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Selon des informations, ces derniers ont été déférés dans les geôles de ce pénitencier le vendredi 24 juin dernier par le Commissaire du gouvernement
Treize militaires méditent désormais sur leur sort à la prison Centrale de Douala. Déferrés dans ce pénitencier depuis le vendredi 24 juin 2016 dernier, ils ont été mis sous mandat dépôt par le Commissaire du gouvernement de la région du Littoral. Ces derniers sont accusés d’avoir volé plusieurs matériels importants parmi lesquels des bouteilles de gaz industriels appartenant à l’ancienne société nationale Cellucam basée à Edéa.
D’après des informations concordantes, ces derniers ont été arrêtés et présentés devant le Commissaire du Gouvernement de la région du Littoral vendredi dernier. Après les avoir entendu, il n’a pas hésité à signer leur mandat de dépôt provisoire à la prison centrale de Douala. En attendant de savoir ce qui leur sera réservé pendant le procès qui se déroulera au Tribunal militaire de Bonanjo, ces derniers sont gardés à la prison Centrale de Douala.
Des 13 militaires placés sous mandat de dépôt à la prison centrale de Douala, 11 ont été arrêtés dans la ville d’Edea et les deux autres déjà en retraite dans la ville de Douala. Des informations font état de ce que David Edoube adjudant chef à la retraite et ancien président de Caïman de Douala fait parti des militaires incarcérés.
Il faut dire que ce n’est pas la première fois que des militaires camerounais sont arrêtés pour vol ou pour complicités de vol. Durant le procès portant sur le braquage d’Ecobank de Bonabéri, braquage au cours du quel plusieurs personnes avaient trouvé la mort et des civils blessés, certains militaires suspectés d’avoir appartenu ou été de mèche avec le gang ayant commis le forfait avaient été jugés et condamnés au tribunal militaire de Douala. dans le chapitre des sanctions toujours, des éléments du Bataillons d’Intervention Rapide accusés d’être responsables d’une série d’agression dans la ville de Limbé et Buea il y a quelques années, avaient tout simplement été radiés du corps de l’armée camerounaise par le ministre de la Défense camerounaise. Nombreux d’autres accusés de viol, de vol, de pillage et trafic d’influence dans les villages de la région de l’Extrême Nord pendant l’opération de lutte contre Boko Haram qui s’y déroule attendent aussi d’être jugés.
D’après des responsables politiques qui demandent que des sanctions sévères soient prises contre ces soldats qui ternissent l’image de l’armée camerounaise, certains soldats d’entre eux brillent par l’indiscipline. Ils sont parfois devenus le bourreau des populations qu’ils sont sensés protéger.
Unique député nationale du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (Mrc) l’honorable Soub Lazare dénonce les irrégularités se trouvant dans le Code pénal adopté par l’Assemblée nationale du Cameroun il y a quelques jours. Entre les articles portant sur « la dot exagérée », « le vagabondage » ou encore «l’immunité des ministres», le député déclare qu’il est important de revoir certains articles de ce Code Penal révisé avant de le promulguer.
Nous avons décrié les amendements apportés au code pénal mais pas sur tous les points puisque tout le code pénale n’est pas mauvais. Mais, sur certains articles de ce code qui restaient avec une application ambigüe. Lorsqu’on parle par exemple de la dot exagérée, c’est pour mettre les magistrats, les avocats devant une situation de non solutions. Nous avons demandé au ministre de la Justice Laurent Esso qui a milité pour l’adoption de cette loi, le montant minimal de la dot au Cameroun et le montant maximum pour pourvoir pénaliser la dot exagérée.
En deuxième lieu, nous avons décrié la loi sur le vagabondage. Nous ne sommes plus au moyen âge. Même aux Etat unis ou encore en Afrique du Sud où il y a eu la ségrégation raciale il n’y avait pas une loi sur le vagabondage. Même les Blancs et les Noirs pouvaient se trouver au même endroit. Et chacun devait tout simplement respecter sa ligne de conduite et sa position. Maintenant quand on vient vous dire que vous qui habitez Bonaberi ne devez plus vous retrouver à Akwa et qu’il faut que vous justifier votre présence en ce lieu là, je trouve que ce n’est pas normale. Ya-t-il encore en ce moment la liberté d’aller et de venir donc jouissent les citoyens camerounais ? Le camerounais est –il encore libre chez lui partout où il se trouve ? Nous disons que non. Cette loi d’état exceptionnelle. Et nous ne sommes pas en état exceptionnelle aujourd’hui.
