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Le blog de Hervé Villard Njiélé

Nécrologie : André Kolingba n’est plus

9 Février 2010, 09:55am

Publié par hervy

 

L'ancien président centrafricain André Kolingba (1981-1993) est décédé dimanche à Paris à l'âge de 73 ans, des suites de maladie. L’annonce a été rendue publique hier à Bangui par  Gabriel Goloumo président du directoire de son parti, le Rassemblement démocratique centrafricain (RDC).  Une source informée à Paris, indique que M. Kolingba souffrait depuis longtemps d'un cancer de la prostate et qu'il avait été soigné dans plusieurs hôpitaux français.

C’est dans la consternation  que le gouvernement centrafricain que conduit le président  Francopis Bozizé est plongé depuis hier après l’annonce de la triste nouvelle. Selon une source bien introduite à la présidence de la république centrafricaine, Bozizé a présenté hier en soirée ses condoléances à Mireille Kolimgba la veuve de l’ancien président

Douze ans à la tête du pays

Né le 12 août 1936 à Bangui, Kolingba, ancien général d'armée, avait renversé par un coup d'Etat en 1981 le président David Dacko (1979-1981) successeur de Jean-Bédel Bokassa. Fondateur du parti unique RDC, en 1987, Kolingba avait été contraint sous la pression de la rue et après des grèves sans précédent dans le pays, d'autoriser le multipartisme en 1991. Il s'était maintenu au pouvoir jusqu'en 1993, date des premières élections démocratiques remportées par Ange-Félix Patassé. M. Kolingba avait terminé en quatrième position du scrutin.

Condamné à mort par contumace

En mai 2001, lors d'une nouvelle tentative de coup d'Etat, il avait échoué à renverser le président Patassé qui avait alors mis sa tête à prix pour la somme impressionnante à l'époque de 25 millions de francs CFA.

Il s'était alors réfugié en Ouganda, tandis qu'il était condamné à mort en Centrafrique. En 2003, il avait toutefois bénéficié du renversement de Patassé par François Bozizé et d'une amnistie pour participer au "dialogue national". A nouveau candidat à la présidentielle en 2005, il avait terminé troisième du scrutin remporté par Bozizé.

Hervé Villard Njiélé

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Protection de la Faune : des colliers satellitaires pour protéger les girafes en Afriques de l’Ouest

9 Février 2010, 09:33am

Publié par hervy

Les dernières girafes d'Afrique de l'Ouest, présentes dans le sud-ouest du Niger, seront bientôt équipées de colliers émetteurs satellitaires. Ces colliers permettront  de contrôler les mouvements migratoires de ces animaux et surtout d'assurer leur survie.

 Selon l'Association pour la sauvegarde des girafes du Niger (ASGN) qui est  à l’origine de cette initiative, huit girafes seront équipées de ces colliers émetteurs durant la première phase qui  débute ce jour et s’achève le 12 de ce mois.

 Selon Jean-Patrick Suraud, le responsable scientifique de l'ASGN, les colliers satellitaires que porteront les girafes sont des derniers cri de la technologie satellitaire pourront émettre pendant deux ans et permettront de localiser les animaux  heure par heure.

Pour équiper ces animaux de ce matériel de localisation, l’AGSN a fait appelle à une équipe spéciale de vétérinaires internationaux professionnels en la matière. Le budget global de l'opération n'est pas précisé, mais un collier et le téléchargement de données coûtera jusqu'à 30.000 euros.

Le Fonds français pour l'environnement mondial (FFEM), la Giraffe conservation foundation (GCF) et la Fondation internationale pour la gestion de la faune (Fondation IGF) qui financent cette opération veulent protéger ces animaux dont l’espèce est en voie de disparition.

Selon de nombreux scientifiques qui ont apprécié cette initiative, équiper les girafes d'émetteurs constitue "une révolution". Car, celle-ci permettra non seulement de mieux comprendre les nouvelles zones de migration et les rythmes des activités de ses bêtes.

Pour inciter les populations à protéger davantage ces girafes,  dont l’activité des braconniers menace la disparition, l'ASGN, soutenu par des partenaires, dont le zoo de Doué La Fontaine (France), finance des projets de développements communautaires.

