Attentat suicide: Près de 5 morts à Mora
/image%2F1001789%2F20160822%2Fob_7989cd_kamikaze.jpg)
L’attentat à la bombe s’est déroulé très tôt ce dimanche 21 août 2016 non loin du marché de la capitale du département du Mayo Sava
Blog a caractère informatif éducatif et culturel qui vise la formation de tous ses lecteurs. Blog important à visiter. ce blog vous renseigne sur l'actualité camerounaise en générale et africaine.
J’ai retrouvé ma maison comme je l’avais laissé. Je trouve même qu’elle s’est embellie. Je n’en reviens pas. Mon épouse et mes enfants sont restés très forts dans cette épreuve difficile. Je rends particulièrement grâce à tous ceux qui se sont mobilisés pour soutenir ma famille et celles des autres ex-otages. Nous devons nos vies à Dieu qui nous a donné la force et l’énergie durant cette épreuve. Je suis également reconnaissant au président de la république et toutes les autorités qui se sont particulièrement impliqués pour que nous recouvrions la liberté. J’avoue que j’ai été traumatisé par cette épreuve, mais je suis un homme et je ne devrais pas trahir ma famille et tous ceux qui comptent sur moi. C’était un feuilleton triste. Je pense que le moment est venu simplement de tourner la page Notre situation était désespérée Certains ont même voulu profiter pour régler leur comptes. Mais, je remets tout au très haut qui nous a permis de tenir. Comme le gouverneur l’a dit dans son propos, au cours de la cérémonie, je pense qu’il faire table rase, remettre tout à Dieu et avancer.
Malgré les nombreuses campagnes de sensibilisation et de déparasitage organisées sur l’ensemble du triangle national, des nombreux foyers de cette maladie existent encore au Cameroun
La schistosomiase est une maladie chronique provoquée par des vers parasites. Les parasitologues affirment que les victimes sont infectées dans le cadre d’activités agricoles, domestiques, professionnelles ou récréatives courantes, comportant des expositions à une eau contaminée. Le manque d’hygiène et certaines habitudes de jeu des enfants d’âge scolaire, telles que la natation ou la pêche dans des eaux infestées rendent ces enfants particulièrement vulnérables à l’infection.
De nos jours selon les statistiques de l’Organisation mondiale de la santé (Oms), plus de 200 millions de personnes dans le monde souffrent de cette maladie appartenant au groupe de maladies tropicales négligées. Parmi les victimes en Afrique, se compte le Cameroun avec plus de deux millions de personnes parasités
Selon les chiffres du programme national de lutte contre la schistosomiase et les helminthiases intestinales, près de cinq millions de Camerounais courent le risque d’être infectés par cette maladie. Sont plus exposés les enfants en âge scolaire c’est à dire âgés de 6 à 15 ans, les pêcheurs, les agriculteurs et les couches de la population défavorisées.
Selon le professeur Louis Albert Tchuem Tchuente, le coordonnateur national du programme de lutte contre la schistosomiase et les helminthiases intestinales, la bilharziose se manifeste par des diarrhées fréquentes, les douleurs abdominales la présence du sang dans l’urine et les sels. Les conséquences de cette maladie chez les enfants sont nombreuses. On note entre autre le retard de croissance, la baisse du développement intellectuel des enfants, l’anémie et surtout de l’augmentation du risque d’infection aux germes des autres maladies. Celui-ci précise pareillement que près de six régions au Cameroun, sont touchées par cette maladie. Il s’agit des trois régions septentrionales l’Adamaoua le Nord et l’Extrême Nord de la région du Sud Ouest et du département de la Meme plus exactement, du département du Moungo dans la région du Littoral et du département du Mbam Inoubou dans la région du centre.
Conscient des conséquences sanitaires sociales et économiques que la bilharziose a sur le Cameroun, le professeur Louis Albert Tchuente affirme que cette maladie bien que combattue avec acuité par le ministère de la santé via le programme de lutte contre la schistosomiase et les helminthiases intestinales peut être éviter. Il suffit de respecter tout simplement les règles d’hygiène « La lutte contre cette maladie est une activité de longue haleine. La plupart de temps, cette maladie est liée à la pauvreté et au manque d’hygiène. Donc s’il y a un changement de comportement au sein de la population, et surtout une amélioration des conditions d’hygiène, on va arriver à l’élimination totale de cette maladie», déclare-t-il.