Nous avons aussi décrié la loi sur l’homosexualité où on parlait de la pénalisation de ce délit de 20.000 à 200.000 et quelques mois de prison seulement. C’est plutôt pour encourager. Quand une loi porte sur l’atteinte aux mœurs elle doit être sévère. Nous avons dit que la pénalité donnée pour ce délit ne représentait absolument rien.
L’immunité des ministres a été la pomme d’achoppement durant cette session. C’est ça qui nous a fait sortir de la salle. On accordait l’immunité aux ministres qui sont des gestionnaires budgétaires. Au nom du fait qu’ils soient gestionnaires budgétaire, ils ne sauraient bénéficier d’une quelconque immunité. Presque la moitié des ministres ayans servi sous l’ère Biya sont en Prison aujourd’hui. Ils ont été arrêtés parce qu’ils n’avaient pas d’immunité. Or un ministre qui gère un budget qu’il a tout dilapidé. Comment peut-on l’arrêter puisqu’il a l’immunité ? Or on sait bien qu’enlever l’immunité d’une personne demande de longue procédure. Et pendant cette longue procédure il jouit de sa liberté d’aller et de venir. Sur quelle base allons-nous donc enlever son passeport où l’arrêter quand on sait qu’il jouit d’une immunité. Il peut s’enfuir.
Même les ambassadeurs qui jouissent de l’immunité n’ont ce privilège qu’à l’extérieur. Dès qu’ils sont déjà au Cameroun, ils perdent cette immunité là. L’immunité des hauts fonctionnaires de l’Etat est discrétionnaire ce ne sont pas les députés qui le leur a donné. C’est pourquoi, nous avons refusé de voter cette loi et d’abandonner la salle des travaux.
Ces derniers ont reçu des bourses scolaires des mains de l’honorable Soub Lazare député du Mrc lors de la cérémonie d’excellence scolaire organisée aux Lycées de Maképe et d’Oyack. C’était les 18 et 25 juin 2016 dernier en présence des parents et des enseignants
«Je ne sais comment traduire ce que je ressens. Je suis content d’avoir reçu une bourse scolaire de l’honorable Soub Lazare et de l’avoir salué. C’est à la télévision que je le voyais le plus souvent. Je dis aussi merci à mes parents pour le soutien quotidien qu’ils m’apportent dans mes études. Ce prix va me permettre de continuer mes études. Je promets de travailler durement à l’école pour être meilleur ».
Cette déclaration est de Jody Borel keunang Mbiafo, élève en classe de from1 au Lycée de Brazzaville. Rencontré au Lycée d’Oyack lors de la célébration de l’excellence scolaire dans cet établissement, celui qui venait de recevoir des mains du député Soub Lazare du Mrc une bourse scolaire, débordait de joie. Premier du lycée de Brazzaville avec une moyenne de 17, 69/20 l’effort qu’il a fournis au courant de l’année scolaire a été récompensé. De quoi lui arracher le sourire.
Tout prêt de lui Ange Kouanga Tchuisseu de la classe de 5ème6 au Lycée oyack pleure de joie. Meilleure élève de son lycée, avec 17.79/20 elle a aussi reçu des mains du député Mrc une bourse scolaire pour mieux préparer sa prochaine rentrée scolaire. Toute heureuse, elle remercie le donateur et l’exhorte à toujours encourager les jeunes à aller à l’école.
Comme Jody Borel keunang et Ange Kouanga, c’est 18 élèves de l’arrondissement de Douala 5ème et 3ème issus des 18 lycées de cette partie de la ville de Douala qui ont été primés à cette occasion.
D’après le député qui Mrc qui compte par cet appui apporter sa contribution à l’encouragement de l’effort fait par les élèves, c’est un geste qu’il entend pérenniser. «Nous sommes là pour remettre le prix aux meilleurs élèves de chaque lycée. C’est vrai que ce n’est pas grand chose. Mais c’est juste pour encourager ceux qui travaillent bien à l’école et inciter les autres à se mettre au travail», a déclaré l’honorable Soub Lazare.
Parlant du montant de bourses attribuées aux meilleurs élèves des 18 lycées de Wouri Est, il était de 25000 pour les élèves des Lycées de Makepe et d’Oyack où les deux cérémonies se sont déroulées et de 27000 fcfa pour les autres. D’après le député du Mrc, la différence de 2000 francs correspondant au frais de transport, a été remise seulement aux élèves venant d’ailleurs. Heureux de partager cet instant, le proviseur du lycée d’Oyack a invité les lauréats à travailler avec ardeur. « Je tiens d’abord à féliciter tous ceux qui ont eu des prix. Qu’ils ne dorment pas sur les lauriers et travaillent pour avoir les prix à la prochaine année.», a déclaré Marcel Botnem le proviseur du Lycée d’Oyack.
