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Le blog de Hervé Villard Njiélé

Rentrée scolaire 2011:Les retraités de la CNPS dans la galère

6 Septembre 2011, 21:07pm

Publié par Hervé Villard

 

 

 

Leurs enfants ne sont pas encore inscrits  faute de moyen. Ils attendent toujours la pension retraite du mois de septembre qui connait un sérieux retard selon leur plainte.

 

 

Les retraités de la ville de Douala ruminent leur colère depuis le début du mois de septembre 2011.  Ceci à cause du retard que connait le paiement de leur pension retraite. Selon ces derniers qui ne comprennent pas pourquoi c’est à cette période cruciale de l’année que cela leurs arrive, ladite pension devait leur permettre de résoudre un bon nombre de problèmes qu’ils rencontrent. Et plus spécialement à inscrire leurs enfants à l’école pendant la rentrée scolaire qui a débuté depuis trois jours.  Ceux-ci très en colère déclarent ne pas savoir exactement quand ils seront payés. Ce qui les agace d’avantage. «Je suis surpris parce que habituellement à cette période de l’année qui correspond à la rentrée scolaire on nous paye notre pension pour assurer cette rentrée. J’ai des gens qui travaillent pour moi et c’est avec cette pension que je les paye. Cette pension me permet aussi de me nourrir. Si jusqu’à lors je ne l’ai pas, je ne sais comment m’y prendre. Que vais-je dire à ces responsables qui attendent cette argent pour inscrire leurs enfants à l’école » déclare  Sylvain Pascal Elabouwa un retraité. Très remonté contre cette situation qui  le pénalise d’avantage, il pense que cette situation n’est pas à toléré. « C’est vrai que nous sommes des retraités mais, tout ce que nous demandons est qu’on nous reconnaissent notre statut de retraité et  qu’on nous respecte au moins.» fulmine-t-il. 

 Isaac Jemba Ekwe un autre pensionnaire qui connait la même situation n’y va pas d’une main morte. Ex employé de la Camrail, celui-ci  pense que, le retard accusé au niveau du paiement de leur pension est  fragrante. «Trop c’est trop. Il faut que cela cesse un jour. On en a mare de ce qui ce passe dans ce pays. » Gronde-t-il.

Selon celui qui déclare être victime des exactions de la CNPS, la situation qu’il traverse est quasi récurrente. «Nous avons toujours eu ce problème. A la rentrée comme en décembre période très importante pour les parents, ils retardent toujours nos salaires. » Poursuit-il. Selon ce dernier qui dit attendre cet argent pour envoyer ses enfants à l’école, aucun d’entre eux n’est encore inscrit et tous sont à la maison. «Voici la rentrée scolaire. L’école a déjà commencé et mes enfants sont encore à la maison. Vous imaginez la situation dans laquelle je me trouve ? C’est très difficile à vivre » explique-t-il.  Pour celui qui ne sait exactement pourquoi  la caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps) accuse ce retard, il faut que la situation soit régulariser dans un bref délaie pour qu’ils inscrivent leurs enfants à l’école. Car ils sont nombreux dans cette situation, tous les pensionnaires de la Cnps étant concernés.

 A la direction régionale de la Cnps de Bonanjo, un calme apparent y règne. Les caissières ne semblent pas se gêner par rapport à ce problème. Joint au téléphone Eyango Ekwa, le responsable de la Cnps de Douala déclare qu’il n’ ya pas de problème. Et que les retraités recevront leur paie en fonction du planning établit.

 Selon ce planning présenté par ce responsable, les pensionnaires de la Cnps qui touchent à la caisse entreront en possession de leur dû à partir du 17septembre 2011 tandis que ceux donc les pensions sont virées dans les banques le feront  à partir du 15 de ce mois. Et pour la deuxième catégorie, ils recevront la pension de deux mois cumulés. S’il est vrai que les pensions seront payées, il y a lieu de reconnaitre que la plainte des pensionnaires est légitime. Car leurs progénitures arriveront en retard à l’école.

 

Hervé Villard Njiélé 

 

 

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Rentrée scolaire :Le train a déjà démarré à Douala

5 Septembre 2011, 19:52pm

Publié par Hervé Villard

 

 

 

En plus des séances  prises de contact et des communications faites sur la notion de discipline à observer pendant l’année en cours, des évaluations ont été faites dans les établissements de la ville  ce premier jour.

 

 

« Tant pis  au retardataire, le train de l’année scolaire a déjà démarré.». C’est par cette phrase plein de sens que le proviseur du lycée d’Akwa  a achevé la communication qu’elle a eu avec les élèves de son établissement très tôt ce 5 septembre matin après la cérémonie de levée des couleurs. En ce premier jour de classe, Madeleine Akono le nouveau proviseur de cet établissement a  rappelé à ces élèves que l’année scolaire avait bel et bien débuté. Et qu’ils devaient immédiatement se mettre au travail sans plus rien attendre. «Car, l’examen se prépare le premier jour de classe. Que les élèves s’autodiscipline et le succès doit suivre » a-t-elle précisé.

