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Le blog de Hervé Villard Njiélé

Affaire Dubuisson : Le juge prolonge le suspens

10 Août 2012, 10:27am

Publié par Hervé Villard

 

Jacques-Dubuisson.jpgAffaire  Dubuisson


Le juge prolonge le suspens


Le verdict  final de cette affaire attendue  le mercredi  8 aout 2012 a été renvoyé au 31 aout 2012.

 

Jacques  Dubuisson et le collège d’avocats qui assurent sa défense  croyaient être fixés sur leur sort en venant au tribunal de grande instance de Bonanjo   le 8 aout 2012. Mais, seulement,  ils  sont rentrés déçus.  Car le juge  du Tribunal  de grande instance de Bonanjo ne s’est pas prononcé sur la sentence finale de cette affaire de mœurs, pendant devant  cette juridiction  depuis 2010 et pour laquelle ils sont incriminés.   Ces  derniers devront encore attendre quelques semaines pour être informés des  sanctions retenus contre eux.

Rendue en délibéré le 8 aout 2012  comme l’annonce l’ordonnance de renvoie de cette affaire, l’audience qui s’est ouverte ce jour  au tribunal de grande instance n’a durée que quelques dizaines de minutes. Juste le temps de permettre à  l’assistance  de constater que   le collège des juges devant rendre ce délibéré n’est pas complet.

En effet, selon les  explications de l’un des juges qui composent cette  collégialité, le  juge  qui préside la collégialité est absent. Cette dernière a eu des empêchements. C’est pourquoi elle n’est pas  là. A précisé ce dernier pendant l’audience, avant de renvoyer l’affaire pour le 30 aout 2012.

Comme Jacques Dubuisson et les avocats qui composent sa défense, les amis,  les membres de la famille de madame Marie Thérèse Dubuison  décédée et le public  venu nombreux être témoin de  la fin de cette affaire qui a bouleversée toute la capitale économique au moment des faits, sont restés sur leur soif.   Malgré cela, ils ont promis être présents pour être témoin de la sanction qui sera infligée à celui qu’ils qualifient tous « d’assassin ».

 

Meurtre avec préméditation

Il faut dire que depuis le début de cette affaire, Jacques Dubuisson est  poursuivi pour meurtre et port illégal d’arme à feu par le ministère public.

 En fait, après l’assassinat de sa femme, la police a saisi 8 armes à feu  donc une de calibre douze, qui a permis de commettre le crime au domicile Dubuisson.

 Selon des informations, celui-ci après la dispute avec sa femme dans la nuit du 29 au 30 décembre 2010 est  allé chercher son arme, qu’il avait pris la peine quelques minutes plus tard  de charger  dans la chambre et, a abattu froidement sa femme, sous les regards impuissants  de son fils,  Joseph Dubuisson aujourd’hui âgé de 13ans.

 Après son forfait apprend-on, Jaques Dubuisson  a tenté de se suicider en tirant un second coup  de fusil qui va malheureusement plutôt lui arracher la chair au niveau de la mâchoire et de la joue. C’est  après de longs mois de soins intensif à l’hôpital qu’il retrouvera la santé.  

 Pendant les débats, il a  plaidé  non coupable  et  a  d’ailleurs déclaré qu’il aimait beaucoup sa femme et qu’il avait financé sa scolarisation.

après avoir entendu le prévenu et l'accusation, les ayants droits de Marie Thérèse Badjeck, l'épouse assassinée dans la nuit du 29 au 30 décembre 2010, le ministère public a déclaré l'époux coupable du meurtre avec préméditation de son épouse.

Diverses raisons ont motivé cette décision, notamment, l'hésitation du français qui a présenté trois versions différentes de son alibi devant la barre, mais également, le témoignage à charge de son fils Jacques Joseph Ajopé Dubuisson. La réparation de l'arme du crime qui était défectueuse avant le jour du meurtre et  également la confiscation des actes d'état civil de sa femme et de son fils gardés au consulat de France vont peser contre lui.

 Les ayants droit de Marie-Thérèse Badjeck, épse Dubuisson,  qui se  sont constitués partie civile et leur conseil ont  réclamé 300 millions Fcfa  au titre des dommages et intérêts.  Pour l’un des avocats de la partie civile, « l’incident du 29 au 30 décembre n’était qu’un alibi. Tout était déjà programmé ».

Le verdict de cette affaire très courue par les médias dans la capitale économique du Cameroun sera finalement connu le 30 août 2012.

 

Hervé Villard Njiélé.

 

 

 

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Affaire Cnic Contre zachaeus Forjindam : L’absence des avocats de la défense paralyse le procès

10 Août 2012, 09:55am

Publié par Hervé Villard

forjindam 2Affaire Cnic Contre zachaeus Forjindam

 

 L’absence des avocats de la défense paralyse le procès

 

L’affaire prévue pour ce jeudi 9 aout 2012 a été renvoyée au 30  de ce mois.

