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Le blog de Hervé Villard Njiélé

societe

Can 2016: La chasse aux vieux taxis est lancée

31 Août 2016, 20:27pm

Publié par Hervé Villard

Il n'y aura pas de demi mésure
Il n'y aura pas de demi mésure

Le ministre des transports qui a tenu une réunion avec les transporteurs ce jour à Douala a invité les condusctyeurs à se conformer à la nouvelle réglementation en vigueur avant le 30 septembre 2016 prochain

Le Cameroun  qui accueille les  Can  féminine et masculine de 2016 et 2019 veut  montrer un nouveau  visage à tous  les sportifs, visiteurs et touristes  qui viendront au pays  durant ces compétitions continentales de football. Parmi les différentes actions à mener pour rendre le Cameroun attrayant et surtout vivable, figure le respect de la réglementation en vigueur en  matière de  transport urbain et interurbain.  Le respect du code de  la route, le respect des règles d’hygiènes de salubrités et surtout  la bonne séance.
 Durant  l’échange avec tous  les acteurs intervenant dans  le secteur du transport, les responsables des syndicats des transporteurs, les responsables des auto-écoles, les responsables des services déconcentrés du ministère des Transports,  et *
 Edgar Alain Mebe Ngo’o,  le ministre des Transports qu’accompagnaient le délégué auprès de la communauté urbaine de Douala, le préfet du  Wouri et le gouverneur de la région du Littoral a invité tous les transporteurs, les taximen de  la capitale économique du Cameroun  à se mettre en règle.  
Pour  faire  simple le ministre  a  demandé aux taximen de retirer les vieux vehicules de la circulation ou tout  simplement de  les  envoyer au garage  pour des réparations. Seul va circuler désormais  dans  la ville de Douala  et ce à partir du 30 septembre 2016 prochain, des vehicules  propres et conformes.  Selon sa description, les nouveaux taxis doivent être peints en couleur jaune, les portières  numérotées conformément à la règle,  avec des sièges  neufs ou tapissés. Le taxi doit avoir  toutes  les pièces exigibles  de même que sont chauffeur. Celui-ci doit aussi être identifiable avec un badge  conforme.
 Bien avant de  donner  cette directive à suivre,  Edgar Alain  Mebe Ngo’o avait au préalable  peint  le tableau sombre de  l’activité de transport dans la ville Douala. Dans ce tableau  figurent ; le non respect du code de la route, le mauvais état physique des véhicules , la conduite sans  permis de conduire, l’exercice anarchique de la profession, le manque de courtoisie de la part des conducteurs, le manque de professionnalisme pour ne  citer que  ceux-ci. « L’activité de transport à Douala  se déroule  dans  l’anarchie c’est pourquoi il  faut  le réorganiser  dans  la perspective des Can 2016 et 2019 », a constaté  Edgar Alain Mebe Ngo’o.
«Il y a des efforts  à faire  pour assainir la profession  tant du coté des professionnels du secteur que du coté de l’administration où il y a des  foyers de tracasseries. Le gouverneur saura comment organiser ça avec vous. Le Premier  ministre ne peut pas édicter une recommandation qui n’est pas respectée », a martelé le ministre des Transports.

 

Conducteurs de moto interpellés

 

Au conducteurs de  moto taxi  champions du désordre  dans la  ville de Douala, Edgar Alain Mebe Ngo’o  a exigé  le port des chasubles et des casques et surtout le respect des zones interdites de circulation. Bref ils doivent être conformes  et  respecter la règlementation en vigueur  dans  l’exercice e leur  profession.
Pour faciliter  cette  mise en forme, Edgar Alain Mebe Ngo’o a invité les délégués régionaux et départementaux à entretenir un dialogue  permanent avec tous les acteurs de transports et les partenaires  sociaux pour  le respect de cette nouvelle mesure.
Hervé Villard Njiélé

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Attentat suicide: Près de 5 morts à Mora

22 Août 2016, 11:47am

Publié par Hervé Villard

Attentat suicide: Près de 5 morts à Mora

L’attentat à la bombe s’est déroulé très tôt ce dimanche 21 août 2016 non loin du marché de la capitale du département du Mayo Sava