 Selon une étude menée en 2006, les troupeaux de girafe  en protection sont les derniers représentants de la girafe peralta. Leur nombre a augmenté passant ainsi de 50 en 1996 à environ 170 à nos jours, ceci grâce aux actions de l'Association pour la sauvegarde des girafes du Niger. (ASGN).

Hervé Villard Njiélé

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Dieudonné Ivaha Diboua:désormais gouverneur de la région de l'Ouest

8 Février 2010, 09:22am

Publié par hervy

Dieudonné Ivaha Diboua, l'ancien prefet du département du haut Nkam a été promu gouverneur de la région de l'Ouest, le 5 février dernier par un décret du président Paul Biya. Il fait ainsi parti des quatre prefets qui ont été promus au rang de gouverneur. 

Dieudonné Ivaha Diboua  l’ancien préfet du Haut-Nkam commande désormais la région de l’Ouest.  Il a été nommé gouverneur de la region qui l'a accuelli comme prefet le 5 fevrier dernier par un décret présidentiel. Il fait ainsi partie des quatre prefets promu gouverneurs par le decret presidentiel. A sa suite,Joseph Beti Assomo, l’ancien préfet du Mfoundi a été promu gouverneur de l’Extrême-nordtandis que Jules Marcel Ndjaga, l’ancien préfet du Fako devenait  gouverneur de la région du Sud. Gambo Haman  quant à lui a quitté la préfecture de la Sanaga Maritime pour la région du Nord Ouest
 Durant cette nommination,deux gouverneurs ont changé de territoire de commandement. Koumpa Issa part du Centre pour le Sud -ouest tandis que Roger Moïse Eyene Nlom quitte le Nord pour le Centre.
Les quatre autres gouverneurs restent en poste. Il s’agit d’ Enoh Abrahams Egbe pour l’Adamaoua, Abakar Ahamat au Nord Ouest, Lélé L’Afrique Deben Tchoffo Adolphe à l’Est et Faï-Yengo Francis reste gouverneur du Littoral. Le décret a aussi promu deux autres préfets. Ivaha Diboua, qui était jusqu'à ce jour, préfet du Haut Nkam (Bafang) dirigera la région de l'Ouest et monsieur Djaga Jules Marcelin qui était préfet du Fako (Vile côtière de Limbe) ira dans la région du Sud.

 

Ainsi, le décret de 5 février 2010 nomme tous les gouverneurs y compris ceux qui restent en poste dans la même aire géographique. Ils seront d’ailleurs installés en même temps que les autres, comme de nouveaux gouverneurs. Les régions ont été créées par le décret du 12 novembre 2008 portant organisation administrative du Cameroun. Ce réaménagement des dirigeants de régions revêt une grande importance, surtout avec le passage cette année du Cameroun à l’ère effective de la décentralisation.

Hervé Villard Njiélé

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La crtv Littoral sèvre ses auditeurs du 17h

5 Février 2010, 15:09pm

Publié par hervy


 

Les centaines d'auditeurs de la Crtv (Cameroon Radio Télévision) dans le littoral ont été privés de leur édition du journal parlé de 17 heures hier jeudi 4 février. En lieu et place du journal « le plus souvent consacré aux nominations et remaniements ministériels  », les auditeurs de la région du Littoral (Cameroun) ont eu droit à une plage musicale qui a duré plus de trente minutes. Toutes les deux stations de cette région en relais du poste nationale (situé à Yaoundé) diffusaient de la musique.

La seule raison évoquée par Emmanuel Atanga, le directeur de l’information à la FM 105 (une station commerciale de la Crtv dans le Littoral), joint au téléphone par notre reporter est celle d’une panne technique. Notamment une coupure de faisceaux à Logbessou. Il rappelle que pour l’instant les techniciens s’attèlent à résoudre ce problème. Il note que seul le Littoral n’est pas parvenu à relayer l’information en direct du poste national. « Les autres stations n’ont pas de problème » souligne t-il au téléphone. Ce n’est pas la première fois que ce problème arrive et prive les auditeurs de l’information. On parle plutôt d’une vétusté du matériel dans le Littoral.

