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Le blog de Hervé Villard Njiélé

Publié depuis Overblog

26 Juin 2019, 12:55pm

Publié par Hervé Villard

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Football: Ahmad Ahmad, sort libre de sa garde à vue

7 Juin 2019, 11:07am

Publié par Hervé Villard

Le Malgache avait été interpellé dans le cadre d’une information judiciaire pour association de malfaiteurs, corruption, abus de confiance et faux et usage de faux.

Football: Ahmad Ahmad, sort libre de sa garde à vue

Le président de la Confédération africaine de football (CAF), interpellé à Paris, jeudi 6 juin, par l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF), est ressorti libre de sa garde à vue, sans poursuite à ce stade, a annoncé vendredi le procureur de Marseille à l’AFP. Le Malgache Ahmad Ahmad avait été interpellé dans le cadre d’une information judiciaire ouverte par la juridiction interrégionale spécialisée de Marseille, le 28 mai, notamment pour association de malfaiteurs, corruption, abus de confiance et faux et usage de faux, a précisé le procureur Xavier Tarabeux.

C’est Jeune Afrique qui avait lâché la bombe, jeudi, en milieu de matinée : « Ahmad Ahmad a été interpellé vers 8 h 30 », pour être entendu au sujet d’un « contrat rompu unilatéralement par la CAF avec l’équipementier allemand Puma », écrivait l’hebdomadaire. M. Ahmad était présent à Paris dans le cadre du congrès électif de la FIFA, qui s’est tenu dans la capitale française mercredi, juste avant le coup d’envoi du Mondial féminin, vendredi au Parc des princes.

Jeudi, la FIFA s’était contentée d’indiquer que le numéro un du football africain était « interrogé par les autorités françaises ». La FIFA « prend note des événements présumés concernant M. Ahmad, qui est interrogé par les autorités françaises » pour des « allégations liées à son mandat de président de la CAF ». La fédération avait indiqué ne pas connaître « les détails » de cette enquête, ne pas être en mesure de « commenter » et avait demandé « aux autorités françaises toute information » qui pourrait intéresser sa « commission d’éthique ».

« Tolérance zéro »

« Il n’y a plus de possibilités pour la corruption. C’est tolérance zéro ! Ce qui s’est produit ne doit plus se répéter. Cela doit être clair pour ceux qui sont dans cette salle et en dehors », avait prévenu, mercredi, Gianni Infantino, le président de la FIFA, avant sa réélection, évoquant les scandales passés de l’ère Sepp Blatter, son prédécesseur. Dans l’affaire révélée jeudi, Puma, après rupture présumée du contrat de façon unilatérale, « a demandé une compensation de 100 000 dollars [près de 90 000 euros] mais la CAF n’a pas payé la somme », a exposé à l’AFP Amr Fahmy, l’ex-secrétaire général de la CAF.

Selon des documents consultés par l’AFP, la CAF avait dans un premier temps passé contrat en décembre 2017 avec Puma pour la fourniture d’équipements destinés notamment à habiller les 580 volontaires du Championnat d’Afrique des nations (CHAN) 2018, épreuve réservée aux joueurs africains évoluant sur le continent. Peu de temps après, la CAF aurait rompu ce contrat au profit d’une autre société basée en France et fournissant, elle, du matériel Adidas, et ce pour un montant supérieur au contrat initial.

 

Selon des sources concordantes, M. Ahmad est également l’objet d’une enquête de la commission d’éthique de la FIFA, ouverte notamment suite à une plainte pour « mauvaise gestion » transmise en mars à la justice interne de la FIFA par Amr Fahmy. Ce dernier a été licencié en avril par la CAF.

Polémique monstre

L’interpellation de son patron tombe mal pour la CAF, déjà engluée dans une polémique monstre pour sa décision de faire rejouer la finale retour de la Ligue des champions africaine, qui s’était achevée avant son terme et dans la confusion, vendredi dernier, après une panne de l’assistance vidéo à l’arbitrage (VAR). « J’ai vu qu’il y a eu des problèmes. C’est malheureux. C’est une question de crédibilité pour toute l’Afrique », avait déclaré Gianni Infantino, mercredi.

Le football africain est bien à un tournant de sa crédibilité : déjà affaibli par le processus heurté de désignation de l’Egypte comme pays hôte de la prochaine CAN, après que le Cameroun a été destitué de l’organisation dans la confusion, il aborde une nouvelle période de turbulences.

Avant le match d’ouverture, le 21 juin, les incertitudes nées des délais serrés, des craintes sécuritaires et des problèmes d’organisation planent toujours au-dessus du pays des Pharaons, qui n’a eu que six mois pour préparer la plus grande CAN de l’histoire, à 24 sélections.

