Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de Hervé Villard Njiélé

Carence de test: Les équipes participant aux championnats nationaux les principales victimes.

14 Avril 2021, 14:35pm

Publié par Hervé Villard

Les membres de l’encadrement technique des clubs passent souvent  par toutes les émotions pour  obtenir des tests covid de leurs poulains  en  cette  période ou la  pandémie bat son plein.

Carence de test: Les équipes participant aux championnats nationaux les principales victimes.

Si l’absence de test Covid à l’aéroport international de Douala à l’arrivée de la délégation Rwandaise a fait grand bruit, il y a lieu de reconnaître que ce n’est pas la première fois. La rupture des tests Covid sont souvent récurrentes dans les centres  de dépistage et de prise en charge de cette maladie. Les  hommes  d’affaires, les voyageurs sont souvent nombreux à dénoncer cette situation qui freine la lutte contre la pandémie et  l’épanouissement de leurs affaires. «Monsieur le Ministre, nous n'arrivons pas à voyager parce que à ce jour le Laboratoire national de Sante publique (LNSP), qui est le seul laboratoire fonctionnel, n'arrive pas à mettre les résultats de test à la disposition des patients à l'issue de 24h. Il n'y a pas de réponse ni par WhatsApp ni par la plateforme se plaint », Anicet Assembe NNeme sur le compte Twitter du ministre de la santé. Celui qui dénonce outre la carence des kits pour le test et les retards de publication des résultats après test, invite le ministre de la santé Publique et son équipe à plus de célérité dans le traitement.  « Faite ce qui est de droit pour nous les usagers qui nous retrouvons au n-ième test parce que le laboratoire n'arrive pas à tenir les délais », poursuit-il.

Parlant de la carence des tests de covid 19, les équipes participant aux championnats nationaux ligue 1 et Ligue 2, sont souvent les principales victimes. Compte tenu du fait que les résultats des tests Covid 19 sont obligatoires pour tous avant la tenue des rencontres de football, des équipes depuis le début de ce championnat ont connu des vertes et pas mûres. Entre dépistages tardifs renvoies des matches, absence de résultats, les entraîneurs et les membres de l’encadrement technique passe souvent  par toutes les émotions. Il faut parfois utiliser des moyens de précision pour y parvenir. Ce qui n’est pas normal dans le cadre d’une campagne de lutte contre une pandémie. D’ailleurs plusieurs rencontres n’ont pas pu se tenir  faute de disponibilité ou de retard du test covid. On peut signaler au passage la rencontre Ums contre new stars lors de la 3eme journée de la ligue1 ou encore UMs contre Canon de la  4eme journée. Même si on signale au sein d’Ums de Loum plus de 8 cas de Covid 19, il faut du moins reconnaître les témoignages des membres de l’encadrement technique des équipes.

 Il faut du moins  reconnaître que cette situation n’est pas  nouvelle au Cameroun et à Douala. En tout début de la pandémie en mars 2020, plus de 250 passagers des vols Brussel Airlines et Air France avaient atterri à Douala avec des Cas suspects. Après les avoir mis en quarantaine dans près de neuf hôtels, certains d’entre eux avaient fugué de leur chambre d'hôtel. Et ce à l’insu des autorités. Certains malades sont  morts après avoir contaminé leur famille.

Hervé Villard Njiele

Voir les commentaires

Lutte-contre-la-covid-19: L'indisponibilite-des-tests-covid-plombe-la-lutte-contre-la-pandemie.

14 Avril 2021, 14:11pm

Publié par Hervé Villard

Selon des informations de sources concordantes, des passagers ayant atterri à l’aéroport international de Douala dans l’après-midi du vendredi 26 mars 2021 n’ont pas pu faire de test à l’aéroport comme le veut le protocole en vigueur au Cameroun pour carence de kit de test Covid

Lutte-contre-la-covid-19: L'indisponibilite-des-tests-covid-plombe-la-lutte-contre-la-pandemie.

L’information a fait le tour de la toile vendredi dernier après midi et toute la journée du samedi 27 mars 2021. Au sein du ministère de la santé public qui se bat comme un petit diable dans un bénitier pour limiter la propagation de cette maladie au Cameroun, on n'en revenait pas. Le ministre de la santé Publique Manaouda Malachie a dû passer des coups de téléphone pour savoir ce qui se passait à Douala et même tenter de démentir l’information. Pourtant elle était vraie.

La délégation rwandaise arrivée au Cameroun ce vendredi  26 mars  2021 pour préparer la rencontre comptant pour la sixième journée des éliminatoires de la Can 2022 qui se joue au Cameroun à partir de janvier 2022 n’a pas fait de test Covid à l’aéroport international de Douala. Ils ont violé un protocole de santé mis sur pied par le ministère de la Santé Publique pour protéger l’ensemble du triangle national de cette pandémie qui paralyse le monde entier.

Selon Nana paul Sabin journaliste à la radio et télévision équinoxe qui a lancé l’alerte sur sa page Facebook le samedi 27 mars 2021  en ces termes « Aéroport de Douala. Débarquement d'un vol. Pénurie de kits tests covid. Tout le monde passe. Ils sont au quartier sans test», tous les  passagers à  bord de l’avion ayant transporté la délégation rwandaise au Cameroun vendredi dernier sont sortis de l’aéroport sans avoir fait de test Covid. Une situation non seulement incompréhensible, mais surtout préjudiciable pour la santé de tous les camerounais. Surtout en ce moment où la pandémie a repris droit de cité. Et terrorise le monde entier et le Cameroun avec.

En fait, selon des informations en provenance de l’aéroport international de Douala et particulièrement de certaines sources proches de l’équipe médicale chargée de tester tous les passagers en partance ou débarquant à l’aéroport International de Douala, «les kits étaient finis au moment où cet avion conduisant la délégation rwandaise est arrivé. Ces derniers ne pouvaient par conséquent les retenir au sein de l’aéroport. Ils ont laissé tous ceux qui débarquaient la partir. A leur place vous vouliez qu’ils fassent quoi? Qu’ils testent  les passagers avec les mains» s’interroge un responsable de l’aéroport international de Douala joint au téléphone devant l’étonnement du reporter. Les joueurs de l’équipe  rwandaise ont regagné leur hôtels tandis que les autres passagers ont regagné leur domicile dans un état de santé incertain.