Près de  cinq  personnes  parmi lesquels  quatre civils et  un  kamikaze  sont  décédées  très tôt ce dimanche matin  à  Mora,  la capitale du  Mayo Sava après  l’attentat suicide qui survenu  non  loin  du marché  de cette  localité.  L’incident  s’est  produit  très  tôt  hier dimanche  matin au environ de 7h. Le  kamikaze qui était  à  bord  d’une  moto  a  fait exploser  sa  charge  explosive  à coté  d’un attroupement de  personnes.
 En  plus des  personnes  décédées, on signale  plus  d’une  vingtaine de  blessés dont  huit dans un état très  critique.   Selon  les riverains,  le kamikaze  s’est fait explosé sur  un  pont  situé  à proximité du marché de Mora. Et  le bilan  de cet attentat devrait s’alourdir dans les prochaines heures, car  certains  personnes   grièvement blessés et étaient inconscients quand  on  les transportait  à l’hôpital
 Quelques  heures  après   l’incident,  les forces de  défense  basées dans  la région se sont déployées  sur  le  lieux de  l’incident  avec  l’appui de certains riverains,  les secours  ont été  organisés pour sauver  rapidement  la  vie des blessés. Ces derniers  ont été  conduits  à  l’hôpital de Mora  et  les plus  graves  selon des  informations  seront  évacués à Maroua  pour  une prise en charge   plus adéquates. Une enquête a pareillement été  ouverte et  la sécurité renforcée dans  la ville. Les autorités  venus s’enquérir de  la situation ont  invité  les  populations  à  plus de calme et de vigilance.  Après  les mots de  condoléances  les  corps des victimes identifiés  ont été remis à  leur  famille pour  inhumation.
Trois attentats
L’attentat  suicide de dimanche  matin  à Mora  survient à un  moment  où on  croyait  le Cameroun désormais  à l’abri de la secte  terroriste et  l’ennemi  Boko Haram affaibli. Car, depuis  plusieurs semaines   en dehors de quelques  cas d’agressions signalés dans  les  villages de  la région de l’Extrême Nord,  le Cameroun n’avait plus  connu d’attentat à la bombe. Ceci grâce aux actions  des  éléments de  la 4ème  région  militaire  créé  dans  cette  partie du Cameroun, à la bravoure des  soldats  de la Force  multinationale  mixte (Fmm) basée à Mora, de  la brigade d'infanterie motorisé (BIM) et au travail de  fourmi qu’abattent  les différents comités de vigilance  basés dans les  différents village de la région.  « Cette  nouvelle attaque suicide  invite les autorités  militaires  à redoubler de vigilance  «car l’ennemi  ne dort  jamais », commente  un  confrère  de la région du Nord choqué par  ce  nouvel attentat suicide
Située près de la frontière avec le Nigeria, et à  80 km exactement de la ville de Maroua le chef  lieu de la région de l’Extrême Nord,  Mora est un véritable carrefour où les commerçants viennent  se ravitailler en oignons pour les marchés du Sud du pays et des pays  de la sous région.  Avec plus de 60 000 habitants, l’arrondissement de Mora  n’est  pas  à sa première attaque terroriste. La  première a eu  lieu  le dimanche 20 septembre 2015 autour de 7h du  matin. Deux kamikazes, de sexe féminin, ont déclenché des engins explosifs causant la mort de cinq personnes dont un policier, deux civils. Le 11 octobre 2015, un autre double attentat suicide survenait  dans le village Kangaleri dans la matinée faisant près de 10 morts et blessant grièvement plus de 29 autres.
Hervé Villard Njiélé

 

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Mama Abakaï Maire de Lagdo « Nous devons nos vies à Dieu »

20 Août 2016, 15:08pm

Publié par Hervé Villard

J’ai retrouvé  ma  maison  comme  je  l’avais  laissé. Je trouve  même  qu’elle s’est embellie. Je n’en reviens pas. Mon épouse et  mes enfants  sont restés  très forts  dans cette épreuve difficile. Je rends  particulièrement grâce à tous ceux qui se sont  mobilisés pour soutenir  ma famille et celles des autres ex-otages. Nous devons  nos  vies  à Dieu qui nous a donné la force et  l’énergie durant cette  épreuve. Je suis également reconnaissant au  président de la république et toutes  les autorités qui se sont particulièrement impliqués pour que nous recouvrions la liberté. J’avoue que  j’ai été  traumatisé par cette épreuve,  mais je suis un homme et  je ne devrais  pas trahir ma famille et  tous ceux qui  comptent sur  moi. C’était  un feuilleton  triste. Je pense que  le moment est  venu  simplement de tourner  la  page Notre  situation était désespérée Certains ont  même voulu  profiter  pour régler  leur comptes. Mais, je remets  tout au très  haut qui  nous a permis  de tenir. Comme  le gouverneur  l’a dit dans  son  propos, au  cours de  la cérémonie, je pense  qu’il  faire table rase, remettre  tout à Dieu et avancer.

Herve Villard Njiélé

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Otages de Lagdo Le maire Mama Abakaï et ses 10 compères retrouvent leur famille

18 Août 2016, 11:03am

Publié par Hervé Villard

Le maire enfin libre
Le maire enfin libre

Ces derniers ont été reçus dans l’arrondissement de Lagdo le dimanche 14août 2016 à l’occasion d’une cérémonie solennelle organisée en leur honneur

 

