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Le blog de Hervé Villard Njiélé

Fête de la musique: Ekambi Brillant fait commandant de l’ordre national de la valeur

22 Juin 2016, 20:19pm

Publié par Hervé Villard

Ekambi Brillant fait Commandant de l'ordre de la valeur
Ekambi Brillant fait Commandant de l'ordre de la valeur

Sa médaille lui à été décernée ce lundi 20 juin 2016 à Douala par Dieudonné Ivaha Diboua, le gouverneur de la région du Littoral. C’était à l’occasion d’une cérémonie organisée à cet effet

 

 

La joie d’Ekambi Brillant  est incommensurable. En cet après midi du lundi 20 jin 2016, c’est un homme comblée et honorée qui descend les marches  qui conduisent  au service du gouverneur de la région du Littoral.

 

Accompagné des membres de sa famille, des amis proches et connaissances et surtout d’une poignée d’artistes venue l’accompagner, la star de la musique camerounaise est sur un nuage. Il vient de recevoir  des mains de Dieudonné Ivaha Diboua le gouverneur de la région du Littoral, la médaille l’élevant au rang de commandant de l’ordre national de la valeur.  

Après la cérémonie circonstancielle organisée à son honneur, l’artiste  Ekambi  Ekambi Louis Brillant de son vrai nom  n’a pas caché sa satisfaction. «Je suis un homme très heureux. Je remercie  particulièrement le président  Paul Biya pour avoir une fois de plus pensé à la culture. Pour  m’avoir honoré une fois de plus en m’attribuant  une médaille pour récompenser tout ce que j’ai fait pour la culture camerounaise et que  je continue à faire. Cette médaille est aussi  pour  mon père, pour ma grande mère qui m’a élevé, pour  les artistes camerounais qui se battent chaque jour pour la promotion de la musique camerounaise. Cette médaille que vient de me décerner le gouverneur est une consécration de plus de 45ans de métier dans la rigueur absolue dans la droiture dans la vérité  et le grand talent que  Dieu m’a donné » a  affirmé avec  beaucoup de joie le natif de Dibombari très heureux.

 Bien avant de remettre cette médaille décernée à Ekambi Brillant  par  le président de la république à l’occasion des cérémonies marquant la célébration de la 46ème édition de la fête nationale du 20 mai, Dieudonné Ivaha Diboua a félicité  l’artiste  musicien camerounais pour ses états de service. Il a invité celui-ci à continuer dans la même lancée et surtout de servir et de faire la promotion de la musique camerounaise comme il l’a toujours fait.

Aux jeunes artistes présents, le gouverneur les a demandé de s’inspirer des œuvres d’Ekambi Brillant, de le prendre pour repère et pour modèle dans leur carrière.  "Ekambi Brillant se lance dans la musique malgré  le refus de ses parents. Grâce à cette musique, il a permis au Makossa de garder son originalité. Sa chanson est interprétée à travers  le monde que son exemple puisse servir à la jeune  génération", déclaré  tout heureux  le gouverneur de la région du Littoral. Parmi ceux venu  encourager l’icône du makossa camerounais, on pouvait reconnaitre,  les artistes  Sissy Dipoko,  le bassiste Alhadji Touré, Henri Njoh les chefs traditionnelles des cantons Bel , Adjié et Abo et pleins d’animateurs radios et télé.

BIographie

Ekambi Brillant  est originaire de Dibombari, un village tout proche de Douala. Tout jeune, il passe son enfance avec ses grands parents maternels à Djébalè (banlieue de Douala) où nait sa passion pour la musique.

En 1962, il est admis au concours d’entrée en 6e au Lycée Général-Leclerc2 de Yaoundé. C’est au Lycée Général-Leclerc qu’il apprend la musique et particulièrement à jouer de la guitare sous le regard de M. Zane Daniel3, professeur de musique d’origine française.

En 1971, à l’âge de 23 ans, il arrête ses études, en classe de seconde et rejoint la ville de Douala où il intègre l’orchestre les crack’s comme guitariste. Ceux-ci se produisent dans la boite de nuit Le Domino. Il se présente ensuite au concours de la musique lancé par l’ORTF (Office de Radiodiffusion Télévision Française) aujourd’hui appelé RFI (Radio France Internationale), avec d’autres candidats tels que Manu Dibango, Francis Bebey dont il est le lauréat. C’est à l’issue de ce prix qu’il commet son premier disque 45 tours intitulé Jonguèlè la Ndolo5 qui enregistra 20 000 ventes. Arrivé en France en janvier 1972, avec le soutien de Jean Dikoto Mandengué (Bassiste camerounais), il fut produit par Phonogram et sort son second disque 45 tours qui fût également un succès avec 25 000 ventes.

En 1975 il sort l’album Africa Oumba avec comme titre phare Elongui qui a été repris par plusieurs autres artistes tant africains qu’européens. Cet album connait un record d’environ 4 millions de vente. Il produira par la suite  Soul Castel, Musunguédi.

De passage au Cameroun dans les années 1976, Ekambi Brillant crée son orchestre appelé les Ebis (Ekambi Brillant Show) qu’il fait venir en France. Il aura contribué à l’éclosion de plusieurs artistes aussi bien camerounais comme Marthe Zambo, Valéry Lobé, Aladji Touré qu’africains à l’instar de Cella Stella, Angélique Kidjo.  Avec plus de 20 albums à son actif l’artiste Ekambi Brillant a fait  la promotion de la musique camerounaise dans au moins 65 Etats du  monde.  Des états de service qui lui valent  la médaille de commandant de  l’ordre  national de  la valeur  que  le chef de l’Etat lui a décerné.

