/file%2F1001789%2F20250206%2Fob_58a252_fourteen-1200x675-1-660x330.webp)
Le blog de Hervé Villard Njiélé
Blog a caractère informatif éducatif et culturel qui vise la formation de tous ses lecteurs. Blog important à visiter. ce blog vous renseigne sur l'actualité camerounaise en générale et africaine.
Match d'Exhibition: Les Lions indomptables séduisent leurs fans
Les poulains de Rigobert song Bahanag ont communié avec les fans de Douala lors d’un match d’exhibition contre la une sélection des joueurs locaux. Score de la partie 4-1
La première journée des éliminatoires de la coupe d’Afrique des nations Cote d’Ivoire 2023 a débuté le 4 juin dernier sur l’ensemble du continent. Comme annoncé par votre journal la semaine dernière, en l’absence du Kenya adversaire du Cameroun pour cette première journée suspendu de ce tournoi En l’absence de la sélection fanion de football du Kenya qui ne participera plus aux éliminatoires de la coupe d’Afrique des nations de football Côte-d’Ivoire 2023, parce que disqualifiée par Caf, Rigobert Song Bahanag a organisé un match test pour les deux sélections à sa charge. Un moyen pour l’ancien capitaine de l’équipe fanion du Cameroun de voir qui des joueurs locaux peut intégrer la sélection fanion. Même s’il est question pour les deux groupes de Rigobert Song de se familiariser, le manager sélectionneur des Lions Indomptables voulait surtout jauger le niveau de tout le monde, préparer techniquement et tactiquement ses poulains en vue du match contre le Burundi le 9 juin 2022 prochain.
L’autre facette de ce match d’exhibition la plus attendue était le retour des Lions Indomptables au stade de la Réunification de Bepanda. Un retour plutôt bien accueilli par les fans de l’équipe nationale fanion de football ayant répondu massivement présent à ce rendez-vous. Deux ans après leur dernier match dans cet antre les poulains de Rigobert Song voulaient de redonner du boum au cœur des fans de la ville de Douala. Et le sparing partner, une sélection des joueurs locaux que le public habitué de ce stade connait pour la plupart, était à la hauteur.
Apam allume la mèche
Au coup d’envoi de cette rencontre on retrouve chez les joueurs locaux au niveau du compartiment offensif des joueurs comme Beo Batto des Astres de Douala, Wassou Goue de Coton sport de Garoua et Joseph Apam Apam attaquant d’Apejes de Mfou meilleur buteur de la Mtn elite 1. C’est d’ailleurs lui qui inscrit l’unique but de la sélection locale dans cette partie finalement gagnée par les Lions indomptables Seniors (1-4). Suite à une combinaison menée sur le côté droit Wassou Goué réussit à se dejouer de la défense des Lions Indomptables Jospeh Apam apam qui s’est joué du marquage de Christopher Woo, nouvelle recrue dans la tanière des Lions avant de punir Epassi le second gardien des Lions indomptables Le stade de la réunification est en liesse. Le public donne de la voie. Il veut voir ses joueurs locaux malmené les Lions Indomptables. Ces derniers multiplient des assauts dans la défense d’Epassi.mais peche par leur immaturité. Le spectacle est au rendez-vous. Oyongo Bitolo, Ignatus Ganago; Kunde Malong, Soni Kevin titularisés ont de la peine à s’exprimer. Le stade de la réunification de Bepanda devient un chaudron. Ca hurle de joie; le public espère voir les locaux faire la peau aux Lions indomptables. Comme pour dire à Rigobert Song Bahanag qu’il y a au terroir de nombreux joueurs qui peuvent faire partir de sa sélection. Malheureusement, cet espoir n’a duré que 20 minutes.
Sur deux accélérations de Nkoudou servi dans la surface de réparation, celui bas la défense des locaux mais est fauché dans la surface de réparation. Si le premier penalty ayant permis à Ganago d’égaliser est propre, le second concrétisé par Oyongo Bitolo est dénoncé par le public. C’est sur ce score en faveur de l’équipe B de la sélection des Lions indomptables s’achève.
