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Le blog de Hervé Villard Njiélé

Identification: Les conducteurs de mototaxis se rebellent

12 Avril 2012, 20:41pm

Publié par Hervé Villard

 

 
bend-skin doualaDepuis la publication des l’arrêté préfectoral délimitant les zones d’exercice de leur activité, les conducteurs de mototaxis ont déserté les différents points d’identifications mis en place par les autorités de la ville de Douala.
 
 
La salle de fête d’Akwa, le point d’identification  des conducteurs de mototaxis de la mairie de Douala premier était presque vide dans la mis journée d’hier.   Au point  soigneusement aménagé pour identifier les conducteurs de mototaxis de cet arrondissement, On n’apercevait  uniquement les agents d’identification. Assis derrière les bureaux soigneusement aménagés à cet effet, ces derniers s’ennuyaient. Certains d’entre eux dormaient tandis que les autres discutaient paisiblement. A cet endroit, généralement bondé de motos, on  n’apercevait même pas l’ombre d’une moto. Les conducteurs de mototaxis ou les propriétaires de ces engins  étaient absents. Ils avaient déserté les lieux et ce depuis plusieurs semaines nous renseigne un agent d’identification de la mairie de Douala 1er.

Selon celui qui préfère parler sous le couvert de l’anonymat, les conducteurs de mototaxis communément appelés benskinneurs ont déserté les points d’identifications depuis la publication de l’arrêté conjointement signé par Fritz Ntone Ntone, le délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Douala et Okalia Bilaï du moment où il était encore préfet du Wouri. Arrêté qui  portait  sur la délimitation  des zones d’exploitation des de mototaxis dans la ville de Douala. «Depuis que  cette circulaire a été publiée, je ne reçoit plus de moto. L’affluence des premiers jours a disparu de même que la fréquence d’enregistrement. On identifie aujourd’hui moins de deux motos par semaine. Quand je viens ici, je ne fais rien, je passe mon temps à dormir. Pourtant au lendemain du lancement de la procédure, ils se mettaient en rang pour être servis. Ce n’est plus le cas. » Affirme-t-il.
D’après lui, les conducteurs de mototaxis font preuve de mauvaise foi manifeste, et veulent défier l’autorité. Ce derniers pense par ailleurs que l’affluence se fera certainement ressentir à l’approche de la date buttoir prévu pour le 12 juin 2012.
 
A la mairie de Douala 2ème, la situation est quasi la même. Les conducteurs de moto se font rares. Ils ont pareillement déserté les lieux.  Selon Olivier Ngansop, le chef de service d’identification des mototaxis de l’arrondissement de Douala 2ème, la présence d’un benskinneurs en quête d’identification est un évènement  pour ses collègues et lui. Car on ne les voit plus.
 Bien que présents à leur poste tous les jours ouvrables, ils passentl le temps  à ne rien faire
Olivier Ngansop pense que  le manque  de pression des autorités est à l’origine de ce pis allé que l’on observe. «Je ne pense pas que ce soit l’arrêté du délégué du gouvernement qui soit à l’origine de cela. Les conducteurs de moto sont fidèles à leur logique. Ils ne veulent pas se faire identifier. » Pense –t-il.

 Dans cette mairie où environ 1000 motos seulement ont été identifiées, le chef de  ce service déclare que, la sensibilisation et autres moyens visant à motiver les conducteurs de mototaxis à s’identifier ont été appliqués. «On a mis tous les moyens qu’on avait  en jeu pour sensibiliser les conducteurs de mototaxis à s’identifier. Mais jusqu’ici rien. Je présume que tous ceux qui ne l’ont pas fait sont des bandits. Et, l’Etat doit prendre ses responsabilités. » affirme-t-il 
Les autres arrondissements de Douala à savoir 3ème et 4ème et 5ème ne dérogent pas la règle. A observer l’ambiance régnant dans ces différents points d’identification, on dirait que les mototaxis se sont entendus pour boycotter  le processus d’identification qui est pourtant gratuit.  Pour le faire tous les benskinneurs doivent produire la carte d’identité,  la carte grise  ou le récépissé de dépôt de la carte grise. Au sujet de cet acte de rébellion, les conducteurs de mototaxis rencontrés ne donnent pas de véritable raison.   Conscient du fait que la répression débutera dans moins de deux mois exactement, certains d’entre eux compte bien le faire avant le jour-j.   
 
A la communauté urbaine de Douala, les autorités maintiennent que la répression  débute le  12 juin 2012 comme publié. « Et, aucune mesure alternative ne sera prise. » préciseent-elles.
Pour ces derniers décidés à faire régner la loi, les conducteurs de motos refusent de se faire identifier parce qu’ils veulent  maintenir le désordre. « Ce n’est pas l’arrêté du délégué qui est la cause du boycott de la procédure d’identification par les mototaxis. C’est que, ils ne veulent pas se faire organiser. » Soutient notre source.
Pour cette dernière, qui pense que  le développement de  la ville de Douala passe par l’organisation de cette profession, les conducteurs de motos ont  intérêt à ce faire identifier pour ne pas regretter le jour-j.
 
