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Le blog de Hervé Villard Njiélé

Afaire Ngamo Hamani : L’interrogation des experts se poursuit

22 Juin 2012, 11:49am

Publié par Hervé Villard

 

Ngamo Hamani 

Enrôlée hier tribunal de grande instance de Bonanjo, cette affaire se poursuit ce jour avec la suite de l’interrogatoire de  Georges Dissack expert financier.

 

L’affaire Ex-Camair contre Ngamo Hamani qui s’est ouvert hier au tribunal de grande instance  de Douala  a été renvoyée à ce jour à la demande de Me Tchakounté Patié avocat de la partie civile. Ayant constaté que Georges Dissack, l’expert financier  qui était interrogé, avait de nombreuses difficultés à répondre aux questions  du procureur général, il a introduit une demande de renvoie au près du juge de la collégialité pour faire «des réglages  avec  le témoin ».

Malgré l’objection  de Me Happy avocat de la défense qui n’a  pas jugé nécessaire  la demande de la partie civile, le juge de la collégialité a validé  ladite demande. Pour Me Happy comme pour d’autres avocats de la partie civile, il était question que l’on finisse avec « l’examination et la cross examination » de   cet expert hier. Et, «en plus on ne sait pas ce qu’il vont aller concocter tous les deux.» A-t-il  fait remarquer à la cour qui, elle aussi, était un peu perturbée de cette nouvelle demande. Puisqu’elle  nuit au planning de cette affaire préétabli par la cour et qui prévoyait que, à chaque audience on allait finir avec l’interrogatoire d’un témoin. Il a fallu que Me Tchakounté Patié  confirme la promptitude de cet entretient et surtout la disponibilité de l’expert pour que cette demande soit validée.

Dans le fond, la plaidoirie a durée environ une heure trente. Pendant ce temps George Dissack l’expert  a été interrogé tour à tour  sur les transactions financières de l’Ex Camair et d’avantage  sur  les virements que l’Etat du Cameroun via le trésor public a fait au profit de cette entreprise pendant la mise sous administration provisoire de l’entreprise. Le bilan des dépenses et des recettes était également au goût du jour, de même que les bénéfices possibles réalisés par l’entreprise pendant cette période là.    Le procureur général qui était intransigeant dans ces questions  semblait ne pas être édifié par les réponses de l’expert qui apportait pourtant des éléments de réponses aux questions posées. Suite à ces faits, l’affaire  a été renvoyée pour ce jour à midi.

 

Hervé Villard Njiélé.

 Ngamo-Hamani.jpg

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Fermeture des bars à Douala:Les enseignants de l’université de Douala saluent l’initiative du sous-préfet de Douala 5ème.

13 Juin 2012, 17:11pm

Publié par Hervé Villard

 

 

Selon nombre d’entre eux,  cette  mesure  prise contribue à sécuriser  la  zone universitaire et permet aux étudiants de suivre normalement  leurs enseignements.

 

S’il y a une communauté qui a salué  avec faste  la fermeture  des bars, des snacks et des débits de boisson qui s’est passé autour de l’université de Douala le 25 mai 2012, c’est bel  et bien la communauté universitaire et d’avantage les enseignants. Ces derniers ont poussé un ouf de soulagement quand le Sous-préfet de Douala 5ème, après avoir pris la mesure, est lui-même descendu sur les lieux pour  s’assurer de la fermeture effective  de  ces points de distribution des boissons alcoolisées  situés aux alentours de l’université de Douala.

D’après ces enseignants, la présence de ces établissements nuisaient au bon déroulement des enseignements à l’université et contribuaient à développer autour de cette institution universitaire un climat d’insécurité. Car,  en plus des bandits de grands chemins que ces bars regorgeaient, les enfants de la rue plus connus sous l’appellation  « Nanga Boko » agressaient déjà les passants à une certaine heure. « Plusieurs étudiants ont déjà été agressés par ces enfants de la rue  à la sortie  des cours aux environs de 22h dans cette rue de Joie » affirme un enseignant chargé de travaux dirigés à la faculté des sciences économiques et de gestion appliquée (Fsga).

Pour  le   Pr. Camille Ekomo Engolo, sociologue et par ailleurs vice doyen chargé de la recherche et de la coopération à l’université de Douala, la fermeture des bars autour de  Douala est à féliciter. Car ces  débits de boisson contribuaient à distraire  à la fois les enseignants que  les étudiants qui désertaient  presque chaque  fois les amphis au profit de ces lieux. « C’est une bonne chose car ces débits de boissons alcoolisés ne nuisaient pas seulement aux étudiants. Des professeurs, des personnels d’appui et le corps administratif se rendaient également dans ces lieux  pour se  soûler. » Déclare-t-il Pour celui qui pense que le mal  était plus profond que ça,  entre deux cours, les enseignants et les étudiants allaient d’abord se désaltérer dans ces bars. «Quand les enseignants n’avaient  pas de leçons, ils préféraient venir s’asseoir dans  ces bars  pour attendre leurs heures de cours.  Parfois entre deux cours ceux-ci allaient prendre d’abord une bière dans ces bars.  On retrouvait souvent dans certains bureaux des bouteilles de bière et c’est l’image du campus qui en prend un coup.» Ajoute  le sociologue.

