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Le blog de Hervé Villard Njiélé

Assemblée des cultivateurs: Le comice agropastoral d’Ebolowa du 9 au 14 décembre prochain

29 Septembre 2010, 20:52pm

Publié par hervy

 

D’après un communiqué signé  lundi 20 septembre 2010 par le vice-Premier ministre chargé de l’Agriculture et du développement rural, le comice agropastoral d’Ebolowa se tiendra du 9 au 14 décembre 2010. Jean Nkuete annonce que les préparatifs se poursuivent dans la sérénité pour faire de ce grand rendez-vous du monde rural, une réussite totale. Cet optimisme du vice-Premier ministre en charge de l’Agriculture et du développement rural n’est pas partagé par certaines populations du chef-lieu de la région du Sud, peuplé de 160.000 personnes, qui évoquent l’absence des infrastructures devant accueillir les différentes délégations au comice agropastoral. Notamment l’hôtel «trois étoiles» que s’est promis de construire Clobert Tchatat, ministre du développement urbain et de l’habitat. Ce dernier a d’ailleurs procédé à la cérémonie de pose de la première pierre de cette bâtisse le jeudi 16 septembre 2010 en présence d’autres membres du gouvernement dont Baba Amadou (Tourisme), Jacques Fame Ndongo (Enseignement supérieur) et Jean-Pierre Biyiti bi Essam (Postes et télécommunications).

Estimé à un montant de neuf milliards Fcfa, les travaux de la construction de cet édifice, sont prévus pour s’achever l’année prochaine. De quoi lancer sceptiques les habitants d’Ebolowa qui attendent avant de voir. A moins de quatre vingt jours qui nous séparent du début de ce comice, force est de constater  que seul un coup de baguette sauvera Jean Nkuete, et partant, le gouvernement camerounais, de la honte.

Hervé Villard Njiélé

 

 

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Culture:Devi’s Mambo dénonce les tares sociales.

29 Septembre 2010, 20:48pm

Publié par hervy

 

 

   Son nouvel album baptisé « Mélodie du Graal 7ème porte », passe en revue toutes les incongruités de la vie quotidienne.

 

   La sorcellerie, le concubinage, l’hypocrisie, le délaissement, l’amour, sont les différentes tares sociales que l’artiste Devi’s Mambo décrie dans son nouvel album déjà sur le marché. Baptisé Mélodie du graal 7ème porte, cet album de dix titres est un ensemble de rythmes coloriés, où se s’entremêlent un Makossa authentique et raffiné et des slows langoureux. Fruit d’un travail intense et surtout d’une méditation profonde, cette album de Davi’s Mambo  est influencé par ses convictions religieuses. Chrétien engagé, il voudrait  à travers son disque, inviter les mélomanes et le public tout entier à se  délaisser de ses imperfections, de ses erreurs, afin de se  rapprocher du Graal. Ce vase sacré qui a servi au  partage du dernier repas du christ avec les apôtres à la veille de sa passion. Et au cours duquel l’eucharistie fut instituée. Par ce moyen, l’artiste originaire du Nkam, contribue à la construction d’une société saine, en plaidant pour la transformation des mœurs. D’où son titre phare, « Mélodies du Graal ».  Ce titre qui a un caractère purement spirituel fait allusion à la divinité, au paradis, lieu par excellence d’amour et de bonheur. C’est une invitation à la pratique de la parole de Dieu.

   Sans toutefois être une collection de titre religieux où de cantiques, l’artiste pense du moins qu’en craignant Dieu, notre pays se développerait sans problème.  A travers les titres tels « vas y doucement » où il évoque le concubinage et l’union libre qui ébranle les femmes, en passant par  «  Mboa  Bobé » où il dénonce les actes de sorcellerie, « Téki » où l’artiste fait un hommage à sa sœur décédé et « mélodie d’amour » et « Mélodie du graal » qui évoquent la notion d’amour  et l’acceptation de sa condition quelques soient les vicissitudes de la vie, pour ne citer que ceux là. L’artiste veut bâtir un monde nouveau où règne l’amour. L’alternance des titres en français et en Douala dans cet album à pour but de faire comprendre le message à plus d’un.  Pour réussir ce chef d’œuvre qui fait danser dans les cabarets et les boites de nuits des villes du pays, l’artiste a bénéficié de l’expertise des géants d la musique camerounaise. Tels Toto Guillaume, Aladji Touré Henri Njoh, Valerie Lobé etMouasso Elame.  Gustave Ebandale chef du village Ngombé Mbassa dans Douala Vè, n’a pu  résister à ce travail professionnel, qu’il a lui-même soutenu à travers sa structure de production Massema Production. Un risque qui  vaut la peine d’être pris quand on veut promouvoir la culture camerounaise.

