la Croissance et l’Emploi visant à faire de notre pays, un pays émergent à l’horizon 2035.

 


Pour mener à bien cette politique, nous devons axer nos efforts sur l’accélération de la croissance, adossée à une bonne gouvernance et à une gestion stratégique optimale des affaires publiques.

Nous devons donc également poursuivre nos efforts de renforcement de l’Etat de Droit en vue d’assurer la sécurité des biens et des personnes, l’amélioration de l’environnement des affaires et l’accès du citoyen à l’information.

 


La décentralisation est amorcée pour un accroissement substantiel du rôle économique des régions et l’émergence d’une véritable fonction publique locale débarrassée des tares qui affectent la fonction publique nationale.

En effet, notre fonction publique doit se moderniser, elle doit tourner le dos à l’attentisme, à l’inertie, à l’immobilisme, pour devenir plus efficiente et se donner une éthique à la mesure des enjeux et résolument tournée vers la satisfaction de l’intérêt général.

 


Chers Camarades,


Cette vision de l’avenir, celle d’un Cameroun émergent auquel nous aspirons tous, nous l’avions baptisée en 2004 « Les Grandes Ambitions ». Cette vision est en train de devenir une réalité. En effet, toutes les études concernant notre programme de « Grandes Ambitions » sont réalisées et nous avons obtenu les financements.



Camarades, chers militants,


Les « Grandes Ambitions » d’hier vont devenir les « Grandes Réalisations ».

Et à partir de janvier 2012, le Cameroun sera transformé en un immense chantier !

Ces « grandes réalisations » vont prendre corps avec les grands projets structurants dont certains sont déjà en cours d’exécution.

Il s’agit, dans le domaine de l’énergie,

- des barrages hydroélectriques de Lom Pangar, Memve’ele, et Mekin, Nachtigal et Song Ndockayo,

- de la centrale de gaz de Kribi,

- de la centrale thermique de Yassa,

- du Yard pétrolier de Limbé.


Il s’agit, dans le domaine des transports, de l’aménagement des structures routières, tel le deuxième pont sur le Wouri, des structures portuaires, avec notamment le port en eau profonde de Kribi et celui de Limbé, et aussi des structures ferroviaires destinées à accompagner l’exécution des grands projets porteurs de croissance.

Il s’agit également de la reprise des activités d’une Compagnie Nationale de transport aérien avec le lancement de « Camair Co ».



Chers Camarades,  


L’agriculture et d’une manière plus générale, tout ce qui touche au monde rural, est un aspect essentiel et vital du développement de notre pays.

L’agriculture constitue une mine de richesses énorme pour notre pays, mais son potentiel reste encore largement sous exploité.

 


La conséquence la plus paradoxale est que notre pays, pour nourrir ses populations, est obligé d’importer des denrées que non seulement il pourrait produire, mais aussi qu’il pourrait exporter… et ceci évidemment aggrave le déficit de notre balance commerciale au lieu de le résorber.

Une telle situation n’est pas tolérable.


La nouvelle politique annoncée au Comice Agricole d’Ebolowa vise à positionner le secteur primaire à l’avant-garde de nos exportations.

Pour ce faire, l’amélioration du cadre de vie des populations rurales est également au coeur de nos préoccupations avec l’intensification des programmes d’accès à l’eau potable et d’électrification par une utilisation optimale des sources d’énergie alternatives, notamment.


Sur le terrain social, les secteurs de l’habitat social, de la santé et de l’éducation sont l’objet de toute notre attention.

 


Au plan de l’habitat social, nous avons engagé un programme de construction de 10 000 logements sociaux. Au regard de l’ampleur des besoins, il me semble que ce programme n’avance pas à la cadence souhaitée. J’ai donc demandé au Premier Ministre de relancer au plus vite ce programme, en concertation avec l’ensemble des secteurs institutionnels impliqués.


 

 

 

Au plan de la santé, nous poursuivrons le programme d’accroissement des infrastructures hospitalières de proximité en les combinant aux établissements hospitaliers de référence.