 

Sources le Monde

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Soupçon de corruption: Le président de la Caf dans les salles draps

7 Juin 2019, 10:30am

Publié par Hervé Villard

photo Ahmad

photo Ahmad

De passage dans la capitale française où il devait assister à l’assemblée générale extraordinaire de la Fifa ayant abouti à la réélection de son président exécutif, Ahmad Ahmad a été interpellé par les autorités judiciaires française
Sale temps pour Ahmad Ahmad le président de la Confédération africaine de football. C’est du moins ce que l’on peut dire au regard des turpitudes que vit le président de la Caf depuis quelques jours.
A deux  semaines du coup d’envoi de la plus prestigieuse des compétitions africaines, la coupe d’Afrique des nations donc le glissement de date l’a obligée à se tenir plutôt en Egypte et non au Cameroun comme  préalablement annoncé du 16 au 27 juillet 2019 prochain, le président de la Confédération africaine de football (CAF) était obligé de s’expliquer devant les autorités judiciaires français hier jeudi 6 juin 2019.
Selon les confrères de jeune Afrique qui semblent mieux maitriser le sujet, Ahmad Ahmad a été interpellé jeudi matin vers 8h30 à l’hôtel de Berri, à Paris, et a été entendu par les services de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (Oclciff). Comme raison de cette interpellation précise Jeune Afrique, il serait reproché au président de la caf d’avoir rompu de manière unilatérale un contrat avec  l’équipementier  allemand  Puma pour s’engager avec la société Tactical Steel, basée à La Seyne-sur-Mer. Une signature de contrat qui, selon l’ex-secrétaire général de l’instance continentale Amr Fahmy, aurait été favorisée par la proximité entre Ahmad Ahmad et un des dirigeants de l’entreprise française, et dont le surcoût atteindrait 830 000 dollars (739 000 euros). « Toutes les décisions ont été prises de manière collégiale » et « transparente », s’était défendu en mi-avril le patron du foot africain. D’après  les informations, l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (Oclciff) voulaient  tout simplement entendre le Malgache Ahmad Ahmad sur ce sujet.
Même si ses  proches déclarent qu’il n’y a pas matière à s’inquiéter et que ce n’était qu’un contrôle de routine, il se susurre que le président de la Caf aurait perçu beaucoup d’argent dans la signature d’un nouveau contrat avec le nouvel équipementier de la Caf. Il se dit que Le Malgache aurait notamment forcé la CAF à acheter des vêtements de sport en passant par une société française plutôt que directement auprès des fabricants, et à des prix gonflés. Des soupçons de harcèlement sexuel pèseraient également contre le patron du foot africain apprend-on. «Effectivement l’interpellation a eu lieu. A ce  stade, la Caf attend de savoir exactement pour quel dossier Ahmad a été interpellé. Son avocat est  avec lui. Nous sommes en train de suivre la situation», a précisé Constant Omari vice président de la CAF et membre du conseil de la Fifa au journal l’Equipe
Dans un communiqué rendu publique sur sa page, la Fédération international of football association confirme l’interpellation du président de la Caf. Il prend acte et dit ne pas en savoir d’avantage sur le sujet. «La FIFA  prend note des évènements présumés concernant M. Ahmad, qui est interrogé par les autorités françaises pour des allégations liées à son mandat de président de la CAF. Mais la fédération internationale ne connaît pas les détails  de cette enquête, n’est pas en mesure de commenter et demande aux autorités françaises toute information qui pourrait intéresser son  comité d’éthique », précise ce communiqué. Il faut dire qu’Ahmad était  présent à Paris dans le cadre du congrès électif de la FIFA, qui s’est tenu dans la capitale française mercredi et a reconduit Gianni Infantino dans ses fonctions de président.
Le mois dernier, le comité d'éthique de la Fifa avait été saisi par le secrétaire général de la CAF, Amr Fahmy, sur des soupçons de corruption et de harcèlement sexuel à l'encontre d'Ahmad Ahmad. Dans la foulée, le secrétaire général avait été limogé.
L’interpellation du président de la caf intervient quelques heures après  que la Confédération africaine de football (CAF) a décidé de faire rejouer la finale de la Ligue des champions entre l’Espérance de Tunis et le WAC de Casablanca. Le match retour avait été interrompu vendredi 31 mai à cause d’une défaillance du vidéo-arbitrage. Les Marocains avaient quitté le terrain et refusé de reprendre la partie. Au moment  où nous  allions sous presse, le  président de la Caf était encore  en train d’être  auditionné. Nous y reviendrons.
Hervé Villard Njiélé

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 Cameroun-Comores: Clinton Njie renoue avec les filets

25 Mars 2019, 20:26pm

Publié par Hervé Villard

L’attaquant des Lions indomptables du Cameroun a mis fin à plusieurs années  de  disette en  inscrivant le troisième but des Lions Indomptables les de la 6ème et dernière journée des éliminatoires  de la  Can  2019  à Yaoundé.

Njie Clinton sur ses beaux jours

Njie Clinton sur ses beaux jours

Passements de jambes, pour éliminer les deux  défenseurs comoriens places à l’entrée de la  surface de  réparation, un crochet extérieur pour se défaire du portier de l’équipe du  Comores et  frappe dans les  goals vides. Le  but  de  Clinton  Njie  l’unique inscrit lors de la rencontre  Cameroun-Comores  qui se  jouait à  Yaoundé ce  23 mars 2019, et  le  troisième de l’équipe du Cameroun a été célèbre  avec  faste.

Au point de corner ou  il s’est  retrouve  après  ce  but  salue  par  toutes  la  trentaine de milliers  de  supporters, il a  été félicité par tous ses coéquipiers heureux  pour lui et pour  toute l’équipe qui a  enfin  réalisé l’une des rencontres les plus abouties des éliminatoires de la Can2019.