A la reprise, le décor change, ce sont les héros de Blida qui rentre sur l’aire de jeu à l’exception de Karl Toko Ekambi. André Onana ; Ngadeu Ngadjui, Jean Charles Casteletto, Nouho Tolo, Fai Collins, Francs Zambo Anguissa, Martin Honla, Oyongo Bitolo, Moumi Ngamaleu, Aboubacar Vincent, Choupo Moting sont ovationnés par ce public enthousiaste. Certains ont la chair de poule ; L’animation de Ngando Picket vient rajouter une autre coloration à cette fête. Sur l’aire de jeu c’est le régal. André Onana va démontrer sa grande classe. Nouho Tollo va faire valoir sa fougue sur le côté gauche. Idem pour Choupo Moting Zambo anguissa. Aboubacar Vincent inscrira d’ailleurs un penalty au courant de cette manche. C’est donc sur un score de 4 buts contre 1 que les lions indomptables comme contre le Mozambique sous l’aire Conceicao vont marquer leur comeback au stade de la Réunification de Bepanda. Ce sera d’avantage une communion avec le public, une rencontre d’exhibition pour présenter des héros de Blida au public de Douala. Une initiative que le public souhaite que l’on répète.
Hervé Villard Njiélé
Me Magloire Tamo: Il faut arrêter d’acheter les terrains aux villageois, ça tourne toujours au vinaigre ».
Avocat de formation et promoteur d’une agence immobilière agréée, Me Sylvestre Magloire Tamo, réagit aux évictions forcées et aux nombreuses démolitions de maisons en cours dans la ville de Douala. A côté des problèmes de titres fonciers qui manquent le plus souvent aux victimes de ces démolitions forcées, Me Sylvestre Magloire Tamo expert en matière foncière invite les habitants de Douala à être vigilants. A toujours demander et vérifier les titres fonciers avant tout achat de terrain. Dans une interview accordée à La Nouvelle Expression, le CEO de Wisdom international invite les Camerounais et les Doualais en particulier à s’attacher les services des agences immobilières agréer au moment d’acquérir un lopin de terre.
La ville de Douala et les populations de Bali sont sidérées par les démolitions qu’il y a eu dans cette ville la semaine dernière. Quel commentaire faites-vous à ce sujet ?
Aussi choquant que cela puisse paraître, ce qu’il y a lieu de faire est de rentrer dans le fond du problème posé par les populations de Douala en général et celles de Bali en particulier pour analyser les différentes hypothèses.
Si ces populations ont été déguerpies à tort, elles ont des recours qu’elles peuvent exercer auprès des juridictions compétentes pour obtenir réparation du préjudice subi. Pour cela, il faut qu’elles aient qualité pour saisir lesdites juridictions. Et pour avoir qualité en matière il faut être au préalable détenteur d’un titre foncier qui vous confère le droit de propriété sur l’espace objet de déguerpissement.
Selon les informations, ces populations n’ont pas été indemnisées avant les démolitions. Comment justifiez-vous cet état de fait ?
S’il est démontré que ces populations ont été abusivement déguerpies, il leur revient d’exercer des recours auprès des juridictions compétentes pour obtenir réparation du préjudice qu’elles auraient éventuellement subi. Toutefois, ces recours ne seront recevables autant que ces derniers soient détenteurs d’un titre de propriété en bonne et due forme notamment un titre foncier.
En tant que juriste, que prévoit la loi en matière d’éviction forcée ?
Il y a lieu à ce niveau d’envisager 2 hypothèses :
La première selon laquelle l’occupant est possesseur de bonne foi. Lorsque celui-ci est de bonne foi, il doit être au préalable indemnisé avant éviction. Autrement, l’administration ordonnatrice du dit déguerpissement pourra être poursuivie pour voie de faits aux fins d’une indemnisation conséquente en réparation de préjudice subi. Au sens de la loi, le possesseur de bonne foi désigne toute personne qui occupe la parcelle en vertu d’un titre dont elle ignore le vice. C’est le cas notamment des personnes détentrices d’un titre foncier annulé. Par ce qu’en droit camerounais, seul le titre foncier atteste la propriété d’un bien immobilier.
La deuxième hypothèse est celle selon laquelle l’occupant est de mauvaise foi, c’est-à-dire tout occupant non détenteur d’un titre foncier. Dans ce cas, le déguerpissement peut être ordonné à ses frais et sans indemnité. Bien plus, ce dernier est passible selon la loi camerounaise de 1980 portant atteinte à la propriété foncière de répression assorti d’une peine d’emprisonnement et/ou d’amende. Et le propriétaire du terrain a même la latitude de s’approprier les constructions érigées sur sa parcelle sans payer le moindre sous à celui qui a construit sur le terrain d’autrui.