Pour que cela soit possible ajoute celui qui est pareillement ambassadeur de la Liverpool school of tropical medicine (Lstm) «il faut l’implication de tout le monde. Et surtout des communicateurs, pour informer , sensibiliser et éduquer les populations sur les conséquences de cette maladie et les mesures à prendre pour les éviter. Si les populations sont suffisamment informées, on est sur qu’on exterminera cette maladie au Cameroun », précise le professeur Louis Albert Tchuente
Pour éviter la maladie et limiter les ravages qu’elle fait, le fondateur du centre de recherche de schistosomiase et de parasitologie précise qu’il faut briser la chaine de contamination en faisant des sels et des urines dans des toilettes bien aménagées. Car, les personnes malades infectent l’eau en urinant et en y faisant les sels. Et les œufs contenus dans ces déchets organiques éclosent dans l’eau et libèrent des larves qui infecteront à nouveau des individus en contact avec cette eau contaminée.
Hervé Villard Njiélé
Lutte contre la bilharziose
Plus de cinq millions de Camerounais exposés à cette maladie
Malgré les nombreuses campagnes de sensibilisation et de déparasitage organisées sur l’ensemble du triangle national, des nombreux foyers de cette maladie existent encore au Cameroun
La schistosomiase est une maladie chronique provoquée par des vers parasites. Les parasitologues affirment que les victimes sont infectées dans le cadre d’activités agricoles, domestiques, professionnelles ou récréatives courantes, comportant des expositions à une eau contaminée. Le manque d’hygiène et certaines habitudes de jeu des enfants d’âge scolaire, telles que la natation ou la pêche dans des eaux infestées rendent ces enfants particulièrement vulnérables à l’infection. De nos jours selon les statistiques de l’Organisation mondiale de la santé (Oms), plus de 200 millions de personnes dans le monde souffrent de cette maladie appartenant au groupe de maladies tropicales négligées. Parmi les victimes en Afrique, se compte le Cameroun avec plus de deux millions de personnes parasités
Selon les chiffres du programme national de lutte contre la schistosomiase et les helminthiases intestinales, près de cinq millions de Camerounais courent le risque d’être infectés par cette maladie. Sont plus exposés les enfants en âge scolaire c’est à dire âgés de 6 à 15 ans, les pêcheurs, les agriculteurs et les couches de la population défavorisées.
Selon le professeur Louis Albert Tchuem Tchuente, le coordonnateur national du programme de lutte contre la schistosomiase et les helminthiases intestinales, la bilharziose se manifeste par des diarrhées fréquentes, les douleurs abdominales la présence du sang dans l’urine et les sels. Les conséquences de cette maladie chez les enfants sont nombreuses. On note entre autre le retard de croissance, la baisse du développement intellectuel des enfants, l’anémie et surtout de l’augmentation du risque d’infection aux germes des autres maladies. Celui-ci précise pareillement que près de six régions au Cameroun, sont touchées par cette maladie. Il s’agit des trois régions septentrionales l’Adamaoua le Nord et l’Extrême Nord de la région du Sud Ouest et du département de la Meme plus exactement, du département du Moungo dans la région du Littoral et du département du Mbam Inoubou dans la région du centre.
Conscient des conséquences sanitaires sociales et économiques que la bilharziose a sur le Cameroun, le professeur Louis Albert Tchuente affirme que cette maladie bien que combattue avec acuité par le ministère de la santé via le programme de lutte contre la schistosomiase et les helminthiases intestinales peut être éviter. Il suffit de respecter tout simplement les règles d’hygiène « La lutte contre cette maladie est une activité de longue haleine. La plupart de temps, cette maladie est liée à la pauvreté et au manque d’hygiène. Donc s’il y a un changement de comportement au sein de la population, et surtout une amélioration des conditions d’hygiène, on va arriver à l’élimination totale de cette maladie», déclare-t-il
Pour que cela soit possible ajoute celui qui est pareillement ambassadeur de la Liverpool school of tropical medicine (Lstm) «il faut l’implication de tout le monde. Et surtout des communicateurs, pour informer , sensibiliser et éduquer les populations sur les conséquences de cette maladie et les mesures à prendre pour les éviter. Si les populations sont suffisamment informées, on est sur qu’on exterminera cette maladie au Cameroun », précise le professeur Louis Albert Tchuente
Pour éviter la maladie et limiter les ravages qu’elle fait, le fondateur du centre de recherche de schistosomiase et de parasitologie précise qu’il faut briser la chaine de contamination en faisant des sels et des urines dans des toilettes bien aménagées. Car, les personnes malades infectent l’eau en urinant et en y faisant les sels. Et les œufs contenus dans ces déchets organiques éclosent dans l’eau et libèrent des larves qui infecteront à nouveau des individus en contact avec cette eau contaminée.
Hervé Villard Njiélé