 

Hervé Villard Njiélé

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Fête de la musique: Des séminaires de recyclage pour célébrer l’évènement à Douala

20 Juin 2016, 20:44pm

Publié par Hervé Villard

 Fête de  la musique: Des séminaires de recyclage pour  célébrer  l’évènement à Douala

D’après Messi Ndoye le délégué régional de la culture pour le littoral, ces séances de formations permettront de relever le niveau des musiciens et de la musique camerounaise dans son ensemble

 

 C’est  sous le  signe de  la formation que la 35ème édition de la musique qui se célèbre  ce 21 juin 2016 doit se dérouler dans la région du Littoral. D’après Messi Ndoye le délégué  régional des Arts et de la Culture pour le Littoral, les séminaires de recyclages et autres formations des artistes qu’il y aura au courant de cette journée permettront aux artistes musiciens dans l’ensemble d’approfondir  leur connaissances, d’apprendre d’avantage de leur aînés et surtout de mieux  s’exprimer à l’avenir.

Conscient de ce que  la  qualité de la musique camerounaise s’est considérablement dégradée  ces dernières années, le gardien du temple des Arts et de la Culture de la région du Littoral  déclare qu’il aurait consacré toute cette journée uniquement à la formation des artistes  s’il avait les moyens. « La plus value  pour nous durant la célébration de la 35ème édition de la fête de la musique  c’est le master class. Si j’avais des choix à faire, j’insisterais sur le master class. Puisque c’est plus important. Quand on a la chance d’avoir des artistes de renom comme  Arthur Manga Toto Guillaume, Grâce Decca  je pense qu’il faut en profiter », fait savoir Messi Ndoye.

Parlant des ateliers de formation ou encore des masters class annoncés dans la ville de Douala et la région du Littoral  à l’occasion de  la fête de la musique,  il y en aura plusieurs. Parmi lesquels un master class de Jazz animé par  le doyen Arthur Manga, un autre  sur  la  Bass  organisé et animé par Alexis Prigas et l’association des bassistes du Cameroun,  et un troisième encore en  court de négociation avec Toto Guillaume. Bref,  le souci de relever le niveau des artistes musiciens camerounais durant cette journée  se veut sérieux.

Des concerts géants

 En plus des masters class qui se dérouleront certainement en journée, des concerts géants meubleront pareillement le menu de cette journée exceptionnelle en soirée. Selon des informations, six concerts géants organisés en plain air seront réparties dans la ville de Douala.  Celui de  la  musique religieuse  se tiendra à l’entrée de la gare Bessengue  celui de la music urbaine au stade Cicam animé par Tony Nobody un autre  podium sera organisé à Logbaba et les autres à Brazaville et au Cam Yabassi. Bref des efforts sont faits pour que  tous les quartiers de la ville dans l’ensemble vibrent au rythme de la fête de la musique. « Notre ambition est d’aller vers  les populations avec  la musique. Ce n’est pas tous  les jours qu’on trouve X maleya Malhox encore Stipak Samo, Franco en train de prester en plein air » déclare  le délégué  régional des arts et de la Culture du Littoral. Malgré  la volonté  de créer un podium dans chaque ville de la région du Littoral et surtout dans  les zones les plus reculées à l’occasion de cette fête qui l’anime, se pose un réel souci financier. «Pour couvrir tout Douala il nous faut un minimum de  dix podiums. Mais comme  je vous le disais, on est limité sur  le plan financier. Nous n’avons pas toujours  les appuis nécessaires  pour  le faire», affirme Messi Ndoye.  Le délégué profite de l’occasion pour inviter  les entreprises et les collectivités  territoriales  décentralisées à soutenir  les activités culturelles et la musique en général.

 

Hervé Villard Njiélé

 

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Mohamed Ali éternellement K-O

14 Juin 2016, 18:08pm

Publié par Hervé Villard

Mohamed Ali à la fleur de l'âge
Mohamed Ali à la fleur de l'âge

la légende de la boxe mondiale est décédée vendredi 3 juin 2016 à Phoenix dans l’Etat d’Arizona aux Etats Unis d’une insuffisance respiratoire, à l’âge de 74 ans

 

 

Mohamed Ali l’une des dernières icônes planétaires du sport et  de  la boxe en particulier n’est plus. Celui qui a terrassé tous ses adversaires sur le ring comme en dehors durant toute sa vie a définitivement rangé ses gangs de boxe. Il ne  montera plus jamais sur un ring. Il a été  éternellement mis KO. Après trente-deux années, de résistance, le légendaire boxeur noir a fini par craquer, la maladie de Parkinson a fini par avoir raison de lui. Sa mort qui a fait le tour du monde entier a particulièrement secoué  le monde du sport et celui de la boxe en particulier. Car, il était devenu un monument, une légende vivante de ce sport qui l’a montré aux yeux du monde et qu’il a surtout dominé grâce aux nombreux  combats remportés.  Descendant d’esclave noir,  sa lutte pour  la liberté des noirs aux Etats Unis et  l’égalité entre Noirs et Blancs au cœur d’un Etat raciste, ont contribué à faire de lui un monument. «Il était plus perçu comme le boxeur noir. Il repensait toute une race quand il était sur  un ring et a réussi à se faire entendre. C’est grâce à lui que  nous  les noirs  pouvons aujourd’hui aller à la même école que les Blancs, jouer en équipe nationale», déclare sur  les antennes de France 24 un sportif américain de race noir,  choqué par le décès  de Mohamed Ali.  «C’est grâce à lui que le nom de Louisville figure sur la carte. Il représentait fièrement notre  ville », déclare en larme un américain  citoyen de la ville natale du boxeur de regrettée mémoire.

 

Mohamed Ali a  pareillement marqué le monde entier en  refusant en 1966  d’aller en guerre contre le Vietnam. Il a préféré perdre sa licence de boxe de même que tous les titres remportés. Il a purgé pareillement cinq ans de prison et payé une  amende de 10.000 dollars. «Les Vietcongs sont des Asiatiques noirs », et il n’a pas à « combattre des Noirs » avait déclaré le boxeur engagé pour la défense de la cause des Noirs.