A la suite du Pr. Camille Ekomo Engolo qui  encourage l’action de : Jeanneau Tamadjo, le sous préfet de Douala 5ème,  Boteteme Munne Batet,  enseignant  au département de communication qui approuve l’action du Sous-préfet, pense  cependant que, l’Etat devrait durcir  les mesures pour amener les exploitants de débits de boisson installés autour de l’université de Douala à partir définitivement. Car, les bars ne sont pas fermés. « Ces bars sont en stand by. Seule la devanture desdits bars est fermée. Et la vente de la boisson  se fait en cachette.  C’est vrai que le sous-prefet est passé mais, il ne suffit pas de passer mais, de mettre un processus de contrôle sur pied pour s‘assurer que la procédure est respectée. » Déclare-t-il. Pour celui qui reconnait l’effet néfaste  de cette activité sur l’enseignement universitaire elle perturbait réellement la formation des étudiants qui « séchaient les cours » pour ces lieux. « Le milieu universitaire est un milieu élitiste.  Les étudiants n’ont pas besoin de perturbation  à quelque niveau que ce soit.  Ces bars à proximité du campus vidaient les étudiants des salles de classes. Mon cours de 20h-à 22h, je l’ai fait avec 40 étudiants sur les 400 qui étaient attendus.  A la sortie on n a constaté que ces derniers étaient dans ces bars. Du coup le problème n’est pas résolu » Explique-t-il.  Bien que  salvateur  la mesure du sous-préfet de Douala 5ème  Selon les enseignants   aurait d’avantage d’effet  si elle pérenne.

 

Hervé Villard Njiélé

 

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Douala:Un sous-préfet met fin à la rue de la joie cité

13 Juin 2012, 17:07pm

Publié par Hervé Villard

 

 La majorité des bars et snacks bars de ce quartier de l’arrondissement de  Douala 5ème qui sont situés autour du campus universitaire  et à proximité des écoles et églises ont été fermés depuis le 25 mai 2012.

 

Certains de  ces débits de boisson et snacks bars sont aujourd’hui rouvertes mais la majorité reste  fermés et ce malgré les multiples négociations engagées par les  responsables des syndicats des exploitants des débits de boisson. Parmi les snacks bars et bars qui sont à nouveau  opérationnelles  on peut citer « Facebook, » « connexion », « Formule de la cité »  « Venise » pour ne citer  que ceux-là. Depuis environ quatre jours,  ces  établissements bien qu’attirant beaucoup de monde comme par le passé, font moins de bruit pendant  la nuit.   La qualité de  l’animation à changer de même que l’accueil des clients. Ceux-ci sont d’avantages  reçus  à l’intérieur de la salle qu’à l’extérieur comme par le passé.  Selon Herve Nana le président   du syndicat national des exploitants des débits de boisson de la région du littoral, c’est après moult négociations avec le sous-prefet que celui-ci a autorisé la réouverture de certains snacks et bars. Mais, ces derniers doivent respecter un certains nombres de principes pendant leur exploitation. Parmi les compromis signé entre les responsables de s débits de boisson de la cité et le sous préfet de Douala 5ème, ont peut noter : l’ouverture d’un dossier à la délégation de tourisme, avec promesse d’aménagement de l’espace  en bar dancing avec sonorisation hermétiquement fermée, le non dépôt des chaises sur la voie public et  la signature d’une  lettre d’engagement  de respecter la règlementation en vigueur.  Les exploitants de débits dont les établissements sont situés tout près des écoles et des églises  ont obtenu  des moratoires  d’une durée de deux mois  pour ouvrir leur établissement et aménager  par la suite ailleurs le temps que la rentrée reprenne » déclare-t-il.  « Pour bénéficier de ces privilèges, les exploitants de débits de boisson  donc les dossiers de fonctionnement et les catégories n’étaient pas conforment, étaient tenus de se mettre en règle  d’avance. » Nous rapporte une source.

42 bars et snacks bars fermés. 

 Scellés le 25 mai 2012  sous autorisation du sous-préfet  de  Douala 5ème Jeanneau Tamadjo, celui-ci  avait à l’occasion, fait une descente musclée pour s’assurer de l’effectivité de l’application de cette décision prise le 21 mai 2012. Accompagné des forces de l’ordre, il avait fait la ronde et promis de faire cesser le désordre observer à la « rue de la joie de la citée ».  Les faits reprochés aux exploitants des débits de boisson opérant dans ce quartier étaient nombreux. On pouvait noter premièrement ; la distance avec les établissements scolaires, les hôpitaux, les centres de santé, et les églises. Une distance qui selon la loi doit être au moins à 200 mètres de ces lieux. Le second fait reproché était  la non conformité des licences et le non respect de ces dernières. Ces  licences d’exploitations selon les déclarations du sous-préfet   certaines  de ces licences n’étaient pas  en conformité avec la loi. Certains bars qui devaient vendre uniquement de la bière et du vin vendaient également des liqueurs. D’où le problème d’incompatibilité de ces dernières. On reprochait  également  à ces derniers  le non respect des heures de fermeture.    La rue de la joie de la cité qui est combattue aujourd’hui,  s’est rapidement développée après la fermeture de la rue de la joie de Deido.  Les activités ludiques qui se déroulaient en ce lieu perturbaient déjà l’harmonie jadis régnante dans le quartier. En plus de la circulation qui était perturbée et des cas d’agressions notées dans ce quartier, les animations quotidiennes faites à ce t endroit perturbaient les habitants du quartier. Nombreux s’en sont plein d’ailleurs. Jeanneau Tamadjo entend d’ailleurs fermer les auberges dans le secteur aussi.