Pendant la communication qu’elle a eue avec ses ouailles, le contrat de performance a été établi et les nouveaux enseignants présentés. Le proviseur a profité de ce moment très important pour placer l’année qui débute sous le signe de la discipline. Une discipline qui doit être au service de la pédagogie afin de  garantir le succès en fin d’année.

Dans cet établissement hier aux environs de 10h, c’est une ambiance studieuse qui y règne. La cour est déserte. Dans les salles de classe, les élèves assis chacun sur un banc écoutent attentivement les  enseignements dispensés par les enseignants. En 1èred1 la vingtaine d’élèves présents sont soumis à une évaluation diagnostique. Selon Guy Ngappe enseignant de mathématique dans cet établissement, ce contrôle de connaissance permet d’évaluer le niveau des enfants, de réveiller leur mémoire question de voir s’ils n’ont rien oublié pendant les vacances et surtout  «de mesurer le travail qu’on aura à faire pendant l’année » déclare-t-il. Dans une autre classe de 1ère, du dit lycée, Myrene Montcheu enseignante de Chimie s’entretient avec ses élèves. C’est une séance de prise de contact. Elle leurs communique l’emploi de temps, la liste des manuels à acheter et quelques conseils pratique. Dans cet établissement l’année a déjà débuté et il n’y a pas de temps à perdre.

 

Au lycée Joss à Bonanjo, l’ambiance est la même. La rentrée est effective et les élèves  sont dans leur classe respective. Certains enseignants dispensent les premiers cours tandis que d’autres s’entretiennent encore avec leur élèves. «C’est une séance de prise de contact aujourd’hui »précise Digombé Pabame enseignant de chimie. « Je suis entrain de leur communiquer le programme annuel des cours, et les instructions relatives au déroulement du cours. » ajoute-t-il. « Si j’avais deux heures de cours, j’aurait commencé avec le premier chapitre aujourd’hui. Puisque je n’avais qu’une heure, j’ai juste communiqué le programme » conclut-il.

Pour cet enseignant qui plaint le sors des élèves absents, le train  de l’année scolaire a déjà décollé. Et pour que le train rentre bien en gare d’ici la fin de l’année, «le proviseur a pris la peine de présenter le cadre de travail.il a briefé le corps enseignant et les élèves sur la discipline. » nous renseigne Nathalie Moueng censeur dans ce lycée. «La discipline est le gage du succès »chez nous précise-t-elle.

 

Au Lycée bilingue de Deido par contre l’ambiance est bruyante.  Quelques élèves déambulent librement dans la cours de même que certains  enseignants. Au bureau, Pascal Bias le nouveau proviseur est assailli par les parents qui veulent inscrire leurs enfants. Pas moyen de le rencontrer il est visiblement occupé nous signale-t-on. Isidore Sylvain Bitchoko, le censeur de cet établissement nous rassure que les cours ont effectivement débuté dans ce lycée bilingue depuis 8h. Information confirmée par Felix Kilanga élève en classe de 6ème anglophone (From  I) qui reconnait avoir reçu les enseignements d’anglais, Français et d’économie familiale. Quant à Prosper Nguini de la 5ème anglophone (From II), il a eu droit au cours de français, littérature et de Physique.

 

Au collège Alfred Saker, au collège Eyengue Kongo et d’autres établissements privés d’enseignement secondaire, les cours ont également débuté. D’après les responsables, il n’est plus question de perdre la moindre minute si on tient à couvrir entièrement le programme scolaire. Ce 5 septembre u collège Alfred Saker était le jour de la rentrée des classes de 3ème 1ère et Tle, précise Njoh Eteki, le vice principal du 1er cycle. «La rentrée des autres c’est demain « ajoute-t-elle. Les élèves dans ces collèges ont eu droits au cours d’anglais d’espagnole de mathématique de français et d’autres matières au programme.

 

De manière générale, la rentrée scolaire 2011-2012 a effectivement débuté dans la ville de Douala et tous ceux qui traînent encore les pas risquent de rater le train qui a déjà quitté la gare.

 

 

Hervé Villard Njiélé

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Rentrée Scolaire:

4 Septembre 2011, 23:30pm

Publié par Hervé Villard

 

Les femmes d’Orange Cameroun au chevet des enfants déshérités.