Cette plateforme africaine présente au Cameroun depuis deux vient de faire passer son appui financier de 4 à 300 millions de francs cfa
Soutenir de manière substantielle les entreprises camerounaises, accompagner ces dernières dans leurs croissances et dans leur émancipation. Voilà présenter les objectifs visés par la plateforme Ovemba en service au Cameroun depuis deux ans déjà. D’après les responsables de cette plate forme d’appui qui déclarent qu’ils ne distribuent pas de l’argent aux entreprises comme cela peut se penser, leurs appuis bien que multiples se résument au développement du réseau commercial de l’entreprise et à la recherche des partenaires d’appui. La plate forme qui joue pareillement le rôle de conseil d’affaire, aide pareillement l’entreprise dans son développement technologique et technique. «En deux ans, nous avons déjà volé au secours de près de 100 entreprises au Cameroun. Nous recevons des entreprises qui apprécient nos services et notre technologie. Nous comptons nous déployer dans tous les secteurs d’activités à l’avenir», déclare Fadilah Tchouba responsable ‘Ovemba au Cameroun.
Selon des informations, sans toutefois remettre des finances aux entreprises, Ovemba œuvrent la recherche des partenaires d’affaires aux entreprises camerounaises, les mettre en contact avec des autres entreprises du monde œuvrant dans le même secteur d’activité ou tout simplement leur donner la possibilité d’agrandir leur stock. D’après Viola Liewellyn responsable national d’Ovemba au Cameroun, qui explique avec des exemples à l’appui, le processus est simple «déjà nous ne travaillons qu’avec des entreprises qui ont déjà pignon sur rue et qui sont responsables. Si nous travaillons par exemple avec une entreprise qui fait dans la vente du riz et qui n’ a pas par exemple la possibilité d’acheter en grande quantité. Après avoir vérifié qu’il a un réel marché pour écouler, nous pouvons acheter la marchandise en grande quantité pour lui et lui donner la possibilité de rembourser au fur et à mesure. Nous ne lui faisons pas un don. Nous voulons seulement l’aider à grandir dans son business », explique-t-elle avant de préciser que la plateforme mise sur pied par Ovemba et où on retrouve des entreprises basées dans tous les continents du monde est assez sécurisée et ne peut pas être piratée.
D’après cette dernière qui affirme que son rêve c’est de voir les entrepreneurs camerounais et africains devenir des multinationales comme en Europe et aux Etats Unis, la plateforme Ovemba est une idée et une entreprise africaine qui rêve d’une Afrique grande et conquérante. Installée en Afrique de l’Ouest où les investisseurs sont un peu plus organisés et les propriétaires de petites et moyennes entreprises soucieux de développer leur business et surtout solidaires, les responsables d’Ovemba déclarent avoir plusieurs entreprises à se structurer et à développer leurs affaires. Au Cameroun malgré la crise et le système bancaire encore très hermétiques, ils veulent améliorer du moins le plus grand nombre d’entreprises. «Nous avons réalisé plus de 120 transactions au Cameroun en deux ans. Et nous voulons soutenir d’autres entreprises aussi. C’est vrai que le secteur informel est plus développé au Cameroun mais, avec l’effort des promoteurs on peut améliorer le secteur», pense Emmanuel Enow agent comptable à Ovamba.
Venus rendre un dernier hommage à leur anciens amis camarade et coéquipier, les responsables de la fédération camerounaise de football et tous les acteurs du sport roi ont rendu un vibrant hommage à David Mayébi. Durant les obsèques organisés à cet effet, ces derniers dans les
Réactions
Tombi à Roko Sidiki (président de la fédération camerounaise de football
« on perd un grand homme, un véritable bâtisseur »
C’était un ainé, un frère, quelqu’un avec qui j’ai partagé des meilleurs moments du football. Surtout au niveau du football vétéran puisque lui et moi avons joué dans la même équipe de vétéran, l’équipe des vétérans de Bonamoussadi dont il était d’ailleurs le président. Et au niveau de la fédération Camerounaise de football, on perd un grand homme, un véritable bâtisseur. Je pense que la Fécafoot moderne lui doit ça. Il a été parmi les membres fondateurs de l’Afc(Association des footballeurs camerounais) devenus par la suite le synafoc(Syndicat national des footballeurs du Cameroun). Le football camerounais perd un grand monument.