A cet effet, je suis heureux d’annoncer la mise en service prochaine de l’hôpital de référence à vocation régionale de Sangmélima et le début des études en vue de la construction de l’hôpital général de Bamenda.

 


Par ailleurs, il est temps de moderniser notre système d’Assistance et de Prévoyance Sociale en vue de parvenir à la mise en place d’un dispositif de Sécurité Sociale universelle.

Au plan de l’éducation, l’accent continuera d’être mis sur l’amélioration de l’accès à l’éducation de base et aux premiers cycles des enseignements secondaires, général ou technique.

 


L’objectif à terme demeure celui de former des jeunes prêts à relever le défi de l’emploi ou à accéder à l’enseignement supérieur, lui-même en pleine rénovation à travers le renforcement de la professionnalisation.

 


Chers Camarades,

 


Le Cameroun que nous nous efforçons de construire, nous le bâtissons pour assurer une qualité de vie meilleure aux générations présentes, mais aussi à celles à venir, … nous bâtissons pour le présent et pour le futur.

 


Le présent et le futur, c’est d’abord la jeunesse.

La jeunesse camerounaise est à l’image de toutes les jeunesses dans le monde : elle est angoissée sur son présent et inquiète sur son avenir.

 


A l’origine de cela, les incertitudes sur l’emploi.

Nulle part dans le monde il n’existe de remède miracle au problème de l’emploi des jeunes. Faut-il pour autant baisser les bras et se soumettre à je ne sais quelle fatalité ?

 


Bien évidemment NON !!!

Nous avons déjà consacré à la formation de la jeunesse plus d’un cinquième du budget de l’Etat et nous devons imaginer tous ensemble des axes de solutions innovantes qui engagent autant la communauté nationale que les jeunes eux-même.


Pour sa part, l’Etat continuera de jouer son rôle pour contribuer à l’épanouissement des jeunes et, le cas échéant, en prenant des mesures exceptionnelles.

C’est dans ce sens que j’ai prescrit au Premier Ministre Chef du gouvernement de faire procéder cette année à un recrutement spécial de 25 000 jeunes dans la fonction publique.

 


Mais il faut savoir que l’emploi des jeunes dépend avant tout de notre capacité à créer des richesses. La quête de cette prospérité ne saurait être l’affaire de l’Etat tout seul. Toutes les composantes de la Nation sont concernées et en particulier le secteur privé, premier créateur de richesses du pays, et qui est un partenaire incontournable dans notre lutte contre le chômage.

 


J’annoncerai bientôt un plan concret pour la création de plusieurs milliers d’emplois. Ce plan sera axé sur la mise en place d’incitations propices à la création d’entreprises de toutes tailles par le secteur privé et notamment par les jeunes, dans tous les secteurs de l’économie, de l’agriculture aux arts, en passant par l’industrie et les services.


Nous envisageons aussi de créer des conditions favorables à une meilleure transformation du secteur informel en un secteur formel bien structuré et plus conforme aux contraintes de la jeunesse.

La jeunesse doit s’investir davantage en milieu rural, riche de gisements d’emplois.

Le secteur de l’économie culturelle est également un secteur porteur pour l’emploi des jeunes. Grâce à notre exceptionnelle diversité le Cameroun est une « mine d’or touristique » et donc un excellent site d’investissement dans les divers domaines de la culture.

 


Le sport est aussi un secteur porteur de richesses.

Les technologies de l’information et de la communication ouvrent de nouvelles voies d’expression et d’épanouissement aux jeunes.

Vous le constatez, pour les jeunes les gisements d’emploi sont nombreux, à condition qu’ils envisagent la vie avec détermination, humilité et probité, endurance et abnégation, intelligence et observation pour savoir tirer profit des mutations qui s’opèrent dans le monde.

 


Ce n’est pas en restant en situation d’attente, ni en espérant tout de l’Etat qu’ils trouveront une solution, alors je leur dis : INNOVEZ, CREEZ, et surtout OSEZ !