Les démolitions au quartier Bali ne sont que la suite d’une longue série engagée dans la ville de Douala depuis des années. Pourquoi détruit-on autant dans la ville de Douala ?
Au regard de l’évolution de cette cité balnéaire et suivant le plan d’urbanisation, les maisons sont détruites en raison d’une certaine anarchie dans les constructions. Et c’est en réparation de ce désordre qu’on observe de part et d’autre, les constructions anarchiques ou très peu sont ceux qui sont détenteurs d’un titre foncier et un permis de bâtir. L’administration qui se veut dorénavant moins complaisante est en train de mettre les pendules à l’heure. D’une part.
D’autres part, les particuliers détenteurs d’un titre foncier et qui se sont vu leur parcelle occupée par des personnes n’ayant aucun droit exécutent des décisions de justice qui les remet dans leur droit.
Les démolitions fréquentes dans la ville de Douala effraient tous ceux qui y vivent. Pouvons-nous trouver des espaces de terrain sécurisés dans cette ville ? Comment faire pour éviter que les casses d’aujourd’hui ne se reproduisent demain ?
La première démarche pour tout chercheur d’une parcelle de terrain pour son logement est de se diriger vers des professionnels en l’occurrence les agence de promotion immobilières dûment agréé par l’Etat qui seules peuvent les accompagner de bout en bout de la recherche du site aux finitions de leurs constructions.
Naturellement, on peut trouver des terrains sécurisés dans la ville de douala dès lors que selon les statistiques, à peine 20/100 de la population de cette population occupe un espace en vertu d’un titre régulier. D’où la campagne de sensibilisation que les autorités étatiques et la mairie de la ville ont engagé pour amener les gens à rentrer dans l’orthodoxie des choses.
Le conseil que je peux donner aux populations est qu’elles doivent toujours se rapprocher des professionnels dûment habilité pour éviter de se faire arnaquer, d’arrêter d’acheter les terrains prétendument aux villageois parce que généralement ça tourne toujours au vinaigre.
Aussi, respecter le plan d’urbanisation nous évitera les casses qui engendrent les hurlements et cris de détresse que nous observons aujourd’hui et Wisdom International, agence immobilière dûment agréée par l’Etat du Cameroun se place en pole position aujourd’hui pour vous accompagner dans ce processus, car demain se construit aujourd’hui.
Interview réalisée par Hervé Villard Njélé
Dieudonné Ivaha Diboua (Gouverneur de la région du Littoral) «Je veux d'abord calmer les esprits»
Il était question pour nous de dresser le constat que cette casse a fait très mal dans les cœurs des Bellois, de la population de Douala du Cameroun et d’ailleurs. Lorsqu’on voit ces images c’est assez traumatisant. Mais, il a été question ici pour nous de trouver dans quel conteste cela a été fait. Et c’est un dossier qui date relativement depuis 2014 les procédures ont été multiples et à la fin je pense qu’il y a un élément qu’il est nécessaire de signaler, puisqu’il y a eu plusieurs concertations. Il se trouve qu' une partie de cette population était au fait de ce que la casse allait se produire. Mais il fallait qu’ils touchent leur indemnisation. Beaucoup de bénéficiaires ont libéré les maisons avant. Et au moment où les engins cassaient, il n'y avait plus personnes dans la maison.
Une partie de la population qui n’a pas été recensée s’est trouvée choquée parce qu’on a effectué des destructions alors qu’ils n’avaient rien touché. Donc j’ai tenu à ce que l’on puisse d’abord calmer les esprits. Puis j’ai mis sur pied un comité Ad hoc avec les élites de ce canton, les parlementaires, les services techniques pour qu’on puisse revisiter ce terrain de fond en comble. Voir où les casses ont débordé et enregistré ceux qui ont été victimes de manière collatérale à ces casses. Et nous allons ainsi faire un rapport à la haute hiérarchie. J’ai également demandé que l’investisseur arrête également les travaux le temps que cette commission travaille et nous rende sa copie. Donc ils ont un mois à attendre pour que cette commission travaille en toute quiétude.
Propos recueillis par Hervé Villard Njiélé
Déguerpissement à Bali : Le gouverneur ordonne l’arrêt des travaux
La réunion d’échange entre le gouverneur de la région du Littoral, les chefs Sawa les représentants des familles
La réunion d’échange entre le gouverneur de la région du Littoral, les chefs Sawa les représentants des familles des déguerpis et les élites Sawa a permis de prendre des mesures visant à apaiser la colère des déguerpis du village Dikolo à Bali.
