Sécurité Maritime:Des militaires de la sous région en formation au Cameroun
Blog a caractère informatif éducatif et culturel qui vise la formation de tous ses lecteurs. Blog important à visiter. ce blog vous renseigne sur l'actualité camerounaise en générale et africaine.
Amis(es), amoureux et amoureuses de la Dame nature,
Le saviez-vous ? Eh oui sachez-le désormais le 8 juin est journée
mondiale des océans
La Journée des océans, célébrée le 8 juin, vise à nous rappeler le
rôle des océans comme source de vie partout dans le monde. Il s’agit
d’une célébration internationale proclamée il y a dix ans à l’occasion
du Sommet de la Terre et des Nations Unies tenu à Rio de Janeiro.
Après des débuts timides, cet événement a aujourd’hui une grande
ampleur dans le domaine de la sensibilisation à la santé des océans et
celui d’une meilleure gestion de l'Océan et de ses ressources.
Un évènement international
Simultanément sur les 5 continents, les Aquariums, Centres de
Sciences, Musées, Associations et Institutions d'éducation à
l'environnement marin du RESEAU OCEAN MONDIAL proposent à leur public
des festivités pleines d'animations ludiques et d'actions concrètes,
les petits et grands. Ateliers artistiques et pédagogiques,
conférences, nettoyage de plages/de ports, films, contes et concours
sont organisés simultanément sur l'ensemble de la semaine ou du
week-end autour du 8 juin. Des opérations sont prévues sur les cinq
continents, aussi bien en France qu'en Mauritanie, Italie, Etats-Unis
Australie ou Danemark.
Ce que nous faisons au sein de notre communauté peut avoir des effets
positifs ou négatifs sur nos océans. L’eau passe de nos océans à
l’atmosphère puis aux terres avant de retourner dans les océans. Les
ressources en eau sont limitées et nous ne disposons que des quantités
existantes sur Terre. La protection de nos océans commence par celle
de nos bassins hydrographiques, et nous comptons sur vous pour
l’assurer!
Quatre objectifs principaux :
• L'adoption d'une nouvelle perspective en encourageant les individus à réfléchir à ce que l'eau signifie pour eux et aux raisons de lui attacher une grande valeur;
• La sensibilisation un grand nombre de gens ne réalisent pas la
profusion de créatures vivantes et d'habitats dont la beauté n'a
d'égale que la diversité, que renferment nos rivières et nos océans,
ni l'impact de nos actions sur ces ressources;
• Le changement de nos habitudes les citoyens doivent être encouragés
à devenir les gardiens de nos eaux afin de les préserver pour les
générations futures;
• La célébration que vous habitiez à l'intérieur des terres ou sur la
côte, vous pouvez organiser des événements sur le thème de l'eau ou y
participer.
Les océans en quelques chiffres
Plus de 90% des 10 espèces de poissons les plus pêchés sont en voie de disparition et près de 50% des autres espèces commerciales sont
menacées par l'industrie de la pêche, par ailleurs 80% de la pollution
des océans provient des terres.
Par ailleurs, une pétition a été mise en place conjointement avec THE
OCEAN PROJECT pour faire du 8 juin la Journée Mondiale de l'Océan officiellement reconnue par l'ONU. Proposée au Sommet de la Terre de Rio en 1992 par le Canada, la Journée Mondiale de l'Océan a, jusqu'à présent, était peu suivie. Or l'Océan recouvre plus des deux tiers de la Terre. Il joue un rôle essentiel dans la régulation des climats, la qualité de l'air et de l'eau.
Joseph NGANDEU
Président du CARRE.GEO
one
Il a battu l’équipe du flambeau de l’Ouest par 1 but zéro durant la rencontre qui s’est déroulée au stade omnisport de Bépanda hier.
C’est avec la plus petite des marques, qu’Union de Douala a dominé l’équipe d’Unisport de Bafang, hier après midi au stade omnisports de Bépanda. Un seul but a permis à l’équipe de Jules Nyongha, de glaner les trois précieux points, en jeu durant cette rencontre de la 20ème journée de la Mtn élite one. Interrompue dimanche dernier, à cause de l’averse qui s’est abattue sur la ville de Douala, ce sont les poulains de Jules Frédéric Nyongha qui sortent victorieux de cette rencontre jouée hier.