Hervé Villard Njiélé

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Haïti: le dernier bilan dépasse 200.000 morts

5 Février 2010, 13:53pm

Publié par hervy

Monde 04/02/2010 à 07h18

Plusieurs manifestations contre le gouvernement ont été organisées pour réclamer de la nourriture et du travail.

Des centaines de manifestants défilent près de Port-au-Prince pour demander de la nourriture le 3

Des centaines de manifestants défilent près de Port-au-Prince pour demander de la nourriture le 3 février 2010 (AFP Jean-Philippe Ksia 

 

Le nombre de morts des suites du séisme du 12 janvier en Haïti dépasse 200.000, selon les derniers chiffres du gouvernement, sur fond de colère de la population contre les autorités qui affirment maîtriser la situation.

"Plus de 200.000" Haïtiens ont perdu la vie, a annoncé le Premier ministre Jean-Max Bellerive à l'AFP, révisant à la hausse un précédent bilan de 170.000 morts. Il a également parlé de 300.000 blessés et annoncé que 4.000 personnes avaient été amputées à la suite de la catastrophe.

"C'est un désastre au niveau planétaire", a jugé M. Bellerive.

Mais "le gouvernement a toujours été en prise avec les événements et contrôle la situation", a-t-il affirmé dans une interview à l'AFP.

Malgré ces propos, la colère de la population contre le gouvernement s'est exprimée lors de plusieurs manifestations mardi et mercredi.

"Le gouvernement haïtien n'a rien fait pour nous, nous n'avons pas trouvé de travail. Ils ne nous ont pas donné la nourriture qu'il faut", a déclaré à l'AFP Sandrac Baptiste, qui manifestait dans la matinée à Pétion-Ville, dans la banlieue de Port-au-Prince.

Un autre protestataire, un bloc de ciment à la main, a crié qu'il était prêt à se battre. "Si la police tire sur nous, nous mettrons le feu", ont dit en choeur les manifestants.

Anthony Chan, directeur adjoint de l'agence gouvernementale américaine d'aide au développement (USAID), a estimé qu'il était "naturel que (les Haïtiens) se sentent ainsi après un séisme de cette magnitude" et a promis l'embauche de 20.000 personnes d'ici un mois pour distribuer de l'aide, sans convaincre les journalistes haïtiens venus l'écouter, manifestement excédés.

La ministre chargée des femmes, Marjorie Michel, a signalé à l'AFP que des comités de quartier avaient fait état d'une augmentation du nombre de viols dans les camps ces derniers jours, sans fournir d'indication chiffrée. Les victimes refusent de se faire connaître car elles considèrent cela comme "une atteinte à la pudeur", a expliqué la ministre.

Les dix ressortissants américains, soupçonnés d'avoir enlevé une trentaine de petits Haïtiens seront déférés jeudi au Parquet de Port-au-Prince qui doit décider d'engager d'éventuelles poursuites contre eux, a annoncé mercredi le juge chargé du dossier.

La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a qualifié cette affaire de "malencontreuse" et souligné que l'administration Obama avait fait en sorte que seuls puissent voyager vers les Etats-Unis les enfants dont l'éligibilité à l'adoption avait été parfaitement établie par les autorités haïtiennes.

Le nombre d'orphelins haïtiens arrivés aux Etats-Unis depuis le séisme était de 625 mercredi, a indiqué le département d'Etat.

Le gouvernement du Québec a annoncé pour sa part un assouplissement de ses critères d'immigration familiale pour permettre à 3.000 Haïtiens de venir exceptionnellement retrouver des proches installés dans la province francophone canadienne.

Le Programme alimentaire mondial (PAM) s'est félicité d'avoir récolté près de 230 millions de dollars pour aider Haïti, estimant que le coût global de son intervention pourrait dépasser 800 millions.

Sur le plan institutionnel, l'ONU a demandé à l'ex-président américain Bill Clinton, son émissaire spécial en Haïti, de coordonner l'aide internationale.