 

Hervé Villard Njiélé.

 

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Copa Coca Cola:Roger Milla recommande du sérieux

11 Juin 2012, 15:19pm

Publié par Hervé Villard

 

Parrain de l’édition 2012 de cette compétition destinée à la promotion du football jeune,  le meilleur joueur africain du 20ème siècle a recommandé  un contrôle sérieux au niveau des âges des joueurs.

 

 «Je voudrai que l’édition 2012 de la « Copa Coca Cola » soit meilleure que celle de 2011. Celle là  a été entachée de plusieurs fautes. On a retrouvé des vieillards de  22 ans qui jouaient  en lieu et place des jeunes de 15ans à qui ce tournoi est destiné.  En plus Ils nous montrent de bonne choses et après quand on aura besoin d’eux  ils seront incapables de  refaire cela parce qu’ils ont menti sur leur âge. En plus ce n’est pas bon pour l’avenir du football camerounais. Il faut donner aux jeunes leur chance que ce soit justement des jeunes de la tranche 13 à 15ans qui participent à ce tournoi ».

C’est par ces phrases qu’Albert Roger Milla Ambassadeur itinérant de la république du Cameroun a achevé ces propos vendredi dernier, dans l’une des salles de conférence du Méridien hôtel de Douala. C’était lors de la conférence de presse organisée par les brasseries  du Cameroun et la firme Coca Cola  à l’occasion du lancement de  la Copa Coca Cola édition 2012. Pendant ce bref échange entre la presse et les organisateurs de cet évènement sportif qui réunit les jeunes élèves du Cameroun âgés de 13 à 15ans, Roger Milla, Parrain de cet évènement sportif  a souhaité qu’un effort soit fait au niveau de la sélection des joueurs  et surtout au niveau du respect de leur âge afin que, les irrégularités  ayant entaché  la précédente édition ne se reproduisent  plus.  Pour le vieux lions, il faut que le contrôle soit strict  pour permettre de dénicher des nouvelles stars du football Camerounais»

Face à cette préoccupation du parrain de l’évènement, préoccupation estimée légitime par les membres du  comité d’organisation,   ceux –ci ont déclaré avoir presque tout fait pour éradiquer les éventuelles erreurs commises la dernière édition.  « Pour limiter la fraude au niveau des âges, en plus de  l’appréciation de la morphologie des joueurs,  nous nous servons également de l’âge identitaire des  enfants. Puisqu’ils sont inscrits dans ces établissements. Nous nous  servons de leur état civil (acte de naissance) pour déterminer leur âge réelle » affirment  les membres du comité d’organisation très déterminés à faire de l’édition 2012 de la Copa Coca Cola, une vraie réussite.

D’ailleurs pour permettre aux jeunes élèves engagés dans cette compétition de se déployer d’avantage, le tournoi a connu un réaménagement particulier.  Il se déroulera du 23 au 30 juin 2012 et non au mois de mai comme par le passé. «  Nous avons pensé  organiser cette compétition pendant les vacances  pour ne pas déconcentrer les enfants qui vont encore à l’école et qui ont des examens à passer » déclare Serges Njapoum  membre du  comité d’organisation.

 Organisé pour la première fois au Paraguay, pays de l’Amérique latine   1999, la Copa Coca Cola  est un tournoi interscolaire organisée pour les adolescents de 13 à 15 ans à travers le monde. Elle a pour objectif de  favoriser l’épanouissement des jeunes à travers le sport, accompagner les pouvoirs publics et les établissements  scolaires  dans  la promotion du sport en milieu scolaire,  promouvoir le développement du sport scolaire et les valeurs olympiques et éthiques entre autres.

 

Hervé Villard Njiélé

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Coupe du Cameroun:Caïman de Douala s’avance vers les quarts de finale

11 Juin 2012, 14:32pm

Publié par Hervé Villard

 

L’équipe d’Akwa a battu  par un but à zéro  l’équipe d Union de Douala. C‘était lors  de la rencontre comptant pour les 8ème de finale aller de la coupe du Cameroun  qui s’est joué ce 9 juin au stade  de la réunification de Bépanda.