En  plus  d’être l’un des plus beau but de cette rencontre âprement disputée, le but de Clinton Njie  vient mettre fin à une longue période de disettes de l’attaquant de l’équipe nationale du Cameroun.

Apres avoir ouvert le score face à l’Algérie le 7 octobre 2017 au stade omnisport Amadou Ahidjo  lors des éliminatoires de la coupe du monde 2018, le pensionnaire de l’école de football des  brasseries n’avait plus trouvé le chemin des filets sous le maillot de l’équipe nationale.

Deux ans après, celui qui avait émerveille le public de Nfandena avec un doublet face à la Cote  d’Ivoire le 10 septembre 2014, a presque remis ça en marquant un magnifique but a la 88ème minute du match Cameroun-Comores. Avec ce somptueux but Clinton Njie qui a remplacé Joël Tagueu à la 75eme minute porte ainsi son capital de but au sein de l’équipe nationale à huit. Et augmente son capital confiance auprès du coach Seedorf. Titulaire  au sein de l’équipe nationale au début de sa carrière en sélection ; celui qui a perdu de  son allant et qui ne  joue  que  des  mégots depuis 2015 monte en puissance. Il  lui  faut multiplier de telles prestations pour reconquérir la place  qui était la sienne dans  la ligne offensive des Lions Indomptables  du Cameroun.

Herve Villard Njiélé envoyé spécial

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 Litige foncier: Une dame se jette sur la voie publique à Douala

12 Mars 2019, 14:49pm

Publié par Hervé Villard

L’incident qui s’est produit au carrefour Texaco aéroport a perturbé la circulation dans  cette partie de la  capitale économique du Cameroun pendant près d’une demi-journée.

 Litige foncier: Une dame se jette sur la voie publique à Douala
Carrefour Texaco aéroport ce mardi 19 février 2019. il est 11h 30. Sur la bretelle qui traverse le magasin Quiferou à Texaco aéroport, la circulation est  bloquée. Les  véhicules en file indienne sont stationnés et attendent que la route se dégage. A 100 mètres de l’entreprise de vente de matériaux de construction, un attroupement s’est créé sur la voie publique. Une dame la pelle à la main s’en roule sur la chaussée en criant justice. Cette dernière demande l’intervention du gouverneur de la région du Littoral. 
Inconsolable malgré les supplications des voisins et riverains qui l’invitent à libérer d’abord la chaussée cette dernière ne s’exécute pas.
L’intervention des éléments de la gendarmerie de Nilon alertés n’ont fait que calmer momentanément sa colère. Car, aussitôt la circulation rétablie et les forces de l’ordre parties, cette dernière s’est réinstallée sur la chaussée en criant à l’injustice. Cette situation qui a ameuté les conducteurs de moto et plein de badauds a perturbé la circulation sur cette bretelle de la  voie publique presque toute la journée.
Litige foncier
En effet, la dame dépitée qui a criée son ras-le-bol sur la voie publique ce mardi 19 février 2019 n’est autre que dame Nouboussi épouse Guémo Suzanne habitant dans ce quartier .
Propriétaire d’une maison non loin du Magasin Quiferou, celle qui dit vivre dans ce quartier depuis plus de 28ans a été surprise en rentrant chez elle, de constater que des travaux de construction ont commencé sur une parcelle de terrain qui lui servait de servitude. Après avoir saisi le préfet qui a signé l’arrêt des travaux, le temps qu’une solution soit trouvée, les dits travaux ont repris hier matin(mardi Ndr) alors qu’aucune décision officielle n’a encore été rendue. D’où son courroux. «On veut prendre ma maison. Ceux qui ont l’argent veulent opprimer les pauvres. Tuez-moi. Il faut que le gouverneur vienne résoudre ce problème», criait-elle en se roulant sur la chaussée.
Problème de servitude
Selon la plaignante rencontrée par la Nouvelle Expression, les faits remontent au jeudi 10 janvier 2019. «De retour à mon domicile, raconte-t-elle, une voisine m’informe qu’on a placé une borne sous le manguier qui est sur la route. Je cherche donc à rencontrer celui qui l’a fait. Le samedi, mon voisin le sieur Saminou Hamadou me confirme que c’est lui qui l’a fait. Et qu’il l’a fait sur son terrain acheté à l’Etat. Je demande son titre foncier et il me présente un plan de construction. Il a ensuite engagé les travaux qui bloquaient mon entrée principale et celle des voisins. C’est ainsi que nous avons saisi le préfet. Pour intervention», raconte celle qui continue  à implorer la justice.
D’après Nouboussi épouse Guémo Suzanne qui témoigne que certaines descentes de géomètres ont été faites à son insu, l’arrêt des travaux servi par le préfet n’a pas été respecté du tout. «Il a fallu que nous fassions encore une requête pour que le sous-préfet de Douala 3ème soit saisi et que la brigade de gendarmerie de Nilon oblige les ouvriers qui continuaient de travailler de cesser les travaux», témoigne-t-elle. «Alors que nous attendions tous la décision de la commission préfectorale, ce matin, j’ai constaté que les ouvriers ont relancé les travaux. C’est ce qui a justifié mon comportement», explique cette dernière.
 Effectivement sur le chantier mardi dernier, les travaux avaient repris, on pouvait apercevoir du sable et du ciment au sol. Les ouvriers étaient en train de préparer le mortier pour continuer la construction des murs quand cette dernière a créé un scandale. Après ce qui s’est passé, pour prévenir le trouble à l’ordre public, la commune d’arrondissement de Douala 3ème a apposé une croix de saint André sur l’immeuble en construction.
 Rencontrée par La Nouvelle Expression pour avoir sa version des faits, madame Saminou qui reconnait avoir acheté ce terrain à l’Etat et qui dit posséder un titre foncier sur la parcelle querellée s’est refusée à tout commentaire. Pour des raisons personnelles, elle a décidé de soumettre à la décision administrative.
Hervé Villard Njiélé