 S’il est facile pour le ministère de la santé publique via ses démembrements de retrouver la délégation rwandaise à qui on devra faire des tests Covid, Surtout que c’est important avant le match contre le Cameroun, il faut reconnaître que ce sera  difficile de retrouver les autres passagers mêmes avec le manifeste de vol. Comme durant la première phase de Covid, le ministère de la santé publique pourra tout simplement compter sur leur sens aigu de responsabilité pour se protéger et protéger leur entourage. «Le Covid-19 est toujours là, ne baissons pas les bras. Respectons les mesures barrières et portons nos masques en sortant de chez nous. Protégeons nous, protégeons nos familles et protégeons les autres, en vue de continuer à construire notre cher et beau pays le Cameroun », a écrit ce dernier sur sa page tweeter le dimanche 28 mars 2021 dernier. Un appel à vigilance qui concerne tous les camerounais compte tenu du fait que le taux de contamination de la Covid 19 est en net augmentation au Cameroun de même que le taux de mortalité.

Lutte-contre-la-covid-19: L'indisponibilite-des-tests-covid-plombe-la-lutte-contre-la-pandemie.

Carence de test.

Si l’absence de test Covid à l’aéroport international de Douala à l’arrivée de la délégation Rwandaise a fait grand bruit, il y a lieu de reconnaître que ce n’est pas la première fois. La rupture des tests Covid sont souvent récurrentes dans les centres  de dépistage et de prise en charge de cette maladie. Les  hommes  d’affaires, les voyageurs sont souvent nombreux à dénoncer cette situation qui freine la lutte contre la pandémie et  l’épanouissement de leurs affaires. «Monsieur le Ministre, nous n'arrivons pas à voyager parce que à ce jour le Laboratoire national de Sante publique (LNSP), qui est le seul laboratoire fonctionnel, n'arrive pas à mettre les résultats de test à la disposition des patients à l'issue de 24h. Il n'y a pas de réponse ni par WhatsApp ni par la plateforme se plaint », Anicet Assembe NNeme sur le compte Twitter du ministre de la santé. Celui qui dénonce outre la carence des kits pour le test et les retards de publication des résultats après test, invite le ministre de la santé Publique et son équipe à plus de célérité dans le traitement.  « Faite ce qui est de droit pour nous les usagers qui nous retrouvons au n-ième test parce que le laboratoire n'arrive pas à tenir les délais », poursuit-il.

 

Herve Villard Njiele

Lutte-contre-la-covid-19: L'indisponibilite-des-tests-covid-plombe-la-lutte-contre-la-pandemie.

Voir les commentaires

Atangana Fouda;«On verra  si la CAF de Motsepe sera aux ordres de la Fifa »

17 Mars 2021, 20:19pm

Publié par Hervé Villard

 

Observateur averti de la scène sportive africaine, Albert Atangana Fouda , journaliste de sports commente l’élection du nouveau président de la Confédération africaine de Football. Dans une interview accordée à La Nouvelle Expression, il revient  l’Assemblée générale élective de la Caf et les ambitions de Patrice Motsepe.

Atangana Fouda;«On verra  si la CAF de Motsepe sera aux ordres de la Fifa »

 

Dr Patrice Motsepe a été élu nouveau président de la Confédération africaine de football le 12 mars 2021. Comment appréciez-vous son élection?

Je ne connaissais pas personnellement M. patrice Motsepe, nouveau Président de la CAF, mais j'ai suivi ses états de service positifs dans le football avec son club Mamelodi Sundowns acheté en 2004. Et depuis, ce club a remporté 7 titres de champion d'Afrique du Sud, 3 titres de vice-champion. 3 Coupe d'Afrique du Sud, un titre champion's league africaine, une super coupe d'Afrique et plusieurs autres titres.

Avec ce palmarès, on peut supposer que le nouveau patron pourra amener la CAF vers de multiples victoires, tant dans la gouvernance et l'organisation de l'institution que dans l'organisation des compétitions. Il est multimilliardaire, donc à l'abri du besoin et je suppose qu'il n'aura pas à tripatouiller dans les finances. J'estime qu'il faut lui faire confiance, surtout dans le retour de l'identité continentale de la CAF. 

L’élection du nouveau président de la Caf était semblable à un plébiscite. Comment pouvez-vous expliquez cela?

Pourquoi les gens ont-ils un problème avec le plébiscite? Ce sont les hommes qui font les textes, et ce sont les hommes, en Assemblée Générale souveraine qui décident. Il y a eu plusieurs candidatures, mais la sagesse africaine, avec sans doute le coup de pouce du Président de la FIFA, a fait que M. Patrice Motsepe soit mis en avant. Au vu de cette situation, l'Assemblée Générale n'a pas voulu s'encombrer d'un vote à bulletin secret pour quelque chose déjà décidé à l'avance. On verra à la manœuvre, si la CAF de Motsepe sera aux ordres de la FIFA. Le maçon, c'est au pied du mur.

Le nouveau président promet de changer le visage du  football africain. A-t-il l’étoffe selon vous ?

Patrice Motsepe a acheté Mamelodi Sundowns en 2004 et son palmarès parle de lui-même. Savoir s'il a l'étoffe pour transformer le football africain, je dis oui, et il n'est pas seul, car avec le concours de toute son équipe, et avec le soutien de la FIFA qui veut amener le football mondial au même niveau, je crois que le nouveau président de la CAF a les côtes solides et beaucoup d'idées à mettre en place pour un football continental plus dynamique.

Le Dr Patrice Motsepe entend réduire l’écart entre la Caf et les fédérations. Pensez- vous qu’il pourra résoudre l’éternelle crise au sein de la Fecafoot

Le nouveau patron de la CAF parle de réduire l'écart entre l'institution du football continental et les fédérations qui sont ses membres. Comme un père de famille, Patrice Motsepe va sans aucun doute faire le tour de certaines fédérations à problèmes, pour justement essayer de ramener la paix, pour une meilleure évolution de leur football au bénéfice du continent. Et tout le monde le sait, le football camerounais a beaucoup apporté au football africain, et Patrice Motsepe ne peut pas l'oublier. Il sera donc de bon ton qu'il vienne au Cameroun, faire asseoir tous les acteurs autour de la même table, pour mettre fin à cette situation de crise éternelle qui tire le football camerounais vers le bas, et par entraînement, le football africain.

Interview réalisée par herve Villard Njiele

Voir les commentaires

Caf; Patrice Motsepe veut révolutionner le football africain

17 Mars 2021, 20:01pm

Publié par Hervé Villard

Élu à la 43eme Assemblée Générale de la Confédération africaine de football, l’homme d'affaires Sud-africain veut redonner au football africain ses lettres de noblesse.

Caf; Patrice Motsepe veut révolutionner le football africain

Révolutionner le football africain en lui donnant en le rendant attrayant, compétitif et concurrentiel. Voilà résumer en quelques mots les ambitions du nouveau président de la confédération africaine de football élu le 12 mars 2021 durant la dernière Assemblée générale de la Caf.

