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Le blog de Hervé Villard Njiélé

Prime à l’excellence universitaire:Les étudiants séquestrent le recteur de l’université de Douala.

5 Août 2011, 01:29am

Publié par Hervé Villard

 

 

 

 

Bruno-Bekolo-Ebe--recteur-de-l-universite-de-Douala.jpgIls protestent contre l’absence de leur nom sur les listes des bénéficiaires de la bourse d’excellence universitaire.

 

 

 

 

 

 

Jusqu’à 19h30 hier, au moment où nous quittions l’université de Douala, l’entrée principale du  campus I de cette institution universitaire   était barricadée par les étudiants et Bruno Bekolo Egbe, le recteur encore dans son bureau.

Très déterminés et courroucés, la centaine d’étudiants qui ont bloqués le portail de l’entrée principale de l’université de Douala n’entendaient pas capituler malgré les négociations entreprises par certains ainés académiques en service dans l’administration de l’université. Ils ne pensaient  mettre fin à leur mouvement de  revendication qu’après avoir perçu leur part de 50.000 francs Cfa, synonyme de la bourse d’excellence académique.  «Que le recteur  sorte et nous trouve Ici. Nous voulons nos parts de 50.000fcfa » déclaraient-ils d’une manière énergique.  

Massés à l’entrée principale de l’université de Douala, depuis hier matin, les étudiants donc les noms ne figurent pas sur les listes des bénéficiaires  de la bourse d’excellence académique criaient leur le ras-le-bol.  Même la présence des policiers anti émeutes stationnés  à la façade extérieure de l’entrée principale de l’université  n’a pas dissuadé ceux qui disent avoir été oubliés lors de la distribution de la bourse d’excellence.

 Pour nombreux d’entre eux, les critères de sélection des bénéficiaires de  cette bourse académique édictés, par le ministre de l’enseignement supérieure ne sont  pas respectés. «Ces critères ne sont  pas objectifs. » affirment-ils.

 

Irrégularités

Selon ces derniers qui se plaignent de l’absence de leurs noms sur les listes des bénéficiaires, les listes des noms affichées présentes de nombreuses irrégularités. Car, on retrouve y retrouve, le nom des étudiants travailleurs, les noms des étudiants ayant repris de niveau et les noms de ceux qui ont été admis en classe supérieure après délibération des notes. « Ce qui est contraires aux critères d’attribution de ces bourses d’excellence, qui devrait, comme son nom l’indique, être  attribuée uniquement aux étudiants méritants. 

« Beaucoup de ceux qui ont  les noms sur les dites listes ne sont réellement pas des étudiants méritants. Ils sont nombreux mes camarades qui ont repris le niveau 2 et qui ont leurs noms sur la liste. »  Se plaint un étudiant de la fac science. « Si ses critères étaient aussi objectifs comme on le prétend,   on ne devait pas oublier dans la liste le nom d’un  étudiant  qui est major de sa promotion  Ce n’est pas logique ça » clame un autre  étudiant de la faculté des sciences juridiques et politiques.

 Une autre catégorie de ces étudiants qui se plaignent, ce sont ceux qui ont totalement été ignorés. Bien qu’inscrit en cycle de recherche ces derniers qui d’après les critères de sélection devrait avoir droit à la bourse n’y figurent pas. «Je suis inscrit en doctorat niveau I en communication mais, je suis surpris de ne pas voir mon nom sur la liste » regrette un étudiant.

 

Mouvement d'humeur

 Le mouvement d’humeur des étudiants qui a débuté depuis l’affichage des listes des bénéficiaires, à la fin de la semaine dernière, oblige certains enseignants et responsables de l’université à accéder et à ressortir du campus par le portail des étudiants.

S’agissant des bénéficiaires de cette  bourse, 11011 étudiants vont se partager la rondelette somme de 549.750.000 Fcfa à l’université de Douala.  Près de 3694 étudiants  ont vu leur dossiers rejetés pour cause de doublon, d’absence du numéro de matricule et de niveau d’étude non éligible. Même si ces étudiants n’entendent pas s’arrêter en si bon chemin, il y a lieu de rappeler qu’un communiqué signé  du ministre de l’enseignement supérieure recommande aux étudiants dont les noms ne figurent pas sur la liste des bénéficiaires, de faire des requêtes et de les soumettre à l’appréciation de leur doyen et du recteur de leur université.

 

Hervé Villard Njiélé.

 

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Présidentielle 2011: Le chasseur de lion cherche le renfort

5 Août 2011, 00:45am

Publié par Hervé Villard

 

 

EkindiLe coordonnateur général du Mouvement progressiste(Mp), Jean Jacques Ekindi entant s’associer  à d’autres partis politique pour battre Biya.