 
Hervé Villard Njiélé
 
 
 

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Culture: la langue russe fait sa promotion

12 Avril 2012, 20:34pm

Publié par Hervé Villard

 

L'ambassadeur de la république de Russie saluant l'enseignLe  centre linguistique de Russie a ouvert ses portes à Douala  il ya quelques jours. Il a pour but d’enseigner et de familiariser  les  russes et camerounais à la langue de Vladimir Poutine.

 

 Les camerounais voulant faire leur études dans les universités de la fédération de Russie n’auront plus à se morfondre pour les problèmes de langues. Ces derniers à partir du Cameroun, pourront  désormais  apprendre, cette langue et se familier à elle, avant de voyager pour la  fédération de Russie. Ceci grâce au centre linguistique  russe qui vient de voir le jour au Cameroun et plus précisément à Douala.

Situé à Makepe petit pays, non loin du  Rond point qui porte le nom de ce célèbre artiste camerounais,  le centre linguistique russe crée il y a environ trois mois a reçu l’onction de la république de Russie le 7 avril 2012.

Ce jour là, NicKolai Ratsiborinskiy, l’ambassadeur de la fédération de Russie  pour le Cameroun et la Guinée équatoriale, est venue reconnaitre d’une manière officielle ce centre linguistique. 

Pendant cette visite il a encouragé les élèves qui suivent les leçons dans ce centre et a galvanisé les promoteurs du centre à tenir bon. En bon père d’enfants, il a pareillement remis au nouveau centre linguistique qui fait la promotion de la langue russe  des présents, devant contribuer à parfaire l’apprentissage de cette langue, que le centre voudrait vulgariser.

En tant que  premier centre linguistique russe de la fédération de Russie au Cameroun, le centre a pour objectif d' «apprendre à parler, à lire et à écrire la langue russe aux enfants des ressortissants russes, aux futurs étudiants, aux hommes d'affaires, aux touristes et autres», explique, Helena Tchuissang, la directrice du Centre. « Mais, pour un début,  précise la directrice, seul les enfants des russes habitants le Cameroun pour un premier temps, ont accès au centre. Et, celui-ci s’ouvrira aux autres apprenants au fil du temps »

Crée par le consul honoraire de la fédération de Russie, Dr Jean Marie Tchuissang avec l'appui de l'ambassade de Russie et d'une entreprise russe, ce centre compte 22 enfants tous ressortissants russes. Selon Nikolai L. Ratsiborinskiy, ambassadeur de la république fédérale de Russie à la république du Cameroun, ce centre permettra aux ressortissants Camerounais et Russe de mieux échanger.

 

Hervé Villard Njiélé

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Rentrée scolaire du 3ème trimestre:Les cours démarrent en trombe à Douala

10 Avril 2012, 13:23pm

Publié par Hervé Villard

 
 
Les enseignants ne veulent pas perdre la moindre seconde, pendant ce trimestre très cours et déterminant pour l’année scolaire qui s’achève.
 
L’ambiance qui régnait au lycée d’Akwa hier, était une ambiance studieuse. Les élèves confortablement assis dans les différentes salles de classe, suivaient attentivement les leçons dispensées par des enseignants  présents. La cour de cet établissement d’enseignement secondaire était  quasiment déserte. Aucun élève ne flânait. Tous avaient regagné leur salle de classe. Dans les bureaux, les différents  responsables administratifs étaient également concentrés à signer et à ranger  les nombreux dossiers se trouvant sur leur bureau.  Ces  derniers sereins, étaient presque imperturbables. Tant ils étaient concentrés.

A observer  la sérénité qui régnait  dans l’enceinte de cet établissement, on n’avait du mal à imaginer que ces derniers revenaient tous des congés de pacques.
 C’est que, compte tenu du fait que le troisième trimestre est le trimestre le plus court et le plus déterminant dans les résultats de fin d’année, l’administration de l’établissement a instruit les enseignants de se mettre résolument au travail, pour boucler rapidement le programme. Et permettre aux élèves de préparer sereinement leurs différents examens. «Nous avons repris normalement les cours ce matin. Il n’ya pas de temps à perdre et il faut boucler le programme» explique un enseignant.

Au Lycée bilingue de Deido, l’ambiance est quasiment la même. Les enseignants et les élèves sont tous en classe. Selon Ephraîm Njoh Ndah , le censeur du second cycle,  l’heure est au dernier réglage. «On a rappelé aux élèves que le trimestre est très court et qu’il doivent travailler sans relâche. On a aussi rappelé aux enseignants qu’ils doivent mettre un accent sur la révision, qu’ils doivent être toujours présents et surtout qu’ils doivent déposer leur épreuves de composition avant le 15 mai 2012. » Déclare –t-il.