Pendant son tout premier discours en tant que président, celui-ci n’a pas manqué de trahir ses ambitions. Notamment relever les tares du football africain dont il tient désormais les règnes. « Le visage du football africain ne sera plus jamais le même et je suis très enthousiaste. Il est urgent de produire des résultats. Nous devons nous assurer que le football africain n'est pas seulement compétitif, mais aussi une réussite mondiale. L'Afrique dépense des millions de dollars chaque année pour payer les droits télévisuels et voir des matchs en dehors de l'Afrique. Il est nécessaire de fabriquer nos propres produits », a martelé celui qui met son mandat sous le signe de la révolution et surtout de la coopération.

Pour réussir cette mission noble et très importante pour l’avenir du sport roi en Afrique, le nouveau patron de football devra d’abord mettre fin à la fuite des talents dans les championnats africains, revaloriser ces championnats en les professionnalisant, veiller à leur bon fonctionnement, et surtout mettre fin aux nombreuses crises au sein des fédérations qui freinent le développement de ce football entre autres. Tous ces maux et non des moindres, le président de la Caf pareillement président du célèbre club sud-africain, Mamelodi Sundowns semble  mieux les connaître mieux que quiconque. Il possède déjà certaines pistes de solution. Notamment le fait de rapprocher  l’instance faitière du football africain des cinquante-quatre  fédérations qui la composent. Pendant  les  douze prochains mois, Dr Patrice  Montsepe compte  visiter toutes ces fédérations.

Une occasion certainement de discuter avec les différents  bureaux  exécutifs, de partager avec eux sa nouvelle vision managériale du football africain et surtout de leur donner des directives à suivre pourquoi pas. Bref, le nouveau président de la Caf veut créer une relation conviviale et de complicité avec ses membres. Une astuce qui, sur le plan du management moderne, peut porter ses fruits. «L’urgence est grande et nous le savons tous. Nous devons réduire la distance entre les membres et la CAF. Nous comprenons clairement ce qui doit être fait. Parfois, nous trouvons des mots fantaisistes pour décrire ce qui doit être fait, mais le plus important est la mise en œuvre», a rappelé le nouveau patron de la Caf qui tient à son projet.

 

Pendant les quatre prochaines années, le  successeur d’Hamad Hamad, écarté du processus électoral après un seul mandat à la  tête de la Caf par des ennuis judiciaires qu’il a eu, veut imprimer sa marque au football africain. Son expérience de manager depuis deux décennies du club Sud-africain Mamelodi Sundowns lui sera d’un appui capital. Surtout que le président de la Caf fonctionne dans un environnement qu’il connaît.

D’ailleurs, Patrice Motsepe parle de l’émergence d’une « nouvelle CAF » qui portera le football africain à de nouveaux sommets.

Pour réussir cette mission pas des moindre, le nouveau président de la Caf devra compter sur la collaboration des autres membres du bureau exécutif de la caf élus durant cette Assemblée élective du 12 mars 2021. Il s’agit de Kanizat IBRAHIM (Comores),de Wadie Jary (Tunisie), de Mustapha Ishola Raji (Liberia) de Djibrilla Hima Hamidou (Niger), de Seidou Mbombo Njoya (Cameroun),Suleiman Waberi (Djibouti), d’Elvis Raja Chetty (Seychelles) et de Maclean Cortez LETSHWITI (Botswana)

Plébiscité

Age 59 ans, Patrice Motsepe a été plébiscité à la tête de la caf. Son élection est passée comme une lettre à la poste, sans aucune contestation. Tous les candidats au poste de  la présidence de la Caf se sont rétractés avant. Ces derniers avant le jour des élections ont  retiré leur candidature pour laisser leur place  au Dr Patrice Motsepe. Des indiscrétions font état de ce que tout s’est arrangé lors de la finale de la coupe d’Afrique des nations U20 remportée par le Ghana en Mauritanie.

«Le football africain a besoin de sagesse collective, mais également du talent exceptionnel et de la sagesse de chaque président de chaque pays et de chaque association membre. C'est ce qui me donne confiance. Si nous travaillons ensemble avec l'expérience, le talent et la passion, le football en Afrique connaîtra une réussite et une croissance qu'il n'a jamais vécues par le passé. Pour cela, il a besoin de nous tous», avait déclaré Patrice Motsepe au sortir de cette rencontre.

Soupçonne déjà d’être un pion de la Fifa, il se dit que l’instance faitière du football mondiale militait pour l’élection de quelqu'un de nouveau, pas impliqué dans l'ancienne direction. Ceci pour attirer les nouveaux sponsors, les investisseurs et donner une plus belle image de la CAF.Ce qui s'est passé le 12 mars dernier.

Il se susurre que  le consensus observé, serait une manœuvre de la Fifa. «Je suis heureux que la Fifa ait pu contribuer, ne serait-ce qu'un peu, à ce moment crucial pour le football sur ce grand continent. L’accord obtenu par les candidats est un signal fort pour l'Afrique, également pour le monde. L'Afrique est présente et constitue un acteur essentiel pour l'avenir du football mondial. C'est également le signe de l'unité et de l'engagement d'amener le football africain au plus haut niveau, c'est-à-dire à la place qui est la sienne.», avait commenté un des acteurs. Le maçon est donc  attendu au pied du mur.

 

Hervé Villard Njiele

Caf; Patrice Motsepe veut révolutionner le football africain

Voir les commentaires

Présidence de la Caf: Vers la consécration de Motsepe

15 Mars 2021, 17:34pm

Publié par Hervé Villard

Présidence de la Caf: Vers la consécration de Motsepe

 

Sauf cas de surprise, le sud-africain Patrice Motsepe sera élu président de la Caf durant la 43eme Assemblée générale de la Confédération africaine de football qui se tient ce jour au a Rabah la capitale politique du Maroc.

 

Le cœur des amoureux du ballon rond africain bat la chamade. Depuis quelques jours, leurs yeux et leurs oreilles sont tournées vers la capitale politique du Maroc Rabah ou va se dérouler la 43eme Assemblée générale de la confédération africaine de football. L’avenir du football africain se joue de ce cote la aujourd’hui et chacun voudrait savoir à quelle sauce ce football sera désormais manger.

En effet durant la 43eme Assemblée générale de la confédération africaine de football, Assemblée générale au cours de laquelle sera élu le prochain président de de cette institution africaine en charge de la gestion du football, on ne sait pas encore qui sera vote. D’où l’inquiétude et l’angoisse qui hantent beaucoup de fan du football africain. Les gens voudraient être fixés.

Produisant des joueurs qui animent les championnats européens, l’intérêt de cette assise repose sur la capacité du prochain président de revaloriser ce football dans la sphère mondiale, de lui donner surtout la place qui est la sienne dans cette organisation.