 

 

Homme politique téméraire qui a toujours à l’esprit de faire partir Paul Biya, Jean Jacques Ekindi, reconnu sur  le pseudo de « chasseur de lion » est plus déterminé à pourchasser «son adversaire de toujours » durant les élections présidentielles qui pointent à l’horizon.  Celui qui a déclaré sa candidature aux élections présidentielles le 10 Janvier 2011 à Bertoua n’entend plus louper sa « proie ». Pour cette fois –ci, il pense tout mettre en jeu pour qu’il ne s’échappe plus comme les dernières fois. Parmi les stratégies entreprises par le présidentiable, le jeu des alliances semble avoir retenu   son attention.

« Nous considérons maintenant qu’il est temps de prendre langue avec d’autres forces et d’autres partis politiques pour construire une synergie gagnante. Ce travail est en cours, et nous sommes attentifs à toutes les initiatives »a-t-il déclaré lors d’’une conférence de presse donnée hier au complexe Joël Ekindi à Deido plage

 

Après un périple d’un mois aux Etats-Unis et en France où il a organisé un meeting le 27 juillet à Paris, et collecté des fonds pour l’organisation de sa campagne présidentielle, le leader du Mp lance définitivement sa campagne le samedi 06 août 2011, à la faveur d’une réunion publique à Bamenda.

Dans les différents programmes de campagne, celui-ci entend, redynamiser l’enseignement au Cameroun en mettant à la disposition des apprenants camerounais des établissements suffisamment équipés,  des enseignants  de qualité et une formation de qualité.

J.J. Ekindi, entend grâce à son système, construire les écoles et les amphis et doter des lycées et collèges, des laboratoires et équipements devant permettre aux élèves d’avoir une bonne formation. Il entend pareillement  diminuer le coût de scolarisation, rehausser le salaire des enseignants en veillant à l’application du statut de l’enseignant fixé par les Etats Généraux de l’éducation de 1995.

Après avoir participé infructueusement aux élections présidentielles de 1992 et de 2004, Jean Jacques Ekindi, élu député à Douala en juillet 2007 entend descendre dans la rue si les élections venaient à être renvoyées.

 

 

Hervé Villard Njiélé

 

 

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Interview:Faustin Domkeu ; « Dans l’ensemble, c’était un bon championnat »

5 Août 2011, 00:16am

Publié par Hervé Villard

 

 

 

 

faustin-Domkeu.jpgRencontré à la fin du championnat national de première et deuxième division, Faustin Domkeu, Président de l’association des clubs de première division fait le bilan de la saison qui vient de s’achever.



 

En tant que Président de l’association des clubs de Première division, quel bilan pouvez-vous faire de la saison qui vient de s’écouler ?

 

C’est un bilan positif. Le championnat s’est bien déroulé que ce soit la Mtn élite one où la Mtn élite two. Ça été d’un très grand intérêt, le public a commencé à revenir au stade mais nous devons continuer à travailler. Coton Sport de Garoua a mérité son titre de champion, Astres de Douala a méritée la deuxième place et union a méritée la troisième place qu’elle occupe. Quant aux équipes qui sont descendues en deuxième division, ils ont juste connu des problèmes d’organisation et de leadership et je pense que c’est la cause de leur descente.

Et quant aux trois équipes de la Mtn élite two qui sont montées en élite one, je pense que c’était les trois meilleures équipes. Dans l’ensemble c’était un bon championnat et nous allons continuer à travailler d’arrache pied  pour améliorer la qualité de jeu.

 

Quelles difficultés les présidents de club que vous représentez ont-ils rencontrés durant la saison ?

 

En tant que président de club, la difficulté majeure que nous avons rencontré c’est le financement de nos clubs. On n’a pas été mal organisée, mais on a eu des problèmes de financement. Les clubs qui ont eu les problèmes d’organisation c’était dû au budget. Le réel problème, c’est l’argent, le nerf du diable. C’est ça qui est la difficulté majeure. Maintenant aussi, il faut également qu’au niveau des joueurs, les droits et obligations soient bien harmonisés et on doit travailler sur ce sujet avec l’association des joueurs pour mieux harmoniser cela.

 

Aujourd’hui on parle de la professionnalisation du football camerounais qu’en pensez-vous.

 

C’est une très bonne chose. C’est une étape à franchir pour ramener notre football au niveau professionnel. Car on est obligé de passer par là. Pas seulement dans les faits mais aussi sur le plan de l’organisation et dans l’ensemble du football. Pour que notre football soit professionnel, il faut travailler.il faut mettre l’argent dans le football. Il faut construire les infrastructures. Aménager les aires de jeu mettre et  mettre de l’argent dans les clubs, afin qu’ils soient bien organisés et bien gérés.