   Quatrième album de l’artiste après « femme sponsorisée », « je veux me marier » et « appelez au secours » l’artiste invite le public à travers les différents titres de son nouvel album à transformer positivement ses mœurs afin d’aspirer à une vie éternelle.

 

Encadré

Mélodie du Graal 7ème porte

Titres

1-Vas-y doucement

2-Hommage

3-Mélodie du graal

4-Mélodies du cœur

5-Déception

6-Mboa Bobé

7-Papa

8-Compréhension

9-Téki

10Instrument (4)

Production : Ebanda Gustave,Messama Production

Editions :Leo Records international

Sortie : 27 mars 2009

 

Hervé Villard Njiélé

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Douala:Une habitation réduite en cendres au quartier Bilongué

29 Septembre 2010, 20:38pm

Publié par hervy

Aucune en perte en vie humaine, mais les dégâts sont évalués à des millions de francs Cfa

 

 

 

Les populations du quartier Bilongué à Douala ont été arrachées brusquement à leur sommeil par la triste nouvelle aux environs de 22 heures. Les faits remontent au  dimanche 19 septembre 2010.  Un incendie s’est déclaré dans ce quartier dans la nuit et a consumé entièrement toute une habitation et des boutiques y compris leurs contenues. Les habitants qui ont été surpris par les flammes dont, l’origine jusqu’à présent reste inconnue ont eu juste le temps de sauver leur peau. « il y avait le feu partout, Je n’ai pu rien sauvé. Tout ce qu’on a fait c’est juste de faire sortir les enfants qui étaient déjà endormis » affirme l’une des victimes. « J’étais dans un profond sommeil quand j’ai entendu au feu  au  feu. C’est quand je  me suis réveillé que j’ai constaté que c’est dans notre concession qu’il y avait incendie » renchérit une autre victime abattue par le sinistre. « J’ai juste eu le temps de porter mon short et de me sauver » poursuit-il. Selon des informations recueillies sur le lieu du drame, les biens matériels des habitants de cette concession ont été réduits en cendres par ce feu qui a été sans pitié pour eux. C’est l’intervention rapide des sapeurs-pompiers qui a contribué à circonscrire les flammes et à limiter les dégâts. Sinon poursuit notre source, « le feu allait attaquer d’autres maisons et les dégâts plus importants.» Les éléments de la police du 8ème arrondissement sont également descendus sur le terrain pour apprécier le drame, apprend-on.

Sur les lieux du sinistre hier matin autour de 9 heures 30,  les signes du drame sont encore perceptibles. L’air sent le brûlé.  Les restes des objets calcinés sont entassés dans la cour. Des tables, des valises, des tôles des vêtements des fournitures scolaires consumés par les flammes sont jétés ça et là. Plaques à gaz, armoires, des ustensiles de cuisines et les débris de quelques objets ménagés tous calcinés jonchent le sol noirci par les flammes pendant l’incendie. Trois enfants sac à la main fouilles dans ces décombres des débris de tôles et d’objets métalliques (Poss).

Réné Nono et Jean Marie Tchinda, les responsables de la concession incendiée sont en pleine reconstruction de leur domicile respectif, Les lattes et les planches et quelques feuilles de tôles devant leur servir sont posées tout près. En pleine activité, ceux-ci n’ont pas voulu s’entretenir avec le reporter du Messager.  « je n’ai pas le temps pour ça mon ami, Je ne sais pas à quoi cela me sert. Ce qui nous occupe pour l’instant c’est de chercher comment protéger ces enfants qui sont sans abris depuis le jour où l’incendie s’est déclaré, » Déclare René Nono amèrement, La concession brûlée comportait cinq chambres en location un salon de broderie et un magasin où des commerçants du marché Bilongué stockaient leurs marchandises. La maison qui était construite en matériaux provisoire n’a pas permis au riverain de sauver quoique ce soit. Cet incendie qui a causé tant de dégâts interpelle chacun sur des précautions à prendre à domicile. En attendant que les causes de ce drame soient élucidées, c’est près de sept familles qui sont sans abris et des commerçants qui sont sans capital,

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Douala:L’un des gardiens de nuit du collège Chevreul interpellé par la police judiciaire.