Le président français Nicolas Sarkozy se rendra le 17 février prochain à Port-au-Prince tandis que la commissaire européenne désignée à l'Aide humanitaire, la Bulgare Kristalina Georgieva, a promis qu'Haïti serait sa "toute première priorité".

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Bamenda : L’ex-délégué du gouvernement à la case prison

5 Février 2010, 13:39pm

Publié par hervy


Abel Ndeh a été placé en détention préventive hier en compagnie de son ancien receveur municipal.

Abel Ndeh a finalement quitté les locaux de la Division régionale de la police judiciaire (Drpj) du Nord-Ouest pour se retrouver à la prison centrale de Bamenda hier jeudi. Tout comme Félix Elad Elad, qui a été son receveur municipal. Une évolution qui semble indiquer qu'Abel Ndeh et son compagnon ont été inculpés. Pour quels motifs? Les magistrats en charge de ce dossier sont muets, en évoquant le secret de l'instruction. Reste que, pendant la journée d'hier, les différentes scènes ont suscité la pitié. Il est 9h35 quand trois officiers de police, en service à la Drpj à Bamenda, escortent les deux anciens responsables de la Communauté urbaine de Bamenda à bord d'un véhicule de marque Toyota Camry de couleur grise, appartenant à un policier. Ladite voiture prend la direction du palais de justice de Bamenda, situé à Up-Station.

Le premier arrêt intervient au cabinet du procureur de la République près les tribunaux de première instance de Bamenda, George Ngwane. L'épouse de M. Elad est dehors. Elle monte et descend, en priant avec un chapelet. Le temps passe. L'avocat d'Abel Ndeh donne l'impression d'être confiant : "Attendons de voir. Je ne peux rien vous dire à cet instant", répond Me Anthony Amazy à une interrogation de journaliste. Tout à côté, l'avocat de M. Elad, Me Caroline Lukong, n'en fait pas moins. Dans une tenue multicolore (chemise rose, pantalon noir et veste marron), Abel Ndeh sort de temps en temps pour prendre un peu d'air. Il en profite même pour répondre à quelques appels téléphoniques. Son chauffeur est non loin de là, et ils peuvent échanger en langue vernaculaire. A 10h30, on leur impose une nouvelle direction, le Tribunal de grande instance de la Mezam. L'un des juges d'instruction, Thérèse Bikélé, les y attend.

Personne ne peut dire avec exactitude le contenu des échanges. Toujours est-il qu'à 13h35, le cabinet du juge d'instruction se vide. Ils empruntent le même véhicule, qui fonce vers la prison. La femme de M. Elad perd ses forces et décide de ne pas les suivre. Elle éclate en sanglots et bénéficie du soutien moral de l'avocat de son époux. A 14h, les grilles de la prison de Bamenda s'ouvrent pour accueillir de nouveaux ''clients''.
Abel Ndeh et Félix Elad ont passé leur première nuit au bagne de Bamenda. Certaines sources ne manquent pas de soutenir qu'il s'agirait de malversations financières commises du temps où ils étaient aux affaires à ladite communauté urbaine. Elles parlent par exemple d'un détournement de près d'un milliard Fcfa, issu des marchés fictifs. D'après nos sources, la première audience relative à ce dossier pourrait s'ouvrir la semaine prochaine. Ce qui permettra aux uns et autres d'être situés sur les mobiles de leur détention provisoire.

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CAN 2010: l’arbitre Koffi Codjia suspendu

4 Février 2010, 19:25pm

Publié par hervy

 Koffi Codjia, cet arbitre qui a dirigé la demi-finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2010) entre l’Algérie et l’Egypte, le 28 janvier dernier à Benguela (Angola) a été suspendu lundi  dernier pour une durée indéterminée par la Confédération africaine de football (CAF).

 Selon le quotidien sportif français « L’Equipe », qui rapporte cette information, Il est reproché à l’arbitre béninois, le fait de n’avoir pas exclu le gardien de but de la sélection algérienne Fawzi Chaouchi. Qui l’avait quelque peu malmené, suite au penalty accordé à l’Egypte et transformé par Abd Rabo, lequel avait marqué un long temps d’arrêt avant de frapper.