Accuses de plusieurs scandales financiers. Le président sortant, le Malgache Ahmad Ahmad, a été suspendu cinq ans par la Fifa en novembre pour soupçons de corruption. Ahmad Ahmad a été évincé de cette élection par une sentence du tribunal arbitral de sport. Il devra céder sa place à un nouvel homme fort que tout le monde attend avec impatience.

Patrice Motsepe plébiscité?

Selon des indiscrétions, les élections à l’instance faitière du football ont déjà eu lieu avant la lettre. Et qu’on vient tout simplement confirme ce qui a déjà été fait durant cette assemblée générale élective.

Des informations font état de ce que le milliardaire sud-africain Patrice Motsepe sera élu président de la Confédération africaine de football sans concurrence  aucune. Que, seule sa candidature à ce poste reste en lice et qu’il sera tout simplement plébiscite  tout à l’heure.

Ses autres concurrent à savoir, Jacques Anouma, Augustin Senghor et Ahmed Yahya ont renoncé à se présente à ce poste. Du moins que le partage de poste a déjà eu lieu avant. Il est tout simplement question de valider les propositions faites.

De indiscrétions font état de ce que tout s’est arrange lors de la finale de la coupe d’Afrique des nations U20 durant la finale remportée par le Ghana en Mauritanie. Selon une proposition de partage de poste non encore officielle, Jacques Anouma conseiller, Ahmed Yahya premier vice-présidents. Augustin Senghor deuxième

«Le football africain a besoin de sagesse collective, mais également du talent exceptionnel et de la sagesse de chaque président de chaque pays et de chaque association membre. C'est ce qui me donne confiance. Si nous travaillons ensemble avec l'expérience, le talent et la passion, le football en Afrique connaîtra une réussite et une croissance qu'il n'a jamais vécues par le passé. Pour cela, il a besoin de nous tous», a déclaré Patrice Motsepe au sortir de cette rencontre.

Soupçonnai déjà d’être un pion de la Fifa, il se dit que l’instance faitière du football mondiale aimerait quelqu'un de nouveau, pas impliqué dans l'ancienne direction, pour attirer les nouveaux sponsors, les investisseurs et donner une plus belle image de la CAF après tout ce qui s'est passé. D’ailleurs le consensus observé serait une manœuvre de la Fifa. «Je suis heureux que la Fifa ait pu contribuer, ne serait-ce qu'un peu, à ce moment crucial pour le football sur ce grand continent », a "L'accord obtenu par les candidats est un signal fort pour l'Afrique, également pour le monde. L'Afrique est présente et constitue un acteur essentiel pour l'avenir du football mondial. C'est également le signe de l'unité et de l'engagement d'amener le football africain au plus haut niveau, c'est-à-dire à la place qui est la sienne.», a commenté un des acteurs.

Herve Villard Njiele

Voir les commentaires

Chan 2020; Nabila et Malhox explosent le stade de la Réunification de Yaounde

7 Mars 2021, 18:58pm

Publié par Hervé Villard

Les deux artistes camerounais ont gratifie le public du stade omnisports Amadou Ahidjo d’un spectacle alléchant lors de la finale de la 6eme édition du Championnat d’Afrique des nations.

cérémonie de clôture Chan 2020. Yaoundé Cameroun

cérémonie de clôture Chan 2020. Yaoundé Cameroun

Il n’y avait pas mieux qu’un concert de musique pour clôturer la 6eme édition du championnat d’Afrique des nations organise au Cameroun du 16 janvier au 7 février 2021

Avant la finale de cette compétition opposant le Mali au Maroc au stade omnisports Amadou Ahidjo, les artistes camerounais ont associe leur voix et leur pas de danse pour dire merci aux invites présents au Cameroun durant  cette compétition. Pays hospitalier, il ne pouvait en être autrement, il fallait dire au revoir à ces personnes ayant séjourné au pays des lions indomptables. Pendant une heure, ces derniers ont joué le jeu. Chacun y allant de ses pas de danse, de sa sonorité et surtout de son message. Tout pour faire plaisir aux six mille cinq cent spectateurs présents au stade et aux  millions de spectateurs scotches à leur petit écran.

Si tous les rythmes musicaux du terroir étaient au rendez-vous, il faut du moins reconnaitre que le passage sur scène des artistes comme Ghislain Dimai, K-Tino «la go galaxie», ont contribué a donné de la joie et surtout de l’animation dans un stade surchauffe par l’enjeu du jour. Fredonnant tous les titres des artistes en liesse sur scène, dansant pratiquement au même rythme ou s’essayant, les supporters Maliens et Marocains présents majoritairement au stade Amadou Ahidjo s’y donnaient à cœur joie.

L’entrée de Nabila artistes guests stars de l’évènement sur scène va faire monter la pression d’un cran. Dans un décor féerique elle va faire ce qu’elle sait le plus  faire. Lever le public, les captiver avec sa voix envoutante. Et leur dire en signe de consolation comme si elle savait qu’il y aura de la déception en ce jour de finale de compétition «ça va aller». «Si tu as perdu Ca va aller», «S’il y a pas boulot ça va aller». Les jeux de lumières, les feux d’artifices  qui accompagnent sa prestation scénique, rendent ce moment  unique et mémorable

Quand Malhox le chouchou des jeunes monte sur scène pour clore cette parade culturelle, c’est une joie immense. Tout le public est debout et chante en cœur son titre «Ca sors comme Ça sort». Sa prestation sur scène est unique. L’un des artiste phare de la musique urbaine au Cameroun fait sa démonstration et arrache des applaudissements. Les feux d’artifices qui crépitent sans cesse sur scènes, les effets lumineux, agrémentent cette prestation. Heureux de vivre ce moment unique dans son pays heureux de prester pour un public de grand jour, Malhox avec son titre «je vous remercie» a parle au nom du Comité d’organisation. «Je remercie  tous ceux qui ont séjourné au Cameroun. Je vous remercie tous», a déclaré l’artiste camerounais. C’est l’entrée de Rigobert Song portant le trophée de la 6eme édition du championnat d’Afrique des nations qui viendra mettre fin à ce beau moment de spectacle.

Herve Villard Njiele

Voir les commentaires

Litige Foncier: Trouble à Song-Mahop

11 Août 2020, 20:21pm

Publié par Hervé Villard

 

Nono Jacob pris dans l’engrenage d’un litige foncier qui l’oppose à son voisin Ghundouk Paul au quartier Song-Mahop à village, déclare être victime de toutes les menaces.

 

«On veut me tuer pour prendre mon terrain. On a monté tous les coups contre ma personne. Ma vie ne tient plus qu’a un fils. Partout ou je vais, je suis suivi. On veut me tuer pour prendre mon terrain».