Très téméraires et réalistes, ils ont réussi à transpercer la défense d’Unisport de Bafang, pourtant très organisée autour de Marcelin Ngaha, leur Capitaine. A quelques minutes de la fin de la première manche, et plus précisément à la 40ème minute, Charles Nga Edoa, l’attaquant d’Union de Douala, bénéficie d’un ballon dans la surface de réparation d’Unisport de Bafang. D’un crochet, il efface trois défenseurs et bat d’un tir majestueux Haschou Kerrida, le gardien de but d’Unisport de Bafang. Le ton est donné dans cette rencontre pourtant très serrée au départ.
Malchance
Roger Belinga, l’encadreur de l’Unisport de Bafang, blessé dans son amour propre, repositionne ses joueurs et les requinque d’avantage. Malgré la volonté d’égaliser qui les anime, c’est sur ce score que la première manche va s’achever.
A la reprise, Les poulains de Roger Belinga sont plus conquérants. Ils dominent la rencontre mais ne réussissent pas à faire plier les joueurs d’Union, décidés à préserver l’avantage acquis durant la première manche. Pousser par les supporters, venus nombreux vivre cette rencontre, les poulains de Roger Belinga jouent la malchance.
Des nombreuses actions de buts qui s’offrent à eux ne sont pas exploitées. A la 37ème minute, Joseph kameni, entrée quelques minutes plus tard, bénéficie d’un ballon mal renvoyé par Youthe, le portier de l’Union de Douala. Alors que tout le public est débout et croit à une égalisation, le tir de celui-ci échoue sur la barre des buts de Union. Tout le banc de touche de l’Unisport de Bafang est débout. Les coachs ont les mains sur la tête. Joseph Kameni vient de manquer l’occasion de but la plus nette de la rencontre. Il n’y aura plus une de pareille.
Jules Nyongha, sentant la pression très forte, densifie sa défense et procède par des contre attaques pour déstabiliser son adversaire. Ce qui lui réussit. A plusieurs reprises, les défenseurs de l’équipe du Haut-Nkam sont pris de cours. C’est la dextérité de Haschou Kerrida, le portier d’Unisport qui permet de limiter les dégâts. Trois fois, face à Charles Nga Edoa, l’attaquant d’Union de Douala, il empêchera à celui-ci de scorer. C’est sur ce score d’un but à zéro que Mouandjo Kalla, l’arbitre centrale de cette rencontre met fin à ce match.
Union de Douala, battu à la phase aller à Bafang par un but à zéro, vient de prendre sa revanche, au plaisir de Jules Nyongha, son coach, qui remporte par ce fait, sa deuxième victoire consécutive avec ce club. « Je ne peux qu’être content de ce résultat. C’est le fruit d’un travail sérieux. Nous avons mis un certains nombre de chose sur pied à la fois sur le plan technique et tactique. Nous sommes sur la bonne voie et avec le morale qu’il y a, et surtout la qualité des joueurs, je pense qu’on peut aller loin. » Affirme t-il.
Charles Edoa Nga le bourreau, d’Unisport de Bafang ne cache pas sa joie. «Je suis très content d’avoir permis à Union d’avoir trois points aujourd’hui. Mes partenaires et moi étions soudés et c’est tout cela qui a permis que l’on gagne cet après midi. » Déclare-t-il.
Roger Belinga, l‘encadreur de l’équipe du Haut-Nkam courroucé, a perdu un match très important pour le positionnement. «Ce match était capitale pour la quête de la deuxième place. On a été inefficace. Les joueurs ont fait preuve d’une inefficacité grave. On ne peut pas dominer une rencontre comme celle-ci et la perdre en fin » déclare-t-il.
La victoire des Nassaras Kamakaï obtenue hier après midi, permet à cette équipe d’occuper désormais la 3ème place au classement général derrière Astre de douala 2ème et Coton sport de Ngaroua leader.
Hervé Villard Njiélé
Déception totale
A La 21ème minute alors que Samuel Eto’o a le ballon dans la surface de réparation, tout le mode est débout. Tous croient à l’ouverture du score. C’était sans compter sur la dextérité du portier Sénégalais décidé à ne pas prendre de but contre le Cameroun.