 

L’association des femmes d’Orange Cameroun (Adforc) ont remis des bourses scolaires à près de 300 enfants. C’était ce 3 septembre 2011 au Collège de La salle de Douala

 

 

Le gymnase du collège de La salle était vêtu aux couleurs d’Orange Cameroun samedi 3 septembre 2011. Ceci à cause de la cérémonie de remise des bourses aux enfants déshérités qui s’y déroulait. En effet, à deux jours de la rentrée scolaire l’association des femmes d’oranges Cameroun (l’Adforc) a jugé mieux de remettre à près de 300 enfants une bourse scolaire qui permettra à ces derniers de bien commencer l’année scolaire qui débute effectivement ce lundi 5 octobre 2011.

Pour cette cérémonie qui a mobilisé plusieurs personnes parmi lesquelles Emilienne Ellong, la délégué régionale de la promotion de la femme pour le  littoral, le délégué régionale des affaires sociales pour le littoral, les parents sont venus nombreux encourager l’initiative.

 

Prenant la parole à l’ouverture de cette cérémonie que les femmes d’Orange Cameroun veulent mémorables, Thècle Micheline Aurelie Nyobe, la présidente de l’Adforc a renseigné l’auditoire présente sur ce mouvement et ses ambitions. Selon l’oratrice du jour, l’association des femmes d’Orange Cameroun  est créée depuis 2007 et œuvre en faveur des enfants déshérités de la ville de Douala et d’autres villes du Cameroun. Depuis sa création, elle vole au secours des enfants défavorisés à travers l’opération « rentrée scolaire ». Une cérémonie qui permet à ces dernières d’assister matériellement et financièrement ces derniers en leurs remettant des fournitures scolaires (Livres, cahiers,  bics et cartables ) de même qu’une rondelette  somme d’argent devant contribué à payer leur frais de scolarité.

En plus de cette activité, l’Adforc, organise également à chaque période noël l’arbre de noël question de permettre aux enfants de passer des moments merveilleux durant cette période. L’association par ailleurs, contribue à la formation et la réinsertion des jeunes filles mères dans les milieux familial et professionnel.

Au sujet de la septième édition de cet évènement qui s’est tenu au Collège de la Salle, des bourses d’études ont été remis aux représentants de plusieurs orphelinats.  Notamment l’orphelinat Centre Espoir de Nyalla ; l’orphelinat Mondoa d’Edéa, l’orphelinat Afrad, l’orphelinat Sainte Thérèse, et l’orphelinat de Manfé.

Les bénéficiaires des dites bourses satisfaits du coup de pouce des femmes de cette entreprises de téléphonie mobile, ont affirmé leur satisfaction.  «Je suis  contents de recevoir cette bourse et je remercie les femmes de Orange Cameroun pour ce geste de cœur. Ca va me servir de mieux passer l’année scolaire qui commence » a affirmé William Kendeck un bénéficiaire élève en classe de 4ème au lycée d’Akwa. D’après la présidente de l’Adforc, près de 1800 enfants ont déjà bénéficié de cette bourse.

 

Hervé Villard Njiélé.

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Eliminatoire Can 2012:La rencontre Cameroun –Ile Maurice : un non évènement à Douala.

4 Septembre 2011, 23:27pm

Publié par Hervé Villard

 

 

 

 

Les  gargotes et les ventes à emporter, toujours saturées  durant des rencontres de l’équipe fanion du Cameroun, étaient presque vides   pendant la rencontre qui a opposé Les lions Indomptables à l’équipe de l’Ile Maurice  samedi dernier.

 

 Les activités généralement au ralenties dans la capitale économique du Cameroun durant les rencontres des Lions indomptables du Cameroun, n’ont  connu aucune perturbation pendant le déroulement de la rencontre Cameroun –Ile Maurice, comptant  pour la cinquième journée   des qualifications pour la coupe d’Afrique 2012 , que co-organise le Gabon et la Guinée Equatoriale. Pendant ce match presque sans enjeux, selon les témoignages des nombreux camerounais rencontrés dans la cité de la capitale économique du pays, l’ambiance était celle des jours ordinaires. Les taxis et les motos (benskin) de même que les autres habitants de la ville de Douala  vaquaient naturellement  à leur occupation sans ambages.

Dans les coins chauds  pourtant bien aménagés  à l’occasion, l’ambiance est morose. L’affluence n’est pas au rendez-vous. Les  quelques maigres personnes rencontrées dans ces endroits chauds déclarent ne pas être concernés par la rencontre.  «Ce n’est pas le match que nous sommes venus voir ici. On était juste de passage et on a eu envie d’étancher  notre soif. C’est séance tenante  qu’on n’a même constaté qu’on diffusait le match à la télé » explique un consommateur presqu’indifférent par rapport à la rencontre. Rencontré au «Grand Amphi », une vente à emporter très courue par les habitants de la capitale économique du Cameroun, il était  sceptique quand à la qualification du Cameroun et trouvait par conséquent la rencontre sans enjeux. «Les lions ne gagnent plus depuis un certain moment. Et en plus ils sont d’office éliminés de la compétition. Ca ne sert à rien  de perdre son temps pour regarder cette rencontre. On gagnerait à faire autre chose plus utile » déclare-t-il.