Ndoumbè Léa (ancien Lion Indomptable)
«Nous avons fait de belles choses »
Ca me fait tellement mal au cœur. J’ai voyagé avec lui dans l’Equipe nationale et à L’Union de Douala. Nous avons fait de belles choses. Nous avons remmené au moins deux trophées lors des compétitions africaines, ce que les enfants aujourd’hui ne parviennent pas à faire. Il a beaucoup fait pour notre football, comme joueur et ensuite comme entraineur et dirigeant.
Isaac Sinkot (ancien Lion indomptable)
« C’était un collègue »
«C’est un drame. Tout laisse à croire qu’il a fait le bon travail et il ne l’a pas achevé certainement. Ce n’est pas facile d’achever tout ce qu’on entreprend faire dans la vie. Il laisse un grand vide dans le milieu sportif e dans la famille toute entière. C’était un collègue, un ami, un beau frère. C’était quelqu’un de ma génération. Que la terre de nos ancêtres lui soit légère »
Charles Emedec
« Que son départ puisse réunir tous ceux qui aiment le football »
On se connait depuis des années. Nous avons travaillé à la Fécafoot. Nous étions tous des membres du comité exécutif, vice président de la Fécafoot comme moi. C’était mon collègue direct. Je garde de lui beaucoup de souvenirs. David Mayebi était un homme courageux, devoué qui aimait le foot. C’était un homme inratable quand il fallait suivre un problème du football, il ne pensait qu’au football et entreprenait beaucoup d’initiatives pour le football. Vous n’avez qu’à voir le siège du Synafoc qu’il a construit à Yassa. David Mayebi via ce siège a mis sur pied un espace où les joueurs peuvent se retrouver pour poser leur problème. Nous avons beaucoup cheminé ensemble. Sincèrement je suis je suis choqué par son décès. Mais il faut retenir que une fois qu’on est né et qu’on vit, on est appelé à mourir. Tout ce qui nous reste c’est de lui souhaiter bon chemin et que son départ puisse unir les footballeurs camerounais et tous ceux qui aiment le football. Nous devons comprendre que la lutte ne sert à rien. Que l’on puisse s’asseoir autour d’une table aujourd’hui et de manière sincère comme on l’a fait aujourd’hui pour David pour discuter de manière sincère de l’avenir du football camerounais. On est venu comme un seul homme l’accompagné Que son départ puisse réunir tous ceux qui aiment le football. Puisque nous sommes venus comme un seul homme l’accompagner, il faudrait également que l’on se mette ensemble comme un seul homme pour que le football camerounais se mette debout.
Massivement représentés aux différentes cérémonies funéraires organisées hier à Douala, les acteurs du football camerounais ont tenu à rendre un vibrant hommage
L’hommage des acteurs du football camerounais
Massivement représentés aux différentes cérémonies funéraires organisées hier à Douala, les acteurs du football camerounais ont tenu à rendre un vibrant hommage
David Mayebi a entamé son dernier voyage sur la terre des hommes ce jeudi 9 juin 2016 dans la ville de Douala. La levée du corps du footballeur émérite s’est faite à la morgue de l’hôpital de la garnison militaire de Douala hier en présence des responsables du football camerounais. Parmi ces derniers, on pouvait distinguer une forte délégation de la fédération camerounaise de football représentée par son président, Tombi à Roko Sidiki, l’ambassadeur itinérant Roger Milla, le président du conseil des sages de l’Union sportive de Douala le prince Ngassa Happi, le vice président du syndicat national des footballeurs du Cameroun (Synafoc), Patrice Amba Salla, Franck Happi le président de l’Union sportive de Douala. Des personnalités comme Alioum Alhadi, Abdouraman Ahmadou l’ancien chef de cabinet de Iya Mohamed, Les anciens lions Indomptables Doumbé Lea François actuellement coordonnateur du Stade de la réunification, Benjamin Massing , Lucien Metomo, William Andem, Isaac Sinkot et plein d’autres. Parmi des responsables de football présents, on trouvait également des entraineurs de football, des arbitres des journalistes, des agents de joueurs et tous ceux qui tournent autour du football camerounais. Tous ses personnalités venues soutenir la famille de David Mayébi éplorée depuis le décès de leur père sont principalement venus rendre un hommage méritée à leur camarade de combat, à leur coéquipier, à leur collaborateur et surtout à l’un de ceux qui a œuvré pour le développement du football au Cameroun et surtout pour l’épanouissement des footballeurs.
De la morgue de l’hôpital de la garnison militaire où la levée de corps s’est déroulées ce jeudi matin à partir de 11h, ces derniers se sont ensuite rendus l’Eglise évangélique du Cameroun du temple de du Centenaire à Akwa, où un culte en mémoire du disparu a été rendu. Comme un seul homme, ces derniers se sont pareillement déportés au domicile du défunt à Bonapriso pour des nouveaux offices religieux et la veillée mortuaire.