 

La énième audience de l’affaire Chantier Nvaval et Industriel du Cameroun  contre Zacchaeus Mungwe Forjindam et madame Massot qui  s’est déroulée au tribunal de Grande instance de  Bonanjo hier, n’a duré que le temps de son renvoie. Pourtant, les trois juges qui composent la collégialité, souvent à l’origine des  nombreux  renvoies que l’on observe  dans  les différentes  affaires de l’opération épervier étaient  bel et bien présents. L’audience a été renvoyée à la demande du conseil des accusés. C’est  Me Massot, l’un des  membres du collège  des avocats qui assure la défense  de  dame  Massot,  dans  cette affaire du vol du matériel au  chantier naval qui a demandé le renvoie. Comme motif, elle a évoqué l’absence de Me Happy souffrant et qui n’a pas pu faire le déplacement du tribunal et de  Me Makolle qui est allé assister un proche souffrant. Dans sa demande de renvoie introduit au tribunal, elle a sollicité que l’affaire soit renvoyée pour un minimum de dix jours pour permettre   la constitution du  collège d’avocat qui assure  la défense de madame Massot.   Après avoir consulté le ministère public, qui n’a trouvé aucun problème à ce renvoie,  le juge de la collégialité a renvoyée cette affaire au 30 aout 2012 pour la poursuite des débats. Me Baombé  avocat de M. Forjindam, est resté solidaire à la demande de renvoie introduite par Me Massot.  Il a déclaré qu’il ne pouvait assurer la défense de Forjindam qu’en présence du collège des avocats qui assure la défense de l’Ex directeur d’administration et de ressources  humaines (Darh) du chantier naval.

 

 

Déclaré coupable


Il faut dire à titre de rappel que, lors de la dernière audience qui s’est tenue au tribunal de grande instance de Bonanajo le 27 juillet 2012, le ministère public dans son réquisitoire, avait  déclaré Zacchaeus Forjindam et Dame  Massot coupable de détournement de fond public d’un montant de 22.389.400fcfa et de tentative de détournement de matériaux appartenant au chantier Naval d’un montant de 4.236.300 fcfa.

 Pour le ministère public les faits reprochés aux accusés Forjindam et dame Massot  sont avérés. Car, le 4 février 2008, un camion immatriculé Lt 8587I chargé  de matériaux destinés à la charpente a été intercepté à la sortie de la guérite du chantier naval. Et selon les différents témoignages des différents employés du Cnic qui ont déposé à la police judiciaire, pendant les différents enquêtes et à l’audience, il s’est avéré que c’est matériaux de construction était destinés au chantier de la Directrice de l’administration et des ressources humaines(Darh), dame Massot.

 Selon le ministère public, l’ex Darh du Cnic, madame Massot a pareillement utilisé les employés du Chantier naval pour construire son domicile et, ceux-ci étaient nourris et payé aux frais du Cnic.  Les matériaux commandés via le Cnic, n’étaient  destinés à aucun chantier en cours ni avenir. Madame Massot d’après le ministère public l’a fait pour les besoins de ses propres chantiers. Et ce, avec la complicité de l’ex Dg Zacchaeus Forjindam avec qui, elle avait des relations privilégiées. Le ministère public  a pareillement déclaré ce jour que  les commandes de matériaux ont été fait au moment où dame Massot était en chantier. Pour eux, Si dame Massot n’a présenté au tribunal aucune facture des matériaux de construction de sa maison ni fait venir son architecte comme elle l’avait déclaré au tribunal, c’est parce que ces matériaux viennent du Chantier naval.

A propos de Zacchaeus Forjindam,  le ministère Publique a déclaré que celui-ci a failli à la mission que lui a assignée l’Etat camerounais. C'est-à-dire protéger  le patrimoine du chantier naval  en tant que garant des biens de cette entreprise. Pour le ministère public, l’ex Dg du Cnic a menti car, il a déclaré qu’il n’était pas au courant de l’enquête initié par Bikoro Dga du Cnic via la police judiciaire. Après avoir initié sa propre enquête en servant des demandes d’explication aux employés concernés, il n’a puni personne. Même pas madame Massot directement impliquée dans cette affaire de vol de matériel. Attitude qui selon le ministère public témoigne du fait qu’il était complice du vol de matériel et des autres trafics que faisait la Darh.  C’est pourquoi, il requiert sa  culpabilité.

Les plaidoiries qui devaient débuter ce 9 aout 2012 débuteront effectivement le 30 aout 2012 prochain

 

Hervé Villard Njiélé

 

 

 

 

 

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Mtn élite One : Et de cinq pour Union de Douala

6 Août 2012, 21:10pm

Publié par Hervé Villard

 

une phase de match union contre Coton sport à DoualaMtn élite One

 

Et de cinq pour Union de Douala

 

L’équipe de la capitale économique du Cameroun a enregistré sa cinquième victoire consécutive en venant à bout de Sable de Batie par 3buts à zéro. C’était  lors de la 18ème journée du championnat national de 1ère division qui s’est jouée au stade de la réunification de Bépanda hier.

 

«Arbitre arrêtez le match ! Arbitre arrêtez le match !  Ce score est trop lourd.» Ces bouts de phrase sont d’un supporter de l’Union de Douala fou de joie. Après l’inscription du troisième but de l’équipe qu’il porte en cœur à la 39 ème minute, il n a pas pu contenir son émotion. Après avoir fini de courir dans tous les sens tout  en agitant le drapeau de l’Union qu’il avait la main, le fervent supporter des Nassaras Kamakaï , d’un ton ironique  va demander à l’arbitre depuis la tribune présidentielle, d’arrêter le match. Car la victoire de son club est déjà  acquise et il ne faut pas ridiculiser les « sansan boys » de Batie, qui courent après le ballon depuis plusieurs dizaines de minutes.