29 Septembre 2010, 20:30pm

Publié par hervy

 

Celui-ci est accusé de complicité avec les malfrats qui ont cambriolé ce collège il y a deux semaines.

 

 

Robert un des gardiens de nuit du Collège Chevreul est dans les mailles de la police judiciaire depuis quelques jours. Il est accusé d’être de mèche avec les malfrats qui ont cambriolé ce collège privé confessionnel, la nuit du jeudi 9 septembre 2010.  Selon certaines indiscrétions, ce sont les membres de ce gang déférés à la prison centrale de New-Bell depuis quelques jours qui auraient révélé l’information aux enquêteurs. Au collège Chevreuil où le reporter du Messager s’est rendu, le personnel est peu disert sur ce sujet. Tout le monde affirme avoir suivi l’information à la radio. « Depuis qu’il y a eu cambriolage au collège Chevreul, je ne suis au courant de rien, C’est à la radio où à la presse que j’apprends ce qui se passe. Ce sont les sœurs qui peuvent vous entretenir à ce sujet, elles ne nous ont rien dit » affirme Jeannette Mbamba, standardiste dans cet établissement. La sœur Gertrude Bekele, la principale de cet établissement, n’a pas voulu s’étendre sur ce sujet « Je ne parle pas aux journalistes, est ce que je suis obligée de vous répondre ? » A-t-elle déclaré d’un ton menaçant avant de préciser « Je n’ai pas le temps, On m’attends à la gendarmerie.» Probablement pour cette nouvelle interpellation

A titre de rappel, huit malfrats armés d’armes à feu s’étaient introduits par effractions dans l’enceinte du collège Chevreul après avoir tenu en respect les agents de sécurité en service cette nuit là. Ces derniers après avoir fouillé minutieusement les chambres des sœurs qui sont au service de cet établissement, ils ont défoncé les portes de l’économat et emporté une somme de 14 millions de francs Cfa. Alertées, les forces de l’ordre descendues sur les lieux avaient pu neutraliser un des malfrats en fuite en lui tirant une balle dans la jambe Selon nos confrères de mutations, cinq de ses malfrats donc Ondoa Yanick,Franklin Fonkoua, Ernest Djébondé, Jean Mari Tagoua et Sédjé Ngankam avaient été arrêtés par les éléments de la légion de gendarmerie de Bonabéri la nuit du samedi 11 septembre 2010, Après enquête nous rapporte ce journal tous étaient passés aux aveux complets.  Selon des indiscrétions, un autre membre de ce gang a été appréhendé ce week-end par les éléments de la légion de gendarmerie de Bonabéri avec en sa possession, des armes à feu et des munitions.  En attendant que les différents responsables de ce coup de vol soient démasqués, le personnel du collège Chevreul se remet peu à peu de ce drame qui les a tous paralysé.

  

Hervé Villard Njiélé

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L’ambassadeur de la République d’Allemagne visite le Messager

29 Septembre 2010, 20:24pm

Publié par hervy

 

Le diplomate est attendu ce jour mercredi 6 octobre  2010 au siège du journal à la rue des écoles à Akwa. Reinhard Buchholz y effectuera une visite de courtoisie et d’échanges à la direction et à la rédaction du journal. Il faut dire que depuis le décès de Pius N Njawe, président de Free Media Group, ils sont nombreux des amis et sympathisants de le Messager qui n’ont eu de cesse de prendre langue avec le personnel pour lui adresser de bien gentils mots d’encouragement à l’endroit d’une équipe pratiquement déboussolée et sans repères dès l’annonce de la disparition tragique de son coach. La visite de l’ambassadeur de la République d’Allemagne au Cameroun au Messager  est d’autant plus attendue qu’elle témoigne de la marque d’estime qu’à ce diplomate pour le Messager.

 H.V.N

 

 

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Douala:Une prison à l’hôpital Laquintinie

29 Septembre 2010, 20:12pm

Publié par hervy

Des  femmes y sont séquestrées depuis hier matin selon des sources bien informées. Des indiscrétions fusant sur place à l’hôpital Laquintinie, elles sont nombreuses ces  femmes qui se trouveraient actuellement enfermées dans l’une des salles de ce centre hospitalier.   Mères de nouveaux nés, elles seraient  enfermées pour non paiement des frais d’hospitalisation et d’accouchement.  Là bas, l’on affirme qu’elles n’ont pas le droit de voir leur bébé ni de les nourrir. D’après des informations glanées sur place, ce sont les proches de ces femmes désemparées qui s’occuperaient  de leur progéniture. En attendant bien évidement que la note soit payée.  A l’hôpital Laquintinie, c’est motus bouche cousue. Aucun des responsables n’osant se prononcer sur le sujet.