Alors que les supporters débout, croient à la victoire malgré les multiples occasions ratées par les lions, par l’intermédiaire de ce pénalty concédé par les sénégalais à la fin de la rencontre, Samuel Eto’o, qui pour une fois prend ses responsabilités de leader de l’équipe nationale, tire le cuir sur la traverse du portier Sénégalais.
A ce moment, la salle se vide. Les supporters qui avaient cru à une victoire des Lions, sont déçus. Et commencent des invectives. «Je savais qu’on ne pouvait pas gagner cette rencontre. Je venais juste confirmer mes dires. L’équipe nationale a des problèmes qu’i l faut résoudre. Si on ne résout pas ces problèmes, plus rien ne va marcher » déclare un supporter déçu » Pour un autre encore, plus raisonnable, les lions ont joué la malchance. «Quand Dieu est contre toi, tout ce que tu fais ne marche pas. Il faut résoudre les problèmes au sein des lions pour ramener la sérénité » pense-t-il. C’est très déçu que les habitants de la capitale économique qui ont regardé le match samedi dernier ont quitté les gargotes et les ventes emportés réparties dans la ville tout en demandant au président de la république de prendre des mesures qu’il faut pour assainir le football camerounais et l’équipe nationale. Le penalty manqué pas Samuel Eto’o fils est venu conforté la haine que les supporters ont pour l’équipe fanion qui vient de réduire ses chances de qualifications pour la coupe d’Afrique des Nations (Can 2012) qui se joue au Gabon et en Guinée Equatoriale.
Les travaux d’aménagement sont effectifs sur cette voie de circulation depuis quelques jours.
Tous ceux qui empruntent l’axe qui va du carrefour Abc au marché Central de Douala depuis samedi 5 juin 2011, sont surpris par le spectacle qui s’offre à eux à cet endroit. L’axe est presque méconnaissable. Les commerçants et vendeurs à la sauvette qui occupaient cet espace sont presque introuvables. Les commerces et les étals qui barraient la voie et la rendaient exigüe sont inexistants.
Dès le carrefour, On entend le ronflement des moteurs. Ceux-ci proviennent des engins qui sont entrain de réfectionner cette voie jadis très importante et qui facilitait la circulation dans la ville de Douala. Sur ce chantier, on peut apercevoir plusieurs engins en activité. Tandis qu’une tractopelle racle la boue qui rend cette voie impraticable, une pelle chargeuse s’attelle à charger des camions qui multiplient des tours de cette boue. Un bulldozer positionner non loin entasse les déchets enlevés sur la voie.
A quelque mètre du lieu des travaux, et plus précisément sur l’autre coté de ce boulevard, quelques commerçants véreux exposent leurs marchandises sur des bâches étalées à même le sol. Malgré le fait qu’ils ont été chassés de ce boulevard il y a une semaine, ces derniers téméraires, sont toujours là. Pour prévenir et surtout limiter les accidents qui peuvent survenir pendant la construction de cette voie, l’entreprise en charge des travaux, a séparé les lieux de travaux et l’espace occupé par les commerçants à l’aide d’une longue ceinture de sécurité qui, malheureusement est constamment violée par ces commerçants à la recherche de gain.
Selon un témoin, tout le boulevard était occupé très tôt le matin par ces commerçants. Ce sont les travaux qui ont dispersé la majorité d’entre eux. Certains d’entre eux qu’on aperçoit, ont encore leurs marchandises en main et sont à la recherche d’un espace d’exposition.
Plaintes
Les commerçants déguerpis sur le boulevard Nord des nations unis ne cessent de se plaindre. Ils accusent la communauté urbaine de Douala (Cud), responsable des travaux sur cet axe, d‘avoir détruits plusieurs de leur bien, d’avoir ruiné leurs familles et envoyé plusieurs d’entre eux en chômage.
