Protection de l’environnement:Plus de deux millions de bouteilles plastiques
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Selon responsables en charge de réhabilitation de cette infrastructure, il n’ya plus grandes choses à faire ici, les travaux touchent déjà à leur fin
C’est avec le visage décontracté que le Premier ministre Philémon Yang à quitté le stade militaire de Yaoundé le 14 juillet 2016 dernier. Accompagné par une forte délégation au rang ministérielle au rang desquelles le ministre de la jeunesse et des sport Ismaël Bidoung Mkpatt, les ministres de la Défense, de l’habitat et du développement urbain, des Domaines et des affaires foncières celui-ci était venu apprécier le niveau des travaux en cours ici.
Parlant de la réhabilitation de ce stade jadis considéré comme un champ de patate, c’est plutôt un air de satisfaction qui se dégage. Le taux de réalisation des travaux sont évalués à 87%. De quoi donner du sourire aux membres du Comité d’organisation, visiblement très émus aux explications d’Emmanuel Ngameni, ingénieur et responsable de la maîtrise d’œuvre du chantier.
Sur le terrain, la pelouse est presque achevée. Il faut tout simplement effectuer quelques derniers travaux d’entretien et surtout de repiquage de certaines zones de terrain pour que la verdure soit uniforme. Des ouvriers à pied d’œuvre s’activent à cette tache. L’opération s’effectue d’ailleurs avec soin et minutie parce qu’il faut éviter de « tuer » le gazon. Ces dernières n’attendent que quelques semaines pour être prêt à l’emploi. Pour faciliter la poussée des gazons, elle est arrosée tous les jours et entretenu.
Du coté de la tribune, rien à signaler. Les deux tribunes de 1000 places chacune peintes aux couleurs du drapeau national sont déjà terminées et trônent majestueusement de part et d’autre de la pelouse. Ces dernières n’attendent que les supporters et les fans des équipes devant s’entrainer ici durant la Can féminine de novembre prochain. Les vestiaires situées du coté en arrière de la tribune A sont prêtes. Elles n’attendent que d’être utilisées. Les installations sanitaires sont bien présentes et l’eau coule déjà des robinets. Les travaux des boutiques situées en arrière de la tribune B par contre sont au stade de la clôture. En dehors des travaux d’installation de l’énergie électrique de même que ceux d’installation du matériel électronique et des connexions internet, le gros œuvre à l’intérieur du stade est achevé. Manque également à l’appel, la construction de la clôture dont les travaux sont suffisamment avancés et celui de la canalisation des eaux usées.
Parmi les travaux à finaliser dans ce stade destiné à l’entrainement durant la Can 2016, figure pavoisement et l’éclairage. Malgré cela le patron du chantier rassure « d’ici deux semaines, le lot du génie civil sera pratiquement terminé. Les travaux d’éclairage qui sont en cours de réalisation seront bientôt terminés, et tout sera fonctionnel dès fin septembre avec les fourrures sont en train d’être installées », déclare-t-il. Avant d’ajouter « La pose des pavés aux alentours de l’aire de jeu est annoncée pour les prochains jours. En gros, les quatre entreprises en charge du site doivent désormais s’assurer de la bonne croissance du gazon, finaliser les tribunes et autres boutiques et aménager la route tout autour de l’infrastructure dont la livraison est imminente .Nous n’avons pas d’inquiétudes à nous faire ; nous sommes sûrs que la Can aura bel et bien lieu », rassure Emmanuel Ngameni.
Hervé Villard Njiélé
Une mission d’inspection de la Confédération africaine de football (Caf) est au Cameroun depuis ce 25 juillet au matin. Elle a pour mission d’apprécier les différents chantiers de la Can féminine de football 2016
Voir si les différents chantiers devant abriter la can2016 au Cameroun ont sérieusement évolué. Vérifier les différentes installations devant accueillir cette compétition africaine. Ce sont là les principales missions assignées à Leodegar Tenga, président d’organisation de la Can2016, Heba Abdalla, directrice du tournoi, Inas Ahmed Ahmed MakhloufF, Kofi Addae, et Mohamed Bakeer les six émissaires de la Confédération africaine de football. En mission au Cameroun du 25 juillet au 1er août 2016, outre des travaux en salle avec le Comité Local d’Organisation de la Can Féminine, au palais des sports le premier jour de leur séjour, ces émissaires iront toucher du doigt la réalité sur le terrain. L’on annonce une visite d’inspection d’abord au stade omnisports de Yaoundé et à ses annexes d’entrainement ainsi qu’au stade militaire et au Centre d’Excellence de la Caf. Dans la Région du Sud-ouest, ils visiteront le Molyko Stadium de Buea, le stade omnisports de Limbé, le Middle Farm Stadium, et le Centenary Stadium de Limbé.