 

 

Réalisée par Hervé Villard Njiélé 

 

 

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Présidentielles 2011: Maître Momo et le Paddec sont optimistes.

5 Août 2011, 00:02am

Publié par Hervé Villard

momoIls comptent sur le capital relationnel  acquis par le célèbre avocat  pendant ses loyaux services pour conquérir Etoudi.

 

 

 

 

 

Le célèbre avocat  camerounais  qui a officiellement manifesté l’envie de gouverner le pays 9 juillet 2011 entend faire régner le droit et la justice. Pour  y parvenir, il faut  qu’il prenne le pouvoir.  Et cela ne peut être possible,  dit-il, que si, le peuple camerounais, pour qui il s’est battu pendant plusieurs années, parfois au prix de son sang, lui accorde ses voix pendant les élections, pour que la liberté et la justice dont il rêve tous depuis longtemps soit un fait, une réalité..

 « Ma position d’avocat des droits de l’homme n’était plus suffisante. Puisque tel fils que je réussissais à libérer était immédiatement remplacé par tel mari ou par un autre frère arrêté injustement ou victime d’abus de pouvoir. Et pour pouvoir venir en aide à tout le peuple camerounais, pour mettre fin à ce genre d’injustice, il fallait que j’accède au pouvoir. Et, c’est avec vous que j’irai à Etoudi.» déclare t-il.

 Pour construire le Cameroun, «l’avocat des veuves et des orphelins» comme on l’appelle communément, entend rétablir premièrement la démocratie en séparant effectivement les trois pouvoirs.  A savoir ; le législatif, le judiciaire et l’exécutif. «Sans cette véritable liberté, chacun de ces pouvoirs ne saurait jouer son véritable rôle et contribuer efficacement au développement du pays. » affirme-t-il

Jean de Dieu Momo entend par ailleurs, en cas de victoire, associer tous les autres partis dits de l’opposition à la construction du pays. Car, « le Cameroun nous appartient à tous et chaque citoyen, à son niveau, contribue de par ce qu’il fait, à la construction de la nation. Sur ce, il n’est pas question d’exclure qui que ce soit. On va associer les forces, on va conjuguer toutes  les forces pour bâtir un Cameroun prospère. Les partis politiques joueront le rôle de gendarme » Déclare-t-il.

S’agissant toujours de la construction du pays et plus particulièrement du redressement de l’économie, maitre Momo met un accent particulier sur le développement de l’agriculture. Il pense qu’on doit cultiver ce qu’on mange et produire ce que l’on consomme.

Au plan éducatif, pour relancer l’éducation et lui redonner ses lettres de noblesse, le défenseur des droits de l’homme entend diviser le budget actuel de la présidence par quatre et n’utiliser que le quart. Et, le reste, soit les trois quarts, servira à relever l’éducation. Avec ce budget, il envisage de construire les écoles et réintroduire les bourses dans le système scolaire.

Pour améliorer la condition de vie des camerounais, «l’avocat des neuf disparus de Bépanda» pense faire passer le salaire minimum de 28 000 à environ 150.000 Fcfa.  Pour battre campagne et amener les camerounais à lui offrir son suffrage le jour-J, maître Jean de Dieu Momo qui s’est mué en musicien, a commis sur le marché discographique camerounais, un album qui dénonce les atrocités du régime en place, et la manière chaotique  dont on gère le Cameroun. L’album s’intitule «commandement opérationnel

 

 

Hervé Villard Njiélé

 

 

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Obsèques de Bebe Manga: Réactions des artistes

4 Août 2011, 23:10pm

Publié par Hervé Villard

 

 

 

 

Rencontrés lors de la levée de corps de l’artiste bébé Manga, certains artistes camerounais ont tenu à dire ce que représentait l’artiste pour eux.

 

San fan thomas

 

san-fan-thomas.gif« La plus belle voix de la musique camerounaise est partie »

Je pense que nous sommes dans un moment de désolation. L’une des belles voix de la musique camerounaise, sinon la plus belle voix est partie et on ne peut que regretter cette situation. J’ai eu la chance de travailler avec elle dans son dernier album. J’ai trouvé en elle un talent immense qui pouvait me permettre de mettre en exergue ce que je connais en musique. Aujourd’hui nous sommes là pour l’accompagner et j’espère que tout va bien se passer jusqu’à Limbe, où une veillée musicale est prévue pour rendre un hommage méritée à l’artiste.