Le visage serré, le regard plein de fureur qu’affichaient les populations de Dikolo, les élites Sawa et leurs chefs traditionnels en entrant dans la salle des banquets de la région du Littoral a presque disparu. Au sortir de cette rencontre avec le gouverneur de la région du Littoral et les autres responsables de l’administration dans le département du Wouri, ces derniers avaient un visage détendu. Un signe qui traduit effectivement que les discussions avec le patron de la région sont sur la voie de l’apaisement de la tension ambiante dans la ville de Douala depuis le 14 mai 2022 dernier, date du déguerpissement des populations du village Dikolo à Bali.
En effet au regard de la tournure que prend ce dossier de déguerpissement, et des risques de trouble à l’ordre publique que cela pourrait engendrer, le gouverneur de la région du Littoral Dieudonné Ivaha Diboua a convié les différentes partie prenantes de ce dossier à un échange dans ces services ce samedi 28 mai 2022 dernier. Une chose qui n’arrive pas souvent. Pendant plus de deux heures et demie d’échange, des mesures ont été prises.
Notamment l’arrêt des travaux sur chantier. Il faut noter qu’au lendemain des démolitions des maisons sur ce site les travaux ont commencé quelques jours après. On a commencé par ramasser tous les débris qui se trouvaient sur le site. Après cette phase, les engins ont commencé le terrassement de cet espace. Bref les travaux allaient à une grande vitesse. Une chose qui a choqué les populations de Dikolo déguerpis. Car en plus d’être déguerpis sans avoir été avertis pour les uns et indemnisés les autres. Ces derniers ont multiplié des mouvements de revendications et même une marche pacifique pour dénoncer l’injustice criarde et à ciel ouvert dont elles sont victimes. Cette première mesure a donc pour mission de calmer les colères. «Une partie de la population qui n’a pas été recensé s’est trouvée choqué parce qu’on a effectué des destructions alors qu’ils n’avaient rien touché. Donc j’ai tenu à ce que l’on puisse d’abord calmer les esprits »
Comme seconde mesure prise durant cette rencontre également, le gouverneur au nom du gouvernement de la république a décidé de la reprise du recensement sur le site déguerpis, d’identifier ceux qui ne l’ont pas été. Il sera certainement au courant de ce recensement qui se fera dans un mois à partir du 30 mai 2022 afin de réexaminer les indemnisations des populations de cette partie de la ville de Douala désormais sans abris pour la plupart.
Une commission ad hoc pilotée par le secrétaire général des services du gouverneur et donc sont membres les membres du parlement de la ville de Douala, les sénateurs, les hommes politiques, quelques représentants des familles déguerpis sur le site du village Dikolo.
Hervé Villard Njiélé
Reconnaissance; Le cardinal Christian Tumi honoré
Le prélat a été fait commandeur de l’ordre de la valeur à titre posthume. Sa médaille lui a été décernée par Dr Dion Ngute, le Premier Ministre qui représentait le représentant personnel du président de la république.
Le cardinal Christian Tumi, l'unique que le Cameroun a connu depuis l’existence de l’église catholique a été inhumé ce mardi 20 avril 2021 à la cathédrale Saint Pierre et Paul de Bonadibong à Douala. Celui qui a accompli de manière «élogieuse» sa mission sacerdotale et sociale pendant son séjour terrestre a été porté en terre par les membres du clergé catholique d’Afrique et du monde. Au rang desquels le nonce apostolique du Cameroun et de la Guinée équatoriale, le cardinal de Kinshasa, les archevêques, les évêques du Cameroun et d’ailleurs, des prêtres et plein d'autres membres.
Bien avant son inhumation, celui qui a été présenté dans les différents témoignages comme un «exemple de citoyen et de berger à suivre», a été honoré par le Cameroun son pays d’origine qu’il a aimé de tout son cœur, de toute son âme et de toute sa pensée. Il a été élevé au rang de commandant de l’ordre de la valeur à titre posthume. La médaille a été déposée sur son cercueil par Dr Dion Ngute le Premier ministre qui représentait le Chef de l’Etat Paul Biya à ces obsèques officielles. Celui-ci s’est au préalable prosterné devant la dépouille de celui qui a milité en vain pour la résolution de la crise anglophone, avant de déposer ladite médaille. «En vertu des pouvoirs qui me sont conférés, je vous fais commandeur de l’ordre de la valeur à titre posthume», a déclaré officiellement le Premier ministre. Selon des informations, la médaille qui reconnaît les loyaux services rendus à la nation symbolise en fait une marque de reconnaissance de la part du gouvernement camerounais.