Très choqués par la disparition de David Mayebi que d’aucuns jusque là croyait pas vrai, beaucoup ont perdu la voix. «Je suis vraiment choqué. C’est un père que j’ai perdu et chez nous en Afrique les orphelins ne parlent pas, ils pleurent », affirme, Lucien Metomo éploré. « C’était un véritable bâtisseur, Mayebi sera irremplaçable. J’espère tout simplement qu’on pourra poursuivre l’œuvre de construction du sport qu’il a laissé. Nous avons cheminé pendant au moins trente ans et aujourd’hui c’est un grand vide qu’il laisse. Il laisse un grand vide et j’espère que nous sauront pérenniser à sa dimension les grandes œuvres qu’il a commencées. Ce qu’il me reste à faire, c’est de lui souhaiter un repos éternel », ajoute Benjamin Massing, ancien Lion indomptable et commissaire aux comptes du Synafoc., « C’est douloureux d’assister à la levée de corps d’un enfant alors que nous croyions que c’est lui qui devait nous enterrer. C’est une grande tristesse. Nous sommes des chrétiens et nous sommes là pour l’accompagner », regrette Prince Ngassa Happy président du conseil des sages de l’Union sportive de Douala.
Samuel Eto’o fils l’ancien capitaine des Lions Indomptables présent à ses obsèques n’est pas passé inaperçu. Malgré la diligence du protocole militaire à la morgue, l’attaquant d’Antaliasport a fait quelques photos avec la star avant de le laisser filer. Selon des informations, il est venu comme tous les autres acteurs du sport rendre un dernier hommage à un « bâtisseur »,à « un défenseur des droits des footballeurs ». Et surtout soutenir son ami et frère Joslin Mahebi et toute sa famille éplorée. Selon le programme, la dépouille de Mayebi prendra la route de son village natal ce vendredi 10 juin 2016 où une autre veillée populaire sera organisée. Le désormais feu responsable marketing de la fédération camerounaise de football sera inhumé le samedi 11 juin 2016 dans son village natal à Nyokon dans la région du Centre.
Chercheur indépendant dans le secteur de l’aéronautique, Roger Mbiappo vient de remporter le premier prix de la recherche scientifique et e l’innovation dans le secteur de l’aéronautique aux 4ème Journée d’Excellence de la Recherche Scientifique et de l’innovation du Littoral 2016. Son projet portant sur la construction d’une piste d’atterrissage d’urgence pour les avions dont le train d’atterrissage refuse de sortir a suscité l’admiration du jury. Dans une interview accordée à La Nouvelle Expression, il présente son projet et ses motivations
Chercheur indépendant dans le secteur de l’aéronautique, Roger Mbiappo vient de remporter le premier prix de la recherche scientifique et e l’innovation dans le secteur de l’aéronautique aux 4ème Journée d’Excellence de la Recherche Scientifique et de l’innovation du Littoral 2016. Son projet portant sur la construction d’une piste d’atterrissage d’urgence pour les avions dont le train d’atterrissage refuse de sortir a suscité l’admiration du jury. Dans une interview accordée à La Nouvelle Expression, il présente son projet et ses motivations
Vous venez de remporter le prix de meilleur chercheur en technologie à la 4ème édition de la journée de l’excellence et de l’innovation du Littoral2016. Quel commentaire pouvez-vous faire ?
Je peux vous dire que je suis un homme heureux, je suis un homme comblé. Pourquoi ? Parce il faut le dire, c’était ma première participation aux journées d’Excellence scientifique et de l’Innovation du Littoral. Je n’y avais jamais participé. En plus, je ne m’attendais pas à avoir un prix. Ça a été une surprise pour moi et je ne peux qu’être heureux. Je dis encore merci au Ministère de la recherche. Je suis sur qu’à partir de ce prix, les portes me seront ouvertes. Ce prix est officiel il n’est pas officieux. S’il faut que je me présente quelque part pour déclarer que je fais de la recherche, c’est avec ce prix que je peux justifier cela. Je dis également merci à la presse qui s’est intéressée aux recherches scientifiques, à la recherche appliquée.
Est-ce que vous pouvez nous parlez de votre projet ?