La suite du programme des émissaires de la Caf prévoit la visite des installations hôtelières pouvant accueillir les différentes délégations. Ainsi, ils apprécieront le standing des hôtels tels : Hilton, La Falaise, Djeuga Palace et Mont Febé à Yaoundé ; les hôtels Pullman, Sawa, Star Land et Akwa Palace à Douala ; le FINI Hotel de Limbé, le Mountain Hotel de Buea, le Parlamentarian Flats Hotel, le Chariot Hotel de Buea.
Cette mission s’achèvera le dimanche 31 juillet 2016 par une conférence de presse au Pullman Hôtel de Douala de 09 H à 11 h. Après ce premier séjour au Cameroun, les émissaires de la Caf reviendront pour la seconde partie prévue dès le lundi 1er aout 2016. Il sera question cette fois là de discuter avec le comité local d’organisation de la Caf et de faire le point de leurs différentes observations.
Inquiétudes
Si la visite des émissaires de la Caf est très attendue au Cameroun, il y a du moins un air d’inquiétude dans l’air. Car, le Cameroun ne veut pas perdre l’organisation de cette compétition importante. Le Comité locale d’organisation piloté par le Premier ministre Philémon Yang tient absolument à ce que cet évènement ait lieu. La preuve, il a fait il ya quelques jours la visite des différents sites (stades) pour apprécier lui même le niveau d’avancement des travaux et sommer les responsables des entreprises encore en retard d’accélérer les pas. Celui-ci a visité le stade omnisports Amadou Ahidjo, les stades annexes 1et 2, le stade militaire de Yaoundé. A Limbé et Buea où il s’est aussi rendu, Philémon Yang a visité le Centenary Stadium, le stade de Middle Farm, le stade annexe de Ngueme et le Moliko Stadium.
Des avancées
S’il ressort de toutes ses visites que les chantiers de la Can 2016 évolue à grande enjambée, la question qui se pose est celle de savoir si le niveau d’avancement des travaux va convaincre les émissaires de la Caf en séjour au Cameroun ?
Contrairement à leur passage dans la ville de Limbé, Buea et Yaoundé où cette mission à séjournée le 25 janvier 2016 dernier, les émissaires de la Caf qui avaient homologué sous réserve le stade omnisports de Limbé vont trouver un nouveau visage. La barrière de cet édifice est presque achevée, les travaux d’électrification des différentes voies menant ici se poursuivent. Les installations d’eau et d’électricité au stade sont achevées de même que les différents parkings. Quant aux stades annexes de Ngueme de Limbé, le Centenary stadium et de Middle Farm qui n’étaient pas encore sortis de terre au moment du passage de cette commission, c’est une mutation totale qui s’observe ici. L’architecture de ce stade d’entrainement est déjà visible. La pelouse verte est visible. Les goals ont été posés. Les travaux de construction des gradins avancent sérieusement. L’on pose encore les tôles pour protéger les spectateurs des intempéries. Ces travaux qui ont commencé il y a juste quelques jours sont évalués à plus de 40%. Même si ces gradins ressemblent déjà à quelque chose, il faut dire que beaucoup reste encore à faire pour qu’ils soient prêts.
A Yaoundé, les travaux des stades omnisports Amadou Ahidjo et annexe1 et 2 et surtout ceux du stade militaire ont avancé. Depuis le passage des émissaires de la caf, les choses ont changé. Pendant qu’on parle de 80% d’évolution au stade militaire presque prêt, au stade omnisports Amadou Ahidjo, on parle de 53% de taux réalisation.
Au stade annexe1et 2 ou le Pm a piqué une colère, les taux de réalisation des travaux varient entre 42et 45%.
Même si l’on reconnait que les chantiers de la Can 2016 au Cameroun ont évolué ces derniers mois, le niveau des travaux à quelques mois de l’échéance inquiète.
