Identification: Les conducteurs de mototaxis se rebellent

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Le centre linguistique de Russie a ouvert ses portes à Douala il ya quelques jours. Il a pour but d’enseigner et de familiariser les russes et camerounais à la langue de Vladimir Poutine.
Les camerounais voulant faire leur études dans les universités de la fédération de Russie n’auront plus à se morfondre pour les problèmes de langues. Ces derniers à partir du Cameroun, pourront désormais apprendre, cette langue et se familier à elle, avant de voyager pour la fédération de Russie. Ceci grâce au centre linguistique russe qui vient de voir le jour au Cameroun et plus précisément à Douala.
Situé à Makepe petit pays, non loin du Rond point qui porte le nom de ce célèbre artiste camerounais, le centre linguistique russe crée il y a environ trois mois a reçu l’onction de la république de Russie le 7 avril 2012.
Ce jour là, NicKolai Ratsiborinskiy, l’ambassadeur de la fédération de Russie pour le Cameroun et la Guinée équatoriale, est venue reconnaitre d’une manière officielle ce centre linguistique.
Pendant cette visite il a encouragé les élèves qui suivent les leçons dans ce centre et a galvanisé les promoteurs du centre à tenir bon. En bon père d’enfants, il a pareillement remis au nouveau centre linguistique qui fait la promotion de la langue russe des présents, devant contribuer à parfaire l’apprentissage de cette langue, que le centre voudrait vulgariser.
En tant que premier centre linguistique russe de la fédération de Russie au Cameroun, le centre a pour objectif d' «apprendre à parler, à lire et à écrire la langue russe aux enfants des ressortissants russes, aux futurs étudiants, aux hommes d'affaires, aux touristes et autres», explique, Helena Tchuissang, la directrice du Centre. « Mais, pour un début, précise la directrice, seul les enfants des russes habitants le Cameroun pour un premier temps, ont accès au centre. Et, celui-ci s’ouvrira aux autres apprenants au fil du temps »
Crée par le consul honoraire de la fédération de Russie, Dr Jean Marie Tchuissang avec l'appui de l'ambassade de Russie et d'une entreprise russe, ce centre compte 22 enfants tous ressortissants russes. Selon Nikolai L. Ratsiborinskiy, ambassadeur de la république fédérale de Russie à la république du Cameroun, ce centre permettra aux ressortissants Camerounais et Russe de mieux échanger.
Hervé Villard Njiélé
Grève à Sitrafer
Jacques Bimaï accuse la société Camrail.
Selon l’administrateur directeur général de cette entreprise chargé de l’entretient du chemin de fer, le morcellement des parts de marché par Camrail est à l’origine du mouvement d’humeur des employés du 2 avril 2012.
Quelques jours après le mouvement d’humeur organisé par les employés de la société internationale des travaux ferroviaires (Sitrafer), la seule entreprise privée camerounaise spécialisée dans la maintenance et la réhabilitation des voies ferrées, Jacques Bimaï, son administrateur directeur général, est monté au créneau pour dire sa part de vérité, sur ce qui se passe au sein de cette entreprise. Devant les micros et les cameras des médias, l’homme n’est pas passé par quatre chemins pour pointer un doigt accusateur vers la Cameroon Railways (Camrail).
Selon celui qui préside aux destinées de cette entreprise, le fait que le marché a été émietté à la fois par Camrail et par la banque mondiale est à l’origine des différentes tensions, qu’il y a au sein de son entreprise.
D’après lui, la Camrail et la banque mondiale qui sont les partenaires de Sitrafer, parce que, ce sont eux qui lui offrent les marchés se sont entendus pour faire disparaitre cette entreprise. « Le marché a été émietté. Sitrafer a été disqualifié par la banque mondiale et par Camrail. Comment voulez-vous qu’une entreprise qui n’a pas de part de marché et qui a des charges n’ait pas ce genre de problème. Il faut que nous travaillions pour satisfaire les besoins de nos employés. Si non, on va tout droit vers la faillite. » A tenté d’expliquer l’actuel membre du comité central du Rdpc. «tout ce qu’on avait comme prévision n’est plus existant. C’est ce qui justifie la situation que l’entreprise à connu. » Conclut-il.
D’après le chef d’entreprise, il y aurait une guerre d’intérêt entre la compagnie ferroviaire chargé du transport ferroviaire au Cameroun (Camrail) et Sitrafer.
Depuis l’arrivé du nouveau Directeur général de la Camrail en 2009, les relations qui étaient au beau fixe se sont rapidement dégradées au point d’être délétère aujourd’hui. explique Jacques Bimï. Cette entreprise préfère selon les propos de l’Adg «confier les travaux aux entreprises ayant moins d’expériences, au détriment de Sitrafer, la seule entreprise nationale qualifiée.» soutient-il.
Malgré cette situation, Jacques Bimaï croit pouvoir compter sur la médiation de l’Etat camerounais pour que ses parts de marchés lui soient enlevées. «Nous avons saisi l’Etat du Cameroun et nous savons que si l’Etat n’intervient pas, tous les marchés nous seront enlevés » affirme-t-il.
Parlant de la grève des employé du 2 avril 2012, qui s’est déroulée à la fois à Douala et à Yaoundé, il a rappelé à l’assistance présente qu’un accord a été trouvé entre les différentes partie. Et que, le mot d’ordre de grève a été levé. Ceci s’est fait à la suite de la réunion de crise convoquée en urgence par le Grégoire Owona, le ministre du travail et de la sécurité social le 2 avril 2012.