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Ascension du Mont Cameroun: Les kényans veulent briser le signe indien

11 Mars 2019, 20:14pm

Publié par Hervé Villard

Ils sont plus dizaine à avoir répondu présents à la 24ème édition de l’ascension du Mont  Cameroun qui se  déroule dans  la ville de Buea ce 24 février 2019

La  24ème édition de l’ascension du Mont Cameroun est prévue ce samedi 24 février 2019 dans la ville de Buea. Au départ de cette course devenue un grand rendez-vous international, près de 500 athlètes nationaux et internationaux. Ces derniers malgré la crise sécuritaire qui perturbe la vie dans la région du Sud-ouest qui accueille cette événement, ont choisi de faire le challenge. A coté de l’important gain à remporter à l’issue de cette course très atypique, plusieurs athlètes ayant répondu présents à ce rendez-vous annuel souhaitent inscrire leur nom sur la listes des vainqueurs de cette compétition. 
A coté des athlètes nationaux à qui cette compétition a toujours souri depuis la reforme, figurent pareillement 26 athlètes étrangers près à relever le challenge. Les kenyans plus nombreux veulent rafler les prix mis en jeu et surtout briser le signe indien.
 Car, depuis la nouveau format de l’ascension du mont Cameroun il y a aujourd’hui 24 ans déjà,  aucun athlète  étranger n’a plus remporté le trophée. La majorité venue des pays  européens ont  eu de la peine à franchir la ligne  d’arrivée. Bien que champions des autres courses de mont dans le monde,  ils ont toujours eu de la difficulté à s’exprimer  sur  le mont Cameroun. Comme si, cette compétition les vomissait. Allemand, Français, suisses, portugais, tous ont  connu le  même sors. Et on  ne sait  pourquoi ?
D'après des officiels de cette compétition, le caractère unique du Mont Cameroun serait la principale raison. C’est pourquoi son ascension n’est pas aisée. «Le  parcours  est  parsemé de beaucoup d'embuches pas toujours faciles à surmonter par les étrangers. Les athlètes nationaux s’imposent toujours parce qu’ils s'entraînent sur ce site et maîtrisent toutes les difficultés. Les étrangers ont un problème d’adaptabilité. Ils arrivent au pays trois jours avant la course et n’ont pas le temps de s’adapter. Le relief, le climat et la végétation sont différents», fait savoir Michel Nkolo,Directeur technique national à la fédération camerounaise d’athlétisme.
Les  kenyans menacent
Si depuis le nouveau format de l’ascension du Mont Cameroun aucun étranger n’a plus remporté la course de l’espoir, la probabilité que le signe indien soit  brisé à l’occasion de al  24ème édition est grande. 
Parmi les champions de toutes les pistes d’athlétisme du monde, les Kényans  se recrutent en nombre important à cette édition de la course de l’espoir. D’après  les membres du comité d’organisation de cette compétition,  treize  kenyans ont répondu à l’appel et seront présents sur la ligne de départ. Contrairement  à  l’année dernière où on ne retrouvait  que 3 Kenyans, leur  nombre a quadruplé  en  cette  édition. 
Du  coût,  les  chances de voir  à nouveau  un Camerounais  sur  le podium s’est  amenuisé. «On ne va pas vous mentir, nous avons peur. La victoire kenyane s’avère probable cette  année. C’est  pour éviter cela que nous avons envoyé  un  peu  plutôt  les  athlètes s’entraîner à Buéa  sur le parcours », confie Michel Nkolo, le directeur technique national. «Une  victoire  kenyane  ne sera  pas une  surprise », rajoute Yves  Désiré  Ekwalla.  L’un des  kenyans attendus à la  ligne  d’arrivée  n’est  autre  que Chelimo Kemboi médaillé de bronze à la dernière édition de  cette compétition. «Je vous rappelle qu’il était le premier  à arriver au sommet  l’an dernier. Il maîtrise le parcours. C’est un sérieux potentiel  au titre » indique le Directeur  technique  national de la fédération d’athlétisme. «Chélimo est allé dire à ses  frères que c’est possible de remporter cette  course  et ils  sont venus nombreux. Quand un Kenyan paie son billet d’avion  pour  une  compétition, ce n’est pas pour venir s’amuser », rassure le secrétaire général de la ligue régionale d’athlétisme pour le Littoral. La compétition s’annonce très rude et les athlètes camerounais sont  prévenus.
Hervé  Villard Njiélé 

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Ascension du Mont Cameroun: Les kényans veulent briser le signe indien

11 Mars 2019, 20:14pm

Publié par Hervé Villard

Ils sont plus dizaine à avoir répondu présents à la 24ème édition de l’ascension du Mont  Cameroun qui se  déroule dans  la ville de Buea ce 24 février 2019