 Hervé Villard votre reporter  qui a cherché à en savoir un peu plus  a été rabroué par les responsables  notamment  la secrétaire du directeur de l’hôpital.

 Hervé Villard Njiélé

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Douala: Un mort sur le pont du wouri

29 Septembre 2010, 18:54pm

Publié par hervy

 

 La circulation sur le pont du Wouri a été un tout  pétit peu perturbée dans la nuit de  mardi 29 septembre 2010. Pour cause, un conducteur de moto taxi a trouvé la mort au cours d’un accident de la circulation qui s’est produit à cet endroit. Napoléon Mbero puisqu’il s’agit de lui, s’est fait écrasé par un camion alors qu’il tentait un dépassement. Dans la course folle qu’il a engagée, il a glissé sur les rails se trouvant au milieu de la route et  s’est retrouvé sous un camion qui l’a aussitôt écrasé.  Il trouvera la mort sur le champ sans avoir la chance d’être conduit dans un centre de santé.

Selon des sources concordantes, Le conducteurs se rendait à Bonabéri quand l’inévitable s’est produit.   Ce sont les éléments de la compagnie de gendarmerie  du port  qui interviendront pour évacuer le corps et faciliter la circulation sur le pont obstrué pendant plusieurs minutes par  cet accident. Ce énième accident de la circulation qui vient grossir le nombre de mort sur nos  routes en cette rentrée scolaire vient remettre sur la sellette le sempiternelle problème de la sécurité routière dans nos cités. Et recommander la prudence à tous les usagers de la route.

hervé Villard Njiélé

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Une dame obtient son Certificat d’Etude Primaire à 62 ans

1 Septembre 2010, 21:09pm

Publié par hervy

 
Elle a été la star le jeudi 29 juillet 2010 au Cercle municipal de Douala. Marie Ekidi Eyidi a été élevée au titre de diplômée du cinquantenaire. Cette distinction lui a été décernée par le ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille et remis par Elong Emilienne, la déléguée régionale dudit ministère. C’était à l’occasion du lancement officiel des activités de la journée de la femme africaine à Douala. Pour Elong Emilienne, Marie Ekidi Eyidi est un exemple à suivre, un spécimen du courage. L’heureuse élue n’a eu des mots que pour remercier Dieu. « Merci mon Dieu. J’ai travaillé et j’ai réussi à mon Certificat d’étude primaire (C.E.P, Ndlr) », s’est-elle exclamée. Il y a environ deux mois Marie Ekidi Eyidi s’est présentée à l’examen national de C.E.P, session de 2010.

Elle est alors âgée de 62 ans. « Mes petits enfants se moquaient de moi parce que je ne connaissais par parler français. J’ai donc décidé de me mettre au travail afin d’apprendre à mieux m’exprimer en français et obtenir au moins un diplôme » justifie-t-elle. Elle passe donc les épreuves écrites de cet examen à l’école primaire « Les Dauphines » sis au quartier Ndog-bong à Douala. Avec succès. Comme l’indique le bordereau de réussites affiché au centre d’examen de Ndog-Bong depuis près de deux semaines.

Ses encadreurs, amis et autres admirateurs saluent son courage. « Nous sommes très heureuses pour maman Marie. Elle a fait preuve de beaucoup de courage. Elle mérite des encouragements. Qu’elle reçoive nos félicitations. Elle sera un modèle pour nos enfants » félicite Evelyne Dipita, une admiratrice. Dans ce centre d’examen, cinquante (50) candidats se sont présentés au Certificat d’Etude Primaire. Au final, quarante- neuf (49) ont été admis. Quand à Ekidi Eyidi, la nouvelle diplômée de 62 ans, elle n’a pas encore dit si elle entend continuer ses études.
 
 
Franck William Batchou 

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Société/Education:L’école primaire publique toujours payante au Cameroun

1 Septembre 2010, 20:51pm

Publié par hervy

 

 

 Rentrée scolaire

 

Les parents sont obligés de débourser de sommes colossales pour assurer l’instruction et l’éducation de leurs progénitures.

 

 

Bien accueilli par les nombreux parents qui se voyaient alléger des frais d’éducation de leur enfant, le décret du président de la république annonçant la gratuité de l’école primaire dans notre pays peine encore à être appliqué véritablement. Un tour dans les établissements primaires de la ville de Douala conforte l’idée selon laquelle celle-ci reste une utopie. Car, « c’est difficile de fréquenter gratuitement. » Comme l’affirme un parent.