Pour celui qui affirme que ces élèves n’ont pas eu de congé de pacques, à cause des  cours de vacance qui  ont été  organisés, pour  permettre aux enseignants de boucler le programme de l’année, les élèves des classes d’examen feront cours jusqu’au 28 mai.
Au sujet de la rumeur faisant état de ce que  les enseignants vacataires de cet établissement cesseront d’enseigner par faute de moyen financier, le censeur crie au sabotage.  « Il n ya pas d’inquiétude à ce niveau «  rassure-t-il. « le lycée bilingue de Deido a assez de moyen pour gérer  ses enseignants vacataires. Il n y aura pas de boycott ni même de démission des vacataires » poursuit-il avec assurance. « Les cours se dérouleront normalement jusqu’à la fin d’année. » ajoute-t-il.

En classe de 3ème Espagnole de cet établissement, les élèves suivent attentivement le cours de physique dispensé par Patrice Teguia. Celui-ci parachève le chapitre portant sur le circuit électrique de la maison débuté au second trimestre. En classe de TleAE,  c’est  plutôt  la correction de l’épreuve de langue  française qui est faite. Madame Marie Esther Ngouen  l’enseignante présente en ce premier jour de la rentrée, donne à ses élèves le corrigé de cette épreuve faite au second trimestre. 

Au collège Alfred Saker et au collège Libermann, les cours ont également repris  et pratiquement sur le même tempo.  Élèves,  enseignants et membre de l’administration du collège sont présents. Les cours se déroulent comme s’il  n y avait pas eu d’interruption. «Nous avons composé les épreuves de 5ème séquence du 19 au 23 mars 2012. Maintenant, les enseignants procèdent aux corrections et à la remise des copies » déclare  Esther Dorcace Njoh Eteki, le vice principal n°2 et censeur du premier  cycle.

Selon celle qui peaufine la préparation de la réunion qui se déroule ce jour, et qui permettra de cerner les activités du troisième trimestre, les communications à l’endroit des élèves  se feront successivement mercredi et jeudi. Pour maximiser les chances de réussite aux examens officielles de fin d’année, le vice principal affirme que les cours de remise à niveau qui se déroulent dans son établissement tous les samedis continus. «Ce trimestre est pratiquement cours. Il n y a effectivement que trois semaines de cours dont nous faisons tout pour mettre les chances de notre coté » déclare-t-elle.

Comme dans ces établissements de la ville de Douala, l’ambiance dans les écoles primaires et secondaires de la capitale économique du Cameroun était la même. Les cours ont repris sur des chapeaux de roue.
 
Hervé Villard Njiélé
 
 

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League des Champions africaine:Coton sport de Garoua se qualifie pour les 8èmes de finales

10 Avril 2012, 13:12pm

Publié par Hervé Villard

 

Les cotonculteurs ont battu Dolphin du Nigéria à Garoua par un but à zéro. C’était lors de la rencontre comptant pour les 16èmes de  final retour de la league des champions africaine qui s’est déroulée hier au stade Roumde Adja de Garoua.
 
L’équipe de Coton sport de Garoua a finalement obtenu son ticket pour les 8ème de final de la league des champions africaine. Elle a réussi ce passage en battant Dolphin du Nigéria à Garoua par un but à zéro. Par cette victoire difficilement acquise, les poulains de Robert Boivin ont fait l’essentiel. Battu au match aller au Nigéria (1-2), il fallait fournir assez d’énergies, voir même se surpasser pour  venir à bout de cette équipe du Nigeria qui n’était pas un enfant de cœur.

 Possédant un léger un avantage au début de cette rencontre, l’équipe nigériane n’avait qu’à réaliser un match nul, pour partir avec le ticket de qualification qu’elle avait déjà en poche.  Malheureusement pour eux, ils sont tombés sur équipe de Coton sport de Garoua volontaire, déterminée et pas facile à manœuvrer. Qui, a mis tous les atouts de sont coté pour sortir son épingle du jeu.

Ayant bien observé le jeu de l’équipe nigériane, qu’il ne connaissait pas avant le match aller au Nigéria il y a deux semaines, Robert Boivin a mis sur pied une stratégie pour contrecarrer son adversaire du jour.  En misant sur la rapidité et le professionnalisme de l’international camerounais Jacques Haman, qu’il a aligné en pointe, sur la vivacité et la qualité de drible de Ousmalia Baba, sur la froideur ,le sens d’anticipation et d’organisation de Joel Bapidis à la défense, sans oublier les autres joueurs qui ont contribué à la victoire de Coton hier après midi, Robert Boivin a orienté la chance de son coté.  Ce qui a payé. Celui qui a  pris les règnes de l’encadrement technique du coton sport de Garoua après le départ de Denis Lavagne, vient de faire d’un coup d’essaie un coup de mettre.