«Lors du déguerpissement, les agents de la communauté urbaine ont détruit toute nos marchandises et nos étals. Ils étaient sans pitié. J’avais un grand comptoir, mais regardez là où j’installe le peu de marchandise qui me reste.» Se plaint un commerçant qui installe des chaussures sur une bâche à même le sol. Pour se dernier qui maudit cette action de la Cud, on ne mange à peine bien chez lui depuis ce jour là. «Avant, quand je sortais, je rentrais toujours avec un peu de quoi nourrir ma famille, aujourd’hui c’est plus évident. C’est à peine si on mange chez moi», Confie-t-il. Pour un autre commerçant très courroucé, le délégué ne veut pas le progrès des jeunes. «Car, comment peut-il savoir qu’i y a le chômage et empêcher aux jeunes de se débrouiller. Veut-il que nous devenons tous des braqueurs et des bandits» s’exclame-t-il.
A la direction des grands travaux à Bonanjo, l’on regrette les dommages collatéraux que ce déguerpissement à causer. Mais, on accuse d’avantage les commerçants qui sont têtus et téméraires. « Je comprends bien leur position parce que c’est un manque à gagner. Cependant, la route ne saurait servir de marcher. » Affrime Samuel Toko Maka, le chef de département des grands travaux à la Cud. «Des campagnes de sensibilisation par des messages radio des banderoles on eu lieu. Si les riverains avaient réagi, on aurait sauvé certains meubles. Les biens public sont à usages public» Poursuit-il.
L’aménagement de cette voie qui se situe dans le cadre de l’embellissement de la voirie urbaine de Douala, initié par la Cud, va faciliter la circulation des personnes et des biens à cet endroit et, contribuer à désengorger le marché central toujours bouché. Ces travaux qui se situent dans le budget de l’année 2011 consistent à remettre la chaussée à niveau, drainer les caniveaux et éclairer d’avantage cet endroit.
Hervé Villard Njiélé.
Les employés de l’ex Regifercam entendent perturber le transport par trains dans les jours avenirs si leur revendications ne sont pas prises en compte par le gouvernement.
«La patience a ses limites .D’ici la fin de ce mois, s’il n’ ya pas une ratification de ce protocole, si l’Etat ne prend pas en compte nos desideratas, nous allons passer aux actions fortes.» Ces phrases sont de joseph Kona, président de l’association des anciens agents de l’ex-Regifercam, relevant du statut particulier de la Camrail. Il les a déclarées samedi 5 juin 2011, lors d’un point de presse organisé par l’association dont il tient les règnes à l’hôtel Lewat.
Durant cette conférence qui avait pour but de dénoncer le blocus gouvernemental en informant l’opinion nationale et internationale, sur les problèmes que connait le paiement des droits de pension des anciens agents de l’Ex-Regifercam relevant du statut particulier, les responsables de cette association ont crié leur ras-le-bol. « Ça fait longtemps que nous n’avons pas perçu notre pension pourtant, nous avons cotisé. Nous avons cotisé pendant près de 28 ans et aujourd’hui on est incapable de toucher cela » Vous trouvez ça normale ? C’est depuis douze ans que nous nous plaignons, jusqu’à nos jours, il n y a jamais eu de solution» se plaignent-ils.
En termes de procédures engagées pour rentrer en possession de leur droit, depuis la création de leur association en 2001, ils affirment avoir presque tout fait pour se faire entendre. «On a fait des sit-in au ministère, on a bloqué les chemins de fer, saisi le ministre, écrit au président de la république. Tout ceci sans suite. Aujourd’hui, on est près à tout faire pour avoir gain de cause.» Poursuivent-ils.
S’agissant du montant de la pension qu’ils réclament, celui-ci se chiffre autour de vingt et un milliards six cent cinquante millions (21.650.000.000) de franc CFA en moyenne. Et se présente comme ce qui suit. Onze milliards (11.000.000.000) FCFA de cotisation plus un manque à gagner de ce montant qui se chiffre à soixante quinze millions de francs(75.000.000) CFA par mois multiplié par cent quarante deux mois, le nombre de temps mis par les agents de l’Ex-Regifercam sans entrer en possession de leur pension. Selon le décret n°74/94du 26 aout 1974 portant organisation des pensions civiles, que brandissent les employés de l’Ex-Régifercam, en cas de non paiement de leur pension retraite un manque à gagner calculer à l’échelon du montant de la pension est ajoutée à celui-ci. Ce qui ramène le total du montant revendiqué à plus d 21 milliards comme susmentionné.