 Comme ce supporter, c’est toute l’équipe de l’Union de Douala qui était sous le coup de l’émotion. Les joueurs véritables artisans de cette victoire, les coaches, le  président, tout le monde était content «Cette victoire est à l’honneur des joueurs de l’Union de Douala qui font des efforts pour gagner des matches. Ils jouent très bien, ils marquent des buts et on engrange des points. On en tête du championnat, et on est content de notre place. » Affirme Bonaventure Djonkep, le coach de l’Union de Douala, satisfait de la prestation de ses poulains. Mbarga Foe, l’entraineur adjoint des Nassaras  est doublement épanoui. Car l’équipe qu’il encadre a obtenu sa revanche. « C’est vrai qu’au match aller on avait perdu par 1 but contre trois mais vous savez on dit généralement que la vengeance est un plat qui se mange à froid aujourd’hui on a eu notre revanche»,  déclare-t-il avec sourire.

Cette victoire, l’Union  de Douala l’a obtenu pratiquement pendant la deuxième période de cette rencontre, déterminante pour le club mythique de la capitale économique du Cameroun, qui courre depuis plusieurs années après un trophée.  

Après une première manche très serrée, durant laquelle  le portier Youthe de Union de Douala s’est fortement déployé pour garder ses buts vierges, Union de Douala va carrément marcher sur son adversaire durant la seconde manche. Des le coup d’envoi de cette dernière manche déterminante, Les poulains de Djonkep vont mettre  en pratique les conseils des coachs reçus pendant la mi-temps. Entreprenants et déterminés, ils ouvrent la marque à la 46ème minute par l’intermédiaire de   Edoua Nga. Suite à une belle action menée par Ashu Kerrido (11) du coté droit des buts gardé par Tangouatio, le portier de Sable de Batie, celui-ci arme un tir immédiatement repoussé par la défense des «Sans Sans Boys ». Edoa Nga qui suivait l’action repousse le cuir au fond des filets, d’un magnifique lobe.  

Galvanisé par  ce but qu’il vienne de marquer, et profitant de  l’expulsion de Mekim (9) l’attaquant de  Sable de Batie pour mauvais comportement, les poulains de Djonkep Bonaventure  vont confirmer la bonne santé qu’il affiche depuis le début de la phase retour de la Mtn élite one. L’intrépide Joël Babanda (10) va inscrire le second but à la 66ème minute. Suite à un débordement du virevoltant Ashu kerrido , très en forme  à  l’aile gauche, celui-ci effectue un centre que  Joël Babanda (10) reprend d’un plat de pied et trompe le portier de Sable. Pour le deux buts à zéro. Le troisième but qui intervient à la 39èmeminute sera un véritable régale. Yon Loa (2) entré à la place de  Mbarga Manga (20) à  15 minutes de la fin du match  va pousser au fond des filets un tir de Joël Babanda(10) repoussé par le gardien de Sable de Batié. C’est sur ce score de trois buts à zéro en faveur d’Union de Douala que Abdouramane,  l’arbitre centrale de cette rencontre va siffler la fin du match. Par cette victoire, Union  sportive de Douala se rapproche d’avantage du titre et confirme ainsi ses ambitions. Parlant des autres rencontres, Renaissance de Ngoumou et Njalla quan sport Academy ont battu successivement Yong sport academy et Aigle de Dschang par un but à zéro. A Bafang, New-star de Douala est allé imposer  un nul de deux buts partout à  Unisport de Bafang sur ses propres installations. Canon de Yaoundé et Astres de Douala  en déplacement àTiko et à bagangté ont également imposé un match nul à leurs différents adversaires que sont Tiko United et  Panthère de Bagangté. Ils se sont séparés sur un score d’un but partout chacun. Coton sport lui a gagné son match par forfait. On adversaire du jour Scorpion de Bé n’a pas fait le déplacement pour Garoua. Ses joueurs en grève réclament prés de 7 mois d’arriérés de salaire.

 

 

Hervé Villard Njiélé

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Grève à la Cud : Thomas Moudoumbou désamorce la bombe

6 Août 2012, 21:07pm

Publié par Hervé Villard

cudGrève à la Cud


Thomas Moudoumbou désamorce la bombe


Dans une communication faite à l’endroit des grévistes de la communauté urbaine de Douala hier, il a persuadé ces derniers de suspendre momentanément le  mouvement d’humeur  qu’ils ont engagé depuis mardi dernier

 

«On sait généralement comment ces affaires là commencent, on ne sait jamais comment sa fini. Je sais ce que c’est que la grève. L’année dernière, nous avons eu la chance avec  les grévistes de la faim. Il ne faudra pas que cela se reproduise encore. J’ai demandé aux jeunes de suspendre provisoirement leur mouvement parce qu’ils ne peuvent pas trouver une solution à leur problème maintenant. Je leur ai demandé d’attendre le  retour du délégué du gouvernement qui est aujourd’hui en congé pour continuer leur manifestation. Car, c’est le seul à même d’apporter une solution à leur problème. »