Un gouvernement qui curieusement n’a pas toujours partagé les points de vue du prélat de son vivant. Souvent taxé d’opposant à cause de ses prises de positions dans la gestion des affaires de la cité, le cardinal Christian Tumi qui envisageait l’organisation de la Conférence générale anglophone pour résoudre la crise au tout début n’avait pas reçu l’appui du gouvernement. Il avait été presqu’esseulé dans ce combat qui a pris des proportions démesurées aujourd’hui. Bien qu’honoré aujourd’hui, beaucoup pense que c’est une forme d’hypocrisie gouvernementale qui a été faite. Avec ce geste. «Vous l’avez taxé d’opposant hier, il était l’ennemi du gouvernement de son vivant. Les proches du pouvoir avaient même dit qu’il voulait être président de la république. Tout cela parce qu’il dénonçait ce qui ne marchait pas. Aujourd’hui il meurt on vient lui donner la médaille. C’est la médaille de quoi?», se sont interrogés quelques curieux pendant cette cérémonie. Bien avant, le cardinal Christian Tumi a eu droit aux hommages militaires.
Né vers 1930, le cardinal Christian Tumi meurt à l’âge de 91 ans. Le prélat moteur du développement et de l’expansion de l'Église catholique au Cameroun s’en va avec le sentiment d’avoir rempli sa mission sur terre.
Hervé Villard Njiele
Kella Gamo épouse Seudieu Sidonie; «La Covid 19 a perturbé le secteur»
Kella Gamo épouse Seudieu Sidonie
«La Covid 19 a perturbé le secteur»
Président directeur général de l’institut supérieur de gestion et de l’hôtellerie KGS de Douala Kella Gamo épouse Seudieu Sidonie parle des soutenances de fin de formation en hôtellerie dans son établissement. Elle évoque au passage la qualité des travaux et invite les étudiants à plus de concentration pendant leurs différents travaux et les effets de covid 19 sur le secteur de l'hôtellerie
La production et la soutenance des rapports de fin de stage dans votre établissement, vient de s‘achever. Que pensez-vous de l’ensemble des travaux ?
Mes impressions sont bonnes parce que nous sommes déjà à la fin de formation de la deuxième promotion de suites. Nous sommes ravis pour cette 2éme promotion malgré la Covid que nous puissions terminer les soutenances dans de bonnes impressions. Les étudiants ont été braves. Les mentions vont d’excellent a bien. Cela suppose que le corps enseignant que je dirige a bien rempli sa mission, le corps administratifs
Est ce que ces étudiants finissant peuvent directement intégrer le marché de l’emploi?
Bien évidemment ce sont des produits prêts à l’emploi. D’ailleurs lors de leur stage, 90% de ces étudiants ont été retenus par les hôtels trois et quatre étoiles et les restaurants trois fourchettes. C’est une satisfaction totale. L’année dernière ce n’était pas évident, tous ont eu leur stage et malgré le covid ils ont reçu une bonne formation. Nous avons eu trois majors cette année et nous espérons qu’avec ces derniers cours qu’ils reçoivent avant l’examen national, qu’on en aura un peu plus cette fois-ci.
Quel est la plus value de la formation dans votre institut?
La plus value au sein de notre institut s’étend au moins sur cinq volets. Le nous mettons un accent sur l’hygiène. Ici nos étudiants sont formés dans le strict respect des critères internationaux d'hygiène. Nos étudiants répondent aux critères internationaux en matière d’hygiène dans le secteur de la concurrence. Aujourd’hui il y a des promoteurs qui peuvent avoir des représentations ailleurs, cela repose sur l’hygiène. La qualité de la formation aussi et un autre volet. Ils ont de bons formateurs, les formateurs sont en majorité des conseillers dans de grands hôtels et restaurants. Ils sont la possibilité de faire à la fois la théorie et la pratique.