En rappel, le problème de remboursement de la pension aux personnels du statut particulier de l’Ex-Régifercam reversés à la Camrail, remonte à l’époque de la privatisation de cette entreprise en 1998.
Conformément au décret n° 74/759 du 26 aout 1974 portant régime des pensions civiles, le personnel remplissant les conditions d’âge et d’ancienneté, devrait bénéficier avant leur transfert à la Camrail de la pension d’ancienneté ou d’une somme proportionnelle, sans que cela puisse compromettre leur immatriculation à la caisse nationale de prévoyance sociale(Cnps), puisqu’il s’agissait de deux régimes sociaux distincts. Ce qui n’a pas été payé en totalité jusqu’à nos jours. Les 603 employés qui se sont reunis associations ont pris l’initiative depuis leur création en 2001 de revendiquer cela.
Malgré la mort de 61 d’entre eux, ils tiennent à rentrer dans leur droit et sont prêts à tout pour que l’Etat régularise leur situation. Surtout que beaucoup d’entre eux sont à la retraite, n’ont plus d’autres sources de revenus et sont responsables des familles. Le point de presse était selon les responsables de cette association une alerte à l’endroit du gouvernement camerounais.
Hervé Villard Njiélé.
Espoir
A la 23ème minute de la rencontre, après plusieurs actions de but multipliées par les lions, très décidés à faire trembler les filets Sénégalais, la voix de la poigné des supporters timorés au début de la rencontre commence à se faire entendre. «C’est comme cela qu’il faut jouer» «vous attendiez quoi depuis ?» s’exclament-ils dans la salle. L’espoir d’une victoire durant ce match va définitivement s’installer à la 25ème minute. Après la véritable action de but que manque de concrétiser Mokandjo, pourtant très en forme dans cette rencontre.
A l’affût d’un but libérateur, ils seront d’avantage courroucés après la poussette non sifflée dont a été victime Moukandjo dans la surface de réparation sénégalaise. C’était à la 41ème minute. «Vous voyez même l’arbitre est contre nous » fustigent les supporters. Le raté de Landry Nguemo dans les arrêts de jeu de la 1ère manche met ces derniers en colère «ça c’est quoi ça? Même un amateur ne peut pas rater ce genre d’action » Grondent-t-ils.
Des la reprise, les supporters sont certains que les lions peuvent faire la différence. La salle presque vide se remplie au fur et à mesure. Le sentiment patriotique gagne tout le monde. Tous sont unis pour la victoire des lions. Tous, débout, les supporter poussent les lions. Les injures cèdent la place aux applaudissements qui s’intensifient ‘ailleurs à chaque action des lions bien négocié. Des cris fusent de partout. Le coup franc très bien exécuté par Samuel Eto’o fils, malheureusement rayé par le portier Sénégalais réconforte d’avantage le public impatient de voir les filets trembler.
Hervé Villard Njiélé
Can 2012
Les gargotes et les ventes à emporter, toujours saturées durant des rencontres de l’équipe fanion du Cameroun, étaient presque vides pendant la rencontre qui a opposé Les lions Indomptables aux Lions de la Terranga le 4 juin dernier.
Les activités généralement au ralenties dans la capitale économique du Cameroun pendant des rencontres des Lions indomptables , n’ont connu aucune perturbation pendant le déroulement de la rencontre Cameroun –Sénégal ,déterminante pour la qualification du Cameroun à la coupe d’Afrique 2012 ,que co-organise le Gabon et la Guinnée Equatoriale. Pendant ce match capital, les taxis et les motos (benskin) vaquaient paisiblement à leur occupation.
Dans les coins chauds pourtant bien aménagés à l’occasion, l’ambiance est morose. L’affluence n’est pas au rendez-vous. Les supporters se comptent au bout du doigt. Ces derniers, qui semble ne pas soutenir des lions affirment être venus se distraire et être témoin d’une autre déculotter des Lions indomptables. «Tu penses que c’est pour le match que je suis là, je suis venus boire une bière.» disent-ils.