Cette déclaration est de Thomas Moudoumbou Souga, secrétaire général du cabinet du délégué du gouvernement au près de la communauté urbaine de Douala. Rencontré à son bureau après la communication qu’il a eu avec les stagiaires qui contestent  le mode de recrutement à la communauté urbaine de Douala, celui-ci déclare avoir posé cet acte de son propre chef. Il est revenu sur les  motivations qui l’ont poussé à s’adresser aux jeunes. «Ces jeunes ce sont nos enfants,  ils ont presque tous l’âge de mes enfants. Je n’étais pas là quand les faits se déroulaient. C’est à travers  les médias et les collègues que j’ai appris ce qui s’est passé. J’ai constaté ce matin en venant qu’il y avait un sit in devant l’hôtel de ville. Et,  il fallait que je fasse quelque chose. J’ai  rencontré des jeunes et je leur ai dit de venir le 14 aout 2012 quand le délégué sera là. Ce n’est que du réalisme. Car, s’ils passent tout leur temps là et que par mégarde quelque chose arrive à l’un  d’eux, je ne le souhaite pas, ce malaise là va prendre une autre ampleur. C’est par prudence et surtout par motif de conscience que j’ai posé cette acte là », explique-t-il avant de repréciser que son initiative est personnelle.

Selon des jeunes  grévistes qui ont apprécié ce geste d’humanisme et qui, l’ont immédiatement  mis en exécution, le secrétaire générale leur a également demandé sur le plan administratif, de faire une requête commune et de déposer au secrétariat  du délégué de la communauté urbaine de Douala. Il a recommandé aux jeunes de déposer la copie de leur requête à la préfecture, au service du gouverneur, au commissariat spécial, à la légion pour informer la hiérarchie de ce qui se passe.

Cette action de ce responsable de la Cud a permis de décongestionner l’entrée principale de cette unité administrative, transformée en cours de récréation depuis le début de la grève mardi 31 juillet 2012. Les jeunes assis certains, sur les bancs publics de la Cud, d’autres en pleine discussion s’attelaient à la rédaction et au dépôt de la requête commune recommandé par le Sg de la Cud hier après midi.  Les trois leaders du groupe  étaient d’avantage impliqués dans cette action qu’ils croient salvatrice pour le groupe. Ils ont d’ailleurs promis respecté scrupuleusement ces prescriptions et  ont promis ne revenir que le 14 aout 2012 pour manifester leur colère.  «Nous sommes entrain de faire la requête comme on nous a demandé. Après cela on va rentrer pour ne revenir que le 14 quand  le délégué lui-même sera là pour reprendre notre mouvement » affirme l’un d’entre eux.

A la communauté urbaine hier,, les services se poursuivaient normalement. Tout le monde etait à son poste.    Le secrétaire générale qui veut voir claire dans cette affaire de recrutement à la Cud a d’ailleurs convoqué une réunion technique avec les directeurs techniques. Cette réunion se  tient  ce jour. Il faut noter  que  c’est depuis mardi dernier que, près de 90 jeunes stagiaires qui sont en grève dans cette institution.

 

Hervé Villard Njiélé.

 

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Mouvement d’humeurs au Pad : Le service a repris ce lundi matin

6 Août 2012, 20:57pm

Publié par Hervé Villard

 

port-autonome-de-Douala.jpgMouvement d’humeurs au Pad

Le service a repris hier matin


Selon le président du syndicat des travailleurs de la zone portuaire, un consensus a été trouvé entre les syndicats de la plate forme portuaire pour la reprise des travaux

 

Le mouvement d’humeur qui a eu lieu au port de Douala samedi dernier  n’a pas connu un prolongement hier lundi 6 aout 2012, comme l’ont annoncé plusieurs chaines de télé et radio de la ville de Douala. Débuté dans la nuit de samedi, ce mouvement qui a paralysé tout le port a été stoppé  par les représentants des différents syndicats des travailleurs qui exercent au port autonome de Douala.

Selon Tondam jean Pierre président du syndicat départemental des travailleurs de la zone portuaire, un consensus a été trouvé entre les différents syndicats des travailleurs exerçant au port autonome de Douala pour ramener le calme. « Quand nous avons été informé de ce mouvement d’humeurs qu’ il y a eu au port autonome de Douala,  immédiatement nous sommes descendus sur le terrain pour demander aux gars de travailler », précise Tondam jean pierre. D’après le président du syndicat en exercice au port autonome de Douala joint au téléphone hier soir,  le mouvement d’humeur est né d’un problème de débarquement d’un navire. En fait raconte-t-il, «un navire a accosté au port autonome de Douala et des acconiers de Cyntra une autre société de manutention qui n’a pas encore obtenu d’agrément. C’est alors qu’une vive contestation est née et à dégénéré en mouvement d’humeur. »  Pour l’instant précise-t-il,  « la situation est revenue au calme.  Les dockers ont repris le travaille tôt ce matin. Nous sommes entrain de préparer une correspondance  que nous allons adresser au gouvernement » poursuit-il.