 

 Selon des informations, les obsèques de Mohamed Ali se dérouleront  vendredi 10 juin prochain dans sa ville natale de Louisville, dans le centre-est des Etats-Unis. Selon le porte-parole de la famille du boxeur, l’ancien président américain Bill Clinton, le journaliste Bryant Gumbel et l’acteur Billy Crystal  seront  les personnalités qui prononceront son éloge funèbre, lors de conférence de presse organisée à Scottsdale, en Arizona.

 

 

Palmarès

Né  à Louisville, dans le Kentucky, le 17 janvier 1942 dans un milieu pauvre d’un père  peintre Cassius Marcellus Clay Senior  et d’une mère femme de ménage  chez les riches blancs Odessa, Mohamed Ali de son vrai  nom Cassius Clay, s’engage  très tôt dans la boxe et en fait son sport principal. Son habileté et sa rapidité sur le ring le port très haut dans ce sport de combat.  Médaillé d’or olympique des mi-lourds (75-81 kg) aux jeux  de Rome en 1960, il a livré à lui seul  108 combats pour 100 victoires.

Cassius Clay remporte son premier championnat du monde à Miami, le 25 février 1964 alors qu’il n’a que 22 ans.  Il bat  son ainé Sonny Liston surnomme «vilain ours» âgé 32 ans, il oblige son adversaire a abandonné le combat avant le 8ème round. Au courant de cette année  renonce  à son nom d’esclave pour ses convictions religieuses et exige qu’on l’appelle Cassius X puis  Muhammad. Cassius X  il se converti à l’islam et exige qu’on l’appelle désormais Mohamed Ali.

Le 25 mai 1965 à Lewiston,  Mohamed Ali réalise la victoire la plus rapide de l’histoire des championnats du monde en  venant à bout de Sonny Liston dès le premier round.  La controverse  née de cette victoire n’empêchera pas à celui qui dominera plus tard  le monde de  la boxe de défendre et avec succès neuf  fois son titre.

  Emprisonné en 1966 pour refus de participé à la guerre du Vietnam, il revient à la charge en 1970 après l’obtention d’une nouvelle licence. Il s relance à la reconquête du titre. Il défie le 8 mars 1971, au Madison Square Garden de New York, Joe Frazier alors champion du monde en titre dans le « combat du siècle ». L’ancien champion qui a vieilli et est moins agile et perd le combat  En 1973, face à Ken Norton, il perd une deuxième fois et quitte le ring avec une mâchoire fracturée. Battu mais pas abattu, il prend plus tard  sa revanche sur Ken Norton, puis sur Joe Frazier et défie le champion du monde George Foreman, 25 ans.

 Mohamed Ali redécouvre brutalement sa notoriété dans les rues poussiéreuses de Kinshasa. Le 30 octobre 1974, devant 100 000 personnes, il envoie George Foreman au tapis au 8ème round après avoir encaisser les coups de son adversaire pendant 7 rounds. Dix ans après son premier titre, à 32 ans, Mohamed Ali redevient « le plus grand »  il défend dix fois de suite avec succès son titre avant de le concéder aux points le 15 février 1978, à Las Vegas, à Leon Spinks, 24 ans. Sept mois plus tard, il reprendra son titre, pour la troisième fois ! Ali a 36 ans. Il combattra laborieusement encore en 1981 avant de dire adieu aux cordes après vingt et un ans de professionnalisme.  En 61 combats chez les boxeurs  professionnels, Mohamed Ali a réalisé  56 victoires  dont 37 par KO – et 5 défaites, un palmarès très envié par ses paires. Diagnostiqué de la maladie de Parkinson en 1984 Muhamed Ali a consacré le reste de la vie à prôner la paix dans le monde. Muhamed Ali qui décède à l’âge de 74 ans abandonne en émoi tout  le monde entier, les amoureux de la boxe et son épouse Yolanda Williams, ses enfants : Laila Ali, Rasheda Ali, Hana Ali, Asaad Amin, Maryum Ali, Jamillah Ali, Khaliah Ali, Muhammad Ali Jr.et  Miya A et de nombreux petits fils.

Hervé Villard Njiélé

 

 

 

Mohamed Ali éternellement K-O
Mohamed Ali éternellement K-O

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Promotion des entreprises: Ovamba au secours des entreprises camerounaises

14 Juin 2016, 18:01pm

Publié par Hervé Villard

 les responsables d'Ovamba
les responsables d'Ovamba

Cette plateforme africaine présente au Cameroun depuis deux vient de faire passer son appui financier de 4 à 300 millions de francs cfa

 

 

Soutenir de manière substantielle les entreprises camerounaises, accompagner ces dernières  dans leurs croissances et dans leur émancipation. Voilà présenter  les  objectifs visés par la plateforme Ovemba  en service au Cameroun depuis deux ans déjà. D’après les responsables de cette plate forme d’appui  qui déclarent qu’ils ne  distribuent pas de l’argent aux entreprises comme  cela peut se penser, leurs appuis bien que multiples se résument  au développement du réseau commercial de l’entreprise et à la recherche des partenaires d’appui.  La plate  forme  qui joue pareillement le rôle de conseil d’affaire, aide pareillement l’entreprise  dans son développement technologique et technique. «En deux ans, nous avons  déjà volé au secours de près de 100 entreprises au Cameroun. Nous recevons des entreprises qui apprécient nos services et notre technologie. Nous comptons  nous déployer dans tous les secteurs d’activités à l’avenir», déclare Fadilah Tchouba  responsable ‘Ovemba au Cameroun.