Non loin de lui, un autre groupe de ignorent carrément la rencontre. Concentrés à discuter au sujet  des élections présidentielles qui se dérouleront au Cameroun le 9 octobre prochain, le match qui se déroule à travers l’écran géant installé dans ce lieu ne les intéresse aucunement. Le reporter de La nouvelle Expression qui s’est rapproché d’eux pour les interroger à ce sujet n’a pas été rabroué.   «C’est pas important pour nous. Qu’ils gagnent ou non ce n’est pas le moment. On a longtemps trompé le peuple camerounais avec ces Lions là. » Ont-ils déclaré.

Au ‘’dragon Club’’  espace de loisirs qui accueille durant des rendez-vous pareil plus de 300 personnes assises,  on dénombre à peine trente. Très amères et moins enthousiastes que d’habitude, ils regardent la rencontre sans trop excitation. C’est  avec  de la peine qu’ils soutiennent l’équipe des lions indomptables qui est entrain de jouer. «Il faut qu’ils marquent. S’ils ne marquent pas on ne rit pas avec  eux. » Déclare un supporter très en colère assis au bout d’une table.


Au ‘’Grand amphi’’  ‘’au rectorat ‘’et à la ‘’Saladière’’, d’autres gargotes très fréquentées de la  Cité Sic,  l’ambiance est la même, il n’ya presque pas de supporters. La gérante assise autour d’une table avec une poignée de clients regarde néanmoins le match. « On va faire comment. Quand c’est les lions qui jouent on est obligé de regarder. Car c’est quand même notre pays. Même s’ils sont déjà éliminés je souhaite quand même qu’ils gagnent. » Pense-t-elle.

Même après la fin de cette rencontre achevée par une large victoire des lions par 6buts à zéro, aucun cri ni réaction ne s’est fait sentir. Pas de réjouissance populaire. Tout s’est déroulé comme si le match n’était pas important pour les populations de Douala Douala.

 

Hervé Villard Njiélé

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Can 2012: Quelles chances pour le Cameroun ?

4 Septembre 2011, 23:19pm

Publié par Hervé Villard

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Malgré la large victoire des Lions Indomptables sur l’Iles Maurice par 6 buts à zéro ce 3 septembre 2011 à Yaoundé, les chances de participation de l’équipe nationale à cette fête du football africain reste minime voir inexistante.

 

 

Nombreux sont les camerounais qui n’avaient pas apprécié les déclarations de François Omam Biyick, le coach adjoint de l’équipe nationale du Cameroun sur les antennes de la Crtv la semaine dernière. Selon  les déclarations de celui qui  est plus proche de la sélection fanion du Cameroun que quiquonque, parce qu’ayant pour tâche de l’encadrer, il est impossible pour les lions indomptables de se qualifier pour la Can 2012.  C’est pourquoi, il est préférable actuellement  de préparer les prochaines échéances qui arrivent. A savoir la  Coupe des nations de 2013 et la coupe du monde qui se déroule au Brésil en 2014

Après la cinquième journée qui s’est déroulée sur l’ensemble du continent, on est en voie de lui donner raison. Car les chances de qualification  du Cameroun s’effritent au fur et à mesure que les journées s’égrainent. On se rend d’ailleurs compte après observation des résultats de cette 5ème journée que le Cameroun ne sera  pas présent au Gabon et en Guinée Equatoriale. Sauf  intervention miracle d’une main de Dieu, le sort des lions indomptables du Cameroun vient d’être scellé. Et ce après la victoire réalisée hier après midi par le  Soudan et la  Lybie  successivement sur le Congo et le Mozambique par 1but à zéro.

Après ces victoires,  les deux équipes à savoir  la Lybie et le Soudan occupent désormais les fauteuils des deux meilleurs deuxièmes de ce tournoi qualificatifs pour la Can 2012. Place que convoite encore le Cameroun qui ne totalise que 8pts après cinq journées. Avec ces victoires, la Zambie et la Lybie totalisent désormais 11pts pour le premier et 13 pts pour le second, ce qui leur donne la position de favori.

 

Pour espérer une éventuelle qualification des Lions indomptables du Cameroun, il faudrait que la Lybie perde son dernier match et que le Cameroun gagne la Rdc à Yaoundé lors de la 6ème et dernière journée, par un score fleuve, pour espérer passer grâce à la différence de buts marqués.  Ce qui n’est pas facile et évident au regard de l’adversaire du jour de la Libye.