Au port de Douala hier, la situation était revenue au calme. Les employés étaient bel et bien  en service. On a observé des mouvements dans tous les secteurs. Du terminal à conteneurs au terminal conventionnel, des va et vient s’observaient. Des grues en activité déchargeaient les bateaux qui ont accosté au port, tandis que des camions chargés de marchandises faisaient des aller et retour. «Mes équipes de travailles travaillent normalement. Au moment où je vous parle, mes équipes du jour ont fini leur boulot et ceux du soir comme vous voyez sont en train de prendre service. Vous  voyez que notre service fonctionne normalement. », affirme un responsable au centre d’embauche du groupement patronal des aconiers du Cameroun (Gpac).

Selon celui qui s’attèle a organisé les équipes de dockers qui sont en train de prendre successivement service, un jour de perturbation des travaux au port autonome comme celui de samedi  dernier entraine la perte de nombreux milliards. «L’Etat camerounais perd en moyenne 1,3 milliards par jour en cas de grève au port autonome de Douala. »

 

Hervé Villard Njiélé.  

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Surcharge dans le transport : Le silence complice des autorités.

3 Août 2012, 14:35pm

Publié par Hervé Villard

 

 

Police-camerounaise.jpg Surcharge à Douala


Silence complice des autorités.

 

La suspension des contrôles routiers à l’origine de cette mafia des transporteurs qui concourent à remplir leurs poches.

« Les surcharges  dans les véhicules de transport sont  la panache des autorités administratives. C’est eux qui sont à l’origine de ces tracasseries que nous passagers, subissons dans les différentes villes du pays.  Les autorités du pays ont enlevé la police sur la route  et aujourd’hui, ces  gens se permettent n’importe quoi sur la route  et au péril de la vie des passagers. L’autorité  ne veut pas que l’on perturbe ni les conducteur de moto ni les chauffeurs de taxi en surcharge. Auparavant,   il y avait les barrières de la police qui surveillaient cela. Mais, aujourd’hui, il n y a plus rien. Cette décision contribue à  faire proliférer le laisser aller sur la voie publique, les surcharges, les vols de véhicules et autre maux graves qui vont grandissant de nos jours »

 Cette déclaration  est d’un officier de police responsable de la sécurité routière en service au commissariat centrale N°1 de la ville de Douala. Selon ce dernier très courroucé par ce qui se passe et se vit au quotidien dans le transport urbain et interurbain dans la ville de Douala et les autres villes du Cameroun, l’autorité administrative est responsable des actes délinquants et immoraux que l’on observe  de nos jours sur la voie public. D’après celui qui déplore les actes de surcharge, l’incivisme et surtout les accidents mortels qui se recrutent sur nos voies par centaine, plusieurs causes justifient cela. A coté de la décision de supprimer les contrôles routiers, principale cause de surcharge, il associe  la promotion des auto-écoles clandestins et surtout le fait que l’Etat ne veille pas suffisamment à réguler ce secteur d’activité. « Les  camerounais n’étaient pas encore prêt  à s’auto-discipliner et à s’auto prendre en charge. Depuis la suppression des contrôles de police dans les années 2005-2006, cette situation s’est empirée. Il y a également  le problème de la  délivrance du permis de conduire qu’il ne faut pas négliger. Depuis un certain temps au Cameroun, on  ne sait plus qui délivre le permis et comment cela se passe. Aucune norme n’est respectée. D’ailleurs vous tous vous savez comment on fait pour être chauffeur. Il suffit de travailler comme convoyeur pendant un à deux mois et vous devenez chauffeur après avoir acheté votre permis de conduire. C’est normal compte tenu de cette situation que les chauffeurs surchargent parce qu’ils ne savent même pas combien de passagers doit prendre le véhicule qu’il conduit » explique-t-il avant d’ajouter qu’il faut que l’Etat fasse quelques chose.

Pour un autre officier de police charge de gérer la circulation au rond point, la recrudescence des motos encouragée par l’Etat fait partie des mobiles à ne pas négliger. Selon ses explications, le nombre de conducteurs de moto s’est accru dans la ville de Douala. Ces derniers qui font également dans le transport, font concurrence aux chauffeurs taxi et autres. Ils se voient obliger de surcharger pour arrondir leur recette qui s’amenuise au fur et à mesure qu’une moto est achetée. « A l’heure de pointe, puisqu’il y a plusieurs passagers, le taximan est obligé de porter plus de passagers que prévu. Puisqu’il ne pourra pas faire plusieurs tours comme par le passé. Car, à son retour les «  benskinneurs » auront déjà  transporté le reste de passagers », affirme-t-il.

D’après cet officier de police  qui regrette amèrement cette situation, il est temps que l’on réinstaure les contrôles routiers. Car, dit-il, «en voulant sauver l’œuf, l’Etat camerounais a plutôt renverser l’alvéole.»  «On ne peut pas compter le nombre d’accident et de morts générés par les surcharges.  Car, Ils se comptent pas centaines. Et,  la situation ne fait que s’empirer. Les pertes matérielles on  en compte plus car le bilan est effroyable. Il est temps de stopper la saigner », pense-t-il avant de rappeler à toutes fins utiles que, les surcharges sont sanctionnées par le code de procédure pénale. Et que, tous les transporteurs qui feignent d’ignorer cette loi même si elle n’est pas appliquée à cause de la négligence s’exposent à de graves dangers pendant sa conduite.