 Le but qui qualifie Coton a été inscrit à la première manche et plus particulièrement à la 23ème minute par l’attaquant Jacques Haman. Sur une belle action de match menée par le virevoltant Ousmalia Baba à l’entrée de la surface de réparation de Dolphin du Nigéria, celui-ci  adresse dans le cours du jeu, un centre que Jacques Haman(9) dévie de la tête au fond des filets pour un but à zéro en faveur du club camerounais.

 Après l’inscription de ce but, les poulains de Robert Boivin qui savent qu’il ne faut pas encaisser de but, sécurisent leur goal et obtiennent ainsi, leur passeport pour le prochain tour de cette prestigieuse compétition africaine.
Avec cette victoire, Coton sport de Garoua vient de confirmer une fois de plus son invincibilité sur la pelouse du stade  Roumde Adja de Garoua.  Le club de Garoua augmente ainsi ses chances de disputer encore une finale de  la champion league africaine.

Avec  la défaite de Unisport du haut-Nkam (1-2) par le Heartland du Nigéria lors des 16ème de finale retour de la coupe de la Caf qui s’est joué ce week-end, Coton sport de Garoua reste le seul représentant du Cameroun aux compétitions africaines cette saison sportive. Il faut noter que lors du match aller à Douala au Cameroun, l’équipe nigériane avait tenu en échec l’équipe de Unisport du Haut-Nkam (0-0)
 
Hervé Villard Njiélé

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Mtn élite one: New-Stars éblouit par Yong sport

10 Avril 2012, 13:06pm

Publié par Hervé Villard

 

 
 
 
Le nouveau promu en  division d’élite a été battu par la formation  de Yong sport Academy de Bamenda (Yosa) par zéro but contre un. C’était le 8 avril 2012, lors de la 12ème journée de la Mtn élite one  
 
 
Nul ne vendait chere la  peau de la formation de Yong Sport Academy durant  la 12ème journée de la Mtn élite One qui s’est déroulée ce week-end. L’équipe de la région du Nord Ouest croisait à l’occasion,  le fer avec New-Star Academy de Douala, le nouveau promu en division d’élite, qui donne du tournis à toutes les grosses pointures du championnat national d’élite cette saison.  
Bien que classée 5ème après la 11ème journée avec 17 points, les observateurs du football camerounais ne voyaient pas  Yong Sport Academy (Yosa) de Bamenda défaire  New-Star Academy de Douala classé 7ème avec 15pts. Tous croyaient, au vu des dernières prestations de l’équipe Douala,(match nul d’un but partout contre Union de Douala à la 11ème journée) à une victoire de cette dernière. Mais, Ils ont tous été désillusionnés à l’issu de la rencontre qui s’est  déroulée hier dimanche à Bamenda. Les plénipotentiaires de  cette ville, ont obligé leur adversaire du jour,  à respecter la hiérarchie du classement.  Ils ont  stoppé la vigueur et l’audace de la troisième équipe de la capitale économique du Cameroun évoluant en division d’élite par  une petite victoire d’un but à zéro. Après un match nul d’un but partout contre les Astres de Douala,  lors de la 11ème journée, un match nul qui n’a pas fait la fierté de ses supporters venus nombreux, il était question pour Emmanuel Ndoumbe Bosso, l’entraineur de cette équipe, de prouver à ces derniers que la rencontre face aux Astres de Douala n’était qu’un faux pas. Ce qu’ils ont fait en venant à bout de New-Stars (1-0). Cette victoire selon certains analystes du football est une de revanche pour Yong Sport. Après avoir été contraint au partage des points par les Astres de Douala, il fallait bien que celle-ci batte absolument New-Stars qui vient de Douala, question de rétablir l’équilibre.
La victoire quant à elle n’était pas facile. Car, il a fallu aux poulains d’Emmanuel Ndoumbé Bosso d’aller fouiller au tréfonds d’eux-mêmes pour marquer ce but salvateur, que le public de Bamenda attendait avec impatience. Ce qui a été fait.
 Cette victoire de Yong Sport de Bamenda, lui permet de totaliser désormais 20 points et de disputer la première place avec panthère de Bangangté et Union de Douala qui totalisent tous 20 points.

Si l’équipe de Bamenda a fait de belle affaire pendant cette 12ème journée, Panthère de Bangangté qui occupe provisoirement la tête du championnat depuis la  11ème journée, n’a pas pu préserver son avance. En déplacement à Yaoundé, l’équipe de la ville du Ndé est tombée devant renaissance de Ngoumou (1-2).

