Développement participatif : La fondation camerounaise de la terre vivante (Fctv) au secours des populations
Près de 80 micro-entrepreneurs formés par cette institution ont reçu des diplômes de fin de formation ce 3 juillet 2013 à Douala. C’était à l’occasion d’une cérémonie solennelle organisée à cet effet.
C’est l’amphithéâtre de l’institut panafricain pour le développement de la région Afrique centrale (Ipd-ac)) qui a servi de cadre à la remise des diplômes aux près de quatre-vingts micro-entrepreneurs formés par la fondation Camerounaise de la terre vivante(Fctv) hier à Douala. Ces diplômes ont été remis en présente du délégué départemental du ministère de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable pour le Wouri, des responsables de la fondation camerounaise de la terre vivante, des hommes de médias et plusieurs autres curieux.
Pendant cette cérémonie très courue, on a appris que, les récipiendaires du jour qui sont pour la plupart des propriétaires, gestionnaires, ou associés aux micro-entreprises de valorisation des déchets, ont subit une formation de près de 8 mois en économie. Ils ont passé avec brio les différents examens accrédités par Open college network auxquels ils ont été soumis. «C’est pourquoi ce diplôme leur a été remis »affirme un responsable de Fctv. Pendant cette formation précise Joseph Massend, chef de projet Waste to wealth, «nous avons travaillé sur la préparation d’un plan d’affaire, la rédaction d’un plan d’affaire, le marketing, nous avons travaillé sur la gestion de la trésorerie. Nous avons pareillement travaillé sur d’autres sous modules tel que la santé et la sécurité dans le cadre de travail, la gestion des partenariats également» déclare-t-il.
Institution
Installée au Cameroun depuis 1989, la fondation camerounaise de la terre vivante (Fctv) est une organisation à but non lucratif qui travaille avec les communautés locales en vue d’assurer la durabilité des ressources naturelles. Elle a pour objectif de développer les idées et les aptitudes issues des populations locales. Développer des partenariats, promouvoir des changements positifs en développant et en appuyant les communautés locales et le gouvernement. Participer activement à la protection de l’environnement et de la biodiversité entre autre.
Au cours de la cérémonie de remise des parchemins, les responsables de cette institution ont présenté au public le projet «Waste to wealth » qui signifie des déchets à la richesse ». Durant cette brève présentation, Joseph Massend chef de ce projet a fait savoir que des quartiers de trois arrondissements de la ville de Douala sont ciblés dans ce projet. Il s’agit de new-Bell, Camp Yabassi, New Town aéroport, Soboum, Song mahop, Bonabéri, Grand hangar et Bonassama Vallée. Et l’objectif étant de changer positivement et de manière durable les conditions de vie des populations de ces milieux. Pour cela, dans le cadre de ce projet trente responsables de l’administration seront formés, 80 entrepreneurs pour ne citer que ceux-ci.
Hervé Villard Njiélé