 

Hervé Villard Njiélé

 

 

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Transport urbain : Les chauffeurs légitiment la surcharge

3 Août 2012, 14:04pm

Publié par Hervé Villard

 Surcharge--dans-le-transport-.jpg

Transport urbain

 

La surcharge légitimée


Les surcharges dans la ville de Douala sont devenues légion.  Leurs applications régulières ont érigé cette pratique pourtant réprimandée par la loi, en une   règle. Elles sont tellement ancrée dans les mœurs des habitants de la cité capitale qu’on ne s’en plein plus.   D’ailleurs, tous les  moyens de transport en commun en vigueur dans la ville de Douala et partout au Cameroun respectent scrupuleusement cette nouvelle règle   au point où, quiconque  tente de déroger à cette  règle désormais  imposée,  est directement invectivé à la fois par le chauffeur du véhicule et les passagers à bord.

A l’aise où pas, cela n’intéresse plus personne. L’essentiel c’est d’arriver à destination.  Debout ou assis, serré, étouffé ou non, souffrant des crampes pendant le trajet ou à la descente du taxi, du bus, du cargo ou de la moto, ce n’est plus important. Car, tout le monde tient à arriver à destination et ça à tout prix, même au péril de sa vie.  Conséquence, on est plus surpris à longueur de journée, de voir des motos avec cinq personnes à bord, des taxis transportant  7 passagers au lieu de 5 et parfois plus, avec des gens dans la malle arrière. Les « cargos »  et les bus des transports urbains, achèvent ce dernier chapitre. Le nombre de passagers qu’ils transportent avoisine  parfois le double de ce qu’ils devraient transporter.

Ce qui est curieux dans cette affaire c’est que, cette situation bien que draconienne n’émeut plus personne. Même pas les autorités administratives chargées de réguler le secteur du transport au Cameroun. Les forces de l’ordre qui ont pour tâche de faire appliquer la loi en la matière eux aussi sont de marbre. Et ce malgré le taux accru d’accident que l’on recense dans l’ensemble du territoire national, du fait de cette pratique désormais érigé en une loi d transport. « Qui ne surcharge pas n’est pas conducteur » pouvons nous dire sans à bus. Cependant, face à cette situation très  critique, une question se pose. Comment en est–on arrivé là ? Pourquoi ce problème qui met plus d’un mal, à l’aise n’a pas encore de solution de nos jours ? La nouvelle Expression dans le dossier qui suit, vous plonge au cœur de cette pratique mafieuse des conducteurs qui  ne visent qu’à remplir leur caisse au péril de la vie des passagers.

 

Hervé Villard Njiélé.

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Opération épervier :Ngamo Hamani crible le tribunal de preuves

3 Août 2012, 13:53pm

Publié par Hervé Villard

Ngamo HamaniOpération épervier


Ngamo Hamani crible le tribunal de preuves

 

L’ex Dg de la Camair a produit plus d’une douzaine de pièces  au tribunal lors de l’audience qui s’est déroulée le 27 juillet 2012 au tribunal de grande instance de Bonanjo

 

C’est aux environs de 15h15 ce 27 juillet 2012 que l’affaire ministère des Finances contre  Ngamo Hamani  s’est ouverte à Bonanajo. Ngamo Hamani qui citait comme témoin était bien présent au tribunal. L’accusé répondait aux questions que lui posait Me Weladjie  l’un des membres du collège des avocats qui assure sa défense.

Pendant l’examination in chief (interrogatoire de l’accusé par la défense) l’ex Dg pour soutenir toutes ses affirmations a criblés le parquet de pièces justificatives de ses propos. De la loi portant sur l’aéronautique qui recommande que le personnels naviguant ne souffrent d’aucun problème d’arriéré de salaire, en passant par  la décision du contrôle de discipline budgétaire et financière  du contrôle supérieure de l’Etat, le recours en annulation de ladite décision, l’état financier de la Camair en 2004 sans oublier la fiche technique de la mission Ekangar et le rapport de cette mission, pour ne citer que ceux-là. C’est en fait plus d’une douzaine de pièces que l’accusé a produit hier au tribunal pour soutenir son argumentaire.

Pendant le débat qui a eu lieu hier, on est revenu tour à tour sur la vente des immeubles appartenant à Camair et le rapport qui liait la Camair à l’entreprise Gns International.

Pour le premier c'est-à-dire la vente des immeubles appartenant à la Camair, Ngamo Hamani a laissé entendre qu’au moment où il a été désigné comme administrateur provisoire à la Camair, l’entreprise aérienne était en scission liquidation et privatisation. L’entreprise qu’il a hérité poursuit-il était  une entreprise  qui n’avait plus que 12 mois de vie, avec plus de 60 milliards de fcfa de dette. Avec un seul avion pour 2500 employés, il fallait à tout prix sauver les meubles restants. L’ex Dg a déclaré qu’il a vendu les immeubles de la Camair et plus particulièrement ceux situés à Bonanjo, pour payer des employés qui accumulaient déjà près de 4 mois d’arriéré de salaire.