 

Urbain MBangue, coach adjoint de Caïman club de Douala  est plein d’émotion  à la fin de  cette rencontre qui opposait son club à celui d’Union de Douala.  Avec sa casquette, il tente  en vain de dissimuler les larmes qui dégoulinent  de ses yeux. Satisfait de la victoire de Caïman (1-0) sur l’Union de Douala, celui-ci n’a trouvé autre moyen de manifester sa joie. Cette victoire il la dédie d’ailleurs à sa mère décédée il y a quelques jours. « Vous savez, j’ai perdu ma mère il y a un mois   on l’a enterré il y a une semaine. Je pleure parce que j’ai pensé à elle, et cette victoire je la lui dédie » affirme –t-il tout en larme. Avant de féliciter ses poulains qui se sont battus corps et âme pour que  cette victoire tant souhaitée, soit une réalité. « Je dis un grand merci aux enfants car, ils ont fait preuve de courage.  Toute la semaine on a travaillé dur pour cela  je pense cette victoire on l’a méritée. Je dis encore bravo aux enfants. » Affirme-t-il tout heureux. Pensant déjà au match retour  qui ne sera pas facile, le coach adjoint de Caïman de Douala croit déjà avoir sa stratégie.  «Nous allons aborder la rencontre retour comme nous ce premier match, nous allons oublier le but qu’on a marqué aujourd’hui et on va faire notre match » déclare-t-il sourire aux lèvres. Non loin de lui,  Samuel Sileke  Owonde (17)  l’un des joueurs de Caïman qui a contribué également à la victoire de son équipe cet après midi là, reconnait que cette victoire a été arrachée au forceps. «Nous avons travaillé dur le long de la semaine pour préparer ce match avec l’aie de Dieu on y est arrivé. C’est une bonne chose.» Réagit-il.  

 


Du coté de Union de Douala, la déception est totale Bien qu’espérant se rattraper au match retour, Djonkep Bonaventure l’entraineur des Nassaras   reconnait que ses poulains  n’ont pas respecté certaines consignes.  «Nous avons bien  voulu marquer en premier dans cette rencontre. On s’est créer beaucoup d’occasions et les gars n’ont pas concrétisé  c’est comme ça qu’ils ont pris le déçu en marquant  les premiers. On savait bien qu’ils devaient procéder ainsi s’il marquait un but. Et c’est arrivé. Il faudrait que prochainement nos enfants soient peu plus réalistes, qu’ils respectent l’adversaire parce qu’au lieu de jouer la fantaisie, ils joueraient d’une manière plus simple et marqueraient des buts » déclare –t-il embarrassé.

 


Parlant de la rencontre proprement dite,  l’affiche était alléchante et le jeu pas du tout. On a observé de part et d’autre des phases de jeu bien construites. Mais, ceux-ci-ci étaient  teinté de temps en temps par des déchets.  Les plus belles occasions ont été créées par les joueurs de Caïman de Douala qui étaient plus entreprenants et plus assoiffés. A la 40ème   de la première manche, suite à une action bien construite, ceux-ci réussissent à déstabiliser la défense d’Union et à inscrire l’unique but de la partie.  Koko Douala (20)  bien servi  à l’entrée de la surface de réparation d’Union, d’un tir bien cadré renvoie Mounchili Mfomban, le portier d’Union chercher le ballon dans ses filets. A l’image de ce but, l’équipe d’Akwa va multiplier des actions offensives dans la suite de la rencontre. C’est la témérité du portier qui va freiner leur ardeur. Ils réussiront du moins  à inscrire à la fin du match, un second but qui sera malheureusement  refusé pour position d’hors jeu. La rencontre très acclamée  par les nombreux supporters du Caîman de Douala, s’est déroulée en présence de Claude Moundi alias petit pays. Ancien  président de  l’équipe d’Akwa, il est venu comme fils de ce canton apporté son soutien à l’équipe qui lui tient à cœur.

 


Bien avant cette rencontre, une pluie s’était abattue sur le stade. Ce qui a permis aux adeptes de la magie  de dire  à la fin du match que, ce sont les sorciers du club d’Akwa qui ont fait tomber la pluie pour permettre au saurien d’Akwa de nager convenablement durant la rencontre.   Pour l’instant, Caïman a remporté la première phase du duel. Le match retour reste attendu.

 


Dans les autres rencontres de cette 8ème de finale aller, new Star de Douala a mordu la poussière face à Feutcheu fc , club de deuxième division de l’Ouest Cameroun. Ces derniers  ont dominé les poulains du Coach Gérard Mbimi par deux buts contre un. C’était au stade de la réunification de Bépanda à Douala. Ce sont les visiteurs qui prennent les choses en main dès l’entame de la partie. Djoussou refroidit les ardeurs des locaux à la 2ème minute en inscrivant son nom marquoir. Malgré une flopée d’occasions de part et d’autre, Soh Tchinda augmente à l’avance à la 75ème minute de jeu. Tankeu, à la 78ème minute, permet à New Star  d’espérer revenir à la marque, mais ce sera trop tard pour eux. Car l’équipe de Feutcheu ne lâchera pas prise. Comme  à New Star et Union,  Njalla Quan sport Academy a été humilié à Limbé par panthère de Bangangté.   Score de  la partie (0-3). A Bafang Unisport à eu raison de Dragon(1-0) tandis que  renaissance et Universal se neutralisaient (1-1). Astres de Douala qui croisait le fer contre Santos de Koza s’est imposé par (1-0).

 

Hervé Villard Njiélé

 


Résultat définitif des 8ème de finale aller de la coupe du Cameroun.

Njalla - Panthère (0-3)

Unisport - Dragon(1-0)

New Stars - Feutcheu(1-2)

Caïman - Union(1-0)

Renaissance - Universal(1-1)

Santos - Les Astres(0-1)

Cotonsport - Achille(1-0)

Sable - Canon(0-1

 

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Fortification alimentaire;Le ministère du commerce exige l’importation de la farine et de l’huile raffinées enrichies.