Notre projet porte sur la construction d’une piste d’atterrissage d’urgence pour les avions dont le train d’atterrissage refuse de sortir au moment d’atterrir. Je travaille sur ce projet depuis en moyenne dix ans. Elle est composée d’une piste d’atterrissage longue de 5kilometres et d’une plate forme mobile longue mobile de 500 mètres roulant sur la piste d’atterrissage .Elle sert à faire atterrir des avions qui ont des problèmes techniques durant l’atterrissage. Notamment ceux dont le train d’atterrissage refuse de sortir au moment de l’atterrissage. Généralement dans ce genre de situation, on dirige l’avion dans la mer ou dans la mangrove ou il y a du bout pour amortir et ralentir la chute de l’avion. Après ce genre de situation, on attend généralement un crash. C’est ce système là que j’ai mis sur pied pour venir au secours aux avions en détresse ayant les roues bloquées donc le train d’atterrissage refuse de sortir. En fait c’est un système d’atterrissage mobile d’urgence des avions en détresse que j’ai conçu.
Qu’est ce qui vous a poussé à penser à un tel projet?
Ce sont les accidents d’avion, les pertes en vie humaines, les énormes pertes matérielles. Pour vous dire Vrai. J’ai été terriblement choqué par le crash d’avion de la Camair de 1994. Cet avion avait eu des problèmes. Au moment de son atterrissage, son train d’atterrissage n’était pas sorti et l’avion est tombé dans la mangrove de Youpwe. Tous ceux qui étaient dans cet avion étaient morts. Les passagers et l’équipage. J’ai été terriblement choqué par ce crash que je me suis dit qu’il fallait faire quelque chose pour éviter ce genre de chose à l’avenir. D’où l’idée de ce projet.
Est-ce que d’après vous c’est faisable ?
Vous pouvez-déjà voir ce que j’ai fait sur le terrain, vous pouvez appréciez mon montage. C’est une maquette de ce qui pourra être fait demain que j’ai conçu. Je n’ai pas les moyens de pouvoir construire une piste d’atterrissage de cinq kilomètres portant un avion pour inviter les gens de venir voir comme ce que suis je suis en train de proposer là. Ce que vous voyez là c’est une maquette. Quand on veut construire une maison de cinq étages, on la représente d’abord sur une maquette. C’est ce que j’ai fait. Je travaille sur ce projet depuis bientôt dix ans, c’est un véritable travaille de longue haleine.
D’après vous où est ce que cette piste là doit être montée ?
Elles sont montées dans les aéroports à coté des autres pistes d’atterrissage normal. Elles sont montées en parallèle avec les autres pistes d’atterrissage puisque les pilotes connaissent l’aéroport et la disposition des pistes. En cas d’incident, on les dirige tout simplement sur cette piste d’urgence parallèle qu’ils connaissent déjà. C’est pourquoi on parle de piste parallèle. Cette piste aura les mêmes dimensions qu’une piste normale, les mêmes caractéristiques et les mêmes signalisations.
Est-ce que vous avez pris des mesures pour protéger ce projet là ?
L’oapi complique la finalité des projets. Pour qu’il vous délivre un brevet d’invention, la procédure est longue et fastidieuse. Elle complique la finalité des projets. Vous n’allez pas garder secret un projet parce que l’Oapi ne vous a pas encore délivré un brevet d’invention ou une protection. Mais quand il y a des journées scientifiques, vous venez exposer vos projets. C’est vrai que j’ai peur qu’on peut voler mon projet ou mes idées mais que vais-je faire. Je suis quand même confiant parce que je suis quand même l’un des rares chercheurs indépendants qui travaille dans ce domaine. Je suis enregistré au Centre de recherches scientifiques et de l’innovation. Ils savent là-bas que je travaille sur ce projet et je compte sur eux pour me protéger en cas d’éventuels problèmes.
Etes- vous à mesure de le réaliser si on venait à vous contacter pour sa matérialisation ?
On ne travaille jamais seul sur un projet. Même le plus petit portable que nous transportant là pour sa fabrication a besoin des contributions extérieures. C’est dans l’interdépendance que l’on réalise tous les projets. Parce que les éléments pour le réaliser sont parfois importés. En plus dans un projet, il y a toujours un concepteur et un réalisateur. Le réalisateur lui est là pour faire un produit fini et de qualité. J’espère tout simplement que les compagnies aériennes comme la Camair-co vont s’intéresser à mon projet où des constructeurs d’avion pour matérialiser ce projet.
Après avoir conçu une œuvre comme ce que vous avez fait là qu’attendez-vous ?
Le but de chercheur ce n’est pas de devenir milliardaire, ce n,’est pas de s’enrichir. Mais, c’est de trouver les solutions aux problèmes de la société.