Le cadre de la formation est un autre élément majeur. Nos salles de banquets sont équipées pour la cuisine, les salles de cours ils ont les travaux pratiques tous les mois pour appliquer ce qu'ils apprennent en théorie. Il y a aussi le volet présentation, ils ont la possibilité d’avoir trois tenues. Le dernier point concerne l’aspect pédagogique. Nous avons des enseignants de haut volt et qui dispensent les cours dans un environnement propices qui permet aux étudiants d’être épanouies
Interview réalisée par Hervé Villard Njiele
Hôtellerie; De nouveaux professionnels bientôt sur le marché
Ces derniers ont soutenu leur mémoire de fin de stage le 13 avril 2021 dernier à l’institut supérieur de gestion et de l’hôtellerie Kgs de Douala. C’était en présence d’un jury de professionnels du secteur et de nombreux parents.
«J’ai soutenu en management et technique d'hébergement qui est ma spécialité. Ça s'est très bien passé, je suis fier de ce que j’ai fait. Le Jury aussi était content de mon travail. Et je peux vous dire que c’est le résultat de plusieurs mois de travail acharné et d’abnégation», Pire Owen, étudiant à l’Institut supérieur de gestion d’Hôtellerie Kgs est tout heureux. Après sa soutenance, il est tout excité et rêve déjà d’une brillante carrière dans son secteur de l’hôtellerie. Après avoir obtenu la mention très bien lors de la soutenance de son rapport de stage, celui-ci n’attend plus que les résultats de Bts en hôtellerie pour faire ses preuves. «Les soutenances dans l’ensemble se sont bien passé et moi et mes camarades de classe n’attendons plus que les examens pour montrer de quoi on est capable», poursuit-il avec sérénité». Avant d’ajouter qu’il est prêt à l’emploi.
Tout prêt de lui Meujichin Batoumen Christelle Olivia continue de faire la séance de photo avec les membres de sa famille pour immortaliser cet instant. Après avoir soutenu avec succès son rapport de stage, cette dernière est émue et félicite ses enseignants sur la qualité de formation reçue. Elle espère surtout décrocher rapidement un travail, son diplôme en main. «Ma formation s’est bien déroulée ici. Le cadre de la formation et les équipements m’ont permis de mieux assimiler mes leçons. Pendant mon stage c’était plus facile de m’adapter parce que les outils étaient presque les mêmes. On nous a bien formés dans l’ensemble », déclare celle qui est en train d’achever sa formation en Gestion et management hôtelier.
Comme Piri Owen et Meujichin Batoumen Christelle Olivia continue, c’est environ trente étudiants de l'Institut supérieur de gestion et de l’hôtellerie Kgs de Douala qui toquent déjà les portes de l’emploi. Après deux années de formation sanctionnées par l’obtention d’excellente formation, ils aspirent retrouver les entreprises pour montrer leur savoir-faire. « On ne finit pas une formation à l’institut supérieur de gestion et de l’hôtellerie Kgs de Douala pour aller dormir. C’est pour faire quelque chose. Vous n’allez pas chômer. Si les hôtels ne vous recrutent pas ils ont tous les outils pour être indépendant et monter leurs propres affaires. D’ailleurs avant la fin de l’année comme c’est souvent le cas, certains seront déjà partis. Plusieurs d’entre eux après les stages ont marqué positivement les esprits. D’ici la fin d’année académique ils seront recrutés. Nous formons des hommes et non des diplômés»’ a précisé Sidonie Kella Gamo, épouse Seudieu, Pdg de cette institution.
J’ai envoyé mon fils se former ici, j'ai entendu parler de cette école et je me suis dit j’essaie. J’avais une inquiétude parce qu’il y a une formation bilingue. Mais, dès que j’ai assisté à la soutenance, j'ai apprécié son travail. J’ai été très émue. Je remercie mon fils et cet institut de formation. Je suis heureuse pour elle.», affirme dame Nkong Grace, parent.
Opportunités
En effet, les professionnels du secteur de l’hôtellerie qui viennent d’achever leur formation ont plus de chance de trouver de l’emploi. Car, avec le boom du secteur hôtelier que l’on observe dans les villes devant abriter les poules du championnat d’Afrique des nations qui se joue au Cameroun en janvier prochain, la demande d’emploi dans ce secteur d’activité sera abondante. Reconnu mondialement pour son hospitalité, le pays des Lions indomptables qui doit réserver aux 24 équipes qualifiées et leurs supporteurs un accueil chaleureux doublé a déjà demandé aux hôtels sélectionnés, d’améliorer le site, de recycler des personnels et de recruter de nouveaux personnels.