 

La Lybie qui croise en dernière journée l’équipe de Zambie, qu’elle avait préalablement battu par 1but à zéro lors de la première journée de ces éliminatoires, n’aura besoin que d’un nul pour arracher le second et dernier ticket encore en lice, le premier étant déjà arraché par l’équipe du soudan qui totalise 13pts après la 5ème journée des éliminatoires et qui rencontrera  le Ghana. Quelque soit l’issu de cette  seconde rencontre, le sort de la Lybie est déjà connu, elle participera à la Can 2012.

Quant au Cameroun qui croit encore à une probable qualification malgré  le fait que chance est  infime et presqu’inexistante. Il faudra battre la Rdc à domicile. Ce qui n’est  pas facile quand on sait que  l’équipe nationale du Cameroun a été tenu en échec sur ses propres installations à Garoua par la même Rdc lors de la 2ème journée. On se souvient que la RDC qui menait par un but à zéro avait marqué dans son propre camp.

 

Evoluant à domicile ce jour, ils, ne viendront pas jouer en victime résignée. Ils seront sur leur installation et bénéficieront des atouts du 12ème joueur. Au regard de tout ceci, on peut tout simplement dire comme OmaM Biyick que le Cameroun est déjà éliminé et qu’elle devrait profiter de ces rencontres pour d’avantage roder son effectif et se préparer pour les prochaines échéances.

 

Hervé Villard Njiélé.

 

 

 

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Ngaoundéré:Un Pro-Kadhafi menace de se pendre

26 Août 2011, 00:55am

Publié par Hervé Villard

 

Un  Pro-Kadhafi menace de se pendre

André Guyam, dénonce les interventions des occidentaux en Lybie. Il a à cet effet marché le long des artères de la ville, corde bien nouée  au coup et pancarte en main toute la journée d’hier menaçant de se suicider à la fin de sa marche

C’est le carrefour du petit marché de la ville de Ngaoundéré qui a été choisi par André Guyam pour manifester son ras-le-bol contre les interventions occidentales en Libye. « L’occident et la communauté internationale saccagent l’Afrique et terrorisent les africains. Certains intellectuels  africains ont vendu leurs consciences au détriment des peuples africains » pouvait-on lire sur la pancarte que brandissait l’homme de la trentaine d’année. Pour ces raisons, André Guyam a décidé de dénoncer à sa manière ce qu’il a appelé « le terrorisme occidental en Afrique ». Selon lui, pour contribuer à « la lutte contre l’envahissement occidentale en Libye », il n’y avait pas mieux que de marcher dans la ville et « se  donner la mort par pendaison par la suite ». En sillonnant les artères de la ville, l’homme a été interpellé par la police militaire. Celle-ci, après avoir entendu le pro-Kadhafi, l’a libéré à l’immédiat puisque ce dernier a promis de « ne pas troubler l’ordre public ».

À la question de savoir à quand son éventuelle pendaison, l’homme qui marche avec la corde déjà bien nouée à son coup, a confié que «  je vais d’abord marcher pour exprimer ma colère. Dans l’après-midi, je me rendrai à la gare-voyageur pour le faire savoir à tous les voyageurs. Par la suite je me pendrait ». Car, poursuit-il, « il vaudra mieux mourir que de supporter cette honte pour l’Afrique ».

En avril dernier, André Guyam avait été interpellé par la police à Ngaoundéré. Il faisait un sit-in au carrefour de la sonel, contre la guerre en Côte-D’ivoire. Sur sa pancarte étaient inscrits des messages  appelant les camerounais à se soulever contre la guerre orchestrée par la France. Selon les informations reçues jusqu’à la fin de l’après-midi d’hier par le reporter de La Nouvelle Expression, André Guyam ne s’est pas donné la mort par pendaison, la police veillant au grain.

Honoré Fouhba

 

 

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Choléra:Le nombre de victimes s’alourdit à Douala

26 Août 2011, 00:48am

Publié par Hervé Villard

 

Choléra

 

Le nombre de victimes s’alourdit à Douala

 

 Deux nouveaux cas de décès ont été enregistrés à l’hôpital du district de Deido, hier dans la journée.

 

 Le centre de prise en charge des malades du choléra de l’hôpital du district de Deido est en alerte depuis hier. Le personnel de ce département est au four et au moulin depuis le décès de deux de leurs patients dans la journée du 25 aout 2011.  « Nous avons enregistré deux décès ce matin. Les décédés donnaient l’impression de se rétablir. On croyait qu’ils étaient déjà à  l’abri de ce mal vu que leur état de santé s’était amélioré » confie une infirmière visiblement fatiguée. Le personnel présent dans ce service n’a plus de moment de repi. Ils ont redoublé de vigilance,  et surveillent à la loupe les cinq malades de cholera  encore internés dans leur service. Ils sont au chevet de ces derniers au moindre cri et sollicitation. Question de mieux gérer les patients et limiter le nombre de décès suite à cette pandémie.