28 Mai 2012, 12:50pm

Publié par Hervé Villard

 

 

 

 Réunie à Douala hier, les responsables des  ministères  du commerce, de la santé  des  mines et de l’industrie  ont  sensibilisé les commerçants détaillants et grossistes   du littoral et du  Sud Ouest sur cette nouvelle mesure ministérielle

 

Des enquêtes menées sur la  situation de malnutrition au Cameroun, il ressort que  les carences en vitamines et en sels minéraux sont encore  très répandues. Cette situation s’est d’avantage dégradée au point  d’atteindre  un niveau inquiétant.  De  1991 à 2006  par exemple, on est passé de 550.000 cas de malnutrition chez les enfants de moins de 5ans à 875.000 cas. La carence en vitamine A a connu la même trajectoire de même que la prévalence à l’anémie. Selon une enquête menée en 2000, la carence en vitamine A affecte 39% des enfants de 1 à 5ans tandis que la prévalence à l’anémie est passée de 38.1% en 1978 à 68.3% en 2004. Chez les femmes en âge de procréer, la prévalence de l’anémie est passée successivement de 23.7% en 2000 à 52.6% en 2004.

 

Pour lutter contre ces carences en vitamines aux Cameroun et mener  d’une manière générale une guerre  contre  la malnutrition,  causes, des nombreuses maladies et de la morbidité dans le triangle national, le ministère de la santé de concert avec le ministère du commerce et celui de l’industrie  ont trouvé un moyen qu’ils pensent efficace pour résoudre ce problème. Celui-ci consiste en l’enrichissement de certains produits de large consommation en certaines vitamines et en sels minéraux. Parmi les produits choisis, figurent la farine de blé et les huiles végétales raffinées.

Pendant la conférence qui s’est tenue à Douala le 22 mai 2012  entre les responsables des trois ministères suscités, les importateurs, les grossistes et les détaillants, il était question de sensibiliser ces derniers sur ces nouvelles mesures prises par le gouvernement.

Selon Alex Marco Ndjebayi coordonnateur du programme de fortification alimentaire,  la fortification alimentaire est l’introduction volontaire des vitamines et des sels minéraux dans les aliments à fortes consommation. Cette mesure contribue à lutter contre les carences contre les maladies dues à des carences en vitamines et des sels minéraux. C’est pourquoi,  explique-t-il, «l’Etat a décidé qu’on vendra désormais dans le triangle national que de la farine de blé et de l’huile végétale  enrichies. »

Selon les termes de  l’arrêté signe conjointement par le ministre de la Santé  Publique, le ministre  de l’Industrie des Mines et du Developpment Technologique, le ministre du Commerce le 24 aout 2011, ne doit être vendu sur le territoire national que «des huiles végétales portant un nom spécifique enrichies en vitamine A et de la farine de froment enrichie en fer, en zinc en acide folique et en vitamine B12»

Cette mesure selon Judith  Ntoumba ingénieur qualité représentant du ministre de l’industrie à cette conférence, toutes les entreprises produisant de la farine de froment et des huiles végétales présentent sur le triangle  sont déjà conformées à ces normes. Et, le séminaire consiste donc  « à sensibiliser les importateurs et surtout demander à ces derniers de n’importer que des produits qui respectent ces normes. A défaut rappelle Moîse Zang Akwa,  le chargé de Mission Point Focal de la fortification alimentaire  au ministère du Commerce, «si ces mesures ne sont pas respectées, les produits seront tout simplement saisies par les contrôleurs du ministère du Commerce ou des délégations. Le commerçant  pris en fragrant délit sera également passible de poursuite judiciaire » affirme-t-il

Pendant cette conférence au cours de laquelle David Tségui, le délégué régional du commerce pour le littoral a rappelé que les mesures seront applicables  d’un moment à l’autre parce que la période de mise en règle est déjà dépassée, les commerçants présents ont demandé que l’on rallonge ce délai le temps qu’ils liquident les stocks restants.   Moise Akwa Zang qui représentait le ministre du commerce a promis rapporter les doléances à sa hiérarchie. Non sans demander  aux commerçants et aux importateurs de se mettre rapidement au pas de peur d’être surpris par la mesure.

 

Hervé Villard Njiélé

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Douala:Le Gp2mc relance le mouvement de grève au port autonome de Douala

28 Mai 2012, 12:23pm

Publié par Hervé Villard

 

 

Le non respect  des promesses  qui leurs ont été faites par le ministre des Transports le 16 février 2012 à l’origine  de ce rebondissement

 

 

« Si le ministre des transports ne tient pas ses promesses, c'est-à-dire nous donner l’agrément du standby-job en tant qu’association à travers laquelle adhèrent les marins professionnels et le texte d’application de la règle 75/25 qui règlemente la navigation intérieure qui s’effectue dans les eaux  territoriales et les eaux sous juridiction camerounaise qui réserve 75% des membres d’équipages aux nationaux, les marins professionnels que nous sommes allons manifester même au prix du sang. Nous allons accepter mourir pour l’honneur de la jeunesse camerounaise.»