C’est avec beaucoup d’émotion que le maire de Lagdo Mama Abakaï et  ses homologues Camerounais détenus en captivité en République centrafricaine depuis plus de 16mois, ont retrouvé leur  domicile  respectif et  les membres de leur famille. Heureux de respirer à nouveaux l’air paisible de la ville de Lagdo, et  surtout de jouir à nouveau de leur liberté, c’est avec les yeux pétillants de bonheur que ces derniers ont rejoint leur famille après une cérémonie  solennelle d’accueil présidée par le préfet du département de la Bénoué Mamoudou  Haman
Pour souhaiter la bienvenue à ces Camerounais considérés comme «des ressuscités» parce que annoncés pour mort à plusieurs reprises,  une forte délégation administrative  constituée  du des  sous-préfets et  maires de  la région du Nord et quelques parlementaires. Plusieurs  autres responsables politiques étaient également de la partie de  même que les  proches amis et  membres de la famille des victimes venus massivement vivre cet évènement inédit et  historique dans cette  partie du Cameroun.
Prière œcuménique
Arrivés dans l’arrondissement de Lagdo aux environs de 14h 30 minutes, les «ressuscités», ont été accueillis  sur des  cris  de joie et  des youyous du  public  nombreux  présent  à  cette  cérémonie. Après  ce bref  moment d’euphorie qui a un  peu perturbée la grande fête organisée à cet effet, c’est par une prière œcuménique que cette dernière a débutée. Les hommes  de Dieu d’obédiences  religieuses différentes, se sont  associé pour remercier  le tout  puissant d’avoir protégé  les  leurs  durant  cette épreuve  difficile. Et  de  les avoir  ramenés  à  la maison.ces derniers ont aussi prié  pour le repos de  l’âme des otages disparus pendant ce périple  infernal.
Prenant  la parole à cette  cérémonie,  le gouverneur de la région du Nord a invité  le  maire  et  les conseillers désormais libres de se mettre  résolument au travail. Tout en rappelant qu’il ya eu beaucoup de pressions pour qu’ils soient remplacés à leurs différents postes, Jean Abate Edi’i va  demander à ses derniers de  confier  leur vie à Dieu et  de lui dire  incessamment merci  de même qu’au président de la république à  l’origine de leur  libération. «Dieu  n’a pas  voulu que  vous mouriez. Il  a voulu que  vous veniez retrouvez  vos  fonctions. Elevez  vous comme un grand homme  pour  pardonner  à tous ces  gens. Vous devez  vos  vies à Dieu  au chef de l’Etat et à votre  foi », a affirmé  le gouverneur de la région du  Nord en souhaitant  la bienvenue  aux désormais ex otages.
Si tous  ces otages  louent Dieu ou Allah  pour  leur  libération,  ils  ne manquent pas de féliciter le gouvernement camerounais et  le président de la République pour les efforts fournis depuis  leur enlèvement jusqu’à leur  libération   «Nous disons  sincèrement  merci à notre chef de l’Etat. Nous sommes  chez nous au Cameroun. Nous lui exprimons toute notre gratitude », a déclaré avec beaucoup d’émotion Mama Abakaï  le maire de  la commune d’arrondissement de Lagdo. 
 Le  moment  le plus  émouvant de cette  cérémonie  a été  la rencontre  des ex-otages et  leur  famille dans leur domicile  respectif. Beaucoup d’entre eux ont   coulé des larmes de joie  et de  peine  à  la vue des  leurs. Car, pendant  qu’ils étaient en captivité,  certains ont  perdu  des proches. C’est le cas de  Florence Tchambia qui a perdu son époux et deux de ses parents. Seulement   les pleurs  qui  n’ont duré que quelques instants ont cédé la place à la joie et aux réjouissances populaires.
 Tout en serrant sa femme dans  les bras, le maire de Lagdo reconnait que l’espoir de revoir le Cameroun et  les  membres de  leur famille s’était estompé après 16 mois de captivité dans  la souffrance totale. «On menaçait de tous nous tuer  tous  les jours si  le gouvernement camerounais  ne verse pas  la rançon demandée par  les preneurs d’otages. On a fait  12 campements  durant  notre captivité. On, était  enchaîné deux à deux. Chaque  couple  n’avait qu’un litre d’eau à boire par jour. Vous ne pouviez aller au toilette  qu’à partir de 10h», se souvient-il.
Contentes du  dénouement du film de la prise d’otage du maire de Lagdo et les 13 autres personnes, les populations de  l’arrondissement de Lagdo ont  loué  Allah et  le  président de  la république pour  les efforts  fournis
Libération
Enlevés le 19 mars  2015  le  maire Mama Abakai et  ses compères ont été remis aux soldats de la Mission des Nations Unis pour la sécurisation de la Centrafrique (Minusca) le samedi 9 juillet 2016 en République centrafricaine (Rca). 
Arrivés dans  la ville de Yaoundé  dans   la soirée du  dimanche  17 juillet 2016 ils ont immédiatement été conduits à l’hôpital général de Yaoundé pour  des soins intensifs. Après trois semaines de soins, ces derniers attendaient d’être  reçus par le président de la république Paul Biya.  Mais c’est  plutôt  Philémon Yang le premier  ministre, qui  les a reçus à l’immeuble étoile  vendredi 12 aout   2016 dernier  au non du chef de  l’Etat.
Dès  15 otages enlevés à  l’Est Cameroun  le 19 mars  2015 dernier, seuls 13 personnes  sont encore vivantes. Deux d’entre eux ayant perdu la  vie. A savoir Jacqueline Nene et  le sieur Youssouffa.
Hervé Villard Njiélé
La liste des otages de Lagdo désormais libres
1- Mama Abakaï, maire de Lagdo
2- Jacqueline Nene, présidente de la section RDPC Lagdo Sud 2 (décédé)
3- Dama, Infirmière et présidente du réseau des femmes
4- Sylvie Djenam, Conseiller municipal à la commune de Lagdo
5- Odile Tchambia, opérateur économique
6- Oumarou Sadou, chef traditionnel de 3e degré
7- Alidou Abba, chef traditionnel de 3e degré
8- Danda, chef traditionnel
9- Alhadji Oumarou Liman, commerçant
10- Alhadji Souaïbou, commerçant
11- youssouffa (décédé)
12- Aboubakar Abdoulaye, commerçant
13- Hamadou, chauffeur
14- Inoussa Malkaba, membre du comité local de vigilance
15- Robert Ndinga, membre du comité de vigilance