 

 A l’école publique  de la Cité sic groupeI, les parents après l’inscription de leurs progénitures doivent payer les frais d’Ape qui s’élève à trois milles francs et les frais exigibles pour les examens officiels pour les élèves du Cm2. Pour Rosalie Ouemba directrice de cette école, en dehors de ces frais d’Ape, on ne demande plus rien aux parents. Selon cette dernière, l’école est gratuite dans son groupe parce qu’on ne paye aucun frais durant l’inscription. Et, s’agissant des frais D’Ape, c’est le bureau des parents d’élèves qui exige ces frais et non pas l’administration. « L’inscription est gratuite dans mon établissement.  En ce qui concerne les frais d’Ape  on laisse  aux parents tout le premier trimestre pour s’acquitter de cette somme. Et le plus souvent, tous ne paient pas ce montant. » Déclare t-elle. A l’école publique d’Akwa groupeI, c’est le même son de cloche. Salomon Ekouam Manyobe le directeur de l’école confirme la gratuité de l’école primaire publique «L’inscription est gratuite.  Quand un enfant arrive ici je l’enregistre juste et le jour de la rentrée, il présente seulement son carnet de note portant ma signature et la maîtresse ou le maître l’admet en classe. Il n’y a plus d’autres formalités sauf  celui concernant les élèves de Cm2 qui doivent payer les frais d’examen. » Déclare-t-il. Concernant les frais d’Ape, « cela ne me concerne pas » argue t-il. « C’est le conseil d’établissement qui gère cette affaire là. La gestion de l’Ape n’est pas de mon ressort surtout qu’aucun texte officiel ne m’autorise à toucher cet argent. » Ces frais dans cet établissement, s’élèvent à trois milles franc et selon le directeur, cette argent permet de résoudre des problèmes urgent que rencontre l’établissement  à la veille de la rentrée et pendant l’école. « L’Ape permet de mettre  la propreté dans l’école, d’arranger les bancs,  d’entretenir les toilettes de payer les gardiens etc. Mais je rappelle que l’école est gratuite à l’Ecole Publique d’Akwa « renchérit le directeur. 

 

 Si les directeurs des écoles publiques sont unanimes sur la gratuité de l’école primaire publique au Cameroun, et que l’inscription n’est qu’une simple procédure d’enregistrement comme le rappelle Salomon Ekouam Manyobe directeur de l’école publique d’Akwa groupe I « Pour  les nouveaux élèves, on demande juste aux parents de produire un certificat de radiation, un carnet de santé, une copie d’acte de naissance pour voir leurs enfant être inscrits »,les parents d’élèves dans la quasi- totalité ne partagent pas ce point de vue.

 Selon Lotin Bona un parent d’élève rencontré à Akwa., les parents sont obligés de monnayer pour voir leurs enfants être inscrits dans les écoles surtout, quant ceux-ci changent d’établissement. « Les directeurs disent souvent que les places sont toutes prises et nous sommes souvent obligés de leur donner un peu d’argent pour faire admettre nos enfants. » Affirme-t-il. Pour cet autre parent d’élève qui a préféré garder l’anonymat, parler de gratuité de l’école primaire c’est  un peu exagéré au Cameroun. Car les parents payent toujours les frais d’Ape qui ne devraient plu exister si l’école primaire publique était réellement gratuite. Selon les parents, en plus de frais  d’Ape qu’ils payent, ils sont obligés de  payer certaines sommes forfaitaires exigées par l’école à chaque fois que ces derniers font des examens. « L’école aujourd’hui est encore plus cher qu’au moment où  c’était payant.  Aujourd’hui l’enfant vous dit que l’enseignant a demandé qu’on vienne avec 300 demain 500fcfa et a près 1000fcfa, ça devient plus chère » affirme Joseph Ngandjié commerçant. Si  la gratuité de l’école primaire reste encore une vue de l’esprit, il n’en demeure pas moins que les frais d’Ape perçue, selon les responsables, aident beaucoup l’administration. Car, comme l’affirme Olive Manga Trésorière du Conseil des parents élèves (Cpe) à l’école publique groupe I de la Cité Sic, cet argent sert «  à acheter le matériel didactique car, le paquet minimum arrive souvent tardivement et on ne peut pas croiser les bras, il faut encadre les enfants entre temps ».

 

Hervé Villard Njiélé

 

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