La  24ème édition de l’ascension du Mont Cameroun est prévue ce samedi 24 février 2019 dans la ville de Buea. Au départ de cette course devenue un grand rendez-vous international, près de 500 athlètes nationaux et internationaux. Ces derniers malgré la crise sécuritaire qui perturbe la vie dans la région du Sud-ouest qui accueille cette événement, ont choisi de faire le challenge. A coté de l’important gain à remporter à l’issue de cette course très atypique, plusieurs athlètes ayant répondu présents à ce rendez-vous annuel souhaitent inscrire leur nom sur la listes des vainqueurs de cette compétition. 
A coté des athlètes nationaux à qui cette compétition a toujours souri depuis la reforme, figurent pareillement 26 athlètes étrangers près à relever le challenge. Les kenyans plus nombreux veulent rafler les prix mis en jeu et surtout briser le signe indien.
 Car, depuis la nouveau format de l’ascension du mont Cameroun il y a aujourd’hui 24 ans déjà,  aucun athlète  étranger n’a plus remporté le trophée. La majorité venue des pays  européens ont  eu de la peine à franchir la ligne  d’arrivée. Bien que champions des autres courses de mont dans le monde,  ils ont toujours eu de la difficulté à s’exprimer  sur  le mont Cameroun. Comme si, cette compétition les vomissait. Allemand, Français, suisses, portugais, tous ont  connu le  même sors. Et on  ne sait  pourquoi ?
D'après des officiels de cette compétition, le caractère unique du Mont Cameroun serait la principale raison. C’est pourquoi son ascension n’est pas aisée. «Le  parcours  est  parsemé de beaucoup d'embuches pas toujours faciles à surmonter par les étrangers. Les athlètes nationaux s’imposent toujours parce qu’ils s'entraînent sur ce site et maîtrisent toutes les difficultés. Les étrangers ont un problème d’adaptabilité. Ils arrivent au pays trois jours avant la course et n’ont pas le temps de s’adapter. Le relief, le climat et la végétation sont différents», fait savoir Michel Nkolo,Directeur technique national à la fédération camerounaise d’athlétisme.
Les  kenyans menacent
Si depuis le nouveau format de l’ascension du Mont Cameroun aucun étranger n’a plus remporté la course de l’espoir, la probabilité que le signe indien soit  brisé à l’occasion de al  24ème édition est grande. 
Parmi les champions de toutes les pistes d’athlétisme du monde, les Kényans  se recrutent en nombre important à cette édition de la course de l’espoir. D’après  les membres du comité d’organisation de cette compétition,  treize  kenyans ont répondu à l’appel et seront présents sur la ligne de départ. Contrairement  à  l’année dernière où on ne retrouvait  que 3 Kenyans, leur  nombre a quadruplé  en  cette  édition. 
Du  coût,  les  chances de voir  à nouveau  un Camerounais  sur  le podium s’est  amenuisé. «On ne va pas vous mentir, nous avons peur. La victoire kenyane s’avère probable cette  année. C’est  pour éviter cela que nous avons envoyé  un  peu  plutôt  les  athlètes s’entraîner à Buéa  sur le parcours », confie Michel Nkolo, le directeur technique national. «Une  victoire  kenyane  ne sera  pas une  surprise », rajoute Yves  Désiré  Ekwalla.  L’un des  kenyans attendus à la  ligne  d’arrivée  n’est  autre  que Chelimo Kemboi médaillé de bronze à la dernière édition de  cette compétition. «Je vous rappelle qu’il était le premier  à arriver au sommet  l’an dernier. Il maîtrise le parcours. C’est un sérieux potentiel  au titre » indique le Directeur  technique  national de la fédération d’athlétisme. «Chélimo est allé dire à ses  frères que c’est possible de remporter cette  course  et ils  sont venus nombreux. Quand un Kenyan paie son billet d’avion  pour  une  compétition, ce n’est pas pour venir s’amuser », rassure le secrétaire général de la ligue régionale d’athlétisme pour le Littoral. La compétition s’annonce très rude et les athlètes camerounais sont  prévenus.
Hervé  Villard Njiélé 

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Ascension du mont Cameroun:   La crise  anglophone menace la 24 ème édition