 

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Protection de l’environnement:Plus de deux millions de bouteilles plastiques

7 Août 2016, 15:36pm

Publié par Hervé Villard

 les dechets plastiques
les dechets plastiques

A travers le projet «plastic recup holidays » lancé lundi dernier, la Sabc veut vider les rigoles de Yaoundé et de Douala des bouteilles plastiques qui les encombrent

Sensibiliser et éduquer les jeunes et  les  populations camerounaises sur  les enjeux de la protection de l’environnement, les amener à lutter avec acuité  contre  la pollution de  la nature avec  des  bouteilles  plastiques  usagers. Voilà entre autres missions que s’est fixé la Société anonyme des brasseries du Cameroun (Sabc) durant ces vacances.
A travers  le concept « Plastic recup holidays » lancé à yaoundé  le lundi 25 juillet 2016, elle compte récupérer deux millions de bouteilles  plastiques jetées   dans les rigoles en deux semaines. Ces bouteilles qui seront par la suite recyclées, seront  transformées  en  pavé par  la Fondation du Cœur d’Afrique d’Albert Roger Milla  partenaire de cette initiative.
Mieux que  ça, les responsables  des brasseries du Cameroun par cette initiative, comptent assainir  les drains  bouchés par les milliers de bouteilles plastiques usagers  et occuper des jeunes  pendant ces vacances. Pour réaliser ce projet qui  mobilise cent  jeunes stagiaires  repartis  dans  les villes de Yaoundé et Douala, des  filets, des  pelles, des râteaux, des bottes des cahes-nez, des brouettes,  bref,  le matériel adéquat  permettant de récupérer   les dites  bouteilles  ont été remis aux  jeunes. Ces derniers ont aussi été initiés aux différentes techniques de ramassage de ces bouteilles.  Durant  ces deux semaines d’intenses activités, 14 drains  de Douala et  yaoundé seront vidés des bouteilles encombrant leur lit. Parmi ces drains se compte  celui de  Mboppi Camp Yabassi , de la chefferie de Bonapriso,  le drain de Mbanya par Bonamousadi  celui du carrefour Kombi , le Kondi , le drain de Sodikago, celui  du drain du Tongo’o Bassa  à  la Cité Sic Cacao à Douala.
Dans la ville de Yaoundé, les drains de la Cité verte, Impôts Biyem-assi , Briqueterie (marché charbon),Sofavinc, Mairie de Yaoundé, Ecole de police ,Hôpital Cnps sont concernés par cette initiative.
Pour réussir ce projet important pour changer le visage des deux  principales  villes du Cameroun, la société  Hysacam et l’association nationale pour la protection et le développement de l’environnement(And) ont été associés à ce projet.  Après  le idée « Plastic recup »  lancé en 2012 pour  limiter  la  pollution du Cameroun  par  les bouteilles plastiques usagers,  projet qui attend encore d’être  évalué,  la Sabc vient de lancer « plastic  recup holidays ». Selon des informations du  département de communication  chaque  jeune  prenant  part à ce projet qui a débuté le 18 juillet 2016  et s’achève  le 5 aout prochain  recevront  une prime de 50.000fcfa.
Hervé Villard Njiélé

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Fête de Ramadan :La région de l’extrême Nord sous haute sécurité

4 Août 2016, 16:14pm

Publié par Hervé Villard

Selon des informations, les mosquées et les lieux à forte concentration sont quadrillés depuis plusieurs jours par les forces de défense nationale