Le Dr Joss Bitong à Mafock, le directeur général de cet hôpital  qui a lui aussi confirmé le décès de deux malades du cholera  dans son hôpital, a d’ores et déjà pris des mesures pour que cela ne se répète plus. Après l’annonce de la mort des  deux patients, celui-ci a directement convié le personnel de cet établissement hospitalier, les médecins et infirmiers, le chef de service d’hygiène, les présidents de comité de santé régional (Cosa) à une réunion de crise qui se déroule ce jour dans son établissement sanitaire.  Et dont l’ordre du jour porte sur la sensibilisation et le recyclage du personnel sur la prise en charge du choléra. «Il y a une flambée du choléra, et il faut sensibiliser les gens sur les conduites à tenir et les moyens de prise en charge. Il y a eu une période d’accalmie qui était trompeuse. Il est question que les gens se mettent au travail. La réunion de crise fait partie des mesures urgentes nécessaires pour essayer de bloquer l’épidémie » déclare  le patron de cet hôpital.

Celui qui affirme faire usage de toutes les mesures pour stopper cette pandémie qui revient avec force dans la ville de Douala oblige tous sont personnel à prendre part à cette réunion extraordinaire. «La présence de tous est obligatoire » mentionne le communiqué commis à cet effet.

 

Mesure de sécurité


A l’entrée du pavillon « Médecine », pavillon où sont internés les malades du choléra de l’hôpital du district de Deido, des mesures sont déjà prises pour limiter la propagation de la pandémie. Un récipient contenant de l’eau chloré est disposé juste à l’entrée du bâtiment. Les visiteurs doivent y laver  les mains après toute visite dans ce pavillon. Des affiches au mur en outre, interdisent la visite à toute personne étrangère au service.

A l’intérieur, dans la salle des infirmiers, des informations relatives  aux  mesures de prise en charge des patients cholériques sont postés sur les murs de même que les différents symptômes de la maladie et ses différentes phases. Des cartons de sels  de réhydratation orale (Sro) sont disposés tout près et sont de temps à autre distribués aux malades internés. Non loin, des solutions liquides dans des récipients et du savons  sont visibles. Ils permettent aux médecins de se désinfecter après chaque soin.  «Il faut se mettre aussi à l’abri »rappelle une infirmière, « nous aussi ont est exposés » conclut-elle.

 

Hervé Villard Njiélé

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Choléra: La pandémie atteint une cote d’alerte dans le littoral

25 Août 2011, 22:42pm

Publié par Hervé Villard

 

 

 

 

Près de 1800 cas  de choléra et environ 40 décès ont été enregistrés dans la seule région du littoral depuis le début de l’année 2011.

 

 

Le chiffre que publie le centre de contrôle et de coordination du choléra (C4) de la région du littoral ne laisse personne indifférent. Cela donne une sueur froide et  suscite une remise en cause du comportement des habitants de la région.

D’après les statistiques, près de 1713 cas de choléra ont été enregistrés dans la seule région du littoral de janvier 2011 jusqu’à nos jours, pour près de 43 décès.   Selon des spécialistes du domaine, ces chiffres  ne sont que provisoire car, la pandémie vient de prendre une nouvelle flambée.

Au moment où, on croyait que le mal était en voie de disparition  dans la région, des nombreux  autre cas de malades du choléra se signalent. «Ces chiffres ne sont que provisoires car, des malades ne font qu’affluer dans les centres de prise en charge. Et en plus, c’est en fin de semaine que l’on fait le bilan hebdomadaire » précise Marie Louise Atangana représentante  de l’Ong plan Cameroun  à la délégation régionale de la santé pour le littoral.

Selon ces mêmes statistiques, 108 cas de choléras  ont été enregistrés dans la région du littoral durant la semaine allant du 16 au 21 juin dernier. D’après ces statistiques, la ville de Douala se taille la part belle. Car, les 108 cas enregistrés ont été répertoriés dans les   districts de santé de la capitale économique du Cameroun.  L’épicentre  de cette pandémie est le  district de Bonassama avec 51 cas de cholera recensés. Il est suivi du district de Deido  avec 26 cas et, celui de Nylon Brazzaville qui totalise 15 cas. Le district de New-Bell  et  de Logbaba qui ferment le classement totalisent successivement 10 et 6 cas.


La pollution

 

La flambée de la pandémie  dans le littoral  et particulièrement dans la ville de Douala se justifie par la qualité poreuse du sol, l’insalubrité ambiante et la forte pluviométrie que connait la ville.