 

Dina Bell

 

dinabell.jpg« Nul n’est épargné de ce chemin là »

 

La belle image que je retiens de Bébé Manga c’est quand on réalisait les fleurs musicale du Cameroun au temps du ministre Mbelle Guillaume   Et je me souviens quant on était en studio avec Manu Dibango,bébé Manga et moi pour la réalisation de cet album. C’est une sœur que je perds, c’est une amie, c’est une mère, puisque elle était la mère des tous petits. Mais, je crois que c’est notre chemin à nous tous car nul n’est épargné de ce chemin là. Aujourd’hui c’est elle, demain ce sera quelqu’un d’autre et après peut être ce sera moi. Dans tous les cas, c’est  le bon Dieu qui  est responsable, c’est lui qui décide de tout cela.

 

Roger Milla

 

roger-milla« Elle avait  beaucoup pour donner aux Lions. »

 

Je garde un double souvenir, parce qu’elle faisait déjà partie de la famille Milla et celle des Lions Indomptables. Si nous avons atteint la finale au Ghana, c’est parce qu’elle a beaucoup participé à ce que l’équipe nationale atteigne la finale. Quand je vois qu’aujourd’hui, il n’y a personne des Lions indomptables, de la fédération ou du ministère, je suis un peu, je ne sais comment le dire.  Si je suis venu, c’est parce que Bébé manga était pour les Lions Indomptables une grande sœur. Mais comme je vous l’ai dit tantôt, Bebe Manga  était membre de ma famille. Elle participait à toutes nos cérémonies. Et lorsqu’elle avait un problème ici à Douala, je venais. C’est une grande perte pour nous. Mais le seigneur en a décidé ainsi. Le souvenir que je garde d’elle  c’est surtout au Ghana. Lorsque le Cameroun devait jouer le match de qualification. Elle avait  beaucoup pour donner aux Lions. Elle a contribué à donner  un autre esprit, un esprit gagneur, un esprit vainqueur. Et je pense qu’elle a beaucoup participé à ce que les Lions indomptables arrivent jusqu’en finale.

 

Prince Afo Akom

 

prince-afo-akom.gif«  Repose en paix. »

 

C’est une femme que tout le monde connait. La dernière fois que nous avons joué ensemble c’était à l’occasion d’un concert musical pour la paix organisé au Castel Hall. C’était le dernier Show qu’elle a fait avant sa mort. Nous sommes tous affligés et la seule chose que l’on peut faire, c’est de demander qu’elle repose en paix.

 

Sergeo Polo

 

sergeo-polo.jpg« Nous sommes tous affectés »

 

C’est vrai que Bebe Manga est décédée et nous sommes tous affectés. Si ses œuvres sont restées ça veut tout simplement dire qu’elle aussi est restée. J’ai gardé toutes les chansons qu’on a faites ensemble. Ecore le 20 mai dernier on a chanté ensemble. Et, elle m’a donné beaucoup de  conseil comme si elle savait qu’elle partait. Elle m’a demandé de tenir bon et que le ciel nous garde dans notre métier. Tout ce que je peux  te dire c’est que, Bébé fait un bon voyage, nous sommes de tout cœur avec toi, et nous continuerons à protéger les belles œuvres que tu nous as laissées. Paix à ton âme.

 

 

Propos recueillis par Hervé Villard Njiélé

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Obsèques de Bébé Manga:Roger Milla déplore l’absence des autorités sportives camerounaises à la levée de corps.

2 Août 2011, 21:52pm

Publié par Hervé Villard

 

 

Dans une interview accordée aux médias lors de la levée de corps de roger-milla.jpgl’artiste Bébé Manga l’ambassadeur itinérant   a désapprouvé l’absence  des membres de la Fécafoot et du ministère des sports.

 

 

 

 

 

L’ambassadeur itinérant Albert Roger Milla  était lui aussi présent à la levée de corps de l’artiste Bébé Manga qui a eu lieu le jeudi 28 juillet dernier, à la morgue de l’hôpital de la garnison militaire de Douala. Très éplorée comme les autres membres et proches de la famille, il n’a cessé de couler des larmes pendant la cérémonie mortuaires organisées à cet effet. Alors que tous croyaient qu’il représentait les autorités sportives camerounaises à cette cérémonie funéraire, l’ancien goaleador de l’équipe nationale du Cameroun a laissé entendre que, Bebé manga  faisait partie de la famille Milla. «Je garde un double souvenir  de Bébé Manga parce que elle  faisait déjà parti de ma  famille, la famille  Milla et aussi elle faisait partie de la famille des Lions Indomptables. Si nous avons atteint la finale au Ghana, c’est parce qu’elle a beaucoup participé. C’est une grande perte pour nous, mais le bon Dieu en a décidé  ainsi.» A laissé entendre l’ambassadeur itinérant.