Limiter  les attaques de Boko Haram durant  la  célébration de cette fête  chez  les fidèles musulmans, permettre à toutes les populations de la région de l’extrême Nord et ses environs de   passer  les fêtes en toute quiétude.  Voilà les objectifs  visés par les autorités administratives politiques et militaires de  la région de l’Extrême Nord du Cameroun en cette veille de fête de ramadan.
Selon les riverains de cette partie du triangle  national, la sécurité a été renforcée dans cette partie du pays depuis bientôt une semaine. Les marchés, les supermarchés,  les quartiers populeux,  les bureaux administratifs, les mosquées, les églises et autres lieux à forte concentration humaines  bénéficient d’une attention particulière. Des  éléments des forces de défense nationale sont postés de jours comme de nuit aux alentours de ses édifices. «Des grand carrefours où les populations se retrouvent souvent  le soir  pour échanger et passer du bon temps sont également sous  surveillance des forces de l’ordre. A Maroua où   je suis le couvre feu est fixé à 22h. Tous  les débits de boisson et autres points chauds son fermés à partir de cette heure là. Il n’y a  pas de demi mesure », affirme un habitant de la ville de Maroua sous anonymat. Celui-ci affirme d’ailleurs que cette mesure prise  n’est pas seulement appliquée dans la capitale de la région de l’Extrême Nord. Elle est  faite dans toute la région et  les villages environnants.
En plus des patrouilles mixtes des forces de l’ordre et de défense multipliées dans toute la région, l’on signale aussi la présence des agents  des renseignements généraux dans toute  la région,  la présence des militaires en civil pour  rassurer les populations de cette région du Cameroun en proie aux attaques de Boko Haram.
Communiqué
Selon des informations,  le gouverneur de la région de l’Extrême nord  a publié   il y a quelques jours un communiqué informant  les populations sur les conditions sécuritaires à respecter pendant la célébration du Ramadan. A coté de  la fouille systématique des femmes et des hommes avant et à la sortie de  la mosquée,  les fidèles musulmans ont été invités à rejoindre plus tôt que prévu  les mosquées. Car, à partir de 8h, toutes  les routes principales menant aux différentes  mosquées seront fermées. «Le gouverneur a demandé que tous  les fidèles  soient à la mosquée au trop tard à 7h 55 puisque à partir de 8h, les routes seront fermées.  Les lieux de cultes seront aussi sous  haute sécurité. Des  forces de  l’ordre vont aussi fouiller tout le monde avec  les détecteurs des métaux », nous confie au téléphone un habitant de Fotokol.
Selon des informations, toutes  les moquées du septentrion sont sous haute surveillance depuis plus d’une semaine. «Devant  les mosquées, il y a   des gens qui sont présents  en civil depuis six jours ils sont là et se confondent même aux populations. On  a même déjà peur», affirme  un habitant de la ville de Maroua. D’après  ce dernier, «il y aura deux fouilles systématiques à l’entrée et à la sortie des mosquée durant la célébration du Ramadan».
Attaque
Suivant des informations de source concordante,  la dernière attaque de Boko Haram du 30 juin 2016 dernier ayant fait plus de 10 morts  serait à l’origine  les mesures sécuritaires  prises dans  la région de l’Extrême Nord. Ce jour là, apprend-on,  un kamikaze  s'est fait exploser dans la nuit  à Djakana, une ville située  à la frontière du Nigeria. Sur le coup, sept personnes sont mortes, dont le kamikaze. Quatre blessés ont ensuite succombé à leurs  blessures, quelques heures après.
Hervé Villard Njiélé

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Enclavement: Barrombi Mboh coupé de la civilisation

4 Août 2016, 15:08pm

Publié par Hervé Villard

Enclavement: Barrombi Mboh coupé de la civilisation

Le manque de route et de voie de communication à l’origine du retard qu’accuse sur le plan du développement, cette presqu’ile situé dans l’arrondissement de Kumba département de la Meme

« Une  femme  a failli mourir  dans  notre village  l’an dernier. Elle a  commencé  le travail et  le village  était débordé par  sa situation.  Nous avons ramé comme on  a pu, pour  l’emmener à l’hôpital de Kumba. . Avant d’y arriver,  elle avait perdu  beaucoup de sang.  Elle et son  bébé ont été sauvés de justesse». Ce récit est de  Martin Esino, natif de Barombi  Mboh,  un petit village  situé au bord du lac Barombi , à quelques kilomètres de la  ville de Kumba.
Assis  sur  la pirogue qui  lui  permet de  faire traverser  tous  ceux  qui  rendent visite  à son  village, il raconte avec  beaucoup d’émotion  les difficultés que rencontrent au quotidien  les habitants de Barombi  Mboh.  Ramant tantôt à gauche tantôt à droite pour conduire en toute sécurité ses clients à bord,  il  ne lésine  pas  sur  les mots  pour  présenter  les difficultés, liées au sous développement de ce village abandonné de la région du Sud Ouest.
«Nous n’avons  pas de route,  pas d’électricité,  pas de centre de santé. Nous sommes abandonnés à nous même et  nous débrouillons  comme  nous  pouvons.  En dehors des  quelques  comprimés que nous  prenons le plus souvent pour  soigner  paludisme, plusieurs d’entre  nous  meurent avant d’arriver  à l’hôpital»,  poursuit-il avec  beaucoup d’émotion.
Meurtri  par cette misère qu’il côtoie au quotidien, Martin Esino   reconnait que  vivre à Barombi  Mboh relève d’un parcours de combattant. Pour  s’y rendre, il faudra d’abord  vaincre sa peur en traversant grâce à un  canoë à pagaie,  les 4km de  diamètres du  lac  Barombi  profond de près de 120 mètres et sans gilets de sauvetage.  Car, Ici, il n’ya  pas de route. La mobilité des  personnes et des biens est difficile et  n’est pas souvent sans conséquences. «Il est souvent pénible pour nous de transporter nos  marchandises au marché de Kumba. A plusieurs  reprises  nos provisions sont tombées dans  le lac. S’il y avait  la route dans  notre village on souffrirait  moins», pense Yenicas  Didacus Kfeban,  un natif de Barombi Mboh.
Comme les jeunes de  son âge et  la majeure partie des populations de Barombi Mboh, il est cultivateur de  cacao de légumes, de canne à sucre, d’igname, de banane  plantains et d’autres  tubercules. La pêche  fait aussi partie des occupations de  ce village  sevrer d’électricité depuis des décennies. «  Nous utilisons des groupes électrogènes ici pour alimenter  certaines maisons. Mais  le carburant est cher. On  ne peut  rien.  Les jeunes  à cause de cette situation sont obligés d’aller en ville », affirme Ndokpe Joseph Sangwa, chef traditionnelle du  village Barombi Mboh. « Nous  n’avons  que l’école primaire ici. Nous n’avons pas de centre de santé  pour  nous soigner. Nous sommes exposés à plusieurs maladies », ajoute le chef.
 Parlant de maladies, il faut dire que  les populations de Barombi Mboh  sont constamment malades de paludisme. D’après  le professeur Tchuem Tchuente, secrétaire générale du  programme de lutte  contre  la schistosomiase et  les helminthiases intestinales,  les populations  de Barombi Mboh  ont aussi souffert de la Bilharziose et en sont encore exposés. Car, même si le taux de prévalence a drastiquement baissé passant ainsi de plus de 80% à 3% à nos  jours, il faudra surveiller  la zone  sensibiliser   les populations pour  limiter  la réinfections des populations.
Hervé Villard Njiélé