  Selon des informations,  sans toutefois remettre des finances  aux entreprises, Ovemba œuvrent la recherche des partenaires  d’affaires aux entreprises  camerounaises, les mettre  en contact avec des autres entreprises du monde œuvrant dans le même secteur d’activité ou  tout simplement leur donner la possibilité d’agrandir  leur stock. D’après  Viola  Liewellyn responsable  national d’Ovemba au Cameroun,  qui explique  avec des exemples à l’appui, le processus est simple «déjà nous  ne travaillons qu’avec des entreprises qui ont déjà pignon sur rue et qui sont responsables. Si nous travaillons par exemple avec  une entreprise qui fait dans la vente du riz et qui n’  a  pas par exemple la possibilité  d’acheter en grande quantité. Après   avoir vérifié  qu’il a  un réel marché pour écouler, nous pouvons acheter la marchandise en grande quantité pour lui et lui donner la possibilité de rembourser au fur et à mesure. Nous  ne  lui faisons pas un don. Nous voulons seulement l’aider à grandir dans son business », explique-t-elle avant de préciser que la plateforme  mise sur pied par Ovemba  et où on retrouve des entreprises basées dans tous les  continents du monde  est assez sécurisée et  ne peut pas être piratée.

 D’après  cette dernière qui affirme que son rêve c’est de voir les entrepreneurs camerounais et africains   devenir des multinationales   comme en Europe et aux Etats Unis,  la plateforme Ovemba est une idée et une entreprise africaine qui rêve d’une Afrique  grande et conquérante. Installée en Afrique  de l’Ouest où les investisseurs  sont un peu plus organisés et les propriétaires de petites et moyennes entreprises soucieux  de développer leur business et surtout solidaires,  les  responsables d’Ovemba déclarent avoir plusieurs  entreprises à se structurer et à développer leurs affaires. Au Cameroun malgré  la crise et le système bancaire encore très hermétiques, ils veulent améliorer du moins  le plus grand nombre d’entreprises. «Nous avons réalisé plus de 120 transactions au Cameroun en deux ans.  Et nous voulons soutenir d’autres entreprises aussi. C’est  vrai que le secteur  informel est plus développé au Cameroun mais, avec  l’effort des promoteurs on peut améliorer le secteur», pense Emmanuel Enow agent comptable  à Ovamba.

 

Hervé Villard Njiélé

 

 

 

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Hommage à David Mayebi: Les temoignages des proches de la victime

14 Juin 2016, 16:55pm

Publié par Hervé Villard

Venus rendre un dernier hommage à leur anciens amis camarade et coéquipier, les responsables de la fédération camerounaise de football et tous les acteurs du sport roi ont rendu un vibrant hommage à David Mayébi. Durant les obsèques organisés à cet effet, ces derniers dans les

Réactions

 

Tombi à Roko Sidiki (président de la fédération camerounaise de football

« on perd un grand homme, un véritable bâtisseur »

 C’était un ainé, un frère, quelqu’un avec qui j’ai partagé des meilleurs moments du football. Surtout au niveau du football vétéran puisque lui et moi avons joué dans la même équipe de vétéran, l’équipe des vétérans de Bonamoussadi dont il était d’ailleurs le président. Et au niveau  de la fédération Camerounaise de football, on perd un grand homme, un véritable bâtisseur. Je pense que la Fécafoot moderne lui doit ça.  Il a été parmi les membres  fondateurs de l’Afc(Association des footballeurs camerounais) devenus par  la suite  le synafoc(Syndicat national des footballeurs du Cameroun). Le football camerounais perd un grand monument.


 

Ndoumbè Léa (ancien Lion Indomptable)

«Nous avons fait de belles choses »

  Ca me fait tellement mal au cœur. J’ai voyagé avec lui dans l’Equipe nationale et à L’Union de Douala. Nous avons fait de belles choses. Nous avons remmené au moins deux trophées lors des compétitions africaines, ce que les enfants aujourd’hui ne parviennent pas à faire. Il a beaucoup fait pour notre football, comme joueur et ensuite comme entraineur et dirigeant.

 

Isaac Sinkot (ancien Lion indomptable)

« C’était un collègue »

 «C’est un drame. Tout laisse à croire qu’il a fait le bon travail et il ne l’a pas achevé certainement. Ce n’est pas facile d’achever tout ce qu’on entreprend faire dans la vie. Il laisse un grand vide dans le milieu sportif e dans la famille toute entière. C’était un collègue, un ami, un beau frère. C’était quelqu’un de ma génération. Que la terre de nos ancêtres lui soit légère »

 

 

 

 

 

 

 

 

Charles Emedec

« Que son départ puisse réunir tous ceux qui aiment le football »

 On se connait depuis des années. Nous avons travaillé à la Fécafoot. Nous étions tous des membres du comité exécutif, vice président de la Fécafoot comme moi. C’était mon collègue direct. Je garde de lui beaucoup de souvenirs. David Mayebi était un homme courageux, devoué qui aimait  le foot.  C’était un homme inratable quand il fallait suivre un problème du football, il ne pensait qu’au football et entreprenait beaucoup d’initiatives pour le football. Vous  n’avez qu’à voir  le siège du Synafoc qu’il a construit à Yassa. David Mayebi via  ce siège a mis sur pied un espace où les joueurs peuvent se retrouver pour poser  leur problème. Nous avons beaucoup cheminé ensemble. Sincèrement  je suis  je suis choqué par  son décès. Mais il faut retenir que une fois qu’on est  né et qu’on vit,  on est appelé à mourir. Tout ce qui nous reste c’est de lui souhaiter bon chemin et que son départ puisse unir  les footballeurs camerounais et tous ceux  qui aiment   le football. Nous devons comprendre que la lutte ne sert à rien. Que l’on puisse s’asseoir autour d’une table aujourd’hui et de manière sincère  comme on l’a fait aujourd’hui pour David pour discuter de manière sincère de l’avenir du football camerounais.  On est venu comme un seul  homme l’accompagné  Que son départ puisse réunir tous ceux qui aiment le football. Puisque nous sommes venus comme un seul homme l’accompagner, il faudrait également que l’on se mette ensemble comme un seul homme pour  que le football camerounais se mette debout.