Ces derniers ont reçu leurs différents prix des mains de Dr Nyaka Ngobisa Aurélie Elise la chef de centre régional de la Recherche scientifique et de l’innovation. C’était lors de la cérémonie de clôture de la 4ème journée d’excellence de la recherche scientifique et de l’innovation du Littoral s’étant tenue du 1er 3 juin 2016 à Douala
Les lampions se sont éteints sur la 4ème journée d’excellence de la recherche scientifique et de l’innovation du Littoral ce vendredi 3 juin 2016 à Douala. Au moment de tourner la page de cet événement qui avait pour objectif de faire la promotion des recherches scientifiques dans la région du Littoral. Et exposer aux yeux du monde les résultats de ces différents chercheurs, les efforts qu’ils fournissent par les chercheurs de la région du Littoral dans l’ensemble ont été salués. Durant cette cérémonie, cinq chercheurs ayant éblouie le monde de la recherche scientifique de la région par l’originalité de leurs travaux, leur pertinence et surtout leur innovation ont été primés. Parmi ces derniers se comptaient Elanga Elanga Dieudonné meilleur chercheur de la région du Littoral dans la catégorie agroalimentaire, Kenne Pierre meilleur chercheur dans la catégorie des sciences sociales, Njikam Adamou meilleur chercheur dans la catégorie de la pharmacopée traditionnelle et Mbiapo Roger meilleur chercheur dans le secteur de l’ingénierie.
En plus des acclamations nourries du public heureux de savoir que la recherche scientifique fait également son bonhomme de chemin dans la région du Littoral, les heureux élus ont reçu des prix des mains de Dr Nyaka Ngobisa Aurélie Elise la chef de centre régional de la Recherche scientifique et de l’innovation très heureuse. Bien avant de remettre ces prix, elle a félicité ces derniers et invité les autres chercheurs à suivre leur pas.
Les recherches
Si Dieudonné Elanga Elanga meilleur chercheur de la région du Littoral dans la catégorie agroalimentaire a été félicité pour son innovation dans les techniques de transformations des fèves de cacao, en poudre de cacao, en beurre de cacao, en chocolat de manière traditionnelle, les prouesses d’Adamou Njikam meilleur chercheur dans la catégorie de la pharmacopée traditionnelle ont été louées. Car, celui-ci dans ses recherches a réussi à fabriquer à l’aide des plantes naturelles deux médicaments distincts pour soigner des maladies bien précises. Si le premier baptisé Kawa est un anti stress par excellence, le Granka permet de soigner des maladies virales asymptomatiques.
Autre fruit de la recherche ayant marqué les esprits, c’est le projet de construction d’une piste d’atterrissage d’urgence pour les avions donc le train d’atterrissage est boqué au moment d’atterrir. Proposé par Roger Mbiapo un chercheur indépendant, ce projet a reçu le premier prix de meilleur chercheur dans la catégorie ingénierie. Heureuse par ce que le stand de Roger Mbiapo a battu le record d’Audience, Dr Nyaka Ngobisa Aurélie Elise a promis l’amener voir les responsables de Camair-co.
Ils se sont mariés ce samedi 6 décembre 2014 à l’occasion de la cérémonie de mariage collectif organisé au centre d’Etat civil de Ngwele.
La tradition a une fois de plus été respectée au centre d’état civil secondaire de Ngwele. Ce samedi 6 décembre 2014, Robert Ndafeut l’officiel d’Etat civil, maitre des céans a unis de nouveaux couples. Cinquante un au total, ces hommes et femmes qui vivent en concubinage depuis plusieurs années ont manifesté de manière officielle leur désir de vivre ensemble jusqu’à la fin de leur vie.
Au centre d’Etat civil de Ngwele qui a servi de cadre à cette cérémonie, c’est une ambiance des grands jours. Le centre d’état civil est bondé de monde. Pas moyen de se déplacer sans bousculer des gens. Car, parents enfants amis et connaissances des différents couples se sont massivement déportés ici. Il était question pour eux, de vivre en direct ces moments importants de l’histoire de la vie de leur fils et de leurs filles.
Prenant la parole pendant cette cérémonie, le délégué de la Promotion de la femme et de la Famille de l’arrondissement de Douala 4ème a félicité l’officier d’Etat civil de Ngwele pour cette initiative avant de rappeler le contexte dans lequel cela se tient.
D’après madame Kenfak, la célébration des mariages collectifs en vigueur au Cameroun est une initiative du gouvernement de la république et du ministère de la promotion de la Femme et de la Famille. Elle a pour objectif de promouvoir l’essor de l’unité familiale légalement établie par l’Union des personnes vivant en concubinage depuis de longue année gage de la paix et de la cohésion sociale. Favoriser la légitimation des enfants naturels nés hors mariage, renforçant ainsi leur intégration et leur protection sociale. La célébration des mariages collectifs apprend- on permet aussi au couple démunis qui hésitent encore de convoler en noce faute de moyens financiers liés aux charges d’un tel évènement, à accéder au statut de mariés car, la célébration est gratuite.