Cette déclaration qui a valeur de plainte est de monsieur Nono Jacop Propriétaire d’un immeuble bâti sur un terrain d’une superficie de 182m2 au village Song Mahop à Douala. Rencontré par La Nouvelle Expression dans ce domicile objet d’un litige foncier, ce Camerounais au bout des efforts, a perdu le gout de la vie. Celui qui dit avoir investi toute son économie dans le dit litige foncier sans suite, invite les autorités administratives de la ville de Douala à voler à son secours. En résolvant de manière rapide ce litige.

Celui qui choisi aujourd’hui la voie de la presse pour dénoncer ce qui se passe, dit être fatigué. «J’ai saisi toutes les autorités de la ville dans ce dossier. Ca n’a rien donné. J’ai fait venir des géomètres assermentés pour faire des travaux mais cela n’a pas prospéré. Comme mon adversaire est assez puissant, il m’a mis les bâtons dans les roues. Je ne peux plus rien. Je suis au bout de mes forces. Si les autorités administratives ne font rien pour résoudre ce problème, c’est mon cadavre qu’on ramassera un jour. On me tue pour un bien que j’ai acquis de manière normale», argue Joseph Nono.

Le litige

En effet, propriétaire d’une maison située sur un terrain d’une superficie d 182m2, dans laquelle il avait une activité commerciale. Le sieur Nono Jacob déclare qu’une partie ce terrain est occupée par son voisin Ghundouk Paul qui y a construit une maison et des bureaux pour son auto école. Selon des informations, malgré la réserve formulée par son voisin Nono Jacob, il ne s’inquiétera aucunement et poursuivra sa construction.

Surpris par le comportement de son voisin, le sieur Nono Jacob, va saisir les autorités de la ville de Douala pour que le litige soit géré. D’abord le chef de bloc, le chef de quartier, le maire de Douala 3ème, le sous préfet de Douala 3ème et ensuite le préfet du Wouri pour obtenir réparation.

D’abord la commission du quartier mis sur pied par le chef de quartier avait fait une descente sur le site querellé. Ils sont constaté que monsieur Nono avait construit sur toute la superficie de son terrain. Et qu’effectivement il n’y avait pas de servitude pour arriver chez lui. Son voisin Paul Ghundou, consentira ainsi de laisser deux mètres de servitude pour permettre au sieur Nono de rentrer chez lui. La commission technique contactée par monsieur Nono Jacob après une descente le 30 octobre 2015 constatera que Paul Ghundou a rallongé au sol la limite de son terrain de 50cm de même qu’au niveau de sa toiture. Ensuite qu’il a fait ouvrir une porte sur ladite servitude donc la largeur était de deux mètres réduisant de fait celle-ci. Dans ce procès verbal, le premier acquéreur de ce terrain le sieur Niansseu avait laissé entendre que la servitude de deux mètres ne souffrait de rien et que c’est après le décès du sieur Philibert Fodjo, petit frère de monsieur Nono que Paul Ghundou a construit sa maison et occupé donc une partie de la servitude.

Portée au tribunal de Ndokoti le juge de référé d’heures à heures qui gérait le dossier s’était déclaré incompétent après plusieurs jours d’audiences. Ayant constaté qu’aucune des deux parties concernées par l’affaire n’avait de titre foncier, le tribunal s’était déclaré incompétent et sommé le sieur Paul Ghandou qui l’avait saisi en mars 2016 au paiement des dépens.

Pour avoir gain de cause dans cette affaire, Nono Jacob avait alors saisi les services des cadastres pour une demande d’immatriculation de son terrain. Les nombreuses requêtes à l’endroit du préfet du Wouri pour mettre fin à ce litige foncier n’ont pas prospéré. Dans la recherche de la justice Nono Jacob a pareillement saisi le service des cadastres pour la gestion de ce contentieux. J’jusqu’a présent ces doléances sont restés lettres mortes.

Rencontré par votre  reporter Paul Ghandou., s’est dit surpris de la déclaration de son voisin. D’après ce dernier qui reconnait qu’il y a effectivement un problème avec son voisin Nono Jacob, mais, qu’il n’a jamais construit sur son terrain. Mieux encore que, c’est pour un vivre ensemble qu’il a consenti à céder deux mètres de son  terrain pour servir de servitude à son voisin qui se plaint aujourd’hui. «Je ne  connais rien de tout ce qu’on m’accuse. La servitude  de monsieur Nono est de l’autre coté. Par gentillesse, j’ai laissé  deux  mètres pour servitude et aujourd’hui c’est moi qui suis le méchant.», Explique ce dernier. Aux accusations de menace de mort, celui-ci dit être accusé pour rien. «Pourquoi je vais le tuer. Pour prendre quoi. Tout ce qu’il dit est faux», poursuit ce dernier qui regrette la tournure que prend cette affaire.