Hervé Villard Njiele
Jacques Elimbi président Efbc; «L’esprit de Patricia Berthelot a effectivement régné sur ce tournoi».
Président de l’Ecole de football des brasseries du Cameroun, Jacques Elimbi se prononce sur la première édition de l’Easter cup Patricia Berthelot qui vient de s’achever avec la victoire éclatante de l’école de football des brasseries du Cameroun sur Coton Sport junior en finale (4-1). Présent à cette finale très courue, celui qui préside aux destinées de cette école de football revient sur ce tournoi. Après un bilan sur le plan organisationnel et des félicitations aux équipes participantes, il revient sur la nécessité d'extérioriser cette compétition qui fait la promotion du football jeune au Cameroun.
La première édition de l’Easter cup Patricia Berthelot vient de s’achever avec le succès de l’école de football des brasseries du Cameroun sur Coton junior. On imagine la joie du responsable que vous êtes?
Beaucoup de joie. Parce que ce tournoi a pu se tenir dans un contexte sanitaire complexe que tout le monde connaît. A un moment donné nous avons hésité. On a cru qu’on n’allait pas réussir à l’organiser. Mais heureusement. La première satisfaction, c’est pour le fait que le tournoi se soit tenu. Et que cette première édition ait eu le succès apprécié de tous malgré la pandémie. Naturellement, avec le succès réalisé par l’Ecole de football des brasseries du Cameroun (Efbc) à la finale et de manière éclatante sur un nouveau site, on pense que l’esprit de Patricia Berthelot qui est née un 7 avril autour d’une pâques a effectivement régné sur ce tournoi.
Comme par coïncidence ou fait de hasard, le meilleur buteur de ce tournoi pour l'École de football des brasseries du Cameroun durant cette finale portait le numéro 7 .Et c’est lui qui a d’ailleurs été désigné comme le meilleur joueur du tournoi. Vous voyez donc qu’il y a comme le signe du destin autour de ce tournoi, autour de cette grande dame de regrettée mémoire, qui parraine cet évènement depuis le ciel ou nous l’espérons prêt du seigneur.
Il faut reconnaître que la compétition dans l’ensemble avait un niveau technique un peu plus relevé que les autres?
Effectivement, tout est à l’honneur du Cameroun reconnu comme un grand pays de football. Nous avons de nombreux talents qui sont en train de partir. Le championnat a repris après de nombreux litiges. Nous sortons d’un championnat d’Afrique des nations très populaire et d’un niveau très relevé au Cameroun. C’est certainement une vague extrêmement positive de notre football. Comme ce sont les jeunes qui y contribuent, on ne peut que se réjouir du niveau technique du jeu observé durant ce tournoi. Vous savez les jeunes c’est l’avenir du football.
Après l’édition 2020 manquée à cause de la Covid 19 vous attendiez-vous à un tel succès sur le plan organisationnel?
Le succès de l’organisation de cette compétition ne nous surprend pas. Vous savez vous même que la Eater cup c’est une petite compétition. Au niveau du Cameroun, la société anonyme des brasseries du Cameroun est une machine en matière d’organisation des évènements. Mais, vous pouvez bien organiser et les autres n’adhèrent pas. Nous remercions et félicitons l’engagement et la participation des autres équipes. Sans eux, on ne pouvait rien faire. Nous remercions la participation des joueurs des autres académies de football, des médias autour de ce tournoi. Il faut féliciter les encadreurs qui ont abattu un travail de titan. Réussir à maintenir les enfants pendant cinq jours de dure compétition, ce n’est pas facile. Ça veut dire que dans l’ensemble ces techniciens sont des meilleurs dans leur domaine.
La finale de ce tournoi s’est tenue pour la première fois hors des installations de l’Ecole de football des brasseries du Cameroun. Est-ce qu’on peut rêver d’une délocalisation totale de ce tournoi l’année prochaine?
C’est ce que nous avions envisagé .Et nous pensons que ce tournoi aujourd’hui, au vu de sa cote de popularité, mérite de se dérouler sur ce type d’infrastructure. Le Cameroun aujourd’hui a la chance d’avoir des infrastructures de qualité, ou, des gens peuvent regarder un match de plus de quatre-vingt-dix minutes dans de très bonnes conditions. C’est notre souhait. Le ministère des Sports et de l’éducation physique nous a fait l’honneur cette fois-ci en nous accordant le stade annexe omnisports de Bépanda. On espère qu’il le fera la prochaine fois sur une longue durée.