S’agissant des immeubles de la Camair situés au quartier hydrocarbure, la vente était  le fruit de l’application d’une décision de justice née entre la Cameroon airline et les personnes qui occupaient ces terrains et qui prétendaient les avoir acquis du prince Ndika Akwa.

S’agissant des rapports que  la Cameroon airline entretenait avec la société Gns international, Ngamo Hamani va laisser entendre à la cour que  les deux entreprises avaient deux types de rapports. Gns international fournissait des pièces détachés d’avion à la Camair .  Gns international était également le représentant des autres fournisseurs (AJW,API). Gns international était également un fournisseur de compte à la Camair. A la question de savoir s’il était arrivé à la Camair de payer plusieurs fois la même facture à la société Gns international, Ngamo Hamani a répondu par la négative et a déclaré que les experts du ministère des finances se sont trompés. « Les réunions de pointages se faisaient avec la Gns international pour s’assurer qu’on ne payait que les services fournis ». a déclaré Ngamo Hamani.  L’audience a été suspendue par les juges de la collégialité et les débats reprennent ce jour à partir de midi

 

Hervé Villard Njiélé.

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Affaire Ngamo Hamani : Certaines pièces produites par l’accusé mises de coté

3 Août 2012, 13:44pm

Publié par Hervé Villard

 

Ngamo HamaniAffaire Ngamo Hamani

 

Certaines pièces produites par l’accusé mises de coté

 

Les différentes contestations et objections du ministère public à l’origine de cette décision du tribunal

 

« Le tribunal prend ce document en tenant compte de l’article 346 du code de procédure pénale. Nous prenons ce document à titre informationnel. Mais, nous y reviendrons. Chacun de nous peut vérifier l’authenticité de  cette pièce. Pour l’instant, nous ne pouvons pas l’admettre comme pièce à conviction »

Cette déclaration est de Thérèse Mountgui  président  du tribunal de grande instance de Bonanjo.  Prenant la parole pour mettre fin à ce qu’on pourrait qualifier de dispute entre les avocats de la défense de Ngamo Hamani et le ministère public, dispute née au sujet d’une pièce que la défense de l’Ex Dg de la Camair  a produite lors de l’audience d’hier, le président de la collégialité pour rétablir l’ordre a demandé que ladite pièce soit admise comme document informationnelle.

En effet, pendant la énième audience de  l’affaire ministère des Finances contre Ngamo Hamani qui se déroulait hier au tribunal de grande instance de Bonanjo, l’ex Dg de la Camair  qui citait comme témoin, donnait des explications sur les transactions que l’entreprise dont il avait la charge a effectué avec Star-Jet, une entreprise de location d’avion d’origine Ghanéenne. Dans le cadre  des explications qu’il donnait à la cour, Ngamo Hamani  pour justifier les dépenses faites par la Camair a produit  une copie du Swift que la Camair avait envoyé à l’entreprise Star-Jet pour  payer les frais de location de cet avion. Alors que la défense de Ngamo Hamani produit la photocopie du document tiré sur internet, pour illustrer les arguments de son client, le ministère public objecte énergiquement. Une petite  dispute va s’ensuivre et la présidente du tribunal sera obligée d’intervenir.

Cette décision du tribunal qui n’arrange pas certainement les affaires du ministère public ne va pas l’empêcher  de manifester sa colère, à la présentation d’une nouvelle autre pièce.  «J’attire  l’attention des  avocats de la défense sur les supposés pièces à conviction qu’il fournisse au tribunal. Il y a des représentations locales  de ces institutions là dans la ville de Douala. Nous pouvons refuser ces pièces mais, nous l’admettons quand même » a déclaré le ministère public.

Revenant au débat du jour, celui-ci a porté sur les différents  contrats de location des avions qu’ il y a eu entre  la Camair et  les entreprises Star- jet et Logistic Air.

S’agissant des contrats passés entre Star-jet, Ngamo Hamani a laissé entendre que, pour transporter les pèlerins camerounais lors du Hadj 2006, la camair a loué un avion à Star-jet express  pour une durée de trois mois et l’avion est tombé en panne après avoir fait uniquement 11h de vol alors que les frais de location avaient déjà été payés. Pour entrer donc en possession de cette dite somme, la Camair a saisi le cabinet Muna pour permettre à Star-jet de  payer ce qui revenait à la camair. Selon Ngamo Hamani, la décision de payer les frais de location de cet avion  a été faite  à son absence par le comité de gestion et de location d’avion dont il ne faisait pas partie.

Au sujet de la location d’avion au près de l’entreprise Logistic air, toujours pour le transport des pèlerins en 2006, l’Ex Dg de la camair a précisé que pour transporter les pèlerins  dans le cadre du Hadj de 2006, un contrat de location d’avion de cinq jours a été signé  entre la Camair et  Logistic Air pour une durée de cinq jours. Et que dès l’acquisition de l’avion, ne pouvait pas effectuer le voyage parce que les avions Camair étaient interdits d’atterrir à Djeddah.  «C’est à partir du 10 décembre 2006 qu’on a commencé l’exploitation de cet avion. Tous les vols étaient alors hors calendaires. Il n’y a pas eu de vols supplémentaires, l’exécution du contrat n’a pas commencé la période précisée. Il y a eu une négociation pour que l’avion reste à Garoua » a déclaré Ngamo Hamani.