Les Mekok Me Ngonda quant à eux  ont été freinés dans leur course au sommet par l’Aigle Royal de la Menoua. En déplacement  au stade Cenajes de Dschang,  ils ont été contraints au partage de point. Et ce, malgré la présence de l’international camerounais Pierre Womè Nlend. Score de la partie un but partout. A Limbé, Njalla Quan sport Academy et  sable de Batié se sont séparés dos à dos. (0-0)

En raison des rencontres retour des coupes africaines, les autres rencontres à savoir : Union – Unisport, Scorpion – Astres et  Coton sport-Tiko se dérouleront plutôt les mercredi 18 et jeudi 19 avril 2012.
 
Hervé Villard Njiélé
 
 
 
 
 
Résultats  Douzième Journée Mtn élite one
 
 
Renaissance-Panthère (2-1)
 
Njalla Quan-Sable (0-0)
 
Aigle - Canon (1-1)
 
YOSA New Stars (1-0)
 
Suite 12ème journée
 
 
MERCREDI 18 AVRIL 2012 (SUITE 12è JOURNEE)
 
DOUALA, STADE DE REUNIFICATION
 
15H 30 : UNION SPORTIVE DE DOUALA # UNISPORT FC DU HAUT NKAM
 
JEUDI 19 AVRIL 2012 (SUITE 12è JOURNEE)
 
 
GAROUA, STADE DE ROUMDE ADJIA
 
14H : SCORPION FC DE BE # LES ASTRES FC DE DOUALA
 
16H: COTONSPORT FC DE GAROUA # TIKO UNITED
 


 
 

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Portrait:Antoine Tsimi le président de la Cemac

10 Avril 2012, 12:33pm

Publié par Hervé Villard

 
 
 
Au cœur du conflit diplomatique qui a effrité les relations bilatérales entre la république du Cameroun et celle de la république centrafricaine (Rca), le président en exercice de la Cemac (communauté économique  et monétaire de l’Afrique centrale) est malgré tout un expert financier.
 
Antoine Ntsimi est l’actuel président en exercice de la communauté Économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac). Il est nommé  le 5 Avril 2005 par la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (Ceeac). Un poste qu’il occupe jusqu’à nos jours. Bien qu’au centre d’une crise diplomatique encore d’actualité dans la sous région Afrique centrale, Antoine Ntsimi est reconnu d’une manière quasi unanime, comme l’auteur de la réactivation des dossiers majeurs tels que : le passeport biométrique  dans la zone Cemac en 2005, et  la mise en place de la zone de libre échange en 1997. Il est depuis Avril 2007, le tout premier président de la Commission de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (Cemac), après les mesures de réformes institutionnelles ayant marqué la transformation du Secrétariat Exécutif en Commission.
Economiste chevronné et banquier de profession, Antoine Tsimi jouit d’un palmarès élogieux. Vice-président au siège de la Boston Bank aux États-Unis, il contribue à l’ouverture au Nigeria de la Nigerian American Merchant Bank Limited (NAMBL).
Affecté au Cameroun à la Boston Bank Cameroon S.A, il occupe  successivement les fonctions de directeur des crédits, puis de  directeur général Adjoint. A à la Caisse Nationale de Réassurances du Cameroun (CNR) il occupe les fonctions de directeur Général  cumulativement avec les fonctions de Directeur Général du Fonds de Garantie Automobile du Cameroun.
De 1990 à 1995, Antoine Ntsimi entre au gouvernement et occupe les fonctions gouvernementales de Vice-ministre et de Ministre des Finances du Cameroun. Sa nomination au poste de Ministre des Finances intervient à une période critique où, il faut redresser l’économie camerounaise et celle de la zone franc. Il instaure TVA (Taxe sur la Valeur Ajoutée) dans l’économie camerounaise.
 Les fonctionnaires camerounais gardent un mauvais souvenir de lui. Car, il est à l’origine des  nombreuses réductions du salaire des fonctionnaires et agents de l’Etat dans les années 1993 et 1994.
Pour lutter contre la crise économique, il instaure pareillement le système de péage routier sur toute l’étendue du territoire et le payement de la taxe à l’exportation des grumes. Ce qui permet à l’Etat d’enregistrer d’importantes recettes budgétaires. Originaire du département de la lékié et membre du Rdpc, il est élu député en 1997. Il occupe  le poste vice-président de l’Assemblée Nationale la même année.
Biographie
 
 Aîné d’une famille de dix enfants, Antoine Ntsimi est né le 31 Mars 1955 au Cameroun d’une mère enseignante et d’un père fonctionnaire. Il fait ses études secondaires au petit séminaire Saint Paul de Mbalmayo où il obtient le BEPC (Brevet d’Etudes du Premier Cycle). Au moyen séminaire Sainte Thérèse de Mvolyé et au Collège Vogt où il continu les études, il obtient le Baccalauréat série C Scientifique. Une bourse d’étude USAID lui permet de poursuivre ses études supérieures aux Etats Unis.
Au pays de l’oncle Sam, il obtient un MBA à la prestigieuse Chicago Booth School of Business qui est la Business School de l’université de Chicago. Avant sa nomination à la présidence de la Cemac, Antoine Tsimi était fonctionnaire à la Ceeac.

