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Le blog de Hervé Villard Njiélé

Mœurs : Le père violeur désormais à New-Bell

11 Mai 2012, 15:12pm

Publié par Hervé Villard

Mœurs : Le père violeur désormais à New-Bell

 

Selon des informations  de sources policières, Roger Claude Grégoire Tambour Bitchoka sera transféré à la prison centrale  de New-Bell ce jour. Il sera placé  en détention préventive en attendant le jour du jugement.

     

 

Roger Claude Grégoire Tambour Bitchoka va désormais méditer son sors dans les geôles de la prison centrale de New-Bell.  Déféré au parquet du Tribunal de grande instance (Tgi) du Wouri de Douala le  mardi, 8 mai 2012 aux environs de 10h, pour répondre des accusations de viol porté contre lui par sa fille Jacqueline Elsa II Nyate, il sera transféré au  pénitencier de New-Bell ce jour. Ceci après avoir séjourné  pendant près d’une semaine dans les cellules de ce tribunal.  Roger Claude Grégoire Tambour Bitchoka qui a passé près de deux semaines dans les cellules du commissariat du 3ème arrondissement, après la plainte portée contre lui par sa fille, nie  en bloc les accusations portées contre lui.

Selon ce dernier, c’est une forme de manipulation. « Ma fille ne réalise que les menaces qu’elle a toujours proféré en mon endroit pour n’avoir pas bénéficié des mêmes encadrements que mes autres fils » clame-t-il du fond de sa cellule.

 

A en croire ce dernier qui déclare avoir presque tout fait pour  l’encadrement et l’éducation des sa fille depuis  l'âge de 13 ans, tout ce dont on l’accuse n’est qu’un tissu de mensonge. Un mensonge bien construit par sa fille et la bienfaitrice qui l’héberge depuis le déclenchement de cette affaire, qui défraie la chronique depuis quelques jours dans la ville de Douala.  

 

En 2002, il vient alors de faire la rencontre de sa fille déjà âgée de 13ans. Raconte-t-il. Depuis qu’elle a été conçue, sa mère très capricieuse est partie sans crier gare. C’est à l’âge de 13ans  que cette dernière lui ramène  sa progéniture et l’abandonne pour aller en aventure dans un pays étranger. «Elle est arrivé chez moi quand elle faisait la classe de CE1. Je l’ai envoyé à l’école jusqu’à la classe de CM1 pour qu’elle se rattrape sur le plan scolaire. Elle a fait l’école catholique St Gérard. Par la suite, je l’ai envoyé se former dans plusieurs centres de formation parmi lesquels Elite Fashion qui fait dans l’esthétique » rapporte-t-il

 

 

Selon celui qui déclare du fond de sa cellule il s’est battu  pendant  10 ans pour offrir le meilleur à sa fille, il lui a presque tout appris« J’ai appris ma fille à tout faire, même à compter ses cycle menstruel. Je me suis battu pour son épanouissement. Grâce à moi, elle a participé à Star de demain. Elle a participé pour la première fois à une émission de mode à la télé Stv. Est-ce qu’un parent qui séquestre sa fille peut lui permettre tout ce genre de chose là » Avant  de poursuivre « même là où elle travaille actuellement, c’est après une formation que j’ai payé  qu’elle a pu faire cela.  Je lui ai payé un salon d’une valeur de  quatre millions à Akwa. Elle veut que j’abandonne 24 autres enfants pour elle, ce n’est pas possible. En fait, je suis un chef de famille. Chez nous, on  ne renie personne. Je sais que avec le temps, elle va éprouver du remord, ensuite le moment du pardon va arriver et elle va chercher à se racheter. Puisqu’elle déclare que je l’ai violée pendant 10ans, ça veut dire qu’elle connait la particularité de ma sexualité. Je  la  mets au défit. Si elle peut donner si elle peut donner cette particularité.  Je suis inculpé pour attouchement sexuel et elle a demandé un dommage et intérêt d’une valeur d’un million, il n y a pas de problème l’affaire sera jugée et il faudra qu’elle apporte les preuves» affirme-t-il.