L’affaire a été suspendue par les juges de la collégialité pour être reprise le 2 aout 2012 à 10h.

 

Hervé Villard Njiélé

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Recrutement à la Cud : Les candidats contestent le mode de sélection

3 Août 2012, 13:20pm

Publié par Hervé Villard

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Recrutement à la Cud

 

Les candidats contestent le mode de sélection

 

Selon ces derniers  en grève  à la communauté urbaine de Douala hier,   la majeure partie de ceux qui ont été sélectionnés n’ont pas pris part à la 2ème phase de stage de formation qui vient de s’achever

 

«  Qu’on nous montre le bordereau d’enregistrement pour nous démontrer qu’on ne venait pas au travail. » « Ceux qui ne venaient même pas au boulot ont été recruté tandis que, ceux qui se peinaient au quotidien pour faire ce qui a été demandé ont été  écartés de la liste. » « Ce n’est pas juste ça. » «  Quelle est le critère qui a prévalue pendant la sélection de ceux qui ont été retenus ? » « Qu’on vienne nous dire ça ici. » 

Voilà quelques phrases que l’on pouvait capter en passant  devant la communauté urbaine de Douala hier. Scandées par une pléthore de jeunes amassés en ce lieu, ces derniers très courroucés,  manifestaient par ce fait  leur colère contre  les responsables de la communauté urbaine de Douala qui sont entrain  selon eux de «  truquer les recrutements  des nouveaux personnels » en cours à la communauté urbaine de Douala depuis quelques mois déjà.  

Pour ces  jeunes qui avoisinaient la centaine, il y a eu du favoritisme dans cette présélection. «On  ne connait même pas comment on a procédé pour  présélectionner les  candidats qui ont été retenus au terme du stage  de formation que nous avons effectué durant la période allant du 1er au 31 juillet 2012. Des gens travaillent tandis que d’autres dorment chez eux et après leurs noms figurent au babillard. Ce n’est pas logique, soyons un peu sérieux dans ce que l’on fait » gronde un des jeunes dans la foule en furie. Et un autre très courroucé de rajouter «Je connais dans la liste des candidats  retenus  des gens qui se sont blessés dès  le premier jour de stage et qui ont été retenus. Je connais également des candidats qui ont démissionné depuis et qui  travaillent ailleurs dont les noms figurent sur la liste des présélectionnés.  Je peux citer  Ndjeck Severin Chauffeur. Jusqu’au moment où je vous parle, il se déplace avec des béquilles et Issouck Mouandjo Jean Bosco un autre chauffeur qui  conduit actuellement l’entrepreneur chargé de la construction du marché Congo de Douala. Je vous dis que ces de critères de sélection ne sont pas objectifs » Ralle Nden Dame  Odou serges  Francis,  représentant des conducteurs.

D’après Fobby Frang Joël, représentant des électrotechniciens, les responsables de la Cud ont tout simplement retenus leurs frères. «Nous n’avons presque  jamais fait de stage. Notre chef a dit  qu’il n’y avait pas de matériel. Même au mois de juillet, on avait  rien fait. On est surpris que l’on retienne une personne et nous ne savons pas sur quelle base on a recruté ce dernier » Explique-t-il surpris.

Selon les grévistes déterminés à poursuivre leur mouvement, toutes tentatives pour rencontrer les responsables de la communauté ont été vaines. «On a essayé de rencontrer le 4ème adjoint au délégué et il nous a renvoyé de même que le responsable des ressources humaines M. Mandengue » Explique Bedjang Michel, un stagiaire.

 A la communauté urbaine de Douala,  les responsables affichent plutôt une sérénité. Le mouvement d’humeur n’émeut personne. Chacun  est d’ailleurs à son poste. Selon Yves Hervé Mondo le chef  de la division de communication à la communauté urbaine de Douala, il n’ya pas matière à s’inquiéter car tout les candidats ne peuvent pas passer un examen. «Est-ce que tous les candidats au bacc réussissent ? Même celui qui a échoué vous dit qu’il a bien  travaillé. Il y a eu un concours pour ce recrutement et les critères de sélection sont respectés. S’ils ne viennent pas au travail ils n’ont qu’à s’en prendre à eux même » déclare-t-il sans gène.

Les grévistes qui déclarent poursuivre leur mouvement d’humeur demain ont fait une requête qu’ils ont déposée au secrétariat du délégué. « Si ça n’aboutit pas alors on va saisir le préfet et le gouverneur » déclarent-t-ils

La liste  litigieuse des candidats admis à poursuivre la 3ème phase de stage de formation qui se déroule du 1er au 31 aout 2012 est affichée à la Cud. D’après  un communiqué de M. Mandegue  signé le 30 juillet 2012 et qui précède cette liste, c’est à l’issue de cette dernière phase  que seront définitivement retenus les nouveaux employés de la communauté urbaine de Douala.  Il faut noter que, cette grogne des stagiaires de la  Cud intervient au moment où  Fritz Ntone Ntone a effectué un voyage pour l’Angleterre.

 

Hervé Villard Njiélé.

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