Hervé Villard Njiélé.

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Douala:Un camion fait tonneau sur le pont Joss

4 Avril 2012, 22:24pm

Publié par Hervé Villard

 
Le véhicule qui transportait un conteneur de riz est tombé sur le coté alors qu’il effectuait une manœuvre. C’était hier soir dans l’après midi au niveau de l’échangeur Joss à Bonanjo.
 
 La circulation a momentanément a été perturbée le 2 avril 2012  après midi au niveau de l’échangeur Joss à   Douala. Toutes  les voitures en provenance de Bonanjo et des environs étaient obligées de rouler à une vitesse inférieure à 10km/h, pour traverser ce joyau architectural qui fait encore la beauté et la fierté de la ville de Douala. Pour cause, un camion de marque Mercedes, immatriculé Lt SR 301 AE, appartenant  à Essatu, une société de transport basée dans la ville de Douala est tombé sur le coté alors qu’il se trouvait au niveau de l’échangeur Joss. Aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée mais, quelques dommages matériels ont été notés. La carrosserie du camion tombé a été froissée, le carburateur cassé et d’autres pièces  endommagées. Le garde-fou  a été également cassé. Selon des témoignage des riverains, ayant vécu cet incident, le chauffeur du camion amorçait la montée à vive allure quand le conteneur  de riz qui était certainement mal relié au camion plateau a basculer d’un coté, obligeant le camion à se coucher. Le chauffeur du camion qui s’est sauvé de justesse reste introuvable jusqu’à lors. Les éléments du commissariat central descendu sur le terrain ont ouvert une enquête. D’après un responsable de la communauté urbaine présent sur le terrain, tous les dommages causés sur la chaussée à ce niveau de la route seront supportés par l’entreprise responsable de l’accident. Au moment où nous quittions ce lieu hier, des responsables de l’entreprise s’apprêtaient à dégager l’engin de la route question de faciliter la circulation.
 
 
Hervé Villard Njiélé

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Douala :Un incendie réduit toute une maison en cendre

4 Avril 2012, 22:20pm

Publié par Hervé Villard

 

 photo incendie

Le feu s’est déclaré dans cette habitation le 2 avril 2012 aux environs de 16h, quand la majeure partie de ses occupants était absente. Aucune perte en vie humaine, mais des dégâts matériels importants.

 
« Je ne sais pas encore là où je vais aller maintenant. Là où je suis, je suis bloqué. Je n’ai pas d’argent et je ne sais comment faire.» Ces propos sont de  Pius, l’une des victimes de l’incendie qui a réduit toute une habitation en cendre au quartier « Bépanda  Yong Yong », le 2 avril 2012. Fouillant dans les décombres, celui-ci espère trouver quelques  objets important, ayant échappés ou résisté aux flammes.  «Le feu s’est déclaré quand je n’étais pas là. Ce sont les voisins qui ont cassé les portes pendant qu’il éteignait les flammes. Comme vous voyez là, j’ai perdu  des pièces importantes et, nombreux de mes biens ont été volés pendant cette opération de sauvetage.» affirme celui-ci l’air désemparé.   

 Contrairement à Pius, dont une partie des choses a été sauvée, la famille Nguen   a tout perdu dans ces flammes, qui ont été sans pitié pour elle. Le feu  a consumé entièrement le domicile qu’elle occupait en réduisant en cendre tout son contenu. C’est chez des connaissances, que cette famille de  neuf personnes, sans abris depuis la déclaration de l’incendie,  a passé la nuit.  «C’est depuis hier après l’incendie qu’on aperçoit plus les habitants de la maison. On ne sait pas où ils sont allés. Mais, tout ce que l’on sait c’est que le feu a brûlé toute la maison et le contenu. Rien n’a pu être sauvé » déclare  Antoine Biffou, chef de bloc 13 à Bépanda Tsf. La maison entièrement réduite en centre comportait un salon,  trois chambres, une cuisine et une douche.

D’après les  riverains, l’incendie dont on  ne connait pas  encore exactement l’origine, s’est déclaré aux environs de 16h  le 2 avril 2012 alors que la majeure partie des habitants était absente. C’est avec l’aide des riverains et surtout, des sapeurs pompiers alertés, que les flammes qui se propageaient à une vitesse exponentielle ont été stoppées. «Nous étions tous dehors et on discutait avec les amis.  On a juste aperçu les flammes et on s’est mis à crier au feu ! au feu ! C’est comme-ça que les voisins ont accouru et on a aussitôt alerté les sapeurs pompiers. » Affirme Antoine Biffou. D’après celui-ci, les flammes se sont rapidement rependues parce que la maison était construite en planche.