 

Rassemblés par Hervé Villard Njiélé

 

 

 

 

Hommage à David Mayebi: Les temoignages des proches de la victime
Hommage à David Mayebi: Les temoignages des proches de la victime
Hommage à David Mayebi: Les temoignages des proches de la victime
Hommage à David Mayebi: Les temoignages des proches de la victime

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Obsèques de David Mayébi: L’hommage des acteurs du football camerounais

14 Juin 2016, 13:26pm

Publié par Hervé Villard

 Mise en bière  à la
Mise en bière à la

Massivement représentés aux différentes cérémonies funéraires organisées hier à Douala, les acteurs du football camerounais ont tenu à rendre un vibrant hommage

L’hommage des acteurs du football camerounais

Massivement représentés aux différentes cérémonies funéraires organisées hier à Douala, les acteurs du football camerounais ont tenu à rendre un vibrant hommage

 

 

 

 David Mayebi a entamé son dernier voyage sur la terre des hommes ce jeudi 9 juin 2016 dans la ville de Douala. La levée du corps du footballeur émérite s’est faite à la morgue de l’hôpital de la garnison militaire de Douala hier  en présence des  responsables du football camerounais. Parmi ces derniers, on pouvait distinguer une forte délégation de la fédération camerounaise de football représentée par son président, Tombi à Roko Sidiki, l’ambassadeur itinérant Roger Milla, le  président du conseil des sages de l’Union sportive de Douala le prince Ngassa Happi, le vice président du syndicat national des footballeurs du Cameroun (Synafoc), Patrice Amba Salla, Franck Happi le président de l’Union  sportive de Douala. Des personnalités comme Alioum Alhadi, Abdouraman Ahmadou l’ancien chef de cabinet de Iya Mohamed, Les anciens lions Indomptables Doumbé Lea François actuellement coordonnateur du Stade de la réunification, Benjamin Massing , Lucien Metomo, William Andem, Isaac Sinkot et  plein d’autres. Parmi des responsables de football présents, on trouvait également  des entraineurs de football, des arbitres  des journalistes, des agents de joueurs et tous ceux qui tournent autour du football camerounais. Tous   ses personnalités  venues soutenir  la famille de David Mayébi  éplorée depuis  le décès de leur père sont  principalement venus rendre un hommage méritée à leur camarade de combat, à leur coéquipier, à leur collaborateur et surtout  à l’un de ceux qui a œuvré  pour le développement du football au Cameroun et surtout pour  l’épanouissement  des footballeurs.

 

 De la morgue  de l’hôpital de la garnison militaire  où la levée de corps s’est déroulées  ce jeudi matin à partir de 11h,  ces derniers se sont ensuite rendus  l’Eglise évangélique du Cameroun du temple de  du Centenaire à Akwa,  où un culte  en mémoire du disparu a été rendu. Comme un seul homme, ces derniers  se sont pareillement déportés au domicile du défunt à Bonapriso pour  des nouveaux offices religieux et  la veillée mortuaire.

 

Très  choqués  par  la disparition de  David Mayebi que d’aucuns jusque là croyait pas vrai, beaucoup ont perdu la voix. «Je suis vraiment choqué. C’est un père que j’ai perdu et chez nous en Afrique  les orphelins  ne parlent pas, ils pleurent », affirme, Lucien Metomo éploré. « C’était un véritable bâtisseur, Mayebi sera irremplaçable. J’espère tout simplement qu’on pourra poursuivre  l’œuvre de construction du sport  qu’il a laissé. Nous avons cheminé pendant au moins trente ans et aujourd’hui c’est un grand vide qu’il  laisse. Il laisse un grand vide et j’espère que nous sauront pérenniser à sa dimension les  grandes œuvres  qu’il a commencées. Ce qu’il me reste à faire, c’est de lui souhaiter un repos éternel », ajoute Benjamin Massing, ancien Lion indomptable et commissaire aux comptes du Synafoc., « C’est douloureux d’assister à la levée de corps d’un enfant alors que nous croyions que c’est lui qui devait nous enterrer. C’est une grande tristesse. Nous sommes des chrétiens et nous sommes là pour l’accompagner »,  regrette Prince Ngassa Happy président du conseil des sages de l’Union sportive de Douala.

Samuel Eto’o fils l’ancien capitaine des Lions Indomptables présent à  ses obsèques n’est pas passé inaperçu. Malgré la diligence du protocole  militaire à la morgue, l’attaquant d’Antaliasport a fait quelques photos avec la star avant de le laisser filer. Selon des informations, il est venu comme tous les autres acteurs du sport rendre un dernier hommage à un « bâtisseur »,à « un défenseur des droits des footballeurs ». Et surtout soutenir  son ami et frère Joslin Mahebi et toute sa famille éplorée. Selon le programme,  la dépouille de Mayebi prendra la route de son village natal ce vendredi 10 juin 2016  où une autre veillée populaire sera organisée. Le désormais feu responsable marketing de la fédération camerounaise de football sera inhumé  le samedi 11 juin 2016 dans son village natal à Nyokon dans la région du Centre.

 

Hervé Villard Njiélé

 

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Roger Mbiapo: «C’est le crash d’avion de Camair de 1995 qui m’a poussé à penser à ce projet»

14 Juin 2016, 12:16pm

Publié par Hervé Villard

présentation de la maquette
présentation de la maquette

Chercheur indépendant dans le secteur de l’aéronautique, Roger Mbiappo vient de remporter le premier prix de la recherche scientifique et e l’innovation dans le secteur de l’aéronautique aux 4ème Journée d’Excellence de la Recherche Scientifique et de l’innovation du Littoral 2016. Son projet portant sur la construction d’une piste d’atterrissage d’urgence pour les avions dont le train d’atterrissage refuse de sortir a suscité l’admiration du jury. Dans une interview accordée à La Nouvelle Expression, il présente son projet et ses motivations

Chercheur indépendant dans le secteur de l’aéronautique, Roger Mbiappo vient de remporter le premier prix de la recherche scientifique et e l’innovation dans le secteur de l’aéronautique aux 4ème Journée d’Excellence de la Recherche Scientifique et de l’innovation du Littoral 2016. Son projet portant sur la construction d’une piste d’atterrissage d’urgence pour les avions dont le train d’atterrissage refuse de sortir a suscité l’admiration du jury. Dans une interview accordée à La Nouvelle Expression, il présente son projet et ses motivations

 

 

Vous venez de remporter le prix de meilleur chercheur en technologie  à la 4ème édition de la journée de l’excellence et de l’innovation du Littoral2016. Quel commentaire pouvez-vous faire ?