Dans  la suite de cette  déclaration faite aux hommes de médias présents à cette cérémonie funéraire, Roger Milla a pareillement regretté l’absence des membres de la Fécafoot et du ministère des sports à l’évènement. «Quand je vois qu’aujourd’hui à sa levée de corps, il n’y a aucun membre de la fédération camerounaise de football ou du ministère des sports et de l’éducation physique, je pense que c’est regrettable. Personnellement, je déplore cette absence parce que, quand il a fallu qu’elle soit là pour donner l’esprit gagneur aux Lions indomptables, tout le monde était d’accord. Mais, maintenant qu’elle décède, personne n’est là. J’espère qu’ils vont envoyer quelqu’un les représenter à son enterrement. » A-t-il déclaré l’air angoissé.

Vêtu d’un pantalon noir et d’une chemise de la même couleur, Roger Milla qui portait lui aussi le deuil de l’artiste camerounais décédée. Par cette, il a  décrié un comportement presque courant dans l’administration du football Camerounais. On se souvient il y a quelques années que, Pius N’diefi international camerounais, après avoir activement pris part à un match comptant pour les éliminatoires de la coupe d’Afrique des nations en 2005, et ce malgré le décès de son père, l’avait enterré presque seul. Sans l’assistance de ses coéquipiers de l’équipe nationale. Une attitude qui avait mis  l’international camerounais  dans tous ses états. Et qui l’aurait  poussé à abandonner la sélection fanion.  .

 

Hervé Villard Njiélé.

 

 

                                                                                                                                     

 

 

 

                                                                                       

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26ème journée de la Mtn élite One:Une victoire pour rien pour Caïman de Douala

27 Juillet 2011, 22:17pm

Publié par Hervé Villard

 

 

 

 

caiman douala

 

La victoire d’un but à zéro, réalisée face à Astres de Douala hier, n’a pas empêché à Caïman de Douala de descendre en deuxième division.

 


La victoire était méritée. Les sauriens du Wouri auraient même aggravé le score si ses attaquants n’avaient  pas  brillé par leur manque de lucidité. La rencontre qui les a opposées aux brésiliens de Bépanda hier, a permis aux poulains de Billé Tanga de démontrer qu’ils avaient encore  du jus dans le corps malgré leur descente en division inférieure.

 

Sur le plan du jeu, ils ont dominé la rencontre.  Ceci grâce à un jeu  collectif construit sur des courtes passes. Avec un milieu de terrain organisé et conquérant, ils se sont montrés dangereux,  à chaque fois qu’ils avaient un ballon.  C’est la dextérité et le professionnalisme  d’Hugo Nyame qui ont empêché les sauriens du Wouri de gagner la rencontre par un score fleuve. Un but à zéro, c’est le score qui a sanctionné cette rencontre âprement discutée. Le but de Caïman de Douala inscrit à quelques minutes de la fin de la première manche, est le fruit d’une belle œuvre collective. Sur une contre attaque mal négociée  par Bienvenu Ngah qui se trouvait dans la surface de réparation, la défense de Astres dégage en catastrophe le cuir pour empêcher le but. La balle qui rebondit au milieu de terrain est immédiatement récupérée par le milieu de terrain des sauriens du Wouri qui relance aussitôt  Ousmanou Lawal sur le flanc droit. Après avoir éliminé son vis-à-vis, il fait un centre en direction de Francis Dipita Ebelle bien positionné dans la surface de réparation. Constatant la sortie du portier des Astres, celui-ci d’un plat de pied, pousse le ballon dans les filets pour un pour Caïman de Douala et zéro pour les astres de Douala.  Il marque ainsi  l’unique but de la rencontre.

 A la reprise, les brésiliens de Bépanda revigoré manquent plusieurs fois de revenir au score. Le portier de Caïman, décidé de gratifier les supporters du club mythique d’Akwa dune belle rencontre, et surtout de permettre à son équipe de sortir la tête haute dans ce championnat, n’a pas fait d’erreur. Toujours sur son qui vive, aidé par sa ligne défensive très prudente, il a paré toutes  actions entreprises par les Astres de Douala. C’est la tête haute qu’ils ont quitté la pelouse de Bépanda tout en promettant mieux faire en élite two la saison prochaine pour y revenir le plus rapidement possible.