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Kindjing Ndjabi:Un village bamiléké dans le Mbam

3 Août 2016, 10:44am

Publié par Hervé Villard

 une  vue du village Kindjing Ndjiabi
une vue du village Kindjing Ndjiabi

Situé dans le département du Mbam et Inoubou dans l’arrondissement de Makenené, ce petit village qui vit essentiellement de l’agriculture représente de part sa situation géographique, une vraie curiosité

Révélé au  monde  entier  dans  les  années 1980 par  la  campagne de  la  lutte  contre  la schistosomiase,  le village Kindjing  Ndjiabi un grand  foyer de  transmission de  cette  maladie hier  se révèle  aujourd’hui  comme  un exemple de lutte  contre la bilharziose. A coté du fait que   cette  maladie a entièrement  disparue  dans cette contrée du Cameroun, le  village est devenu  un grenier important du  département du Mbam Inoubou. 
Situé  à  près de  5km de  l’arrondissement  de Makenene   c’est avec  moins de difficultés que  l’on se rend au village Kindjing  Ndjabi. Car bien que  pas aménagée,  la route  qui mène  à ce village  est  moins escarpée. En dehors de  l’absence du goudron et des  caniveaux  le conducteur  franchi avec  aisance  les nids de  poules et  quelques   collines  jonchant  le village.  A peine  15minutes  de route, les maisons  construites  le long de  la route , les enfants  courant  dans  tous  les sens et  le parfum de  cacao  séchés  accueillent  tout visiteur .
Limité à l’ouest  par  le village Tonga au Nord par Nyankong à  l’Est  par Makenene et au Sud  par le fleuve  Nkam,  ce petit village  situé  dans  le département du Mbam est  peuplé  par des Bamilékés. «Les Kindjinds », dont  le dialecte  est  un peu  plus  proche de celle parlée au village Babitchoua.
 Ressortissant de Bangoulap
Selon  l’histoire  nous raconte Dieudonné Biankeu habitant de Kinding Ndjiabi le fondateur  de  ce  village était un chasseur originaire du village Bangoulap. Entretenant de  très bon rapport avec  les peuples du Nkam et  ceux de Nyokon Kindjing Ndjiabi, où encore  «l’incontournable  Kindjing », a fini par épouser une jeune fille de cette  tribu là. Avec  cette dernière  il fonda  sa famille et donc  le village qui porte  désormais son  nom.
D’une  population d’environ 1300 âmes,  le  village Kindjing Ndjiabi  vit  essentiellement de  l’agriculture. Son  peuple  assez travailleur  a fait de ce village un  grenier  dans  le département du Mbam. La culture de la tomate, des arachides, du cacao,  du macabo, de  la banane  plantain  du soja et du riz  fait de cette région une destination très courue  par  les différents  Bayam  Sellams de  la ville de Douala et de Yaoundé. Peuplé très  accueillant, il partage leur village avec  les Bamendas,  les Mambilas et quelques  musulmans.
Bien que  ouvert  au monde et malgré  la richesse du sous-sol,  les kindjings qui  connaissent  de nombreux problèmes. A coté de  la carence en eau  potable qui  paralyse le village  pourtant bondé de forage,  la  route  reste un problème  criard  pour ces   laboureurs de  la terre. « Ici  au  village nous n’avons pas  la route.  Pour  transporter  nos récoltes  au marché nous souffrons  beaucoup. On a également un  manque d’eau  potable.  L’eau   coule difficilement des forages et il faut des heures pour avoir une certaine quantité »,affirme  Michel Nkounkeu  natif de ce village. Pour celui-ci, le ravitaillement du village en eau potable  aurait fait de Kindjing un petit paradis. « L’eau c’est  la vie  mais,  on n’a pas d’eau à Kindjing.  Le peu qu’il y a n’est pas de bonne qualité. Il faut que   l’on  aménage de nouveaux point d’eau », propose-t-il.
Selon David Kinding Ndjabi  le chef de  ce village, la  paix est  la chose  la mieux partagée ici. Malgré quelques  querelles  avec  les Mbamois qui revendiquent cette  portion de terre,  la vie est harmonieuse  et   les populations  contente  de  vivre ici. Témoins des  terribles  souffrances infligés  par  la bilharziose aux  habitants de  Kindjing  dans  les années 1987,  celui-ci veille malgré  la présence d’un centre de santé dans son village, au respect de règles d’hygiène à la construction des toilettes par chaque  villageois. «Nous avons survécu  à la Bilharziose  grâce à l’intervention du ministère de la Santé Publique et surtout du Professeur Tchuem Tchuente. Nous  lui disons merci. Mais,  nous  ne voulons  plus  connaitre  cette maladie  là », déclare-t-il  heureux.
Hervé  Villard Njiélé de retour à Kindjing Ndjiabi