Au ‘’dragon Club’’ espace de loisirs qui accueille durant des rendez-vous pareil plus de 300 personnes assises, on dénombre à peine trente. Très amères et moins enthousiastes que d’habitude, ils regardent la rencontre sans trop excitation. C’est avec de la peine qu’ils soutiennent l’équipe des lions indomptables qui est entrain de jouer. «Il faut qu’ils marquent. S’ils ne marquent pas on ne rit pas avec eux. » Déclare un supporter très en colère assis au bout d’une table.
Au ‘’Grand amphi’’ ‘’au rectorat ‘’et à la ‘’Saladière’’, d’autres gargotes très fréquentées de la Cité Sic, l’ambiance est la même, les supporters des lions sont tous timorés et ne multiplient qu’injures à l’endroit de ces derniers à chaque action ratée ou mal négociée.
Le pénalty raté de Samuel Eto'o fils à la fin de la rencontre viendra conforter la haine que les sippoerters de la ville de Douala nourrissent pour l'équipe fanion du Cameroun.
Hervé Villard Njiélé
Vox-pop
Que pensez-vous pour la rencontre Cameroun-Sénégal de samedi prochain?
Edmond Kamguia K(Journaliste) « Le Cameroun va prendre sa revanche »
En tant que patriote, Je souhaite de tout cœur que le Cameroun prenne sa revanche en battant le Sénégal par un score de deux ou trois buts à zéro. Mais lorsque je mets la passion de côté et privilégie la raison, une défaite au Cameroun aidera enfin à faire le vrai bilan de la coupe du monde 2010. Il est temps pour les dirigeants de la Fécafoot de rendre compte de leur gestion chaotique du football camerounais et d’assumer toutes les conséquences qui vont en découler.
Jean Jacques Djapite (Enseignant) « Je n’y croit pas »
Je pense déjà que la partie est très mal commencé compte tenu de la dispute qu’il y a entre Alexandre Song et Samuel Eto’o Fils. ca ne fait pas sérieux. Il n y a pas assez de sérénité dans le groupe. Pour un groupe qui n’est pas serein pour une rencontre aussi capitale, rien ne peut marcher. Par rapport à cette rencontre, je suis pessimiste. Une victoire des lions ferait certes des bonnes affaires. Mais, sincèrement, je n’y crois pas trop.
Martin Ngounou (Rédacteur en chef du journal le Haut-Nkam)
« J’entrevois une victoire des lions »
Quand les lions jouent, qu’il y ait problème ou pas, il faut être patriotique. Parce que c’est le vert rouge jaune qui est en jeu. Il faut les soutenir car c’est notre patrie qui joue. Celui qui ne supporte pas les lions n’aime pas son pays. On doit garder l’union sacrée autour des lions. Ceci pour les encourager. Car c’est à nous tous que cela profite. Les sénégalais ont joué très offensif au match aller. Les lions aussi ont produit un gros match. Peut être qu’en produisant le même jeu, et en concrétisant les occasions et les actions de but qu’ils auront, on peut gagner le Sénégal à Yaoundé. J’entrevois une victoire des lions ou à défaut un match nul. Que les attaquants soient réalistes.
Njifopare Jouheretou(Ménagère)
« les lions vont gagner »
Les lions ont tellement déçu les Camerounais, qu’on n’espère plus trop. Mais, au football il y a toujours un gagnant et un perdant. Nous sommes vraiment déçus d’eux. On les voit briller à l’extérieur, dans les championnats européens et autres. Mais à l’intérieur, ils sont nuls. Ce qu’on attend d’eux c’est qu’ils amènent les Camerounais à les supporter comme avant. J’aime les voir jouer malgré la déception. La Fécafoot est le réel problème de cette équipe. Malgré cela, les lions vont gagner.
Nguemmogne Blanche(Elève) «les lions ne dorment pas »
Le match de samedi, sera très difficile parce que le Sénégal ne vient pas à Yaoundé S’amuser. Ce sont des joueurs compétitif et combattant. Ils nous ont dominé au match aller. Cette fois ci, il faut que les lions prennent leur revanche par tous les moyens. Etant donné que la victoire est indispensable pour la suite de la compétition, l’heure n’est pas au jeu. C’est souvent quand ils sont dos au mur qu’ils réagissent. Ils vont gagner par ce que le lion ne dort pas.
Rassemblés par Hervé Villard Njiélé
La rencontre Cameroun-Sénégal suscite moins d’engouement à Douala.