Qualifiée de victoire pour l’honneur par de nombreux fans et amoureux du ballon rond, la victoire de Caïman et surtout sa supériorité durant cette rencontre a été reconnue par Jacques Félicien Nkoh, l’entraineur des Astres de Douala. «Nous disons bravo à cette équipe de Caïman qui a gagné son match cette après midi malgré sa descente en élite two. Vous les avez vus, c’est une bonne équipe. Cela démontre que  le problème de Caïman n’est pas au niveau des joueurs, c’est ailleurs. C’est un bon groupe.» Les fans du club mythique d’Akwa  qui avaient perdu le sourire depuis la semaine dernière suite à la descente de ce club en division inférieure ont renoué avec le sourire cet après midi après cette modeste victoire. Même si le match n’avait pas d’enjeu, parce que ne pouvait influencer le classement provisoire de la Mtn élite One, ça a fait du plaisir aux supporters de ce club de gagner la rencontre.   Pour Bikek un supporter de Caïman, c’est une bonne affaire. «C’est vrai qu’on est relégué en division inferieure. Mais, on est fier d’avoir battu une grosse pointure de la Mtn élite one comme Astres.  Ce n’est pas donné à n’importe qui de battre Astres de Douala»  Pour Billé Tanga, le coach de Caïman de Douala, c’est la chance qui a manqué à ses poulains. «On n’a juste pas été chanceux cette saison. Les joueurs sont techniques et développe du bon football. Ils jouent bien sur le terrain mais c’est le résultat qui ne suit pas

 Caïman de Douala entraine avec lui en deuxième division, Lausanne de Yaoundé et Université de N’Gaoundéré.

 

 

Hervé Villard Njiélé.

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Exploitation du Gaz de Logbabba:Les riverains menacent de perturber les travaux

27 Juillet 2011, 22:03pm

Publié par Hervé Villard

greve-gaz.jpgEn pourparler avec le sous-préfet de Douala 3ème le 26 juillet 2011 après midi, ils ont promis initier une nouvelle grève, si les autorités camerounaises ne donnaient pas une suite favorable à leurs revendications.

 

 

 Les riverains du site d’exploitation du gaz de Logbaba se veulent ferme quant à la décision d’initier un nouveau mouvement d’humeur. Il n’est plus question pour ceux qui attendent d’être indemniser depuis plusieurs années de croiser les mains et d’attendre que les choses se fassent par elles-mêmes. Ils ont décidé cette fois ci, de  passer à la vitesse supérieure question de se faire entendre Car, « Trop c’est trop » affirment-ils.

 En pourparler avec le sous-préfet de l’arrondissement de douala 3ème ce 26 juillet 2011 aux environs de 14h, les cinq représentants du collectifs des riverains du site gazier de Logbaba ont tenu à signifier leur action au chef de terre, afin que celui-ci prenne des dispositions conséquentes.

«Nous avons demandé au sous-préfet que, l’Etat camerounais applique le code pétrolier, qu’on nous paye le préjudice subit depuis le début des travaux. Nous avons également demandé au sous-préfet de recommander à  Rodéo, l’entreprise qui est chargé d’exploiter le gaz  d’arranger les voies d’accès dans nos quartiers et les tuyaux d’eau qu’ils ont cassés pendant  les travaux. Nous avons en outre demandé qu’on nous communique les valeurs des biens qu’ils ont évalués et qu’ils nous disent  exactement quand est ce que nous seront payés. Nous réclamons parallèlement  le bilan de l’étude d’impact environnemental que Rodéo a réalisé bien avant le début des travaux.» Déclare Pascal Ngueyan, le fondateur du complexe scolaire Mougang situé à Ndopassi II, et fermé depuis les débuts des travaux d’exploitation du Gaz de Logbaba il y a près de trois ans. «Si les solutions à nos doléances ne sont pas trouvées, dans un bref délai, nous allons mener une grève illimitée» menace-t-il.

Chômage

A sa suite, Zacharie Kombou un autre riverain plus courroucé se veut plus déterminer. «Depuis la fermeture de ce collège il y a plus de deux ans, nous sommes au chômage. On ne fait presque plu rien. Nous nous débrouillons pour nourrir notre famille. Ce n’est pas évident. Il faut qu’ils trouvent une solution à nos problèmes

C’est que, depuis la découverte du gaz à Logbaba et plus particulièrement depuis le début des travaux devant conduire à son exploitation, les riverains de ce lieu ploient sur un imminent déguerpissement et une expropriation de leurs différents biens.

Ces derniers selon des informations recueillies sur le site, n’ont jamais été associés aux différents travaux et études qui ont été réalisés sur le site avant le début des travaux d’exploitation en cours.

 

Du recensement des biens en passant par leur évaluation, sans oublier bien sur les résultats de l’étude de l’impact environnemental, et la fameuse indemnisation à problème, les riverains ne sont au courant de rien. Tout ce qu’ils constatent c’est que, les travaux avancent sur le terrain et que, bientôt on procèdera dans un bref délai à leur déguerpissement. Et ceci sans leur donner le moindre copeck.