 


  Ces propos sont d’Albert Simon Mienlam administrateur du groupement Professionnel des marins marchand du Cameroun (Gp2mc).  A l’occasion d’une conférence de presse organisée dans la ville de Douala hier et plus particulièrement à leur siège sis à l’école publique Deido, le groupement des marins marchands  du Cameroun via leur administrateur, tenaient à informer les hommes de médias  de la poursuite du mouvement de grève entamé le 16 février 2012 et décrier  les différents problèmes qui minent ce corps de métier.

 


Pendant cette  conférence qui a permis aux responsables de ce corps de métier de présenter la situation de misère dans laquelle ils croulent, on a appris par exemple que la majorité des marins formés sont au chômage par manque d’emploi. Et que, ceux-qui sont embauchés dans des entreprises sont mal rémunérés et ce en dépit des sommes faramineuses qu’ils déboursent pour la formation.

 


 On a pareillement appris que, depuis la réunion de crise qui mettait fin à leur mouvement de grève le 16 février 2012, réunion qui s’est tenue à l’hôtel Sawa en présence de Robert Nkili le ministre des Tansports, du délégué régional des Transports pour le littoral, du  directeur des affaires maritimes et des voies navigables (Damvn), du directeur du port autonome de Douala et  du directeur du  conseil national  des chargeurs du Cameroun,  aucune des résolutions prises ce jour n’a été respectée. En effet, ce jour le ministre avait promis séance tenante d’accorder au groupement des marins professionnels du Cameroun de leur donner l’agrément sur le standby-job et de signer les textes sur l’application de la règle 75/25. Ce qui n’a pas été fait malgré les nombreuses tractations menées.

 

 


D’après les marins qui crient leur ras-le bol et qui sont près à tout pour revendiquer leurs droits,  le secteur du transport maritime qui représente la base de l’économie du Cameroun, est très mal organisé et presqu’abandonné à elle-même. Les ressources de ce secteur  d’activité selon leur dires, sont pillées par des autorités compétentes  sensés gérer le secteur.

 


Pour  ceux qui sont près à laisser leur vie pour que cette situation changent, le secteur maritime est le poumon de l’économie camerounaise et doit contribuer à l’émergence du pays tel que prônée par le chef de l’Etat. 

 


Face à ces nombreux problèmes qui gangrènent le milieu de la marine marchandes au Cameroun, conscient de l’abondance des richesses qu’il y a dans ce secteur d’activité qui profite peu à l’Etat du Cameroun, le groupement professionnel des marins marchands du Cameroun ont décidé de paralyser les activités au port autonome de Douala d’ici la semaine prochaine  pour que, non seulement leur situation soit améliorer , mais aussi que les ressources générées  par ce secteur d’activité profitent également à l’Etat.

 


 Le préavis de grève qu’ils brandissent aux médias, comporte un seul point points à savoir, l’application de la promesse faite par Robbert Nkili à Douala le 16 février 2012 mise en application de la règle 75/25,  code de la marine marchande  qui stipule que, tous les navires qui évoluent dans les eaux territoriales camerounaises doivent battre pavillon camerounais et  utiliser  dans son équipage 75% des marins d’origine camerounaise et 25% de marins étranger. Ce qui, selon l Albert Simon Mienlan n’est pas  fait aujourd’hui.  Et la signature d’un agrément  pour le standby job.

 


La promulgation d’un arrêté portant interdiction de divulguer la convention collective de 2010. La mise en application du salaire minimal de base des marins  tels que prescrit par la fédération international du transport (Itf).  Selon la fédération internationale du transport, le salaire minimal mensuel d’un matelot est fixé à 550 dollars  (Environ 300.000 FCFA). Mais au Cameroun, il est de 42 000fcfa ce que contestent les marins.

 


Le mouvement d’humeur que planifient les marins et qui est  annoncé pour  la fin de la semaine prochaine s’annonce générale. Elle se tiendra à la fois à Douala et à Yaoundé. Il intervient après plusieurs négociations. Depuis 2006, ces derniers ont rencontré tour à tour le sous-préfet Douala 1er le 14 décembre 2011, le préfet du Wouri le 15 décembre 2011, le gouverneur de la région du littoral par ailleurs président du conseil d’administration du Port autonome de Douala le 20 décembre 2011, le directeur des affaires maritimes et des voies navigables,  le 22décembre 2011, le ministre délégué aux transports le 5 janvier 2012, et le ministre des transports sans suite.  Pendant ces différentes rencontres et discussions, toutes les propositions visant à améliorer la condition des marins prises par les autorités n’ont « jamais été appliquées » Le directeur des affaires maritimes à qui revenait la tâche de résoudre ces nombreux problème n’a appliqué aucune des solutions proposées.

 

Parmi les solutions proposées, on note la mise sur pied d’un fichier des marins en fonction des compétences et de leur fonction, la mise sur pied d’une police de navigation qui marquera la présence effective des autorités maritime en mer qui effectuera des contrôles visant à démanteler les fraudeurs.