Hervé Villard Njiélé

Voir les commentaires

Covid 19:Vases humanitaires soutien l’hôpital de Nylon

11 Août 2020, 20:13pm

Publié par Hervé Villard

L’association nouvelle créé vient de remettre un important don de matériels à l’hôpital du district de Nylon Brazzaville pour l’aider à lutter efficacement contre cette pandémie qui paralyse le monde entier et le Cameroun avec.
«C’est une joie et un honneur de recevoir un tel don d’une si jeune association. Nous aussi sommes dans les milieux associatifs. C’est très rare de voir des jeunes associations porter ce type d’action. On dit «aux âmes bien nées la valeur n’attend point le nombre d’années. Votre don est la bienvenue. Tout ce qu’on peut recevoir dans le cadre de la lutte contre cette pandémie est la bienvenue. Votre  tir a été orienté au bon endroit. Notre formation sanitaire est ouverte à ce genre d’initiative. C’est à encourager ».
C’est avec un sourire décontracté que le professeur Noel Essomba directeur de l’hôpital de district de Nilon Brazzaville dans  l’arrondissement de Douala s’est  exprimé ce mercredi 15 avril 2020. Caché derrière son masque faciale, un masque qu’il faut absolument porté en ces temps où le corona virus dicte sa loi, il était tout heureux et a tenu  à le faire savoir. Celui qui était à une réunion professionnel visant à trouver des stratégies pour rendre la tâche difficile à cette pandémie dans la région du Littoral a dû l’écourter pour venir recevoir personnellement cet important don constitué de matériel d prévention contre le Coovid19 offert par Vases humanitaires du Cameroun. Une jeunes association à but non lucratif mais humanitaire récemment créée dans la ville de Douala.
Dans les sacs transportés par Chimène Zintchem, présidente de cette association et  une dizaine de ses membres, on pouvait découvrir, des masques de protection faciales, recyclables (400), des gels hydro alcooliques, 30 litres de savon liquides, un seau d’eau  avec robinet d’une capacité de 30 litre pour laver les mains et un autre de 15 litres.
 Selon cette dernière heureuse d’accomplir ce geste, c’est pour son association, l’occasion de contribuer à la lutte contre  le corona virus qui a tué plus d’une quinzaine de personnes au Cameroun déjà. «On a décidé de lutter contre corona virus. Nous avons décidé  de nous associer à ce combat. Cette action n’était pas dans le chronogramme de nos activités annuelles. Comme le Covid nous est tombés dessus comme tout le monde entier, nous avons décidé de mettre nos objectifs de coté pour aider le gouvernement dans cette campagne, dans ce combat», explique Chimène Zintchem avec un brin de timidité. «Nous avons décidé de commencer la sensibilisation par l’hôpital de district de Nylon Brazzaville. On va continuer nos actions dans les marchés et autres lieux publiques», poursuit cette dernière, heureuse  d’avoir réussit à réaliser ce premier challenge.
 Pour faire ce don tant apprécié à la fois par le directeur de l’hôpital son personnel et les patients  puisque, cela va les aider à accentuer la sensibilisation, Vases Humanitaires a  bénéficié de l’appui de quelques volontaires et surtout des contributions de ses membres. «Ces fonds sont issus de nos contributions quelques âmes de bonnes volontés  nous ont soutenu. Nous les  invitons à toujours  nous  soutenir car notre objectif c’est de venir en aide au nécessiteux. Aux personnes vulnérables. C’est ça l’objectif de notre association», explique Chimène Zintchem.
Hervé Villard Njiélé

Voir les commentaires

Charles Mongue Mouyeme: «Le déploiement dans tout le pays de «Corona Fighters» pour sensibiliser et éduquer les populations est une solution»

25 Mars 2020, 15:44pm

Publié par Hervé Villard

Consultant en marketing et communication, Charles Monguè-Mouyémè réagit au report du championnat d’Afrique des nations préalablement prévu au Cameroun du 4 au 25 avril 2020, à une date ultérieure par le ministre des Sports et de l’Education physique le pr Narcisse Mouelle Kombi à cause du Corona Virus. Dans cette interview accordée à La Nouvelle Expression, il revient sur les conséquences directes de la décision du Minsep qui était inévitable compte tenu du contexte.

Charles Mongue Mouyeme: «Le déploiement dans tout le pays de «Corona Fighters» pour sensibiliser et éduquer les populations est une solution»

L’expert en communication se prononce également sur les mesures drastiques prises par l’Etat du Cameroun pour lutter contre cette pandémie qui  traumatise le monde entier. A coté des félicitations  faites à l’endroit du  gouvernement  pour sa réaction fut-elle tardive, Charles Mongue Mouyeme dénonce l’absence de planification et de coordination des actions de l’Etat dans cette lutte qui risque plomber les bonnes intentions pourtant bonnes au départ. Il dénonce l’absence de moyens mises à disposition pour lutter contre la maladie. A cote des critiques l’expert propose l mise sur pied d’une équipe de bénévoles volontaires pour sensibiliser et éduquer les Camerounais sur les mesures à prendre pour limiter la propagation de cette maladie dangereuse. Ceci pour éviter la catastrophe africaine qu’annonce l’organisation mondiale de la santé.

Lisez-plutôt

Pour des mesures de sécurité sanitaire, le ministre des Sports et de l’éducation physique vient de proroger le championnat d'Afrique des nations à une date ultérieure. Comment appréciez-vous cette décision ?

Dans le contexte actuel, c’est une décision qui allait de soi. Si la Ligue des Champions européenne, l’Euro 2020, la Nba aux Usa, la Formule 1 etc., n’ont pas résisté aux ravages du coronavirus, ce n’est pas le « petit » Chan de l’Afrique qui allait le faire. C’est donc simplement une décision conséquente au regard du climat sanitaire mondial qui impose beaucoup de vigilance et de précautions si on ne veut pas que l’humanité soit décimée par la pandémie du coronavirus. Les grandes puissances du monde disposant de systèmes sanitaires de haut niveau ont choisi de confiner leurs habitants pour se donner des chances de stopper l’invasion de ce dangereux virus, et ce n’est pas le Cameroun, avec son plateau technique sanitaire très faible qui allait prendre le risque d’exposer ses populations et les étrangers qui viendraient au Chan à une contamination quasi-certaine avec la multiplicité de contacts qu’occasionne un tournoi international de football. Le Cameroun n’avait donc pas d’autre choix que de prendre la décision inéluctable et bonne au demeurant, de différer son CHAN 2020.

Au regard de la vitesse de  propagation de ce virus, cette décision n'est-elle pas tardive selon vous ?

Non, elle n’est pas tardive, du moment où le coronavirus n’avait donné de rendez-vous à personne sur la planète. Toutes les parties du monde n’ont pas été atteintes au même moment, et en Afrique notamment, on nourrissait l’espoir que le continent berceau de l’humanité allait être épargné. Mais les choses sont allées très vite, et les mesures de lutte contre le coronavirus se sont enchaînées à un rythme effréné d’un pays à l’autre à travers le monde : le Cameroun est simplement entré dans la danse au moment où des cas de personnes atteintes ont été détectés sur son territoire. Certes, le gouvernement aurait pu prendre son train de mesures un peu plus tôt, ce qui aurait permis que le report du Chan soit annoncé plus tôt, mais nous connaissons l’incapacité de nos gouvernants à être proactifs et à anticiper sur les situations. La gravité de la situation actuelle est telle qu’il est inutile de chicaner sur la promptitude ou non de nos dirigeants du pays : disons juste qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire.

Bien avant cette décision de report, 24h avant, le MINSEP dans une correspondance rassurait la CAF que le Cameroun pouvait accueillir cette compétition de même que des pays qualifiés. Comment expliquer ce revirement de situation en 24h seulement ?