Selon un infirmier en service au centre de traitement du choléra(Ctc) de l’hôpital du district de Bonassama, C’est la saleté qu’il y a à Mabanda, au Grand Hangar  et autres quartiers, qui est à l’origine de la flambée de l’épidémie de choléra que l’on vient de connaitre.  «les populations déverses tout au sol déchet alimentaires, poubelles et même les selles. Ils n’ont pas de WC bien aménagés. Avec la montée des eaux qui créée l’inondation, ces déchets sont transportés dans les maisons et la maladie se propage. » Explique–t-elle. ¨

 D’après Marie Louise atangana, responsable de l’ong Plan Cameroun investit dans la lutte contre cette pandémie, la maladie a refait surface tout simplement parce que les activités de sensibilisation ont été arrêtées. « Nous avons arrêté la sensibilisation parce ce qu’il fallait faire une première évaluation du travail abattu » affirme-t-elle. «je constate que les populations ont oubliés les règles d’hygiènes qu’on les avaient prescrits. Il faut relancer la sensibilisation. » Renchérit-elle.

 Pour le Dr Joss Bitong à Mafok Directeur général de l’hôpital du district de Deido,  ils ont été floués par l’accalmie qu’il y a eu  dans la ville. «l’acalmie était trompeur et la veille a été relâchée. C’est ce qui justifie la flambée.» pense-t-il. Pour celui qui a enregistré des cas de décès dans son établissement sanitaire, il est temps de mettre tout en jeu pour combattre cette maladie dite de la saleté.

 

 

Réunion de crise.


Après la flambée de cette pandémie qui a connu sa cote d’alerte la 33ème semaine de l’année en cours avec 108 cas de malades enregistrés, le délégué régional de la santé pour le littoral a convoqué une réunion de crise avec les différents responsables de district de santé, pour combattre cette pandémie.  Pendant cette réunion de crise, des actions fortes ont été prises. Notamment la relance la sensibilisation qui va débuter lundi prochain.(le 29 aout 2011) dans toutes les arrondissements du département du Wouri et autres villes de la région.

Pour mieux apprécier le travail qui est fait sur le terrain, celui tient depuis ce jour une réunion journalière d’évaluation avec tous les chefs de district  de santé à partir de 16h précise. Il a d’ailleurs mis le paquet qu’il faut en jeu pour d’avantage motiver les agents sur le terrain.

En attendant, celui-ci conseille à tous les habitants de la région de respecter les mesures d’hygiène pour lutter contre ce fléau. Il recommande également à tous ceux qui présentent des symptômes de choléra (Diarrhées chroniques, vomissements) de directement se rendre dans un centre de prise en charge car le traitement est gratuit.

 

 

Hervé Villard Njiélé

 

 

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Lutte contre le vih-Sida:Près de 80.000 séropositifs dans le littoral

25 Août 2011, 00:03am

Publié par Hervé Villard

 

Le chiffre a été dévoilé lors  de la cérémonie de lancement de la campagne  de sensibilisation des populations contre le vih-Sida qui  a eu lieu à la salle des banquets de la région du littoral hier.

 

Le docteur Noêl Essomba, coordonnateur régionale  du programme  nationale de lutte contre le Vih-Sida  pour le littoral n’est pas passé par quatre chemins pour présenter les affres que sème le Vih-Sida dans la région du littoral.   Devant le parterre de personnalités présentent lors de la cérémonie de lancement de la 10ème édition de « vacance sans sida »  qui  a eu lieu à la région du littoral, il a rappelé que cette pandémie continue à semer de la terreur dans les foyers et au sein de la population de la région du littoral. «On dénombre environ 80.000 séropositif dans  la région du littoral  et les personnes les plus touchées sont les femmes. Et, le taux de prévalence chez les femmes est de 5.5%» a-t-il déclaré à la presse.

Face à l’avancée que connait cette pandémie, dans la région, il  était temps de relancer la sensibilisation afin de pousser les uns et les autres à adopter des attitudes conséquentes,  visant à freiner l’avancée de la maladie. Parmi les méthodes de précaution énumérée,  la connaissance de son statut sérologique à travers un  test de dépistage, semble être le point de départ de la lutte contre cette pandémie, qui décime des milliers de personnes par ans dans les pays pauvres.   

Pour Sandra Lietcheu, Paire éducatrice, la connaissance de son statut sérologique est à la base de la lutte contre le Vih-Sida. Car elle permet à tout un chacun de maximiser la protection. «On ne peut pas prétendre lutter contre le Sida ou  se protéger  contre la maladie  quand on ne connait pas à l’avance son statut sérologique. C’est à base du test de dépistage  que l’on sait si on est ou non séropositif, et qu’on prend les décisions qu’il faut pour ne pas contracter la maladie, ou lutter contre elle», affirme-t-elle.

Thème

Pour cette 10ème édition qui se célèbre sur le  thème « Jeune fille fait toi dépister  du Vih », des équipes mobiles de dépistages  gratuits sillonneront les quartiers de la ville, les points chauds.  Bref  d’après les responsables de cette unité dans la région du littoral, ils feront tout pour ratisser large.