Je peux vous dire que je suis un homme heureux, je suis un homme comblé. Pourquoi ? Parce il faut le dire, c’était ma première participation aux journées d’Excellence scientifique et de l’Innovation du Littoral. Je n’y avais jamais participé. En plus, je ne m’attendais pas à avoir un prix. Ça a été une surprise pour moi et je ne peux qu’être heureux. Je dis encore merci au Ministère de la recherche. Je suis sur qu’à partir de ce prix, les portes  me seront ouvertes. Ce prix est officiel il n’est pas officieux. S’il faut que je me présente quelque part pour déclarer que je fais de la recherche, c’est avec ce prix que je peux justifier cela. Je dis également merci à la presse qui  s’est intéressée aux recherches scientifiques, à la recherche appliquée.

Est-ce que vous pouvez nous parlez de votre  projet ?

 Notre projet porte sur la construction d’une piste d’atterrissage d’urgence  pour  les avions dont le train d’atterrissage refuse de sortir au moment d’atterrir.  Je travaille sur  ce projet depuis en moyenne dix ans. Elle est composée d’une piste d’atterrissage longue de 5kilometres et d’une plate forme mobile longue mobile de 500 mètres roulant sur la piste d’atterrissage .Elle sert  à  faire atterrir des avions  qui ont des problèmes techniques durant l’atterrissage. Notamment ceux dont le train d’atterrissage refuse de sortir au moment de l’atterrissage. Généralement  dans ce genre de situation, on dirige l’avion  dans la mer ou dans  la mangrove ou il y a du bout pour amortir et ralentir la chute de l’avion. Après ce genre de situation, on attend généralement un crash. C’est ce système là que j’ai mis  sur pied pour venir au secours aux avions  en détresse  ayant les roues  bloquées donc  le  train d’atterrissage refuse de sortir. En fait  c’est un système d’atterrissage mobile  d’urgence des avions en détresse que j’ai conçu.

Qu’est ce qui vous a poussé à penser à un tel projet?

Ce sont les accidents d’avion, les pertes en vie humaines, les énormes pertes matérielles. Pour vous dire Vrai.   J’ai été  terriblement choqué  par le crash d’avion de la Camair de 1994. Cet avion avait eu des problèmes. Au moment de son atterrissage,  son train d’atterrissage n’était pas sorti et l’avion est tombé dans  la mangrove de Youpwe. Tous ceux qui étaient dans cet avion étaient morts. Les passagers et l’équipage. J’ai été terriblement choqué par ce crash que je me suis dit qu’il fallait faire quelque chose pour éviter ce genre de chose à l’avenir. D’où  l’idée de ce projet.

 Est-ce que d’après vous  c’est faisable ?

 Vous pouvez-déjà voir  ce que j’ai fait sur le terrain, vous pouvez appréciez mon montage. C’est une maquette  de ce qui pourra être fait demain que j’ai conçu. Je n’ai pas  les moyens de pouvoir construire une piste  d’atterrissage de cinq kilomètres portant  un avion pour inviter  les gens de venir  voir comme ce  que suis je suis en  train de proposer là.  Ce que vous voyez là c’est une maquette. Quand on veut construire une maison de cinq étages, on la représente d’abord sur une maquette. C’est ce que j’ai fait. Je travaille sur ce projet depuis bientôt dix ans, c’est un véritable  travaille de longue haleine.

 D’après vous où est ce que cette piste là doit être montée ?

 Elles sont montées dans les aéroports à coté des autres pistes d’atterrissage normal. Elles sont  montées en parallèle avec les autres pistes  d’atterrissage puisque les pilotes connaissent l’aéroport et la disposition des pistes. En cas d’incident, on les dirige tout simplement sur cette piste d’urgence parallèle qu’ils connaissent déjà. C’est pourquoi on parle de piste parallèle. Cette piste aura les mêmes dimensions qu’une piste normale, les mêmes caractéristiques et  les mêmes signalisations.

Est-ce que vous avez pris des mesures pour protéger ce projet là ?

 L’oapi  complique la finalité des projets. Pour qu’il vous délivre un brevet d’invention, la procédure est longue et fastidieuse.  Elle complique  la  finalité des projets. Vous n’allez pas garder secret un projet parce que l’Oapi  ne vous a pas encore  délivré un brevet   d’invention ou une protection. Mais quand il y a des journées scientifiques, vous venez exposer  vos projets. C’est vrai que j’ai  peur qu’on peut voler mon projet ou mes idées mais que vais-je faire. Je suis quand même confiant parce que je suis quand même l’un des rares chercheurs indépendants  qui travaille dans ce domaine.  Je suis enregistré au Centre de recherches scientifiques et de l’innovation. Ils savent là-bas que je travaille sur ce projet et  je compte sur eux pour me protéger en cas d’éventuels problèmes.

Etes- vous à mesure de le réaliser si on venait à vous contacter pour sa matérialisation ?

 On ne travaille jamais seul sur un projet. Même  le plus petit portable que nous transportant là pour sa fabrication a besoin des contributions extérieures. C’est dans l’interdépendance que l’on réalise tous les projets. Parce que  les éléments pour le réaliser sont parfois importés. En plus dans un projet, il y a toujours un concepteur et un réalisateur. Le réalisateur lui est là pour faire un produit fini et de qualité. J’espère tout simplement que les compagnies aériennes comme la Camair-co vont s’intéresser à mon projet où des constructeurs d’avion pour matérialiser ce projet.

 Après avoir conçu une œuvre comme ce que vous avez fait là qu’attendez-vous ?