Pour moi il ne s’agit pas d’un revirement, mais plutôt de l’aboutissement de la stratégie de l’écran de fumée qui semble avoir été adoptée par le Cameroun relativement au niveau de préparation du Chan 2020. J’ai l’impression qu’il a été décidé dans les hautes sphères dirigeantes de notre pays, que l’initiative ou la cause d’un éventuel « glissement » du Chan 2020 ne devait en aucun cas être imputée au Cameroun. On se souvient que le Cameroun avait sollicité et obtenu un report de la Can féminine en 2016, puis, du fait de ses défaillances, la Can 2019 lui avait été retirée au profit de l’Egypte : en disant dans son 1er courrier adressé à la Caf que le Cameroun était prêt à organiser le Chan malgré le coronavirus, le président du Cocan 2020/2021 savait déjà que le report était inévitable. Son 2ème courrier que vous considérez comme un revirement avait pour but de montrer que le Cameroun était navré de ne plus pouvoir abriter le CHAN 2020 à bonne date, alors qu’il était archi-prêt. Cela battait ainsi en brèche les réserves émises par la CAF dans une lettre récente adressée à la Fecafoot, et qui portaient sur l’état d’avancement des préparatifs, en relevant des insuffisances à corriger. Manifestement donc, le Cameroun n’était pas tout à fait prêt, mais il fallait faire croire le contraire, et le coronavirus, c’est cynique de le dire, offrait une occasion en or de bluffer.

Parlant du Corona virus à l'origine de la prorogation du Chan, l'Etat du Cameroun vient de prendre des mesures drastiques pour limiter la propagation de la maladie. Comment trouvez-vous ces mesures ?

Ces mesures sont relativement bonnes dans leur énoncé, parce que conformes aux prescriptions de l’Oms notamment, qui a répertorié les modes de contamination du coronavirus, et les précautions à prendre pour ne pas être infecté. Ces mesures sont donc calquées sur celles prises dans la plupart des pays atteints par le coronavirus. C’est l’application effective de ces mesures qui est sujette à caution, car beaucoup de nos habitudes et comportements séculaires sont de nature à favoriser la propagation rapide d’un tel virus.

Tout porte à croire que le gouvernement n’a engagé le travail d’implémentation de ces mesures qu’après leur publication, ce qui occasionne beaucoup de précipitation, d’improvisations et de couacs dans leur mise en œuvre, comme c’est le cas pour la réquisition des hôtels devant servir à la mise en quarantaine des passagers en provenance d’Europe entrant par les aéroports de Douala et de Yaoundé-Nsimalen.

Parmi les multiples restrictions imposées par ces mesures beaucoup vont se heurter à l’incrédulité et à l’incivisme des populations du Cameroun. De nombreuses idées reçues qui tendent à banaliser ou à remettre en question la dangerosité du coronavirus dans notre environnement, ont cours dans le pays, ce qui ne facilite pas les choses.

D’autre part, contrairement aux dépenses folles qui sont effectuées sans retenue pour l’organisation de la Can 2021, on observe comme une réticence de la part du gouvernement à engager les fonds importants nécessaires à la lutte contre le coronavirus. Les autorités administratives se retrouvent ainsi au four et au moulin, là où des cellules pluridisciplinaires assistées par des bénévoles et des volontaires recrutés en grand nombre aideraient à obtenir plus d’efficience. La mise en œuvre des mesures pour limiter la propagation du coronavirus au Cameroun apparaît donc poussive, parce que la rigueur dans l’organisation ainsi que la mobilisation des moyens humains, matériels et financiers ne sont pas au point. Le sens des bonnes initiatives, la créativité et la volonté semblent faire défaut, à cause des réflexes de centralisation des décisions au sein de l’administration camerounaise.

En réalité, le Cameroun, au-delà des mesures listées et publiées timidement, ne dispose pas d’un plan de lutte bien pensé dans tous ses contours et les moindres détails. Comme souvent, nos décideurs sont dans la réaction, et il n’y a pas une vraie coordination des actions au niveau central, décentralisée dans les régions, les départements, les communes, les villes et les villages. Même les professionnels de la santé ne savent pas exactement comment ils peuvent apporter leur contribution efficace à la lutte. De nombreux camerounais se déclarent volontaires sur les médias et les réseaux sociaux, mais ils sont royalement ignorés par les autorités qui font du spectacle pour attirer l’attention sur elles, en pensant certainement à la suite de leur carrière. En observant les attitudes de ceux qui doivent piloter la lutte contre le coronavirus, en les écoutant, j’ai bien peur qu’ils ne mesurent pas réellement le péril qui menace le Cameroun.

Les mesures prises sont-elles réalistes selon vous ?

Ces mesures sont en principe réalistes, mais dans un environnement où l’éthique et le civisme sont en lambeaux comme c’est le cas au Cameroun, la forte complexité de leur application et de leur respect les rend irréalistes dans les faits. La stimulation de la bonne volonté des populations à s’investir dans cette lutte contre le coronavirus à travers une sensibilisation intensive et même agressive est donc le gage de l’efficacité des mesures édictées par le gouvernement. L’exemple doit venir d’en haut, aucun citoyen ne devant s’estimer au-dessus des contraintes liées à ces mesures, comme on l’a vu avec le Président de l’Assemblée Nationale qui ne s’est pas soumis à la mise en quarantaine alors qu’il revenait d’un pays à risques.

 Il y aura des difficultés, des erreurs, des hésitations, des compromissions, mais le peuple doit accentuer et maintenir la pression sur ses gouvernants, et l’Etat sur tous les citoyens, pour que ces mesures produisent des résultats probants. L’humilité et la souplesse d’esprit doivent aussi être de mise pour pouvoir admettre les manquements et s’employer à les corriger.

 

Des voix s’élèvent pour critiquer ces mesures taxées de hâtives et sans préparation réelle. Pensez que ces critiques sont fondées ?

Il n’est pas jusqu’à de grands scientifiques de nos universités qui ne le disent en public sur un ton d’exaspération, tellement ils sont conscients de l’immensité et l’étendue des actions à mener pour juguler le coronavirus sur toute l’étendue du territoire camerounais. A un moment donné, quand l’heure est grave, il faut savoir mettre la politique politicienne et le carriérisme en veilleuse. Les mesures prises l’ont été, nous a-t-on dit, sur « les très hautes instructions du Chef de l’Etat », lesquelles instructions ne s’appuient pas sur un comité scientifique pluridisciplinaire de haut niveau connu, à moins qu’il n’ait été constitué de façon occulte. Et la cacophonie qu’on observe dans certaines décisions et contre-décisions prises par les membres du gouvernement trahit clairement l’absence d’une stratégie de lutte bien conçue et coordonnée rigoureusement. S’en tenir à cette rengaine passe-partout des « très hautes instructions » est suicidaire pour le pays face à un ennemi coriace tel que le coronavirus. Il faut cesser de faire semblant de travailler, et travailler effectivement avec abnégation.

Qu'est-ce qu'il faut faire d’après vous pour contenir cette pandémie et limiter sa propagation ?

Chacun de nous et nous tous habitants du Cameroun devons respecter scrupuleusement les mesures édictées par les gouvernants, et veiller à les faire respecter autour de nous. Il faut arrêter la propagation des fausses informations sur le coronavirus dans les réseaux sociaux, qui créent des doutes dans les esprits et font baisser la garde face au coronavirus, alors qu’elle doit rester haute et bien en place. Nous devons nous faire violence en adaptant nos comportements aux mesures de prévention prescrites pour gagner cette guerre utile contre ce virus pernicieux.