Pour justifier le choix du thème de cette 10ème édition qui invite  les jeunes filles à se dépister, Noel Essomba, le coordonnateur régional du programme national de lutte contre le Vih-sida a rappelé que, «C’est parce que c’est la femme qui est la plus affectée et la jeune fille en particulier. » selon les statistiques présentées au public qui s’est mobilisé pour cet évènement, 58.8% de femme âgée de 20 à 34ans sont infectées. Tandis que 7%  des femmes sont infectées contre 5% chez les hommes. Dans la tranche d’âge  15-19ans,  le taux de prévalence est  de  2 % pour les femmes et  1%chez les garçons. De  27-29ans il est de  8% pour les femmes et de  3% pour les  garçons. De 27-29ans, il est  estimé à 11% chez les femmes contre 9% pour les garçons.

Innovations

S’agissant des innovations,  de la 10ème édition, on note cette année la participation du ministère de la jeunesse et celui de la femme et de la famille. Comme innovation toujours selon les responsables, le nombre de paires éducateurs est passé de 35 l’année dernière à 40 cette année. Durant cette campagne qui va durer deux semaines les jeunes vont vulgariser l’usage des préservatifs féminins et masculins. Au chapitre des innovations toujours, Noël  Essomba rappel  que des équipes mobiles feront des tests de  dépistage gratuit dans les différents quartiers de la ville.  « Vacances sans Sida » est une campagne de sensibilisation de masse qui vise à lutter contre la pandémie Sida et à limiter ses dégâts. Pendant cette édition, en plus de la sensibilisation sur l’utilisation du préservatif féminin et masculin, des causeries éducatives visant à édifier les jeunes sur ce fléau seront  pareillement organisée. Pour cette année les organisateurs entendent amener 3000 filles et 5000 garçons à se dépister et à retirer leur résultat.

 

Hervé Villard Njiélé

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Grand Banditisme:Un ex-militaire interpelé à Nkongsamba

24 Août 2011, 22:54pm

Publié par Hervé Villard

 

 Celui-ci est gardé à vue dans une des cellules du commissariat central de Nkongsamba, depuis le mardi 23 août 2011

 

C’est un ouf de soulagement que les populations de Nkongsamba, chef lieu du département du Moungo ont poussé  ce mardi 23 aout 2011, après l’arrestation et l’interpellation d’un gang d’environ 5 malfrats. Depuis quelque temps, les populations de cette ville jadis classée 3ème ville du Cameroun, vivent dans une peur inexorable, à cause des cambriolages à répétition  et des agressions devenus légion dans la ville.

Dans la nuit du lundi 22 août 2011 exactement, alors qu’un gang de 5 malfrats parmi lesquels Enona Epanda, un ancien militaire opérait paisiblement aux environs de 3h, ils ont été surpris  dans leur sale besogne par une équipe de sapeurs pompiers de passage à cet endroit. Après un échange de coup de feu entre les bandits et les sapeurs pompiers, l’un des malfrats sera atteint par balle. Le commissariat central de Nkongsamba qui s'est saisi de l'affaire, a d'abord interpellé ces cinq suspects, parmi lesquels l'ex militaire.

Selon des informations en provenance de la ville de Nkongsamba, le gang de malfrats neutralisés était à son deuxième forfait de la nuit, quand ils ont été surpris dans leur action  par les sapeurs pompiers. Après avoir cambriolé les locaux de l’agence Express Union de Baré-Bakem, arrondissement situé à une dizaine de kilomètres de Nkongsamba, où ils n’ont  emporté  que quelques pièces d'argent trouvées dans les caisses de l'agence, le coffre-fort hermétiquement fermé n’étant pas facile à casser et à emporter, parce que solidement fixé,  les bandits vont faire irruption au domicile d’un infirmier de la localité, pour maximiser leur gain. Il était  3h.  Mal leur en a pris. Ils seront stoppés net dans leur action par  les sapeurs pompiers de passage.  Après l’interpellation des malfrats au commissariat central de Nkongsamba, ceux –ci seront auditionnés et gardés à vue. De cette audition, rien n’a filtré jusqu’à lors. De source policière, l'ex homme en tenue est accusé d'être membre d'un gang de malfrat qui a opéré dans la ville de Nkongsamba, et dans les arrondissements voisins.  Pour Josiane, une ménagère  qui espère que cette action des forces de l’ordre va ramener la paix et la sécurité dans cette ville, « Il était presqu’impossible de se déplacer dans la ville de Nkongsamba à une certaine heure sans se faire agresser. » Cette action des forces de l’ordre à encourager devrait être récurrente question de rassurer les populations qui vivent dans une peur généralisée.

 

Hervé Villard Njiélé

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