C’est pour rentrer dans leur droit et pousser le gouvernement camerounais qui joue la sourde oreille depuis que cette affaire a déclenché; à résoudre définitivement ce problème que les riverains du site d’exploitation du gaz de Logbaba entendent perturber le déroulement des travaux de l’entreprise Rodéo, chargée de l’exploitation de cette précieuse ressource naturelle.

 

Hervé Villard Njiélé

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Exploitation du gaz de Logbaba:Les riverains réclament l’application du code pétrolier.

27 Juillet 2011, 21:48pm

Publié par Hervé Villard


 

 

Photo-Gaz-de-Logbaba.jpgIls se plaignent  du fait qu’ils ne bénéficient d’aucun avantage de l’exploitation  du gaz  qui sera fait  bientôt.

 

«Vous trouvez normal qu’on exploite du pétrole dans un site et que les riverains n’en profitent pas. Et, qu’ils ne sachent rien de ce qui se passe ? ». «C’est contre le code pétrolier». Vocifère un riverain sous l’effet de  la colère.  Celui-ci propriétaire d’une maison qui sera bientôt détruit ne sait quoi faire. Pourtant  il devrait comme sous autres cieux, bénéficier des retombés de l’exploitation de cette ressource.

 

Selon le code pétrolier camerounais sus mentionné, et plus  particulièrement  le titre 4, qui traite des relations avec les propriétaires du sol riche en ressource pétrolière; le titulaire d’une autorisation ou d’un contrat pétrolier soumet à l’autorité compétente un dossier d’enquête foncier dont le contenu est précisé.

Cette enquête foncière a pour objectif d’identifier les statuts des parcelles couvertes par l’autorisation ou le Contrat Pétrolier; de recenser les titulaires de droits et les propriétaires de biens de parcelles concernées; d’informer les personnes visées aux paragraphes ci-dessus des modalités d’indemnisation pour la perte de leur droit et de sensibiliser les populations aux opérations pétrolières.

 

 Or, à Logbaba où les travaux d’aménagement du site sont avancés, les riverains ne sont pas toujours informés sur leur sors. Ils ne savent à quelle sauce ils doivent être mangés, ce qui aggrave leur colère. «On n’a fait les travaux d’évaluation des parcelles et des biens sans nous. On  ne connait même pas le montant des indemnisations qu’on va nous payer. Ce n’est pas sérieux. Mais entre temps, les travaux continus et on veut nous casser. » Déclarent-ils

Plaintes

 Lors de la cérémonie de pose de la première de la construction de l’usine d’extraction du gaz Logbaba qui avait vu la présence du ministre des mines de l’eau et de l’énergie, les riverains se plaignent d’avoir été oubliés. «Nous n’avons eu aucune discussion avec le ministre des mines. Les autorités de la place, aidées par Rodéo, à travers leurs agents de sécurité ont bloqué  monsieur Simo qui est notre interlocuteur. Ils n’ont pas permis qu’il se rapproche un tout petit peu du ministre.» Déclare jean Flobert Nanou.

 

Comme autre motif de colère, les riverains évoquent les nombreux désagréments qu’ils subissent depuis le début des travaux d’exploitation du gaz.

 A savoir, les problèmes de ravitaillement en eau potable, les problèmes des routeset autres. «Depuis que les travaux ont commencé, l’entreprise qui travaille ne tient même pas compte de la population. Ils ont cassé tous les tuyaux d’eau, la route est gâtée. On ne peut même pas entrer au quartier avec la voiture. Ce qui est écœurant c’est que  le gouvernement ne veut pas nous faire partir et la société ne veut non plus attendre qu’on parte. C’est tout ça qui nous choque » affirme Odette Tchuitchuang, une riveraine.

L’absence de leur fils parmi les employés de Rodéo n’est pas en reste. Ils demandent également que le gouvernement fasse pression sur l’entreprise en question pour qu’elle recrute les dignes fils de ce village. «Où sont nos intérêts dans cette affaire ? Il faut que comme cela se fait ail leurs que Rodéo recrute nos enfants » déclarent-ils

 

104 familles à indemniser

D’ailleurs, comme un signe avertissement à cette grande action qu’ils entendent mener, les riverains du site gazier de Logbaba avaient manifesté le 25 juillet 2011 leur ras le bol devant l’entrée du site en question. Ils avaient bloqué l’entrée de la société Rodéo empêchant ainsi aux camions et engins de travailler normalement. C’est la descente du sous-préfet de Douala 3ème qui avait atténué la colère des riverains sortis massivement ce jour. C’est suite à ce mouvement d’humeur que ces derniers avaient été convoqués à la sous préfecture de Douala3.