Ce dont nous avons besoin aujourd’hui pour assurer le développement du Cameroun, ce sont, bien sûr d’hommes et de femmes entreprenants, dotés d’un bon bagage culturel et technique, mais ce sont également d’hommes et de femmes courageux, nantis d’un bon bagage éthique, moral, voire spirituel, profondément acquis aux idéaux d’intégrité et de justice, respectueux de la chose publique.

C’est à ces conditions que notre pays pourra parvenir à l’émergence.

 


C’est également dans cette optique que j’ai récemment réactivé le Service National de Participation au Développement.


La mise en place en décembre 2009 du Conseil National de la Jeunesse témoigne bien de leur souci de responsabilisation qu’il convient d’encourager et de conforter.

Nous devons redonner l’espoir à nos jeunes, c’est pourquoi, tant dans le processus de rénovation de notre parti que dans la gestion des charges publiques, nous encouragerons plus encore le rajeunissement des appareils dirigeants.

 


Faire une place significative à la jeunesse, c’est la préparer à prendre la relève, notre relève.

C’est pourquoi j’encourage nos jeunes à participer davantage à la vie politique, le premier symbole de cet engagement se traduisant par l’exercice responsable de leur droit de vote, lors de la prochaine élection présidentielle d’octobre.

 


Je voudrais maintenant m’adresser spécifiquement à la femme camerounaise pour lui dire que notre vision du développement a toujours considéré la promotion du genre féminin comme un facteur prioritaire de notre réussite collective.

Ce que nous projetons à l’horizon 2035 va plus loin.

- Nous souhaitons réduire les pesanteurs que comportent certaines coutumes et traditions.

- Nous souhaitons renforcer les mesures visant l’épanouissement de la femme, ce sur les plans intellectuel et des valeurs familiales.

 


Sous mon impulsion, la participation de la femme aux processus de décision s’est nettement améliorée. Nous allons la faire progresser encore aux plans politique, administratif et professionnel.


 

Chers Camarades,



Avec le concours de la grande majorité des Camerounais et grâce à notre parti, le Cameroun est en mouvement.


Beaucoup de choses ont été faites, beaucoup de choses sont en train de se faire, beaucoup de choses encore sont à venir. Toutes sont porteuses de bien-être et de progrès social.

Nous entendons faire davantage en imprimant une nouvelle dynamique à la vie de la Nation.

Mais pour préserver les acquis et maintenir l’espoir, nous devons toujours et toujours nous en remettre à nos valeurs fondamentales : la Paix, l’Unité, la Solidarité.

 


La Paix, l’unité et la solidarité sont des valeurs avec lesquelles on ne transige pas.

Nous serons toujours implacables, inflexibles et irréductibles dans le refus de la violence et de la force, préconisées par certains comme moyen d‘expression ou de revendication politique dans notre pays.

 


Je le répète, le Cameroun dispose d’un cadre légal d’expression des libertés fondamentales : liberté politique, liberté syndicale, liberté de culte, liberté d’opinion, liberté de circulation, liberté de la presse et bien d’autres encore.

Face aux enjeux de ce monde en mutation rapide, nous devons unir nos énergies pour qu’au-delà de nos différences, nous puissions relever tous ensemble les défis du futur.


Mes Chers Camarades,


La célébration des cinquantenaires de l’indépendance et de la réunification de notre pays nous a donné l’occasion de repenser notre présent et notre avenir à la lumière de notre passé.

Nous avons retenu de cette réflexion que le peuple camerounais est un peuple jaloux de son indépendance, et c’est en toute indépendance que le Cameroun nourrit ses relations avec les autres pays du monde.

 


Nous avons retenu aussi l’attachement des Camerounais aux valeurs de Paix, d’Equité et de Solidarité qui constituent le socle de notre action diplomatique. Nous les portons du mieux que nous pouvons dans un monde en proie à des bouleversements inédits qui ébranlent les équilibres et instaurent l’instabilité.

A titre d’exemple, c’est grâce à la volonté commune de nos deux pays qu’une solution pacifique a été trouvée lors du différend frontalier de Bakassi. C’est bien la preuve que la paix est possible dans le monde, à condition bien sûr que les parties aux divers conflits fassent montre de volonté politique et fassent confiance aux instruments internationaux que les Etats se sont librement donnés.