Au cours de cette réunion à laquelle ont pris part les responsables de Sitrafer, Camrail, du Cstc, et de Syntramfer, il a été convenu que : Camrail et Sitrafer ont quatre semaines pour conclure un contrat de maintenance, pour que les employés de Sitrafer trouvent un minimum de satisfaction à leur revendication.
Hervé Villard Njiélé
Généralement prisé par les voyageurs et les populations du département du Moungo, la vente de la viande d’escargot est devenue une source de revenu pour certains habitants de cette région du Cameroun.
«Nkongo meat », «Nkongo meat». Ce refrain fredonné par les vendeurs des brochettes d’escargot, n’est pas nouveau pour tous les voyageurs qui font la route de l’Ouest-Cameroun. De Mbanga à Manjo, sans oublier Loum, Penja et Njombé, cet hymne est répété le long du trajet par des vendeurs de brochettes d’escargot qui se font nombreux au fur et à mesure que les années passent.
Recrutés parmi toutes les tranches d’âges de la population, on trouve parmi les pratiquants de cette profession les jeunes, les adultes, les hommes et les femmes. Ces vendeurs, leur marchandise sur la tête, écument les gares routières, les ventes à emporter et stations de payages routiers à la recherche des voyageurs, véritables clients de la « viande sans os ». A 100f ou à 200 francs CFA la brochette en fonction de la grosseur du mollusque, chacun des voyageurs tient absolument à goutter à cette viande trop prisée.
«Je ne peux pas faire un voyage à l’Ouest sans manger de l’escargot. C’est une très bonne viande. Et en plus ceux qui préparent cela dans le Moungo savent bien le faire. C’est une viande très appétissante.» Déclare Adeline T, passagère d’un car de transport en partance pour l’Ouest le week-end dernier, tout en dégustant avec appétit quelques brochettes qu’elle vient d’acheter.
Tout près d’elle, Alirou, la quarantaine dépassée, est très concentré. Il savoure tout doucement cette viande qu’il a l’habitude de consommer. D’un hochement de tête, il approuve entièrement toute la déclaration d’Adeline. «La viande d’escargot est une viande exceptionnelle. Elle possède plusieurs vertus. C’est pourquoi je la mange. Toute ma famille d’ailleurs, consomme sans exception les brochettes d’escargots. » Ajoute-il, en augmentant quelques brochettes à son fils Zinedine, assis tout près de lui, et qui déguste goulûment cette viande.
Selon Geneviève Ngogne, vendeuse des brochettes d’escargot depuis près de cinq ans dans la ville de Manjo, cette viande est prisée par les usagers de la route et même par les habitants du département du Moungo. Ces derniers en raffolent d’ailleurs. «Depuis que je vends les brochettes d’escargots, il n’ y a jamais eu reste. Je vends toujours entièrement ma marchandise. Les clients disent que je sais faire frire le «nyama» et que j’ai aussi un bon piment.» Déclare-t-elle.
Selon cette dernière, l’activité nourrit son homme. En dehors des difficultés liées à l’approvisionnement et au traitement de ce mollusque dont, nul n’ignore le caractère gluant, on réalise près de 150 à 200% de bénéfice en commercialisant cette marchandise. « On mesure les escargot dans le « sac motto » ou « le sac Bandjock ». Ce sont des petits sacs plastiques avec lesquels les femmes font souvent le marché. Quand il y a abondance le sac coûte 6000 FCFA et quand il y a pénurie, il coûte 8000fcfa. Mais, quand on achète, on s’en sort toujours. Tu peux vendre un sac même à 13000 voire même 16000 franc CFA. Si tu as la chance d’avoir les gros escargots, alors tu as gagné le jackpot. Le sac peut te revenir même à 17000 francs.» Explique Rosalie Nken, une autre vendeuse de brochette d’escargot.
D’après cette dernière, il est difficile de trouver la marchandise chaque jour. «Je vend l’escargot trois fois par semaine. Il y a des fois que tu vas au marché et tu ne trouves pas la marchandise. C’est ça qui nous dérange. En dehors de cet aspect, tout va bien. C’est avec l’argent des escargots que j’envoie mon fils à l’école et que je m’occupe de ma petite famille. ». Ajoute-t-elle.
En plus des vendeurs de brochette, l’escargot permet également à ceux qui le ramassent d’avoir un peu d’argent. «On cherche les escargots dans la nuit aux environs de 2h. Avec la torche, on se ballade dans la brousse pour ramasser le mollusque qui aime les endroits humides et qui se déplace et se nourri uniquement la nuit. » Affirme jacques Ndée, ramasseur d’escargot. «C’est vrai que ç’est pénible. Mais, cet argent nous aide. Pour ramasser une bonne quantité, on expose dans les champs, les papayes et les bananes pourries. Ils aiment ce qui est sucré. Et ça les attire. On met souvent 3 jours pour ramasser un sac »ajoute-t-il.
Pour celui qui estime que l’argent de l’escargot c’est le « gando » ou de l’argent gagner gratuitement, parce qu’ils sont d’abord des cultivateurs, il y a des gens qui font la culture de l’escargot et qui les exportent. «Je connais des Bayam sellam qui viennent acheter l’escargot et vont le vendre à l’étranger. C’est pourquoi c’est devenu un peu rare.» affirme-t-il
En plus de faire frire le mollusque et de le consommer sous forme de brochette, on le consomme également sous forme de bouillon (bouillon d’escargot) » déclare Dorine une habitant de Manjo. Même sous cette forme, le mollusque est toujours prisé.
Hervé Villard Njiélé de retour de Manjo.