11 Mars 2019, 20:05pm

Publié par Hervé Villard

La situation d’insécurité  ambiante  dans la  région du Nord -Ouest et  du  Sud  Ouest à l’origine de cette frayeur qui anime les amoureux de« la course  de  l’espoir » qui tiendra  sa 24ème édition le 24 février 2019 prochain.
L’ascension du mont Cameroun encore  baptisé  «course  de l’Espoir»  est entrée dans sa dernière phase préparatoire. Pendant que les athlètes des  différentes régions peaufinent les derniers entraînements, le comité  d’organisation  quant à lui est à pied œuvre pour s’assurer du bon déroulement de l’évènement. Sur le plan organisationnel, il n’y a vraiment aucune  inquiétude à se  faire.  Les  responsables de l’organisation de  cette  compétition sont au  four et au moulin. Il faut échanger  avec  les  sponsors et les partenaires, finaliser les accords, rassurer  les  athlètes  étrangers. Pour se faire,  les réunions avec les  différents partenaires impliqués dans l’organisation sont renouvelées, pour éviter tous les désagréments de dernières minutes.  
A deux jours de  l’évènement, c’est  un  branle bas total qui s’observe. Yves Désiré Ekwalla, secrétaire régionale d’athlétisme pour le Littoral et chef  de projet d’organisation de la «Course de l’espoir», n’a plus de  moment  de repos. Entre son téléphone qui n’arrête de sonner et les nombreuses réunions qu’il a avec les partenaires, il est au bord de l’implosion. Car la  pression est grande.
Les listes d’athlètes disponibles
Au niveau de la fédération camerounaise d’Athlétisme, des réunions avec  le ministère  de Sports  tutelle de  cet  évènement s’intensifient. On  veut s’assurer  que  cet évènement de souveraineté connaîtra un succès parfait. Parlant de la  direction  technique  de  cette  fédération, le gros du  travail a été fait depuis  des  jours. Michel Nkolo le directeur technique national a déjà rendu public la liste  des athlètes devant prendre part à cette compétition de même  que  celui des  officiels.. Cette commission  n’attend plus que la date du 23 février au soir pour distribuer les kits  et  matériel  de  course aux différents  athlètes engagés dans cette compétition.
Sur le plan médical, toutes les mesures sont prises pour que  tout  marche bien. «On a voulu éviter les retards comme ce fut le cas l’année  dernière. Les  visites  médicales ont déjà le et s’achèveront le 23 février  apprend-on.
Insécurité
 Si tout semble  marcher  comme sur des roulettes pour le Comité d’organisation au four et au moulin depuis la clôture de la 23èmeédition de cette  compétition,   c’est du coté de la région du Sud-ouest qui abrite l’évènement, que nait l’inquiétude. Avec  la  situation d’insécurité  ambiante là-bas des  gens craignent que les sécessionnistes ne profitent de cet évènement pour semer le chaos. Surtout que  les nouvelles en provenance  de ces régions  frondeuses  ne  sont pas  encourageantes.  Bavures militaires  par ci, assassinat des soldats par là, incendie des  écoles, incendie des  hôpitaux, les amoureux de cette course ont  peur pour leur vie.  Ils ne sont autant motivés  pour assister à ce  rendez-vous  sportif comme ce  fut le cas  par  le passé. «On a peur d’aller à Buea. Avec les sécessionnistes  qui tuent les militaires et les gendarmes de ce coté tous les jours, on a peur  qu’ils viennent se venger sur nous », déclare Alain fan de cette  compétition. Pour  un  autre adepte de cette course, il faut surseoir à cette compétition parce  que les gens  seront exposés au danger pendant cette  course. «On tue les  gens dans la région du Sud-ouest  tous les jours. Cette situation ne donne pas  envie d’y aller. J’ai peur d’être dans la gueule du loup à Buea», fait savoir  Roland Tchamo
Malgré la situation sécuritaire inquiétante, le comité  d’organisation est plutôt serein. Et pense que l’évènement va plutôt bien se dérouler. Car beaucoup d’annonceurs ont accepté accompagné cette 23ème édition de la course de l’espoir. « Plusieurs annonceurs nous  accompagnent  cette  année. Je peux citer la Sabc, Tradex, la Cnps,le Crédit  foncier. L’année dernière c’était le contraire », déclare Yves désiré Ekwala, serein. Selon   Charles  Kouoh Kotte le  secrétaire générale à la  fédération  camerounaise  d’athlétisme qui rassure.iln’ya  pas  de soucis à se faire au niveau sécuritaire. « la  fête  sera  belle. Des  mesures  sécuritaires ont été prises pour assurer la  sécurité de  tous  ceux  qui prendront part à cet évènement. Il n’y a pas lieu de s’inquiéter», affirme-t-il serein.
 D’après Yves  Desiré  Ekwalla  le chef  de projet d’organisation de la «Course de l’espoir», les populations du Sud-ouest et de la ville de Buea en général gagneraient à protéger cet évènement Car, elles sont les principales  bénéficiaires. «Le nombre d’hôtels qu’il y a à Buea aujourd’hui grâce à  la course du mont Cameroun rivalise avec d’autres grande ville du pays. Qu’était la ville de Buea avant l’avènement du mont Cameroun. Ce sont les populations qui profitent de cet évènement. La course de l’espoir est plus qu’une fête nationale  dans cette partie  du pays», explique-t-il. Avant d’inviter massivement les populations à cette  grande fête nationale.
Innovations
Sur le plan technique et pratique, toutes les régions sont déjà prêtes et  n’attendent que  le  coup d’envoie. Les tests de sélections ont déjà eu lieu et les  athlètes ne font que des derniers rodages en attendant le 24 février prochain pour donner le meilleur d’eux-mêmes. Au chapitre  des innovations, la cagnotte  chez  les  seniors a été maintenue.  A savoir 10 millions pour le vainqueur, 7 millions  pour  le  second et  ciq  millions pour le 3ème. L’organisation a décidé  de primer le vainqueur de chaque étape. Ainsi  tous  ceux  qui a atteindront  les trois refuges en premier recevront un prix. Pour lutter contre la fraude, des  puces  ont été placés  dans  les dossards des coureurs pour contrôler la  course.
Hervé  Villard Njiélé