Nos gouvernants doivent réellement mettre en place une vraie cellule scientifique de crise, décentralisée dans les démembrements de l’Etat dans tout le pays. La menace grave pour l’Afrique prédite par l’OMS doit être prise très au sérieux, et tous les moyens humains, matériels et financiers doivent mobilisés sans retenue pour éviter une catastrophe humanitaire de grande ampleur à notre pays. L’anticipation doit être le maître-mot qui guide toutes les actions. La réquisition et la réhabilitation de certains hôpitaux privés à l’instar de la Polyclinique Soppo Priso de Douala doit être faite rapidement, sans attendre que les hôpitaux existants soient complètement débordés. On doit habiliter techniquement toutes les régions du pays et même les arrondissements et les communes, à pouvoir effectuer la détection du coronavirus qui ne se fait jusqu’à présent qu’au Centre Pasteur de Yaoundé.

Nous proposons également le déploiement dans toute le pays de «Corona Fighters », qui seront des volontaires et des bénévoles qui se dévoueront à faire assimiler les mesures de préventions adoptées par l’Etat par les populations, à veiller à leur bonne application, et à assister les équipes médicales. Nous avons engagé plus de 2000 milliards de francs pour financer la Can de foot qui n’est qu’un loisir, ce n’est pas pour préserver nos vies que nous allons faire usage du frein à main financier.

 

Interview réalisée par Hervé Villard Njiélé

 

 

Voir les commentaires

Corona Virus: Cinq camerounais déjà tués

25 Mars 2020, 14:50pm

Publié par Hervé Villard

La pandémie qui a débuté en chine il y a environ un mois a déjà tué quatre de nos compatriotes dans le monde

Corona Virus: Cinq camerounais déjà tués

La liste des pays qui ont perdu des compatriotes morts de suites de Corona virus s’allonge au fur et à mesure que le temps passe. Car, la maladie se répand à une vitesse exponentielle. Sans état d’âme, la maladie se propage dans le monde et décime hommes, femmes et enfants. Si les pays les plus touchés dans le monde sont la Chine qui totalise depuis le début de cette pandémie le plus grands nombre de morts et de personnes contaminées malgré la chute du taux de contamination et de l’Italie qui a désormais le foyer le plus ardent en Europe avec plus de 500 décès journalier depuis quelques jours, il faut dire que cette pandémie ne fait pas de cadeau aux nations du monde. Elle tue avec sérieux et est désormais l’ennemi numéro 1 à éliminer à tous les prix. Si à coté de la Chine et de l’Italie, on peut pareillement compter des grandes nations comme l’Espagne, l’Iran, la France, les Etats unis, il faut  reconnaitre que le Cameroun n’est pas épargné. C’est pourquoi, le pays devrait être sur ses gardes, multiplié des efforts pour éviter le désastre comme c’est le cas partout ailleurs.

Si jusqu’à présent aucun décès des suites de cette pandémie n’est encore observé sur le triangle national selon le ministre de la Santé public Dr Manaouda Malachi, il faut du moins reconnaitre que le taux de contaminations va crescendo avec déjà 66 cas dépistés positifs. Des camerounais sont d’ailleurs déjà morts de cette maladie. De quoi créer une prise de conscience, une vigilance accrue et le respect des consignes de sécurité.

Selon des informations puisées à bonne sources, quatre camerounais ont déjà été tués par cette maladie.

Le premier de cette liste s’appelait Didier Mbeng, un Camerounais habitant en France. En effet, mis en quarantaine depuis plusieurs jours le patient est décédé dans la nuit du lundi au mardi 17 Mars 2020. Il est mort dans un hôpital parisien et selon sa sœur il revenait d’un voyage en Turquie quand il a commencé à ressentir les effets du coronavirus.

Le second camerounais tué par le corona virus s’appelle Alain Siekapen, grand karatéka camerounais

L’annonce de son décès est tombée samedi 21 mars 2020 au matin lorsque son épouse reçoit un coup de fil lui demandant de venir d’urgence à l’hôpital pour l’identification du corps avant l’usage habituel à pareil circonstance. Le premier président du collectif des karateka Camerounais de la diaspora, testé positif au coronavirus, a succombé aux affres de cette pandémie sur le sol français comme le premier.

Le troisième et dernier Camerounais qui vient compléter cette liste n’est autre que le célèbre artiste musicien camerounais de renommée mondiale, Manu Dibango. Surnommé "Papy Groove", le musicien de jazz camerounais est mort du Covid-19. Décédé ce mardi 24 mars, Manu Dibango avait 86 ans. Il était l'un des fidèles du festival Jazz in Marciac (Gers). Manu Dibango a collaboré avec de grands musiciens africains comme Youssou N'Dour et Angélique Kidjo, (ils étaient ensemble lors de la soirée dédiée à l'Afrique de Jazz in Marciac). Mais aussi des rock stars comme Peter Gabriel et Sting, des chanteurs français comme Serge Gainsbourg, Nino Ferrer ou Dick Rivers, des musiciens classiques, et bien sûr des gens du jazz comme Herbie Hancock ou Bill Laswell. Né le 12 décembre 1933 à Douala, au Cameroun, de son vrai nom Emmanuel N'Djoké Dibango est arrivé à Marseille en 1949 alors qu'il était adolescent. Il a été fait Chevalier de la Légion d'honneur en 2010. L'artiste camerounais était en tournée l'an passé pour ses 60 ans de carrière. Le 18 mars, la contamination de l'artiste avait été annoncée sur sa page Facebook. Il est décédé hier matin.

Son décès porte donc à trois le nombre de camerounais morts des suites de cette pandémie en France et dans le monde.

Le quatrième cas de decès  est arrivé au Cameroun et dans la ville de Yaoundé. C’est le ministre de la Santé  qui  l’a  lui-même  annoncé  hier  matin  via un tweet sur sa page. Selon des informations le patient donc l’identité a été gardé secret revenais d’Italie déjà souffrant. Dénommé Patient3, il était sérieusement amoché  par la maladie

Le décès d’Achille Essombe Moukouri, l’oncle de Patrick Mboma survenu à l’hôpital Laquintinie dans des circonstances troubles laisse croire qu’il serait la 5ème victime de cette pandémie. Inhumé immédiatement lundi soir dans des conditions sanitaires sécurisées par le personnel médical le ministère de la Santé n’a pas encore confirmée le décès des suites de Corona Virus.

 

Hervé Villard Njiélé

Voir les commentaires

<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 > >>