Le problème d’indemnisation des riverains du site gazier de Logbaba concerne 104 personnes au total. Parmi lesquelles  52 maisons et 52 lopins de terre.

Malgré la colère des riverains, les travaux se poursuivent sur le site. Mardi dernier, les ouvriers s’employaient à aménager les tuyaux souterrains qui serviront  de conduit au gaz.

 

Hervé Villard Njiélé

 

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Aboubakar Mgbekoum:« La musique a été ma passion depuis l’enfance. »

17 Juillet 2011, 23:02pm

Publié par Hervé Villard

Aboubakar Mgbekoum.

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« La musique a été ma passion depuis l’enfance. »

 

Rencontré après la dédicace de son premier album « Hommage au peuple Bamoun » à l’hôtel Lewat, Abou s’est entretenu avec La nouvelle expression.

 

Qui est le Prince Tikar ?

Le prince Tikar, c’est mon nom d’artiste. Je suis né à Bankim le 31 juillet 1968 dans cette chefferie de l’Adamaoua qui a vu naître les grandes figures de l’histoire précoloniale du Cameroun à l’instar de Nchare Yen le fondateur du royaume Bamoun, Ngounso la fondatrice du royaume Banso (Kumbo), Djovoum le fondateur du royaume Fussep (Bafoussam)… J’ai fait mes études primaires à Bankim et secondaires au lycée de Banyo. Je suis entrée dans la presse comme caricaturiste en 1988, c’était au journal Cameroon Outlook à Limbe. J’entrepris de me former comme reporter. Je suis arrivé à Douala en 1992, où j’ai travaillé au journal Galaxie. Avant de me retrouver au groupe de presse La Nouvelle Expression.

 

Comment vous retrouvez-vous dans la musique ?

 

Je me suis intéressé à la culture depuis mon bas âge. Quand j’avais 9 ans, les Banso sont venus exécuter certaines danses à Bankim. Ça m’a beaucoup intéressé. Quand ils sont repartis, j’ai mobilisé mes frères et j’ai monté un groupe de danse pour les imiter et ça a beaucoup plu à la famille royale. Un an plus tard, après une fête qui avait également lieu à la chefferie, les joueurs de balafons ont oublié leurs instruments à la chefferie. Comme je voyais les balafons traîner, je les ai récupérés et avec quelques frères, on a entrepris de nous amuser. Finalement de nos blagues ont commencé à sortir des sons qui ont fini par intéresser nos parents. C’est ainsi qu’on a mis sur pied un orchestre qui animait régulièrement à la chefferie. Donc la musique a été ma passion depuis l’enfance.

 

Quel message diffusez-vous à travers votre album ?

 

Les messages sont nombreux et divers. Dans l’ensemble, je dénonce les tares sociales. La particularité c’est que, Chaque morceau diffuse un message précis. Dans le makossa, je déplore la méchanceté de certaines personnes qui n’hésitent pas à mettre fin à la vie des autres tout en les rappelant que nul n’est éternel.

Dans la salsa, je retrace l’histoire du peuple Tikar, un peuple d’où sont partis les Bamouns, les Bamilékés, les Banso, les Bafia et la plupart des noirs américains.  

Me Njouant le wan est un titre dans le quel je ressors les difficultés des personnes  qui ont perdu leurs papa, lui-même. C’est le rythme Tchouong.

Dans Mangou ché yèn, je rappelle à certaines personnes qui se passent pour Dieu parce qu’ils ont un peu de moyens. Parce qu’ils  appartiennent désormais à une certaine classe un peu élevée que les autres,’ ils ne devraient pas mépriser ceux avec qui ils ont passé des moments difficiles ensemble.

Mù ke Tiwi binest une chanson de détresse. Ici, je me mets à la place de quelqu’un qui a perdu tous les membres de la famille et pour qui la vie n’a plus de sens.

Dans Wan Tsa mù, je pense à ceux là qui étaient bien portant et qui travaillaient comme tous les autres mais qui aujourd’hui se retrouvent dans l’impossibilité de faire usage de tout leur corps, parfois paralysés par une maladie.

Mvilli Kpohest un titre dans lequel je raconte l’histoire un buveur du vin communément appelé Fofo. J’appelle à une attention particulière sur des gens qui sont plongés dans la consommation de cette boisson tout en prescrivant des aliments qui peuvent les remonter.

Mveinchouap ni kouing : Ici je parle des gens qu’on aide et qui ne sont pas reconnaissants et qui parfois même se retournent contre leurs bienfaiteurs.

 

Réalisé par Hervé Villard Njiélé

 

 

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