Cette sanction de la CAF qui ne surprend aucun supporter de football et particulièrement ceux qui ont regardé cette récente CAN, vient une fois de plus remettre sur la sellette le problème d’arbitrage décrié durant cette CAN angolaise. Il faut également rappelé que la CAN  angolaise a battu le record de la Coupe d’Afrique des nations avec 124 cartons au total.

Pour de nombreux arbitres, commentateurs sportifs et entraîneurs, Koffi Codjia avait pesé de tout son poids dans cette rencontre, affichant un « parti pris flagrant » pour l’équipe égyptienne et sifflant des fautes imaginaires ayant conduit notamment à l’expulsion du défenseur Halliche pour deux cartons jaunes successifs, suivi d’un penalty, pas du tout évident, qui avait permis aux Egyptiens d’ouvrir la marque et de se qualifier pour la finale. L’arbitre béninois s’était encore illustré en brandissant par deux fois le carton rouge à Belhadj et Chaouchi.

L’arbitrage de Codjia, présélectionné avec quatre autres arbitres du continent africain retenus pour le Mondial sud-africain, a été jugé « scandaleux » par de nombreux acteurs du football africains qui n’ont pas hésité à dénoncer les agissements « peu scrupuleux » de cet arbitre.

Hervé Villard Njiélé

 

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Arts plastiques : 23 Lions indomptables immortalisés

4 Février 2010, 18:16pm

Publié par hervy

Hervé Momo expose les portraits des joueurs qui ont marqué le football camerounais depuis lundi dernier au Centre culturel français de Yaoundé. Rarement exposition de peinture aura attiré autant de journalistes au Centre culturel français de Yaoundé. Lundi dernier, alors que les toiles mises en vitrine étaient en train d’être installées,

des flashes d’appareils photos crépitaient déjà. Blocs notes en main, une vingtaine de journalistes tendait le micro au plasticien Hervé Momo pour des interviews, quelques minutes avant la conférence de presse qu’il a donnée.
« Lions forever », c’est le titre de l’exposition qui présente 23 portraits de Lions Indomptables, anciens ou actuels, à la fleur de l’âge et au faîte de leur carrière. « La naissance de ce projet part d’un constat : les débats autour du football occupent la majeure partie du temps libre des Camerounais. Sachant que le temps dissipe l’image des héros d’hier, ce projet artistique veut réveiller et faire revivre ces héros d’antan dans la conscience et la mémoire collective », explique Hervé Momo. Il présente ainsi plusieurs générations de joueurs  qui «ont marqué d’une manière indélébile le football camerounais ». Entre autres, Samuel Mbappé Leppé, Thomas Nkono, Marc-Vivien Foé et Samuel Eto’o (voir encadré ci-dessous).

Hervé Momo a travaillé à partir des photos sur des toiles tendues sur des cadres en bois, avec de la peinture acrylique et à huile. Ses portraits multicolores sont couplés à des contrastes très lumineux. De face ou de trois quarts, les visages des modèles sont graves, durs ou joyeux, mais toujours sérieux. Le pinceau de l’artiste a su ressortir chaque trait des visages avec doigté. Ici, un contour des lèvres ; là, une larme qui perle ; ailleurs une ride qui s’efface. Le plasticien est allé au-delà du portrait et est devenu impressionniste pour ressortir la personnalité et les émotions de chacun des footballeurs. Ainsi retrouve-t-on l’esprit de combat d’un Rigobert Song, la joie de vivre d’un Samuel Eto’o et tout le sérieux d’un Patrick Mboma. Hervé Momo semble jauger et sonder ses modèles autant qu’il les expose, transformant du même coup le spectateur en voyeur à la fois si loin et si proche de ces Lions Indomptables. L’artiste a peint ses modèles avec réalisme, mais en prenant le soin de leur transmettre le « fighting spirit » attribué à l’équipe nationale de football du Cameroun. L’exposition est un ensemble dont les tableaux de 150x120 cm ne peuvent être vendus séparément. A la question du coût, l’artiste a choisi délibérément de rester évasif.