 Sur le  lieu de l’incident hier matin, aux environs de 8h, c’était la désolation totale. Des populations informées du sinistre venaient se rendre à l’évidence.   Le site sur lequel se trouvait la maison était un véritable dépotoir de décombres. On pouvait distinguer dans cet amas de brulis  des  restes de vêtements, des ustensiles de cuisine, des  tôles,  des planches du charbon et de la cendre. Au moment où nous quittions les lieux, le chef de quartier aidé par certains riverains  s’organisaient pour  faire une quête pour les victimes de cet incendie.


Hervé Villard Njiélé

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Grève à Sitrafer: .La part de vérité de Jacques Bimaï

4 Avril 2012, 21:10pm

Publié par Hervé Villard

Grève à Sitrafer

Jacques Bimaï accuse la société Camrail.

 

Selon l’administrateur directeur général de cette entreprise chargé de l’entretient du chemin de fer, le morcellement des  parts de marché par Camrail est à l’origine du mouvement d’humeur des employés du 2 avril 2012.

 

Quelques jours après le mouvement d’humeur organisé par les employés de la société internationale des travaux ferroviaires (Sitrafer), la seule entreprise privée camerounaise spécialisée dans la maintenance et la réhabilitation des voies ferrées, Jacques Bimaï, son administrateur directeur général, est monté au créneau pour dire sa part de vérité, sur ce qui se passe au sein de cette entreprise. Devant les micros et les cameras des médias, l’homme n’est pas passé par quatre chemins pour pointer un doigt accusateur vers la Cameroon Railways (Camrail).

Selon celui qui préside aux destinées de cette entreprise, le fait que le marché a été émietté à la fois par Camrail et par la banque mondiale  est à l’origine des différentes tensions, qu’il y a au sein de son entreprise.

D’après lui, la Camrail et la banque mondiale qui sont les partenaires de Sitrafer,  parce que, ce sont eux qui lui offrent les marchés se sont entendus pour faire disparaitre cette entreprise. « Le marché a été émietté. Sitrafer a été disqualifié par la banque mondiale et par Camrail. Comment voulez-vous qu’une entreprise qui n’a pas de part de marché et qui a des charges n’ait pas ce genre de problème. Il faut que nous travaillions pour satisfaire les besoins de nos employés. Si non, on va tout droit vers la faillite. » A tenté d’expliquer l’actuel membre du comité central du Rdpc. «tout ce qu’on avait comme prévision n’est plus existant. C’est ce qui justifie la situation que l’entreprise à connu. »  Conclut-il.

D’après le chef d’entreprise, il y aurait  une guerre d’intérêt entre la compagnie ferroviaire chargé du transport ferroviaire au Cameroun (Camrail) et Sitrafer.

 Depuis l’arrivé du nouveau Directeur général de la Camrail en 2009, les relations qui étaient au beau fixe se sont rapidement dégradées au point d’être délétère aujourd’hui. explique Jacques Bimï. Cette entreprise préfère selon les propos de l’Adg «confier les travaux aux entreprises ayant moins d’expériences,  au détriment de Sitrafer, la seule entreprise nationale qualifiée.»  soutient-il.

Malgré cette situation, Jacques Bimaï croit pouvoir compter sur la médiation de l’Etat camerounais pour que ses parts de marchés lui soient enlevées. «Nous avons saisi l’Etat du Cameroun et nous savons que si l’Etat n’intervient pas, tous les marchés nous seront enlevés » affirme-t-il.

Parlant de la grève  des employé du 2 avril 2012, qui s’est déroulée à la fois à Douala et à Yaoundé, il a rappelé à l’assistance  présente qu’un accord a été trouvé entre les différentes partie. Et que, le mot d’ordre  de grève a été levé.  Ceci  s’est fait à la suite de la réunion de crise convoquée en urgence  par le Grégoire Owona, le ministre du travail et de la sécurité social le 2 avril 2012.

 Au cours de cette réunion à laquelle ont pris part les responsables de Sitrafer, Camrail, du Cstc, et de  Syntramfer, il a été convenu que : Camrail et Sitrafer ont quatre semaines pour conclure un contrat de maintenance, pour que les employés de Sitrafer trouvent un minimum de satisfaction à leur revendication.

 

Hervé Villard Njiélé

 

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L’escargot une véritable richesse pour les populations du Moungo

2 Avril 2012, 18:37pm

Publié par Hervé Villard

 

 des escargot

 

Généralement prisé par les voyageurs et les populations du département du Moungo, la vente de la viande d’escargot est devenue une source de revenu pour certains habitants de cette région du Cameroun.

 

«Nkongo meat », «Nkongo meat». Ce refrain fredonné par les vendeurs des  brochettes d’escargot,  n’est pas nouveau pour  tous les voyageurs qui font la route de l’Ouest-Cameroun. De Mbanga à Manjo, sans oublier  Loum, Penja et Njombé, cet hymne est répété le long du trajet par   des vendeurs de brochettes d’escargot qui se font nombreux au fur et à mesure que les années passent.