  Le but de chercheur  ce n’est pas de devenir milliardaire, ce n,’est pas de s’enrichir. Mais, c’est de trouver les solutions aux problèmes de la société.

 

Interview réalisée par Hervé Villard Njiélé

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Journées d’excellence scientifique et de l’innovation : Les meilleurs chercheurs du Littoral primés

14 Juin 2016, 10:26am

Publié par Hervé Villard

Ces derniers ont reçu leurs différents prix des mains de Dr Nyaka Ngobisa Aurélie Elise la chef de centre régional de la Recherche scientifique et de l’innovation. C’était lors de la cérémonie de clôture de la 4ème journée d’excellence de la recherche scientifique et de l’innovation du Littoral s’étant tenue du 1er 3 juin 2016 à Douala

photo de famille
photo de famille

Les lampions se sont éteints sur la 4ème journée d’excellence de la recherche scientifique et de l’innovation du Littoral ce vendredi 3 juin 2016 à Douala. Au moment de tourner la page de cet événement qui avait pour objectif de faire la promotion des recherches scientifiques dans la région du Littoral. Et exposer aux yeux du monde les résultats de ces différents chercheurs, les efforts qu’ils fournissent par les chercheurs de la région du Littoral dans l’ensemble ont été salués. Durant cette cérémonie, cinq chercheurs ayant éblouie le monde de la recherche scientifique de la région par l’originalité de leurs travaux, leur pertinence et surtout leur innovation ont été primés. Parmi ces derniers se comptaient Elanga Elanga Dieudonné meilleur chercheur de la région du Littoral dans la catégorie agroalimentaire, Kenne Pierre meilleur chercheur dans la catégorie des sciences sociales, Njikam Adamou meilleur chercheur dans la catégorie de la pharmacopée traditionnelle et Mbiapo Roger meilleur chercheur dans le secteur de l’ingénierie.

En plus des acclamations nourries du public heureux de savoir que la recherche scientifique fait également son bonhomme de chemin dans la région du Littoral, les heureux élus ont reçu des prix des mains de Dr Nyaka Ngobisa Aurélie Elise la chef de centre régional de la Recherche scientifique et de l’innovation très heureuse. Bien avant de remettre ces prix, elle a félicité ces derniers et invité les autres chercheurs à suivre leur pas.

Les recherches

Si Dieudonné Elanga Elanga meilleur chercheur de la région du Littoral dans la catégorie agroalimentaire a été félicité pour son innovation dans les techniques de transformations des fèves de cacao, en poudre de cacao, en beurre de cacao, en chocolat de manière traditionnelle, les prouesses d’Adamou Njikam meilleur chercheur dans la catégorie de la pharmacopée traditionnelle ont été louées. Car, celui-ci dans ses recherches a réussi à fabriquer à l’aide des plantes naturelles deux médicaments distincts pour soigner des maladies bien précises. Si le premier baptisé Kawa est un anti stress par excellence, le Granka permet de soigner des maladies virales asymptomatiques.

Autre fruit de la recherche ayant marqué les esprits, c’est le projet de construction d’une piste d’atterrissage d’urgence pour les avions donc le train d’atterrissage est boqué au moment d’atterrir. Proposé par Roger Mbiapo un chercheur indépendant, ce projet a reçu le premier prix de meilleur chercheur dans la catégorie ingénierie. Heureuse par ce que le stand de Roger Mbiapo a battu le record d’Audience, Dr Nyaka Ngobisa Aurélie Elise a promis l’amener voir les responsables de Camair-co.

Hervé Villard Njiélé

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Ligue1 : Young sport se rapproche du titre

14 Juin 2016, 10:10am

Publié par Hervé Villard

L’équipe de la capitale de la région du Nord Ouest a humilié Les Astres de Douala ce week-end (3-1) c’était lors de la 21ème journée de la ligue1 qui s’est jouée à Bamenda

une phase de match Young sport -Astres de Douala
une phase de match Young sport -Astres de Douala

Les académiciens de Bamenda ont le vent en poupe. Depuis le début de la phase retour de la ligue1, les poulains d’Emmanuel Ndoumbé Mbosso , un peu brouillons et tatillons durant la phase aller, affichent plutôt fière allure. Ils sont devenus le temps de la trêve une équipe rageuse et assoiffée de victoire. Ce week-end, les Astres de Douala qui se déplaçaient à Bamenda en ont appris à leur dépend. Les poulains de Charlemagne Mbongo n’ont pas résisté à la fougue de Young sport academy de Bamenda décidé de rattraper tous les points laissés en chemin à la phase aller. Ils ont été sévèrement punis par leur adversaire du jour (1-3).

Vainqueur au match aller à Douala (2-1), Les astres de Douala croyaient rééditer l’exploit quand ils ont été surpris par la vélocité et la technicité des académiciens de Bamenda très engagés et très déterminés à domicile. Après un score nul et vierge à la première manche avec de occasions vendangées de part et d’autres, les académiciens de Bamenda vont accentuer l’impact physique dans les duels. Dans une accélération sur le flanc gauche de la défense des brésiliens de Bépanda, Gilbert Kilah est bousculé par Guy Djamo dans la surface des Astres. L’arbitre central Lemouchele indique le point de pénalty. Junior Awono le transforme et donne l’avantage aux locaux (60 e). Ce but sonne le tocsin de la révolte chez Les Astres de Douala. Sur un coup-franc d’Harry Ako, Landry Nkolo égalise de la tête, sept minutes plus tard. La rencontre s’anime et les actions se multiplient de gauche à droite au profit des supporters venus nombreux. Dans la foultitude des actions dangereuses créées, Young sport academy plus adroit trouve le chemin des filets. Sur une belle action collective, Tamo Tinwo permet à YOSA de repasser devant au score (70e). Dix minutes plus tard, sur une frappe de Ngaleba Ndongo, repoussé Haschou Kerrido, Kongnuy Jude qui a suivi pousse le cuir au fond des filets pour le 3e but. C’est sur ce score en faveur des académiciens de Bamenda que les deux formations vont se séparer. Avec cette autre victoire, la troisième consécutive depuis le début de la phase aller, Young sport academy met la pression sur l’Union des mouvements sportifs de Loum (Ums ) premier avec 40 points. L’équipe de Pierre Kwemo qui croise le fer mercredi prochain avec Racing de Bafoussam devrait bien se tenir si elle tient toujours à conserver son fauteuil de leader.