En unissant les cinquante couples de l’année 2014 ; Robert Ndafeut leur a prescrit amour persévérance et surtout complicité. «Car, le mariage n’est pas toujours un long fleuve tranquille», a rappelé le maire. Comme d’habitude, des prix ont été remis au couples le plus vieux couple et au plus jeune couple. Les couples Teadjo et Sikod successivement âgés de 54ans et 52ans et 24 et 23ans ont arraché les prix mis en jeu.
L’officier d’Etat civil de Ngwele a profité de l’occasion pour remettre un carton de savon et des palettes d’eau à quinze couples unis l’année dernier qui ont fait des jumeaux.
Le drame s’est déroulé au quartier Makepe Saint Tropez dans la matinée du dimanche 19 juillet 2015 dernier en l’absence des parents de la victime.
La nouvelle continue d’alimenter les conversations dans ce quartier à Douala et dans les environs. Même si elle est racontée tout bas par des riverains qui clouent leur bec à la vue d’une personne étrangère, il n’en demeure pas moins vrai que celle-ci sort de l’ordinaire.
Selon des informations, un enfant de sexe masculin âgé d’environ trois ans a été tué et dévoré en partie par les chiens de garde d’une habitation se trouvant dans ce quartier. L’enfant sans défense qui jouait dans la cour avec ses frères a été attaqué par deux chiens ; le Rottweiler et un Berger allemand. Certainement affamés, les deux animaux féroces selon des sources d’information se sont jetés sur leur «proie» avec toute la rage. Après l’avoir longuement trainé au sol, ils l’ont mortellement mordu au cou, à la nuque puis à la jambe avant de lui enlever ses deux yeux. Leur sale besogne terminée, ces deux animaux ont abandonné le corps de leur victime dans la cour, sous le regard impuissant de ses frères effrayés, témoins de la tragique scène. C’est l’un des habitants de la maison de retour de son lieu de travail, qui a alerté le voisinage aux environs de 10h.
Corps déchiqueté
D’après des riverains, des enfants étaient seuls à la maison au moment où les faits se produisaient. Leur maman étant sortie faire des achats dans une boutique de la place. C’est dans delà qu’elle a été alertée via le téléphone. «C’est quand nous avons vu la mère des enfants revenir en criant que, nous avons su qu’il y avait quelque chose de louche dans cette maison. Nous sommes allés là-bas et avons découvert le corps inerte de ce bébé gisant dans la cour », raconte un témoin encore terrifié.
Pour celui qui déclare que le corps de cet enfant a été déchiqueté par endroit, les chiens en question devaient être affamés pour poser cette action là.
Pour neutraliser ces chiens et les enchainer, les populations de Saint Tropez qui ont au préalable alerté les forces de l’ordre, ont dû recourir à un dresseur de chiens. La police descendue sur les lieux a ouvert une enquête, le corps de cet enfant a été transporté dans une morgue de la place.
Au quartier Saint Tropez, ce mardi 21 juillet 2015, c’est la loi de l’omerta qui règne ici. Personne ne veut se prononcer sur ce drame produit dans ce quartier. L’identité du propriétaire de la maison ni celui de l’enfant décédé n’est révélées. «L’enfant est déjà mort. Vous voulez encore quoi, Nous ne voulons plus de commentaires », déclare l’air courroucée, une riveraine au reporter qui cherchait à en savoir d’avantage.
La maison où le drame s’est déroulé est fermée. En dehors des deux chiens qui aboient, il n’y a l’ombre de personne. « Ils sont tous partis après la mort de l’enfant », déclare un gamin au passage. Seuls quelques vêtements séchés à la véranda sont visibles ici.
Le propriétaire de la villa de type R+2 carrelé de blanc selon des informations, seraient en Europe avec son épouse et sa famille depuis plusieurs jours déjà. Et, c’est sa belle sœur qui gardait la maison en son absence qui a vu son fils être tué par ces chiens.
Il faut dire que ce n’est pas la première fois que cela arrive dans la ville de Douala. Le 11 octobre 2013 du coté de Bonaberi non loin du lycée bilingue qu’il y a dans ce quartier de la ville de Douala, deux chiens (Rottweiler) ont attaqué un quinquagénaire qui faisait son jogging aux environ de 5h du matin ce dimanche là. Très enragés, ils ont tué leur victime à coup de griffes et de dents avant d’être tués à leur tour par les éléments de l’Esir (équipe spéciale d’intervention rapide) qui ont utilisé près de 15 balles pour les deux chiens.