Hervé Momo est portraitiste depuis 1998. Il est par ailleurs étudiant en master en arts plastiques à l’université de Yaoundé I. Par cette exposition, il a entrepris de revaloriser le portrait, ce « classique » des arts plastiques. Soutenue par la Fondation Samuel Eto’o, Lions forever est sa première exposition individuelle. Elle s’achève le 28 février prochain au Ccf de Yaoundé, le vernissage est prévu ce jeudi à 18h30.

Liste des Lions Indomptables de l’exposition

Théophile Abega               
Joseph Antoine Bell
Bonaventure Djonkep
Léa Doumbe
Marc-Vivien foe
Idriss Carlos Kameni
Jean-Pierre Tokoto
Jean manga Onguene
Samuel Mbappe Leppe
Isaac Mbete
Emile M’Bouh
Gérémi Njitap
Emmanuel Nkunde
Paul Nlend
François Omam Biyik
Patrick Mboma
Roger Milla
Samuel Eto’o
Rigobert Song
Thomas Nkono
Michel Kaham

Emmanuel Mve Elemva
Paul Gaston Ndongo


source le Jour quotidien

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Bus mitraillé à la CAN: plainte du Togo à Paris

4 Février 2010, 18:12pm

Publié par hervy

 L'Etat togolais a porté plainte à Paris pour "acte de terrorisme" contre un mouvement rebelle du Cabinda, dont le chef est français, après l'attaque contre l'équipe de football du Togo en janvier en Angola avant la Coupe d'Afrique des nations, a-t-on appris jeudi de source judiciaire.

Cette plainte avec constitution de partie civile vise le groupe rebelle du Cabinda, le Flec-PM (les Forces de Libération de l'Etat du Cabinda/Position Militaire) qui avait revendiqué l'attaque contre le bus transportant l'équipe togolaise. La plainte vise aussi la Confédération africaine de football (CAF) et son président Issa Hayatou, a précisé cette source.

Les chefs de cette plainte, déposée par le Togo et les ayants-droits des deux personnes tuées au cours de l'attaque du 8 janvier, sont notamment "actes de terrorisme", "assassinats et complicité d'assassinats", "atteinte involontaire et volontaire à la vie d'autrui" et "exposition d'autrui à des risques de mort et blessure".

Il reviendra à la justice française de déterminer si elle a une compétence pour enquêter sur cet attentat qui n'a pas fait de victime française, a précisé la source judiciaire.

Le bus transportant la délégation togolaise à la Coupe d'Afrique des nations (CAN-2010) dans l'enclave angolaise de Cabinda avait été mitraillé le 8 janvier par des séparatistes, faisant 2 morts parmi ses membres.

La Confédération africaine (CAF) a décidé samedi de suspendre pour deux Coupes d'Afrique des nations le Togo, qui s'était retiré de la CAN-2010 sur décision gouvernementale à la suite du mitraillage de sa délégation

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Burkina Faso: La capitale dans le noir

4 Février 2010, 18:00pm

Publié par hervy

 

 Les habitants de la capitale burkinabé (Ouagadougou) vivent les affres des coupures d'électricité depuis quelques jours.  D’après une source digne de foi, ces coupures intempestives interviennent juste après l’effectivité de l'interconnexion électrique de Ouagadougou avec la Côte d'Ivoire le 5 janvier 2010. Déjà en 2009, la capitale burkinabé a été confrontée à un déficit de 12 Mw.

 

La Côte d'Ivoire lui a fourni 86 Mw de courant électrique à partir de Ferkessédougou. Mais, depuis le 1er  février, elle aurait interrompu sa fourniture d'électricité au Burkina Faso étant donné qu’elle n'arrive pas à satisfaire la demande nationale. Aux dernières nouvelles, Salif Kaboré, le directeur général de la Sonabel (Société Nationale d’électricité au Burkina) serait en mission d'urgence au pays Laurent Gbagbo pour certainement tenter de démêler cet écheveau énergétique qui a vite fait de prendre une tournure politique.


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