 

Ces déclarations sont totalement contraires à celle de  Elsa II jacqueline Nyate, la jeune fille de 24 ans qui déclare avoir été violée pendant 10 ans par son père. Selon cette dernière qui est actuellement hébergé par une bienfaitrice qui a requis l’anonymat, c’est à l’âge de 13ans que son père a commence à faire des attouchements sexuels sur elle. Et à partir de 14ans, ce dernier a couché effectivement avec qu’elle  jusqu’à ce que le pos au rose soit découvert par sa matrone

 

« Entre l'âge de14 ans et 24 ans, mon père n'a cessé d'avoir des rapports sexuels avec moi. J'étais devenue sa femme et je dormais avec lui. Tous les matins, avant que mes petites sœurs n'aillent à l'école, mon père entre aux toilettes, les surveille quand elles prennent leur bain, vérifie nos menstrues, met nos garnitures, nous épile. Il fait des attouchements à mes sœurs cadettes et veille à ce qu'aucun homme ne s'approche de nous», relaie la jeune fille. Avant de poursuivre. « J’ai supporté tout cela parce que  ce n’était pas un sujet facile à en parler. Et je me disais bien, qu’est ce que les gens vont penser qu’est ce que les gens vont dire quand ils vont apprendre ça. Je ne savais pas comment procéder pour les plaintes et pour les autres. Même maintenant que l’histoire est connue, on m’a plutôt aidé  à faire la plainte. » Déclare-t-elle. A la question de savoir pourquoi elle n’a pas fuit pour se refugier chez un membre de la famille, Elsa la présumé victime dans cette affaire, déclare qu’à chaque fois qu’elle essayait de s’enfuir, son père venait la chercher. « Je me suis refugié à plusieurs reprises chez mon oncle jean parfait Mengue et celui-ci me ramenait toujours à la maison. Je n’ai pas eu le courage de lui dire. J’avais une peur terrible. Puisqu’il m’a fait savoir que si je parle je dois mourir.» affirme-t-elle.  Selon Elsa qui vient selon ses dires d’être libérée d’un calvaire qui n’avait que trop duré, son père était un véritable bourreau pour elle. « Il menaçait tous les garçons qui venaient me chercher. Il a cassé la bouteille un jour sur la tête d’un camarade » affirme-t-elle.

Aveux

Selon des informations,  c’est Roger Claude Grégoire Tambour Bitchoka lui-même en personne  qui ébruite l’affaire. A la recherche de sa fille qui selon lui a porté disparu depuis 3 jours, il se rend chez sa matrone au quartier Bali pour savoir où se trouve sa fille.  Ses déclarations créant de la suspicion, sa fille Elsa sous la pression va en fin révéler l’affaire.  

 

  «C'est son père qui le 22 avril 2012, vient se livrer à moi. Il me dit que sa fille a disparu depuis trois jours. Il me parle de son cycle menstruel, des pilules qu'il lui fait prendre. Ce que je trouve très curieux» explique celle qui héberge actuellement Elsa II Jacqueline Nyatè. Après avoir mené ses recherches, la patronne parvient à retrouver son employée Elsa qui finit par se confier en sanglots, ce, après trois jours de négociation. Elle confie alors à son employeur, la voix tremblante et en larme, qu'elle est violée par son père. Et que celui-ci la proposait  à des hommes nantis  contre quelques billets de banque. « Il m’a confié à un de ses amis en disant qu’il allait m’épouser. Après chaque fois que je rentrais de chez lui, il prenait tout l’argent qu’on m’avait donné. Quand il me faisait l’amour, après l'acte sexuel, il m'obligeait à uriner sur lui et il s'en oignait le corps avec et en buvait. Mon père ne cessait de me dire qu'il est chef à Dschang, qu'il me donne ainsi la bénédiction et que personne ne me croirait si je me plaignais...» déclarait –elle.

 

Selon Elsa qui ne bénéficie que du soutient de sa bienfaitrice, toute sa famille est contre elle, sa maman aussi. Ils la menacent de retirer sa plainte. Sa matrone aussi déclare être menacée depuis le déclanchement de cette affaire. Selon cette dernière, Ses interlocuteurs ne cessent de lui proférer des menaces de mort et même d'incendier son commerce. L’Affaire étant désormais  en justice, seul le verdict des juges viendra clarifier cette affaire.

 

 

Hervé Villard Njiélé

 

 

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