 


Nous menons la bataille de l’équité pour un juste partage des responsabilités entre tous les continents à l’échelle des relations internationales. C’est le sens du combat que nous menons en faveur d’une place pour l’Afrique au Conseil de Sécurité des Nations Unies.

Enfin notre plaidoyer vise à plus de solidarité entre les peuples : solidarité dans le combat contre la pauvreté et la précarité, solidarité face aux nouvelles contraintes écologiques, solidarité face aux menaces qui pèsent sur la paix et tout particulièrement, solidarité face à la menace terroriste.

Cette solidarité nous entendons la construire d’abord au sein de la zone CEMAC dont nous devons parachever et dynamiser le processus d’intégration.

Nous entendons également la soutenir au sein de l’Union Africaine dont la voix doit résonner avec plus d’écho sur la scène mondiale.

 


Chers Camarades,

 


Je viens d’exposer dans leurs grandes lignes les enjeux majeurs de notre projet d’émergence pour notre société.

Le Parti est et doit rester un catalyseur essentiel de ce projet.

Les Camerounais nous font confiance et il nous appartient de continuer de mériter cette confiance.

Nous la mériterons par l’exemple que nous donnerons de rigueur et de moralisation. 12 12

La protection de la fortune publique, la lutte contre la corruption, la primauté de l’intérêt général doivent s’imposer aux militants de notre parti. Les cadres du parti, les ministres, les directeurs généraux et les députés issus des rangs du RDPC doivent montrer l’exemple.


Par ailleurs, nous devons intensifier le travail d’occupation du terrain pour dialoguer, discuter, porter le message de la paix, de l’unité et du développement, pour expliquer les objectifs de notre politique, susciter l’adhésion.

Nous devons également continuer d’encourager le débat intérieur au sein de notre famille politique.

En fait, le RDPC doit demeurer un cadre d’ouverture au sein duquel le dialogue, la tolérance, la discussion et le débat continueront d’être les moteurs de l’action.

A nos camarades qui vivent à l’extérieur de nos frontières, je tiens à rappeler qu’ils doivent se comporter en promoteurs et défenseurs de nos idéaux auprès de leurs pays d’accueil, demeurer vigilants pour contrer toute tentative de désinformation ou de diffusion d’une image négative de notre pays.

Le Cameroun attend de sa diaspora qu’elle participe aussi à l’oeuvre de construction nationale ; c’est dans le souci d’associer pleinement cette diaspora à la grande dynamique républicaine, que j’ai promulgué, après approbation du Parlement, une loi leur ouvrant le droit de vote.

 


Mes chers Camarades,


Les convulsions qui secouent le monde, les mutations qui bouleversent les équilibres internationaux, la montée en puissance des pays émergents, les revendications populaires nombreuses sont autant de signes qui montrent à quel point le monde est en train de changer, et avec lui les problématiques qui s’imposent à nous.

Sachons nous doter de tous les outils nécessaires pour y répondre.

- Pour cela le RDPC doit demeurer un Parti fort dans un Etat fort,

- Un Parti Moderne dans un monde en pleine mutation

- Un Parti ambitieux dans un pays en voie d’émergence.

 

 


C’est dans la force de nos convictions et dans la ferveur de notre militantisme que nous devons trouver l’énergie nécessaire pour demeurer mobilisés.

C’est dans ce réservoir éthique que nous devons puiser pour faire vivre ce parti par-delà les âges.

Ayons pleinement conscience de notre responsabilité historique et travaillons tous ensemble dans cet esprit pour demeurer le plus grand et le premier parti que nous sommes aujourd’hui.

C’est l’appel que je vous lance à tous en cette circonstance exceptionnelle.

 


C’est sur cet engagement majeur auquel je vous convie instamment, tous unis et en ordre de bataille, que je déclare ouvert le troisième Congrès ordinaire du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais, le Congrès de la nouvelle dynamique, pour un RDPC toujours plus fort au service du peuple camerounais.

 


Vive le RDPC, notre grand parti, 

Vive le Cameroun, 

Je vous remercie. 

 

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