Recrutés parmi toutes les tranches d’âges  de la population,  on trouve parmi les pratiquants de cette profession les jeunes,  les adultes, les hommes  et les femmes. Ces vendeurs, leur marchandise  sur la tête, écument les gares routières, les ventes  à emporter et  stations de payages routiers à la recherche des voyageurs, véritables clients de la « viande sans os ». A  100f ou à 200 francs CFA la brochette en fonction de la grosseur du mollusque, chacun des voyageurs tient absolument à goutter à cette viande trop prisée.

«Je ne peux pas faire un voyage à l’Ouest sans manger de l’escargot. C’est une très bonne viande. Et en plus ceux qui préparent cela dans le Moungo savent bien le faire. C’est une viande très appétissante.» Déclare Adeline T, passagère d’un car de transport en partance pour l’Ouest le week-end dernier, tout en dégustant avec appétit quelques brochettes qu’elle vient d’acheter.

Tout près d’elle, Alirou, la quarantaine dépassée, est très concentré. Il savoure tout doucement cette viande qu’il a l’habitude de consommer. D’un hochement de tête, il approuve entièrement toute la déclaration d’Adeline. «La viande d’escargot est une viande exceptionnelle. Elle possède plusieurs vertus. C’est pourquoi je la mange. Toute ma famille d’ailleurs, consomme sans exception les brochettes d’escargots. » Ajoute-il, en augmentant quelques brochettes à son fils Zinedine, assis tout près de lui, et  qui déguste goulûment cette viande.

 

Selon Geneviève Ngogne, vendeuse des brochettes d’escargot depuis près de cinq ans dans la ville de Manjo, cette viande est prisée par les usagers  de la route et même par les habitants du département du Moungo. Ces derniers en raffolent d’ailleurs. «Depuis que je vends les brochettes d’escargots, il n’ y a jamais eu reste. Je vends toujours entièrement ma marchandise. Les clients disent que je sais faire frire le «nyama» et que j’ai aussi un bon piment.» Déclare-t-elle.  

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Selon cette dernière, l’activité nourrit son homme. En dehors des difficultés liées à l’approvisionnement et au traitement de ce mollusque dont, nul n’ignore le caractère gluant, on réalise près de 150 à 200% de bénéfice  en commercialisant cette marchandise. « On mesure les escargot dans le « sac motto » ou « le sac Bandjock ». Ce sont des petits sacs plastiques avec lesquels les femmes font souvent le marché. Quand il y a abondance le sac coûte 6000 FCFA et quand il y a pénurie, il coûte 8000fcfa. Mais, quand on achète, on s’en sort toujours. Tu peux vendre un sac même à 13000  voire même 16000 franc CFA. Si tu as la chance d’avoir les gros escargots, alors tu as gagné le jackpot. Le sac peut te revenir même à 17000 francs.» Explique Rosalie  Nken, une autre vendeuse de brochette d’escargot.

 

D’après cette dernière, il est difficile de trouver la marchandise chaque jour. «Je vend l’escargot trois fois par semaine. Il y a des fois que tu vas au marché et tu ne trouves pas la marchandise. C’est ça qui nous dérange. En dehors de cet aspect, tout va bien. C’est avec l’argent des escargots que j’envoie mon fils à l’école et que je m’occupe de ma petite famille. ». Ajoute-t-elle.

 

En plus des vendeurs de brochette, l’escargot permet également à ceux qui le ramassent d’avoir un peu d’argent. «On cherche les escargots dans la nuit aux environs de 2h. Avec la torche, on se ballade dans la brousse pour ramasser le mollusque qui aime les endroits humides et qui se déplace et  se nourri uniquement la nuit. » Affirme jacques Ndée, ramasseur d’escargot. «C’est vrai que ç’est pénible. Mais, cet argent nous  aide. Pour ramasser une bonne quantité, on expose dans  les champs, les papayes et les bananes pourries. Ils aiment ce qui est sucré. Et ça les attire. On met souvent 3 jours pour ramasser un sac »ajoute-t-il.

 Pour celui qui estime que l’argent de l’escargot c’est le « gando » ou  de l’argent gagner gratuitement, parce qu’ils sont d’abord des cultivateurs, il y a des gens qui font la culture de l’escargot et qui les exportent. «Je connais des Bayam sellam qui viennent acheter l’escargot  et vont  le vendre à l’étranger. C’est pourquoi c’est devenu un peu rare.» affirme-t-il

 En plus de faire frire le mollusque et de le consommer sous forme de brochette, on le consomme également sous forme de bouillon (bouillon d’escargot) » déclare Dorine une habitant de Manjo. Même sous cette forme, le mollusque est toujours prisé.

 

 

Hervé Villard Njiélé  de retour de Manjo.

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