Les autres rencontres

Parmi les clubs s’étant bien comportés durant cette 21ème journée, on compte Coton sport de Garoua. En déplacement à Yaoundé où il jouait contre Apejes de Mfou, le club du Nord s’est imposé sur la plus petite des marques (1-0) une victoire qui leur permet d’occuper la 3ème place du classement avec 35 points. Botafogo de Douala dans le duel fratricide qui l’opposait à New-stars, s’est imposé sur le score de deux buts à zéro. Cette victoire qui permet aux poulains d’Anicet Mbarga foe d’améliorer leur classement, donne pareillement un brin d’espoir à toute l’équipe.L’Union Sportive de Douala continue quant à lui de marquer les pas sur place. Les Nassaras Gamakai ont une fois de plus été tenus en échec (0-0) par Canon de Yaoundé en déplacement à Douala (0-0). C’est le même score qui a sanctionné la rencontre Dragon de Yaoundé et Eding Sport de la Lékié pendant que Cosmos du Mbam et Panthère du Ndé faisaient également jeu égal, 1-1. Un troisième match consécutif sans succès pour les deux clubs.

Herve Villard Njiélé

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Pratique du journalisme: L’avenir de la profession est sombre

3 Mai 2016, 20:09pm

Publié par Hervé Villard

Les violations fragrantes de la liberté de la presse et la précarité parmi les multiples menaces qui freinent l’épanouissement des médias et des journalistes au Cameroun

Les violations fragrantes de la liberté de la presse et la précarité parmi les multiples menaces qui freinent l’épanouissement des médias et des journalistes au Cameroun

 

 

C’est avec beaucoup de retenues  que les journalistes membres du syndicat national des journalistes du Cameroun (Snjc) réunis à Douala  à l’occasion de la célébration de la 23ème édition de la liberté de la presse  ce 3 mai 2016 n’ont pas coulé de larmes. Après le  bilan de la pratique de cette profession au Cameroun, bilan qui est connu de  tous, les participants ont souri. Ce sourire malheureusement ne traduit pas la joie comme l’on pouvait s’y attendre. Mais plutôt  la déception. Et plus encore, la prise de conscience collective  de ce que l’avenir les conditions de vie des journalistes exerçants au Cameroun, sont de plus en plus précaires et  les journalistes de plus en plus exposés.

Parmi les différents facteurs qui menacent l’avenir de la profession de journaliste au Cameroun, les différents participants ont dénoncé de manière unanime le non-respect  de la convention collective, les nombreuses violations de la liberté de la presse, les salaires insignifiants, la non affiliation à la Caisse nationale de la prévoyance sociale (Cnps), le non-paiement des primes de risque pour ne citer que ceux-ci. Bref la condition sociale du journaliste  de la presse privée au Cameroun est tellement précaire qu’il ne permet pas à ce dernier d’exercer librement cette profession. «Mon fils a déclaré qu’il ne pourra jamais être journalistes comme moi. A la question de savoir pourquoi, il me déclare qu’il ne peut pas être pauvre comme son père», raconte Charles Cacharel Ngah Nforgang durant la célébration de la 23ème édition de la journée  internationale de la liberté de la presse.

 

Difficile de s’épanouir

 

D’après le responsable de la communication et des alertes au Syndicat national des journalistes du Cameroun (Snjc) qui parle avec humour de la mauvaise condition sociale des journalistes de la presse privée au Cameroun, il est difficile de s’épanouir dans cette profession au Cameroun. Un argument partagé par l’ensemble des journalistes présents et par Roland Tsapi «Le journaliste est le seul employé qui exerce mais ne travaille pas. C'est-à-dire qu’il ne bénéficie d’aucune condition d’un travailleur normal qui a un salaire décent, qui est affilié à la Cnps qui bénéficie de l’assurance maladie. Il ne bénéficie rien de tout cela», décrie avec beaucoup d’amertume l’ancien chef service société du quotidien Le messager. D’après celui qui milite pour la revalorisation de la condition du journaliste au Cameroun, «il faut que des choses soient faites pour que le journaliste se sentent protégé qu’il est une vie décente et exerce convenablement cette noble profession», déclare Roland Tsapi  tout en regrettant ce qui se passe. 

Si les responsables de cette situation sont nombreuses, l’Etat et les patrons de presse sont les premiers sur qui un doigt accusateurs est pointé.  Parlant de l’Etat,  celui-ci d’après Denis Nkwebo, président du Syndicat national des journalistes du Cameroun, ne joue pas son rôle de médiateur et de régulateur. Pis encore, il enfonce d’avantage le clou en réduisant l’aide publique à la presse privée. 

D’après des informations publiées par le Snjc, cette aide publique à la presse privée au Cameroun est parmi les plus  insignifiants de la sous-région Afrique centrale. Puisqu’elle est de 100 millions Fcfa  au Tchad, de 275 millions Fcfa et à plus de 500 millions Fcfa au Gabon.

Pour Mathieu Nathanaël Njog, secrétaire général du Snjc, cette situation de précarité, encourage la corruption dans la profession et amène les journalistes à ne plus être objectifs. Elle est aussi à l’origine d’autres dérives telles la manipulation, le  journalisme à gage et plein d’autres encore. Avec cette situation, concluent les membres du Snjc, «le journaliste ne peut pas bien informer et ne peut être un acteur de développement de sa société»

 

Hervé Villard Njiélé

 

 Pratique du journalisme:   L’avenir de la profession est sombre
 Pratique du journalisme:   L’avenir de la profession est sombre

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