 

Hervé Villard Njiélé

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Barreau du Cameroun: L’assemblée générale annoncée pour le 26 mai 2012

28 Mai 2012, 12:19pm

Publié par Hervé Villard

Le bilan de gestion administrative et   financière  depuis novembre 2008 jusqu’ à mai 2012 et d’autres points importants à  l’ordre du jour

 

Selon des informations dignes de foi,  les avocats du barreau du Cameroun organisent leur assemblée générale ce samedi 26 mai 2012. Selon des informations proches du bureau de ce corps de métier, cette assemblée générale, plusieurs fois renvoyées, se tiendra dans la ville de Yaoundé, la capitale politique du Cameroun.  Plusieurs points importants meublent l’ordre du jour de cette grande réunion.

 


Parmi les points sur lesquels les membres de ce prestigieux corps vont s’atteler, figure le bilan administratif financier et moral du bureau sortant. Il sera question pendant ce point d’évaluer le travail fait par ce bureau durant ce mandat qui a duré près de quatre ans. Les membres du bureau exécutif défendront pareillement leur bilan et justifieront devant l’assemblée réunie, toutes les actions bonnes ou mauvaises posées pendant qu’ils étaient au pouvoir.


  Entre autres point à l’ordre du jour, on va noter l’élection des membres du conseil de l’ordre des avocats du Cameroun et   ceux du prochain bureau de l’assemblée général des avocats du Cameroun.


Véritable casse tête chinois, ce second point de l’ordre du jour, responsables des nombreux renvoies que connait  l’organisation  de l’assemblée générale depuis 2010,  sera le clou de cette évènement très attendu, à la fois par les avocats l’Etat camerounais et le public en général.


Vue son importance  pour l’avenir de ce corps de métier, d’autant plus que c’est pendant ce point que les nouveaux membres exécutifs du barreau des avocats du Cameroun  seront choisis,  ce point de l’ordre du jour va connaitre une attention particulière.

 


 D’après Me Kadji avocat au barreau du Cameroun, l’élection des membres de l’ordre des avocats du Cameroun et des membres du bureau de l’Ag est la principale attraction de cette assemblée générale. Les autres points sont certes importants mais pas à ce point.  « Cela n’a que trop duré. Il faut qu’on en finisse avec ces élections là. Les gens sont là depuis des années et ils font tout pour que les élections ne soient pas organisées.   C’est deux ans « Njoh » qu’ils  ont passé comme ça au pouvoir. Je peux vous rassurer que les avocats sont mobilisés pour que ces élections aient lieux » déclare-t-elle.


 D’après Me kadji toujours, ces élections sont d’autant plus importantes que l’avenir de plusieurs avocats en dépend. «Plusieurs dossiers son en instance parce qu’on attend ces élections là. L’examen d’entrée et de sortie du barreau est bloqué. Depuis 2008 on a plus organisé  de concours d’entrée ni de sortie du barreau. A coté de ceci il y a de nombreux autres dossiers importants en attente » déclare-t-elle.


Parlant justement de l’examen d’entrée ou de la sortie du barreau, il faut signaler que plus de trois milles camerounais  formés dans des cabinets d’avocats attendent ces concours.


A coté de ceci, il faut ajouter les dossiers de mutation des avocats ou des avocats qui veulent changer de ville qui sont en attente. Sans oublier  bien sur les  nombreux problèmes administratifs.


 Selon une source concordante, des avocats de la ville de Douala se sont réunis hier au foyer protestant d’Akwa pour préparer cette Assemblée générale. « Ces derniers sont prêts à tout pour que cela ait lieu.» nous rassure-t-on.


Annoncée depuis le 5 avril 2012 par un communiqué  signé par le président de l’Assemblée Général des avocats, Me Tiakouang Meli, avec l’appui des deux tiers des avocats du barreau, l’assemblée général du barreau du Cameroun qui est annoncée en grande pompe souffre d’un handicap.


Selon des informations, Me Junior Eta Bessong, bâtonnier au barreau du Cameroun  aurait engagé des procédures pour annuler  la tenue de  cette assemblée générale. Une procédure de référé heure à heure a déjà  été introduit par celui-ci. Nous signale-t-on.

Convoquée à Bamenda les 27 et 28 mai 2011,  cette l’assemblée générale  qui avait été renvoyée au 26 et 27 novembre 2011 dans la même ville n’avait pas eu lieu. On avait dans la foulée soulevé les problèmes des listes électorales et surtout du climat tendu existant entre le bâtonnier Me Junior Eta Bessong et le président de l’assemblée général, Me Tiakouang Meli. « Cette assemblée générale  ce sera show ce jour là » commente un avocat au barreau du Cameroun.

 

Hervé Villard Njiélé

 

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Match amical Cameroun /Guinée:Choupo-Moting sauve encore le Cameroun

28 Mai 2012, 12:10pm

Publié par Hervé Villard

 

 

 

Deux  buts de l’international Camerounais ont  permis aux lions indomptables de prendre le dessus sur la sélection guinéenne. C’était  samedi 26 mai 2012 au stade de Metz. Score de la partie 2buts contre1

 


Le Cameroun de Denis Lavagne a pris le meilleur (2-1) sur la Guinée de Michel Dussuyer samedi en match amical de préparation aux qualifications pour le Mondial 2014. Comme le 29 février 2012 dernier contre la Guinée Bissau, C’est  l’internationale camerounais du FC Mayence Eric-Maxim Choupo-Moting qui une fois de plus a permis aux poulains de Denis Lavagne, l’entraineur des Lions Indomptables, de s’imposer durant cette rencontre.  Ceci grâce à deux coups de pied de génie.