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Prise d’otage: Le maire de Lagdo et les 15 autres otages libérés

11 Juillet 2016, 18:49pm

Publié par Hervé Villard

Selon des informations, ces derniers qui sont encore en territoire Centrafricain sont entre les mains de la Minusca et attendent d’être transférés au Cameroun

 

 

La nouvelle de la Libération de Mama Abakaï n’est pas encore officiellement confirmée.  Aucune communication  officielle relative  à la libération du maire de l’arrondissement de Lagdo et des 15 autres otages n’a été faite jusqu’à présent. Pourtant, des  sources sécuritaires et des  proches de la famille des otages confirment cette  nouvelle.

 

Selon des informations, le maire et  les 14 otages  enlevés  depuis  le 19 mars  2015 sont désormais  libres. Ils ont été remis aux soldats de  la Mission  des Nations Unis pour la sécurisation de la Centrafrique (Minusca)  le samedi 9 juillet 2016 en République centrafricaine (Rca) par les rebelles  centrafricains.  Parmi  la quinzaine d’otages  qui se porteraient  apparemment bien, trois sont dans un état critique et sont sous soins à  Bangui. Après  avoir  stabilisé  leur état de santé, les otages seront ensuite conduits dans les heures avenirs au Cameroun et plus précisément à Yaoundé pour exploitation avant de rejoindre par  la suite leur domicile respectif pour des liesses populaires.

 

Cependant, les circonstances de libération de ces otages restent floues. Car, rien ne filtre à ce niveau. On ne sait si l’Etat du Cameroun a payé la rançon demandé par les preneurs d’otages ou si Aboubacar Sidiki l’un des rebelles centrafricains incarcéré au Cameroun et dont la libération  était réclamée par  les preneurs d’otages  a été  faite ou pas. Du moins des indiscrétions font Etat de ce que des négociations engagées par l’Etat du Cameroun avec l’appui des forces de l’ordre de la Rca  seraient à l’origine de cette libération.

 

Lagdo, sentiment mitigé

 

Dans l’arrondissement de Lagdo arrondissement qui verra bientôt  l’administrateur  municipal de  sa commune reprendre du service avec nombreux de ses conseillers municipaux  ceci après un an et quatre mois de vie en captivité, ce n’est  pas  la grande fête. L’ambiance est plutôt calme. L’annonce de  la libération du maire et de ses conseillers n’est pas sur la place publique. La nouvelle se transmet sous cape de bouche à oreille sans toutefois créer  la moindre émotion. « Ici on est plutôt réservé. On attend de recevoir les otages dans notre  arrondissement, de les voir, de les toucher d’échanger avec eux pour nous assurer que c’est vrai », affirme un habitant de cette partie du Cameroun.

 

D’après notre source, le scepticisme de la population se justifie. « En septembre  2015, on avait annoncé  la libration du maire et de  toute  la délégation qui l’accompagnait. Mais il n’en était rien. C’était un canular, les familles avaient jubilé et il n’en était rien. Maintenant on attend de  les voir  pour croire», explique-t-il.

 

D’après notre source,  plusieurs de ces otages camerounais auraient joint  les membres de leur famille par  téléphone depuis samedi dernier  pour confirmer  leur libération. Notamment  le maire Mama Abakaî et  quelques  conseillers de  la mairie. Puisque, en plus de Mama Abakaï, le maire kidnappé, parmi les otages se comptaient aussi Sylvie Djenang conseiller municipal à la commune de Lagdo, Jacqueline Nene, présidente de la section Rdpc de Lagdo Sud 2 et autres personnalités importantes dans cet arrondissement. Les proches du maire et plusieurs autres ressortissants de cette unité administrative se comptent aussi  parmi  ces otages. «C’est plusieurs familles éplorées depuis la commission de ce rapt, qui retrouveront ainsi  leur pères, mères, amis et connaissances», précise une source joint au téléphone par La Nouvelle Expression. «Nous ne savons pas dans quelle conditions ils étaient détenus mais, l’essentiel c’est qu’ils reviennent  d’abord vivants», indique David, agent de la commune de Lagdo.

 

Le rapt

 Enlevés par les gangsters depuis le 19 mars 2015 dernier le maire de Lagdo et  ces autres victimes qui rentraient d’un deuil, étaient à bord des bus de l’agence «Lux Voyage» à environ 11 km de Garoua-Boulai, ville de région de l’Est Cameroun. Leur bus est tombé dans une embuscade tendue par des hommes  lourdement armés.