A quelques jours de ce match capital pour le Cameroun, le public de la capitale économique tarde à se manifester.
Des informations faisant état du climat délétère qu’il y a au sein des lions en stage préparatoire à Yaoundé, a certainement contribué à déstabiliser le peu d’amour que le public de la capitale économique du Cameroun avait encore pour Les lions indomptables, l’équipe fanion du Cameroun. L’ambiance qui règne dans la ville depuis hier, en dit long sur le manque d’engouement que les supporters de Douala ont pour ce match pourtant capital pour le Cameroun.
Pas de drapeau ‘’vert, rouge, Jaune’’ dans les coins les plus chauds de Douala, comme on n’a souvent l’habitude à l’aube des grandes rencontres. Pas de promotion des gadgets aux couleurs des lions ni de campagne de communication au sujet de cette rencontre. Bref, cette rencontre parait comme un non évènement pour le public de Douala.
Certaines personnes abordées sont d’ailleurs très amères. «Que compter vous-faire avec une équipe qui n’a pas d’ambition ni d’avenir. Une équipe qui n’est là que pour servir les intérêts de certaines personnes. On en a mare. Je ne peux plus perdre mon temps pour une équipe comme celle » déclare amèrement joseph F rencontré au « Grand amphi », un débit de boisson situé près du campus universitaire de Douala.
Pour ce dernier qui n’approuve pas la politique de gestion du football au Cameroun, les lions vont faire fausse route. C’est pourquoi, il est inutile de les soutenir. «L’époque où Les lions indomptables du Cameroun nous faisait rêver est dépassée. Aujourd’hui, on ne construit rien, on veut seulement gagner. Les résultats de l’équipe nationale sont à l’image de notre pays» Confie Durando un autre Consommateur courroucé.
Au boulevard Ahmadou Ahidjo à Akwa, lieu où se vendent des gadgets aux couleurs des lions, l’ambiance est morose. Les clients sont rares. Les vendeurs ne se sont pas ravitaillés en quantité comme par le passé. « Avant, quand les lions gagnaient, on faisait de bonnes recettes. Mais aujourd’hui, ce n’est plus le cas. On ne sait même pas qu’il y a match samedi prochain.» Confie Ibrahim. Pour ce dernier qui comptait faire de bonne affaire durant cette rencontre l’espoir est presque perdu. «Je ne sais pas si je vais même vendre le peu de marchandises que j’ai acheté » déclare-t-il en pointant du doigt les jeux de maillots aux couleurs des lions cintrés dans son kiosque.
Non loin de lui Pascal, un autre jeune, vend des drapeaux. Depuis hier, il en a vendu trois seulement. Une situation qui ne l’émeut pas. «Les mauvais résultats des lions ont gâté le marché. On ne vend plus, parce que les lions ne gagnent plus. C’est vraiment dur ici » Confesse-t-il.
Controverse
Pendant que les vendeurs des maillots et autres gadgets aux couleurs des lions indomptables se plaignent, des propriétaires des débits de boisson et des gargotes procèdent à des aménagements. Dans ces nombreux espaces répartis dans la capitale économique du pays. Des murs sont pains des écrans géants multipliés, et des chaises refaites. Bref, ces espaces publiques ont refait leur toilette. «Des rencontres de cette envergures sont des moments de détente. Quand on a des matchs de cette ampleur, on est sûr qu’on va accueillir près de cent personnes. » Affirme un détenteur d’une gargote à la rue Prince des Galles à Akwa. «C’est l’occasion de faire des gros chiffres d’affaires » assure un autre. «Depuis la finale de la champion’s league, il n’y a plus que ce match pour nous permettre de renflouer nos caisses. » Ajoute le gérant de « One To one » une vente à emporter célèbre de Bépanda.
Bien qu’un peu pâle, l’ambiance dans la ville de Douala peut changer d’un moment à l’autre. Ceci en fonction de l’attitude des lions. Même s’ils paraissent énerver à cause des nombreux échecs de l’équipe fanion du Cameroun, leur cœur soutient inconditionnellement les lions car, comme l’affirme Léopold, «On demeure tous Camerounais après tout ».
Hervé Villard Njiélé.