D’abord à la 10ème minute de cette rencontre, l’attaquant camerounais a fait parler son talent de butteur en inscrivant le tout premier but de la rencontre. Très bien placé dans la surface de réparation, il réussit à tromper la vigilance du portier  Guinéen. Après  l’égalisation de l’équipe guinéenne  par l’intermédiaire de  Sadio Diallo, leur  meneur  de jeu,  qui évolue à Bastia un club du championnat français a la 24eme minute, l’attaquant camerounais sera encore obligé de faire étalage de son talent de tireur de pénalty pour donner la victoire aux Lions.


Sur une faute commise sur l’un de ses coéquipiers dans la surface de réparation, il va se charger de rétablir la justice.  D’un coup de pied majestueux à la 34ème  minute, il va battre le portier guinéen et l’obliger à aller chercher le cuir dans ses filets. Pour deux buts pour le Cameroun contre un seul pour la Guinée Konakry.


Malgré la volonté de revenir au score qui animait toute l’équipe guinéenne, c’est sur ce score que cette rencontre amicale qui permet aux poulains de Denis Lavagne de préparer les éliminatoires de la coupe du monde 2014 va s’achever. Mais, avec un léger avantage pour les Lions Indomptables du Cameroun qui réalise une victoire en plus. Absents de la dernière coupe d’Afrique des Nations co-organisée par la Guinée équatoriale et le Gabon, éliminés prématurément de la dernière coupe du monde qui s’est déroulée en Afrique du Sud, les Lions indomptables ont perdu plusieurs poils de leur crinière. Ils n’effraient plus et ne font presque plus peur à personne. Ils ont perdu la crédibilité au près des nombreux  camerounais qui, se contentent actuellement de regarder les championnats étrangers de football en signe de consolation. En plus c’est une sérieuse option prise par le staff technique et les joueurs qui retrouvent  au fur et à mesure la confiance  pour se refaire un moral.

 


Avec ces nouveaux buts salvateurs, l’attaquant Camerounais Choupo-Moting prouve une fois de plus qu’il est celui sur qui le Cameroun devra  désormais compter pour le sortir des situations compliquées. On espère tout simplement qu’il refera cela la semaine prochaine contre la République Démocratique du Congo(Rdc) lors de la rencontre comptant pour  éliminatoires de la coupe du monde 2014 qui se joue à Yaoundé.*


 

Hervé Villard Njiélé.

 

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Opération Epervier:Marafa, Abah Abah et Yves M Fotso transférés au Sed

28 Mai 2012, 12:06pm

Publié par Hervé Villard

 

Leur transfert s’est déroulé  dans la nuit de vendredi dans une indiscrétion totale. Yves Michel Fotso aurait été molesté pendant ce transfert

 


Selon des informations dignes de foi, Yves Michel Fotso, Marafa Hamidou Yaya et Polycarpes  Abah Abah  précédemment incarcérés à la prison centrale de Kondengui  ont été tous transférés au secrétariat d’Etat à la défense dans la nuit de vendredi 25 mai 2012.

 

 La nouvelle  s‘est répandue telle une traînée de poudre dans la ville de Yaoundé, la capitale du Cameroun cette nuit là et s’est étendue à d’autres villes du pays. «Des hommes cagoulés viennent d’enlever Yves Michel Fotso de la prison centrale de Kondengui et l’ont amené vers une destination inconnue, après l’avoir roué de coups» ont affirmé des témoins angoissés qui ne savaient pas où ont conduisaient ceux qu’on qualifie de nos jours de « grosses prises » de l’opération épervier. C’est après moult recoupements  que les uns et les autres vont se rendre compte que, c’est au secrétariat de la défense (Sed) que ces derniers ont été conduits comme l’avait annoncé la presse il y a quelques jours.

 


Selon cette presse, ces personnalités  à savoir ; Yves Michel Fotso, Marafa Hamidou Yaya et Polycarpe  Abah Abah   devaient être  transférées au Secrétariat de la défense (Sed)  pour des besoins de sécurité. Les raisons de ce transfert variaient cependant d’une presse à l’autre. Si pour les uns c’était pour des raisons de sécurité, pour les autres c’était un moyen pour les faire taire puisque, selon des sources concordantes, ces derniers seraient dangereux pour le régime.

 


Si Polycarpe Abah Abah vient d’être inculpé pour évasion aggravée après avoir été retrouvé chez lui il y a deux semaines, alors qu’il était censé être chez son dentiste,  Marafa s’illustre d’avantage par ces nombreuses lettres qui  mettent à nu le pouvoir en place. Selon certaines sources, ces lettres seraient encore plus nombreuses.

 


 D'aucuns voient donc en ce transfèrement un moyen de les neutraliser davantage pour contrôler ses mouvements et aussi pour avoir si tout ce qui porte sa signature est vraiment écrit de sa main. On peut en déduire que les autres qui l'accompagnent ne seraient que des victimes collatérales. Selon des spécialises du droit, ce transfèrement de prévenus d'un pénitencier vers un centre spécial aura certainement des conséquences sur le plan du droit. Et confortent davantage ceux que pensent que Marafa est un prisonnier politique.


Hervé Villard Njiélé

 

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