 

Selon le convoyeur de l’agence Lux Voyage qui les conduisait, le bus a été braqué et vidé de ses passagers «Ils ont pointé des fusils sur nous et ont demandé que tout le monde descende du bus. Quand nous sommes descendus, ils ont amené les passagers dans la brousse et ils nous ont demandé de partir avec notre bus», expliquait le convoyeur à la gendarmerie après le forfait. D’après celui-ci, les kidnappeurs, vu le français qu’ils parlaient, ne seraient pas des Camerounais. « Certainement des rebelles Centrafricains », pense-t-il.

 

 

Hervé Villard Njiélé

 

La liste des otages enlevés à Gbabio, dans la nuit du 19 au 20 mars

1- Mama Abakaï, maire de Lagdo

2- Jacqueline Nene, présidente de la section RDPC Lagdo Sud 2

3- Dama, Infirmière et présidente du réseau des femmes

4- Sylvie Djenam, Conseiller municipal à la commune de Lagdo

5- Odile Tchambia, opérateur économique

6- Oumarou Sadou, chef traditionnel de 3e degré

7- Alidou Abba, chef traditionnel de 3e degré

8- Danda, chef traditionnel

9- Alhadji Oumarou Liman, commerçant

10- Alhadji Souaïbou, commerçant

11- Ibrahim, commerçant

12- Aboubakar Abdoulaye, commerçant

13- Hamadou, chauffeur

14- Inoussa Malkaba, membre du comité local de vigilance

15- Robert Ndinga, membre du comité de vigilance

16- La seizième personne est le convoyeur qui n'a pu être identifié.

 

 

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Code Pénal : JeanJacques Ekindi dénonce le caractère dangereux de certains articles

28 Juin 2016, 21:59pm

Publié par Hervé Villard

 Code Pénal : JeanJacques Ekindi dénonce le caractère dangereux de certains articles

Lors d’une conférence organisé ce jour à Douala le président du Mouvement progressiste a invité le chef de l’Etat qui va promulguer cette loi de commander une nouvelle relecture

 

Le code de Pénal adopté par les députés de l’Assemblée Nationale du Cameroun il y a quelques jours continue à faire jaser  les couches  de la société camerounaise. Après  la marche de contestation des avocats de la région du Nord Ouest, des  contestations de plusieurs députés, voilà Jean jacques Ekindi qui vient lui aussi de porter le flambeau de  la contestation. Sans  porter les gangs l’ancien député  du Mouvement Progressiste à l’Assemblée nationale  crie haut et fort que certains articles de ce Code Penal en voie de promulgation sont liberticides. D’après  celui qui continue à porter sa casquette de chasseur du Lion,  l’adoption de  ce Code pénal  peut créer  une crise sociale au Cameroun et un  même  un soulèvement populaire.

 

 Au sujet des articles litigieux qui nécessitent absolument une relecture, Jean jacques Ekindi évoque les dispositions portant sur la pénalisation de l’adultère, celle relatives à la pénalisation des locataires insolvables et en fin  les dispositions ayant trait à l’immunité  absolue et inconditionnelle des membres du gouvernement.

 

 Parlant de la punition de l’adultère, le président du Mp affirme que c’est une aberration grave  et contre la culture camerounaise et africaine. Cette loi d’après cet homme politique est contre  toutes les mesures sociales prises par l’Etat du Cameroun pour encadrer la société camerounaise.

 

«Nous sommes une société  patriarcale ayant institué la polygamie. Nous trouvons qu’au 21ème siècle et après avoir ratifié tous les traités et conventions on ne peut pas punir aujourd’hui deux personnes majeures qui décident d’aller ensemble. Si une personne est mineure c’est normal  que ce soit répréhensible. Dans une société ou le mariage est encouragé et ou la politique de mariage collectif a été instituée  par  le gouvernement pour protéger  les enfants, celle loi ne devrait plus avoir droit de cité. Car, dès que tu vas reconnaitre un enfant fait hors mariage on va t’emprisonner pour cause d’adultère. On n’a pas donc avancé.  Pour créer  les conditions d’application de la loi, il faut abolir  la polygamie », déclare-t-il.

 

Au sujet de la pénalisation des locataires insolvables, Jean jacques Ekindi  pense que c’est une loi inique qui ne concerne qu’une seule partie  engagé dans  un contrat. « Le remède  sera plus dangereux que le mal. Il faut que la corruption dans le milieu de la justice s’arrête. On refuse de voir le problème en face. Des locataires pourront passer plusieurs années sans payer de loyer parce que  l’affaire est pendante devant  la justice. Le problème de  loyer impayé est ailleurs», affirme le président du Mouvement progressiste.

Parlant de l’immunité accordée au membre du gouvernement Jean jacques Ekindi déclare  que « c’est un permis de piller la république  et fuir » qu’on est en train de leur donner. Puisque  l’immunité est sans conditions, sans limite. «  L’immunité donnée au gardien et gestionnaires de la fortune publique revient à proclamer l’interdiction de tirer sur un renard qu’on a introduit dans un poulailler »,  laisse entendre celui qui  exalte  le président de  la république Paul Biya à  demander une deuxième lecture pour  mettre fin aux dérives décriées.

 

Hervé Villard Njiélé

 

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