Du coté du Comité local d’organisation, c’est la sérénité totale. Personne ne panique. « La caf ne vient pas sanctionner les travaux. S’il nous reste seulement la peinture à mettre sur un bâtiment, la Caf ne va pas nous sanctionner. Nous avons suffisamment avancé. Et Comme le Pm l’a dit lors de la visite. Nous allons livrer nos chantiers avant le 15 aout 2016. En plus, il ne faut pas vous fier aux pourcentages donnés. Le plus important dans les travaux c’est la pelouse, les vestiaires et les gradins. A ce niveau vous constatez qu’on a suffisamment avancé. Nous sommes sereins quant à cette visite », affirme Gabriel Nloga, le vice président de la communication du Comité local d’organisation de la Can 2016.
Hervé Villard Njiélé
Mme Néné Jacqueline, membre du Bureau national de l’Ofrdpc qui se trouvait parmi les 16 otages camerounais enlevés le 19 mars 2016 dernier a rendu l’âme des suites de maladie
La nouvelle du décès de Jacqueline Nene, membre du bureau national de l’Organisation des femmes du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Ofrdpc) et présidente de l’Ofrdpc de l’arrondissement de Lagdo, s’est propagée telle une trainée de poudre. D’après des informations en provenance de cette partie du triangle national, ce sont les pleurs des membres de la famille de la défunte alertés qui ont attiré l’attention des voisins qui ont aussitôt accouru pour s’enquérir de la nouvelle.
Selon des informations de sources concordantes, Jacqueline Nene qui faisait partie des trois otages camerounais malades et dans un état critique au moment de leur libération, a rendu l’âme dans la nuit de lundi à mardi en République centrafricaine. Celle qui était sous soins intensifs selon nos sources, a rendu l’âme sans avoir bénéficié des soins qu’on lui administrait. Après son décès, d’après nos sources, sa dépouille a immédiatement été acheminée au Cameroun pour des obsèques funèbres. La dépouille de cette dernière a transité par Garoua Boulaï pour arriver au Cameroun. Elle est en route pour rejoindre l’arrondissement de Lagdo.
Pour limiter le nombre de décès parmi des otages qui n’attendent que d’être acheminés au Cameroun, le commerçant Alhadji Souaïbou lui aussi dans un état critique et interné en République centrafricaine (Rca), a été évacué à Garoua Boulaï pour des soins sanitaires intensifs.
En dehors de ces deux otages arrivés au Cameroun, l’un les pieds devant et l’autre dans un état critique sérieux, rien ne filtre sur le reste des 14 otages libérés.
Des informations font états de ce que ces derniers seraient encore entre la Rca et la ville de Garoua Boulaï. Aucune autre précision n’est donnée sur leur état de santé ni sur le lieu exacte de leur résidence encore moins sur le jour et l’heure de leur acheminement vers le Cameroun
Psychose générale
Entre temps dans l’arrondissement de Lagdo, c’est la psychose générale. Selon des informations, la lueur d’espoir qui animait les familles des différents otages de l’arrondissement de Lagdo s’est transformée en une tristesse générale. En plus de la famille de la défunte endeuillée, c’est tout l’arrondissement de Lagdo et les membres du parti des flammes qui sont touchés par la disparition de cette dame de poigne. « Tout Lagdo est en deuil la famille de la victime a même commencé à faire le deuil en attendant la dépouille. C’était une dame très populaire. Elle était ancien adjoint au maire de la commune de Lagdo. C’est la tristesse générale », déclare un habitant de l’arrondissement de Lagdo
D’ après celui qui déclare que la colère des populations s’agrandit au fur et à mesure que le temps passe, ces derniers sont impatients de retrouver les membres de leur famille libres. « Ils discutent avec eux tous les jours au téléphone, mais ne savent pas pourquoi on ne peut pas les ramener au pays. C’est surtout ça qui les embête », déclare-t-il.
D’après des indiscrétions, les otages camerounais sont libres depuis vendredi 8 juillet 2016. Et que, c’est l’Etat du Cameroun qui voudrait s’attirer les lauriers de leur libération qui seraient en train de retarder leur retour pour une cérémonie en grande pompe au pays.
Hervé Villard Njiélé