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Yves  Désiré Ekwalla: «Buea est déjà en pleine effervescence»

21 Février 2019, 21:31pm

Publié par Hervé Villard

Chef  projet de la 24ème édition de l’ascension du Mont Cameroun, Yves  Désire Ekwalla  parle  de  l’organisation de  cette  compétition internationale. Il revient  sur  les  articulations  de  cette compétition et annonce en passant  les  couleurs de cette  grande  fête de l’athlétisme  camerounais à quelques heures de l’évènement
Yves  Désiré Ekwalla: «Buea est déjà en pleine effervescence»
Vous  êtes  le chef de projet de la  24ème édition de  la course de l’Espoir.  Quel  est  l’Etat des à quelques  heures de  l’évènement ?
 La  fédération  camerounaise  d’athlétisme,  avec l’appui du  gouvernement via  le  ministère des Sports et de l’Education physique a mis tout en œuvre pour que l’évènement soit une  réussite. Tout est quasiment prêt. Sur le plan technique et organisationnel, les commissions  sont à pied d’œuvre depuis des mois, les budgets sont connus, chacun s’active pour bien finir  son boulot. Pour dire vrai, on attend plus que le Kick off de  l’évènement prévu  à l’esplanade du stade de Molyko le samedi 24 février 2019 prochain. On a plus besoin de revenir sur le travail que les régions ont abattu. Les listes des athlètes sont disponibles. On va lancer la course avec plus de 500 athlètes dans toutes les catégories les vétérans seniors les juniors dans les deux genres dames et  messieurs.
Sur le plan  pratique, qu’est ce qui est déjà fait au jour d’aujourd’hui ?
 Pour être plus concret, je peux vous dire que les problèmes d’hébergement sont déjà réglés, sur le plan sanitaire on sait déjà où est ce que les athlètes vont passer les tests. C’est à l’hôpital régional de Buea. Au niveau sécuritaire  chapeauté par le  gouverneur de la région du Sud-Ouest Bernard Okalia Bilai, les petits plats sont mis dans les grands pour que tout  fonctionne  bien. Chacun sait déjà ce qu’il a à faire.. Au niveau de la piste, le chemin a déjà été marqué  au niveau du mont Cameroun le tracé a été  déblayé, le stade de Molyko, est pavoisé par les partenaires qui ont cru en nous. Buea est déjà en pleine effervescence par rapport à cette compétition.
 Au début de la préparation de la 24ème édition de la course de l’espoir, on a décrié la réticence des annonceurs. Est ce que la situation à changé ?
 Je ne sais pas si c’est la situation sociopolitique qui règne dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-ouest qui fait problème. Beaucoup de  partenaire  avec  qui on était prêt à signer  sont  partis. Beaucoup  ont  décliné l’offre Mais, je tiens à vous dire que beaucoup  d’entre  eux  malgré  cette  situation  nous  ont  fait  confiance. Quand  un annonceur accompagne votre évènement, il souhaite voir son logo sur les supports de  l’évènement. Or, les banderoles sont déjà sorties, les plaquettes aussi. Bref tous les supports de communication ont déjà été produits.  Il y a des partenaires avec qui on a toujours  fonctionné qui ont  en train de  revenir et cela va permettre de rehausser le  niveau de cette  compétition. C’est ça l’essentiel.
Avez-vous toujours l’appui du partenaire Guinness Cameroon?
 Malheureusement, le contrat avec Guinness est arrivé à son terme  cette année, et il n’a pas  été  renouvelé.. Je  tiens à mentionner que leur absence n’enlève rien à la compétition, puisqu’elle va se tenir. La preuve,  les primes n’ont pas été revues à la baisse. Elles ont  plutôt  augmentées Soit 10 millions  pour le  premier, 7 millions  pour le  deuxième et 5 millions pour le troisième. Il n’y a aucune  inquiétude à ce niveau.
Je voudrais  inviter les populations de Buea,du Sud-Ouest et du Nord -Ouest à se mobiliser pour cet évènement. Puisque la fête d’abord c’est chez eux, c’est leur affaire. Qu’elles oublient les problèmes politiques et ne  mêlent pas la politique au sport. Qu’elles viennent fêter comme elles savent bien le faire. Je  saisi l’occasion pour dire  merci au ministre des Sports et de l’éducation physique qui a  bien voulu rendre la fête belle.
Quelles sont les innovations de la 24ème édition de l’ascension du Mont Cameroun ?
 La cérémonie commencera plutôt que par le passé parce qu’il y aura un grand concert. Car, il y aura une veillée. La fête  foraine a déjà  commencé elle est un peu plus animé. Le nombre d’annonceurs a triplé. Par le passé il y avait un grand annonceur qui faisait ombrage à l’évènement. Aujourd’hui, ils sont nombreux et variés. Et chaque visiteur  trouvera  son  compte.
Sur le plan  mobilisation ne craignez-vous  pas le manque d’affluence ?
 Il n’y a pas matière à s’inquiéter. Je vous rappel que le gouverneur a usé de son pouvoir  pour que le comité d’organisation puisse avoir un hôtel où loger. Car des réservations sont faites depuis l’extérieure. Des gens veulent voir de près ce mont donc la légende dépasse les frontières. C’est  vrai que  la situation sécuritaire fait  peur  mais, tout est  fait  pour que  la  fête soit  belle.
Au niveau  de la couverture médiatique,  les médias ne sont pas lésés ?
Non la commission connait avec qui elle travaille depuis des années. Les médias qui ont demandé les accréditations seront effectivement accrédités. En passant, nous remercions  tous  les médias qui ont voulu nous accompagner dans  le succès de cet évènement. Sur le plan régional, les médias locaux ne seront pas lésés. Il y a une commission  locale qui travaille sur le projet avec l’appuie de la délégation régionale de la  Communication.  Tout est  organisé pour rendre la  fête  belle.
Interview réalisée par Hervé Villard Njiélé