Après le trophée gagné à Limbe vous venez de gagner un nouveau trophée à Douala. Il faut dire que c’est une bonne année pour vous ?
Vraiment ce ne sont que des choses heureuses. Laissez-moi vous dire que c’est le fruit d’un travail acharné, permanent. Faire du sport et étudier comme ces garçons le font, c’est vraiment difficile vous voyez comment ils le font avec sérieux. Il y a un énorme travail à la base. Après une période d’interruption à cause de Covid19, ces gamins ont retrouvé la sensation de jouer ensemble. C'est bénéfique pour eux. Mais, il y a un gros travail derrière.
Interview réalise par Hervé Villard Njiele
Easter Cup Patricia Berthelot; L'Efbc vainqueure de la première édition
Après deux années de disette, la sélection U18 de l’Ecole de football des brasseries du Cameroun vient de renouer avec le trophée. Elle a battu Coton junior en finale (4-1). C’était ce week-end à Douala.
La joie des supporters de l’Ecole de football des brasseries du Cameroun était incommensurable. A la fin de la finale du tournoi dénommé Easter Cup Patricia Berthelot organisé par l’Ecole de football des brasseries du Cameroun (Efbc) pour faire la promotion du football jeune au Cameroun, ces derniers ont envahi le stade criant et de joie. Les joueurs et encadreurs de cette équipe étaient aux anges. Car, ils venaient de réaliser leur vœu le plus cher ; remporter ce prestigieux trophée qui les fuit depuis au moins trois éditions.
En effet, vainqueur de la 1ere et de la 2eme édition de l’Easter Cup, l’Efbc n’avait plus goûté aux délices de ce sacre. Finaliste en 2018 lors de la 4eme édition, les poulains du coach Ojong avaient perdu devant coton sport de Garoua. «Je rappelle qu'en 2016, on a gagné Coton sport de Garoua (2-1) dans la souffrance en finale. On s’est encore retrouvé en demi-finale en 2017, nous nous sommes battus (1-0). Ce n’était pas facile. Et en 2019, on se rencontre et ils nous gagnent (2-1). Le match d’aujourd’hui est une confrontation que j’ai bien préparée», a expliqué Ojong Oben, heureux de ce sacre. Et surtout de cette belle victoire. Obtenue face à un adversaire redoutable.
Au début de la 6eme édition de cette compétition désormais baptisée «Easter Cup Patricia Berthelot», il avait promis de remporter cette compétition pour rendre hommage à Patricia Berthelot, ancienne présidente de l’Efbc de regrettée mémoire. Chose qu’il a faite de la plus belle des manières.
Lors de la finale de ce tournoi qui les opposait à Coton sport de Garoua junior, l’équipe de l’école de football des brasseries du Cameroun(Efbc), ont cravaché dur pour arracher le trophée mis en jeu. La bonne prestation de Régis François Mughe attaquant de l’Efbc élu meilleur joueur eu tournoi, du milieu de terrain Mangana, véritable lumière dans cette finale d’Ewouki Ndoumbe attaquant , de Camara Lassina pour ne citer que ceux-ci ont permis à la sélection U-18 de l’Ecole football de brasseries du Cameroun de battre Coton sport de Garoua double tenant du titre.
Le match
Dès le coup d’envoi de cette rencontre les joueurs de l’Efbc mettent le pied à l’étrier. Ils foncent directement vers les buts dès qu’ils ont le ballon. Malgré quelques soucis de précision due à la témérité des défenseurs de Coton, ils trouvent le chemin des filets dans la moitié de la première manche. Sur un coup franc, bien servi dans la surface de réparation pousse Baleba propulse le cuir au fond des filets.
L’égalisation de Coton sport intervient quelques minutes seulement après à travers Stanislas Madi. A la pose les deux équipes sont à égalité. Mais à la reprise, l’entrée de Mangana milieu de terrain vient faire basculer la rencontre en faveur de l’Efbc. Sa vision du jeu permet à l’Efbc d’inscrire successivement trois autres buts. Ndoumbe et Régis Mughe, qui a signé un doublé son à la finition de magnifique actions. Et a remporté haut la main cette finale devant des anciennes gloires comme Joseph Antoine Bell, Nicolas Anoudji, Rigobert Song Bahanag. Et surtout devant les responsables de l'École de football des brasseries du Cameroun, des nombreux recruteurs et des membres et proches de Patricia Berthelot.
Hervé Villard Njiéle