 

 

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Ascension du Mont  Cameroun: Les kényans veulent briser le signe indien

21 Février 2019, 21:15pm

Publié par Hervé Villard

Ils sont plus dizaine à avoir répondu présents à la 24ème édition de l’ascension du Mont  Cameroun qui se  déroule dans  la ville de Buea ce 24 février  2019
départ de  la 23ème édition

départ de la 23ème édition

La  24ème édition de l’ascension du Mont Cameroun est prévue ce samedi 24 février 2019 dans la ville de Buea. Au départ de cette course devenue un grand rendez-vous international,  près de 500 athlètes nationaux et  internationaux. Ces derniers malgré la crise sécuritaire qui  perturbe la vie dans la région du Sud-ouest qui accueille cette course, ont choisi de faire le challenge. A coté de l’important gain à remporter à l’issue de cette course très atypique,  plusieurs athlètes ayant répondu présents à ce rendez-vous annuel souhaitent inscrire leur nom sur la listes des vainqueurs de cette compétition. A coté des athlètes nationaux à qui cette compétition a toujours souri depuis la reforme figurent pareillement 26 athlètes étrangers près à relever le challenge. Les kényans plus nombreux veulent rafler les prix mis en jeu et surtout briser le signe indien.
Car, depuis l’avènement de l’ascension du mont Cameroun il y a aujourd’hui 24 ans déjà,  aucun athlète  étranger  n’a  pu  remporter  le  trophée. La  majorité venue des pays  européens  ont  eu de la  peine  à  franchir  la  ligne  d’arrivée. Bien que champions des autres courses de mont dans le monde,  ils ont toujours eu de la difficulté à s’exprimer  sur  le mont Cameroun. Comme si, cette compétition les vomissait. Allemand, Français, suisses, portugais,  tous ont  connu le  même sors. Et on  ne sait  pourquoi ?
Rapproché des officiels de cette compétition,  pour comprendre cette mauvaise prestation des athlètes étrangers, le caractère unique du Mont Cameroun a été présenté comme  principale raison. C’est pourquoi son ascension n’est pas aisée. «Le  parcours  est parsemé de beaucoup d’embuches pas toujours facile à  surmonter par les étrangers. Seuls les  athlètes nationaux s’imposent toujours parce qu’ils s’entraînent sur ce site et maîtrisent toutes les difficultés. Les étrangers ont un problème d’adaptabilité. Ils arrivent au pays trois jours avant la course et n’ont pas le temps de s’adapter. Le relief, le climat et la végétation sont différents», fait savoir Michel Nkolo le directeur technique national à la fédération camerounaise d’athlétisme.
Les  kényans menacent

Si  depuis  le  nouveau format de l’ascension du Mont  Cameroun  aucun étranger n’a plus remporté  la  course de  l’espoir, la probabilité que  le signe  indien  soit  brisé à l’occasion de al  24ème édition  est  grande. Car,  parmi  les champions de toutes les pistes  d’athlétisme  du monde, les  kényans   se  recrutent  en  nombre  important  à cette  édition de la  course de l’espoir. D’après  les membres  du comité d’organisation de  cette compétition,  treize kényans ont répondu à l’appel  et seront présents  sur la ligne de départ. Contrairement à  l’année dernière où on ne retrouvait  que 3 Kényans, leur  nombre  a quadruplé  en  cette  édition. Du  coût,  les  chances de  voir  à  nouveau  un  camerounais  sur  le  podium s’est  amenuisé. « On ne  va  pas  vous  mentir,  nous  avons  peur.  La  victoire kenyane s’avère probable  cette année. C’est  pour éviter cela que  nous avons envoyé  un peu plutôt les  athlètes s'entraîner  à Buéa sur le parcours », confie  Michel Nkolo, le  directeur technique  national. «Une  victoire kenyane  ne sera pas une  surprise", rajoute Yves  Désiré  Ekwalla.  L’un des kenyans attendus à la ligne  d’arrivée  n’est  autre  que Chelimo Kemboi médaillé de bronze à la dernière édition de  cette compétition. «Je vous rappelle qu’il était le premier  à arriver au sommet  l’an dernier. Il maîtrise le parcours. C’est un sérieux potentiel au titre » indique le Directeur  technique national de la fédération d’athlétisme. «Chélimo est allé  dire  à ses  frères que c’est  possible de remporter cette  course  et ils  sont venus nombreux. Quand un Kenyan paie son billet d’avion  pour  une  compétition, ce n’est pas pour venir s’amuser », rassure le secrétaire général de la ligue régionale d’athlétisme pour le Littoral. La compétition s’annonce très rude et les athlètes camerounais sont  prévenus.

Hervé  Villard Njiélé                     

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